lundi 30 avril 2012

La crise étudiante... Un texte de Pierre Calvé...

Bonjour.

Voici un texte que me faisait parvenir un ami ce matin (Père Doris Laplante).

Si les étudiants pouvaient tous lire ce texte...De Pierre Calvé...Pourraient-ils comprendre?????????




La crise étudiante: quelques conseils d'un vieil universitaire

par Pierre Calvé- Université d’Ottawa - natif de Maniwaki et jeune retraité.

Pour avoir étudié pendant 20 ans et avoir fait carrière en tant qu’universitaire pendant 32 ans, je crois que mon grain de sel dans le présent débat vaut bien celui d’un étudiant, d’un professeur ou d’un syndicaliste. Voici donc quelques conseils que je donnerais aux divers intervenants

À M. Charest et Mme Beauchamp :

Expliquez-vous donc. Pourquoi ce mutisme entêté alors que les étudiants sont tout à fait capables de comprendre, sinon d’accepter les véritables motifs qui ont poussé votre gouvernement à décréter, sans doute après mure réflexion, et un minutieux examen de toutes vos options, cette hausse des frais de scolarité? Pourquoi, comme dans le cas de commission d’enquête sur la construction, attendre que la situation ne s’envenime, que les positions se campent, que toutes sortes d’autres facteurs, d’autres intervenants, d’autres causes viennent brouiller les cartes et créer une crise qui gonfle en se nourrissant elle-même de tous les débordements, injonctions, échéances, mises en demeure…?

Aux syndicalistes intervenants:

Cessez de vous approprier cette cause pour faire valoir les vôtres. Les étudiants ne sont pas en grève. Ils boycottent leurs cours. Ils mettent en danger l’année scolaire de tous ceux qui ne peuvent se permettre un tel luxe. Ils ne sont à l’emploi ni du gouvernement ni des universités. Ils profitent de services qu’aucun autre pays, aucune autre province, plus riche ou plus pauvre, ne peut offrir à faible coût sans sacrifier la qualité, la crédibilité même de ces services. Si un gouvernement démocratiquement élu décide, après plusieurs autres tentatives avortées au cours des 40 dernières années à cause de semblables boycottages, que l’état ne peut plus se permettre d’absorber les coûts de l’éducation supérieure sans une plus grande participation des bénéficiaires, ce n’est pas à vous de vous joindre à un combat qui n’est pas le vôtre et dont vous ne connaissez ni les tenants ni les aboutissants.

Aux professeurs favorables au gel:

Seriez-vous prêts à rouvrir vos conventions collectives et accepter de sacrifier une partie de votre salaire afin de participer à la noble cause d’une éducation supérieure à faible coût, pour ne pas dire au rabais, pour tous ces étudiants dont vous appuyez la cause? Ignorez-vous que le Québec, avec une population qui compte à peine 75% de celle de l’agglomération parisienne (qui compte plus de 12 millions d’habitants), doit entretenir un réseau de 17 universités (incluant les écoles de hautes études comme l’École polytechnique) et 48 CÉGEPS? Comment croyez-vous que les universités peuvent attirer les meilleurs professeurs, qui à leur tour attireront les meilleures subventions, sans leur offrir les équipements, bibliothèques, laboratoires, salles de cours qui seront à la fine pointe du progrès et permettront à vos institutions de se comparer favorablement aux meilleures plutôt que devenir de grands collèges anonymes, leaders en rien, comme il en pullule dans le monde sans que jamais on n’entende parler de leur réputation ou de leurs réalisations. En tant que doyen d’une faculté, j’ai eu à gérer un budget, et comme vous le savez sans doute, c’est là l’art du possible, du grattage de fonds de tiroirs, et ceux qui gaspillent auront vite affaire… à vous!

Aux étudiants contestataires:

Retournez à vos cours. Sauvez votre session. Vous risquez de perdre, et de faire perdre à d’autres, beaucoup plus que ce que vous essayez de gagner par votre entêtement. Vous ne ferez pas plier le gouvernement. Pas cette fois. Des élections s’en viennent et vous pourrez démocratiquement faire valoir votre cause et tenter de défaire, mais pas tout seuls, pas dans l’anarchie, celui et ceux que vous tenez responsables de vos déboires. Et comprenez que ce n’est pas en grignotant ici et là dans les salaires de quelques-uns, dans le gaspillage de quelques autres, que le Québec pourra continuer à vous assurer, ainsi qu’à vos enfants, une éducation supérieure digne de ce nom. Le gel des frais de scolarité à été une décision politique, non réaliste financièrement, et des correctifs s’imposent, malheureusement à court terme. La dette du Québec s’approche du 200 000 000 000 $, et continue de croître. La population vieillit, le nombre de travailleurs diminue proportionnellement aux retraités, les demandes en soin de santé augmentent de façon exponentielle… Comment pouvez-vous justifier une telle demande de gel, voire de gratuité, pour un service dont êtes (par l’éducation que vous recevez) et dont vous serez (par ce qu’elle vous rapportera) les grands bénéficiaires?

Personnellement, j’ai dû assumer à peu près seul (sans l’aide de mes parents) le coût de mes études collégiales et universitaires. J’avais tout juste de quoi survivre grâce aux emplois d’été (dont six dans les chantiers en tant que draveur et bûcheron) à de multiples travaux à temps partiel et à deux années sabbatiques, où j’ai pu ramasser assez d’argent pour compléter une maîtrise et un doctorat dans l’une des universités les plus prestigieuses aux États-Unis. Et pourtant j’étais heureux parce que j’avais le feu sacré et je me trouvais extrêmement chanceux de pouvoir, malgré tous les sacrifices que j’ai dû faire, acquérir une telle éducation. Et la profession que j’ai eu le privilège et le bonheur d’exercer grâce à ces études a été ma plus grande récompense. Tout a un coût et croyez-moi, celui-ci en vaut le coup!
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Bonne réflexion que j'endosse.

Jean-Yves

dimanche 29 avril 2012

Le Bon Pasteur... Dimanche des vocations...

BONJOUR!

Dimanche 29 avril 2012 - 4e dimanche de Pâques

Journée mondiale de prière pour les vocations.

Pourquoi une Journée mondiale de prières pour les vocations ?



La Journée mondiale de prières pour les vocations est l’occasion pour chaque personne de réfléchir à sa propre vocation et de découvrir la beauté de toutes les vocations, qu’elles se réalisent comme laïcs engagés dans le monde et dans l’Église, dans le mariage, comme diacre ou comme prêtre, religieux ou religieuse.
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"Appelés par Dieu à servir, à aimer,

à bâtir un monde meilleur."

Tous les humains sont appelés à cette mission: bâtir un monde meilleur!
Cette mission est pour toi!
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Notre intention de prière:

Jésus, le bon Pasteur, donne sa vie pour guider l'humanité
vers le Royaume de Dieu.
Inspirés par cette gratitude de l'amour,
nous prions
 pour que plusieurs répondent généreusement
à l'appel de Dieu en leur vie.
(Au fil des jours)
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Voici la Parole de Dieu de ce dimanche...


Le Bon Pasteur...

(Jean 10,11-18): + «Je suis le bon pasteur, le vrai berger. Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire, lui, n'est pas le pasteur, car les brebis ne lui appartiennent pas: s'il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s'enfuit; le loup s'en empare et les disperse. Ce berger n'est qu'un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis.



"J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie: celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix: il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Le Père m'aime parce que je donne ma vie pour la reprendre ensuite. Personne n'a pu me l'enlever: je la donne de moi-même. J'ai le pouvoir de la donner, et le pouvoir de la reprendre: voilà le commandement que j'ai reçu de mon Père».
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Pour aider notre réflexion...

1. Il n’y a pas de vrai berger en dehors de Jésus.
Il est la porte, la lumière, le chemin. Personne ne me connaît mieux que lui, il est mon Créateur et mon Sauveur. Il sait tout ce qui m’est nécessaire pour grandir en sainteté. Il connaît ma vie avec ses joies et ses souffrances, rien ne lui échappe, pas même le sentiment de mon cœur. C’est un appel à la confiance. Jésus m’appelle à lui renouveler en ce jour l’offrande de ma vie. Il peut me demander cette offrande de moi-même, car il s’est offert à moi en premier. « Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis. »

2. La brebis reconnaît la voix de son berger.
 « Je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent. » Jésus se rend présent dans mon quotidien. Sais-je percevoir ses inspirations dans mon cœur, à travers ma conscience, dans mes rencontres, dans mes lectures, à travers la méditation de sa Parole ? Une attitude profonde de recueillement et de silence intérieur est indispensable pour distinguer la voix discrète de Jésus. Sa voix restera quasiment imperceptible si ma journée se déroule dans l’activisme et le stress. Combien il est important pour moi de chercher de courts instants pour s’unir à Jésus, même si ces instants sont très brefs. Il en va de ma vie spirituelle !

3. « Il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.
» Jésus est réellement le chemin, la vérité et la vie pour tous les humains. Apprenons à le reconnaître et à le faire connaître autour de nous... (D'après catholique.org)
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Et encore...

Le Bon Pasteur s'est livré lui-même
pour que nous ayons la vie en nous.
Laissons-nous conduire par sa voix
et suivons-le car Il est la porte du Royaume.
Il est la route vers le Père.
Il a les yeux sur nous qui espérons son amour.
Il nous garde en vie dans nos temps difficiles.
Il nous porte sur ses épaules lorsque nous sommes blessés.
(D'après ce qui est dit en réponse à un texte de saint Grégoire le Grand,
au bréviaire de ce matin.)
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Il y a encore des brebis qui ne sont pas de cet enclos...
Le Seigneur, le Bon Berger, sauve ses brebis...
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Photo:
Junco ardoisé - Admire-t-il la neige fraîche tombée? - Michel Giroux - Merci!
(Photo prise après une bordée de neige...)
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Photo:
Bruant - Est-il désorienté par  la neige?... - Michel Giroux - merci!
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Un souvenir...

Hier, à la cathédrale, c'était les funérailles de Gilles Dubé de La Pocatière.
Gilles était un ancien élève pour  moi,
du temps de mes premières années d'enseignement.
Je l'avais eu au cours professionnel.
Mais j'ai appris à le connaître seulement au cours de cette dernière année
qui vient de s'écouler. Il venait aux rencontres sur la Parole de Dieu à la cathédrale.
Il partageait avec nous sur ce que lui disait la Parole de Dieu choisie
et ce qu'il nous partageait était vécu.
Il nous disait aussi qu'il lisait à chaque soir une page de la Bible.
Une bible illustrée qu'il avait eu en cadeau
et qu'il nous a apportée un soir de rencontre pour nous la présenter.
Je garde ce bon souvenir de cet homme.
Rendons grâce à Dieu pour cet homme rendu auprès de Dieu.
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Est-ce que vous êtes heureux de vous lever le matin
et de vous retrouver... en vie... de pouvoir continuer la route?
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Ce matin, il y a confirmations à Saint-Alexandre.
Prions pour ces jeunes.
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Bon dimanche à chacun et chacune de vous!
Fraternellement!
Jean-Yves
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vendredi 27 avril 2012

15e anniversaire de mon ordination au diaconat...

Bonjour!

Vendredi 27 avril 2007

Aujourd'hui c'est mon 15 anniversaire d'ordination au diaconat.

Rendons grâce au Seigneur pour ces années.

Ma devise choisie au moment de l'ordination était:

"... Au milieu de vous comme celui qui sert"
(Luc 22, 27)

Image symbolique du diaconat:
La Croix pour la Charité / le Service des frères et soeurs;
Le Livre ouvent pour la Parole;
La Flamme: pour la Liturgie / la Célébration.

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Diacre
pour faire connaître la parole de Dieu
au coeur du monde.
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À Saint-Pamphile lors d'une rencontre des diacres.
(Réjean - Guy - Paul-Aimé - Jean-Marc - Robert - Roger - Jean-Yves)
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Avec Mgr Clément Fecteau, l'évêque qui m'a ordonné le 27 avril 1997.
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Diacre
au coeur de notre monde.
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mercredi 25 avril 2012

Quelle est la Bonne Nouvelle?...

Bonjour!

(950e message - Au moins 86,589 pages vues... - Merci d'être là!)
Mercredi 25 avril 2012


Voici la Bonne Nouvelle de ce jour...



Marc  16,15-20 + Jésus ressuscité dit aux onze Apôtres : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné. Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils chasseront les esprits mauvais ; ils parleront un langage nouveau ; ils prendront des serpents dans leurs mains, et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. »
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Pour notre réflexion...

1. Les derniers versets de l’évangile selon saint Marc décrivent l’Église telle que les premiers chrétiens la voyaient. « Allez dans le monde entier, proclamez l’Évangile ? (?) Ils s’en allèrent prêcher en tout lieu ». La première Église, c’est une Église missionnaire. Une Église où tous les chrétiens se savent apôtres. Ils ont rencontré Jésus-Christ et ils ont été envoyés par lui à prêcher dans le monde entier, à dire au monde entier qu’il est venu, qu’il est mort et est ressuscité pour nous et que c’est par Lui que nous sommes sauvés. L’Église est un « peuple missionnaire », c’est-à-dire une famille où chacun est appelé à témoigner de Jésus-Christ.


2. Je suis baptisé, j’ai été appelé et sauvé par Jésus, je fais partie du peuple missionnaire. Comme les premiers chrétiens, Jésus m’envoie prêcher et dire que c’est par lui que nous sommes sauvés. Jésus, permets-moi de pouvoir témoigner moi aussi dans ma vie !


3. L’Esprit Saint « confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient ». Certains des signes charismatiques étaient extraordinaires : des miracles, des guérisons, des prodiges. Et l’on peut penser que, si nous avions plus de foi, nous verrions nous aussi des prodiges dans nos assemblées. Mais, saint Paul nous le dit, le signe le plus merveilleux, le plus sûr, le plus universel que l’Esprit Saint donne pour confirmer la Parole, c’est le charisme de la charité, de l’amour fraternel. L’Esprit Saint veut confirmer le témoignage que je donne de Jésus-Christ par le signe de ma charité, de mon service, de mon amour envers mon prochain.
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Photo:
Dans les jardins de l'évêché ce printemps avant la bordée de neige.
(Gaétan Godbout - Merci!)
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Et encore...

"Je suis le pain de vie..."
Jésus est venu pour que nous le mangions
pour être des vivants spirituellement...
On ne peut imaginer l'Église sans ce pain de vie...
Jésus n'est pas venu d'abord pour être adoré
mais pour être mangé.
C'est le pain de la route
de la route de la vie!
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Intentions de prière...

- Prions pour ceux et celles qui cherchent un sens la leur vie...
- Prions pour ceux et celles qui sont inquiets pour leur santé...
- Prions pour les enfants malades...
- Prions pour la paix dans le monde...
- Prions les uns pour le autres,,,
- Pour toi... - Pour moi...
- Pour que notre témoignage de foi soit entendu...
- Pour nos enfants et petits-enfants...
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Notre Père...
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Photo:
Nos fleurs de Pâques - Jean-Yves
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"La vie sera ce que vous en ferez;
le bonheur est un état d'âme indépendant des circonstances extérieures."
(Cardinal Saliège)
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Diacre
au coeur de notre monde d'aujourd'hui.
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Photo:
Un groupe des diacres à la cabane à sucre - ce printemps.
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Bonne journée!
Fraternellement!
Soyez heureux!
Jean-Yves
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Photo:
Magnifique sculpture à la cabane à sucre
Érablière Bois-Joli de Saint-Jean-Port-Joli - Jean-Yves
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dimanche 22 avril 2012

Travailler aux oeuvres de Dieu?... - Première communion à La Pocatière...

Bonjour!

Lundi 23 avril 2012

Magnifique! - Voir plus bas...
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(947e message - 86,277 pages ouvertes au moins... Merci d'être là!)

Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Jean 6, 22-29): + Le lendemain, la foule restée sur l'autre rive du lac se rendit compte qu'il n'y avait eu là qu'une seule barque, et que Jésus n'y était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui. Cependant, d'autres barques, venant de Tibériade, étaient arrivées près de l'endroit où l'on avait mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâce. La foule s'était aperçue que Jésus n'était pas là, ni ses disciples non plus. Alors les gens prirent les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus.

L'ayant trouvé sur l'autre rive, ils lui dirent: «Rabbi, quand es-tu arrivé ici?». Jésus leur répondit: «Amen, amen, je vous le dis: vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasiés. Ne travaillez pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui se garde jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l'homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son empreinte». Ils lui dirent alors: «Que faut-il faire pour travailler aux oeuvres de Dieu?». Jésus leur répondit: «L'oeuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé».
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Commentaire: Abbé Jacques Fortin (Alma (Quebec), Canada)

«Travaillez (…) pour la nourriture qui se garde jusque dans la vie éternelle»

Aujourd'hui après la multiplication des pains, la foule se met à la recherche de Jésus et dans leur quête ils se rendent jusqu’à Capharnaüm. D’hier comme aujourd’hui, les humains sont à la recherche du divin. La multiplication des sectes religieuses, l’ésotérisme ne sont-elles pas manifestation de cette soif du divin?

Mais certains voudraient assujettir ce divin à leurs besoins tout humains. D’ailleurs l’histoire nous révèle que parfois, il y a des tentatives pour utiliser le divin à des fins politiques ou autres. Aujourd’hui la foule s’est déplacée vers Jésus. Pourquoi? C’est la question que Jésus pose en affirmant: «Vous me cherchez, non parce que vous avez vu à travers les signes, mais parce que vous avez eu du pain et que vous avez été rassasiés» (Jn 6,26). Jésus n’est pas dupe. Il sait qu’ils n’ont pas été capables de lire le signe du pain multiplié. Il annonce que ce qui nourrit l’homme est une nourriture spirituelle qui nous permet de vivre éternellement (cf. Jn 6,27). Cette nourriture c’est lui qui la donne, il la donne à travers son Fils. Tout ce qui fait grandir la foi en Lui est une nourriture sur laquelle nous devons investir toutes nos énergies.

On comprend alors pourquoi le Pape nous incite à travailler à une ré-évangélisation de notre monde qui souvent n’est pas venu à Dieu pour les bons motifs. Les Pères du Concile Vatican II, dans la constitution "Gaudium et Spes" ("L’Église dans le monde de ce temps") nous rappelle ceci: «L’Église sait parfaitement que Dieu, seul dont elle est la servante, répond aux plus profonds désirs du cœur humain que jamais ne rassasient pleinement les nourritures terrestres». Et nous pourquoi continuons-nous à suivre ce Jésus? Que nous apporte l’Église? Rappelons-nous ce que dit le Concile Vatican II! Sommes-nous convaincus du bien-être qu’apporte cette nourriture, que nous pouvons donner au monde?

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Photos:
Magnifiques photos fournies par André Lavoie - Merci!
(Auriole du Nord)
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Première communion...

Aujourd'hui, 42 jeunes ont reçu la comunion pour la première fois
à la cathédrale de Sainte-Anne.
Merci aux parents qui ont accompagné ces jeunes dans leur démarche de foi.
Merci à Liette, Jacques, Raphaël, Marcel, Audrey
pour tout le travail accompli dans cette démarche!
Jean-Yves
Il nous reste à inviter ces jeunes à continuer leur démarche de foi.
Nous avons besoin de vous
pour garder notre communauté chrétienne vivante.
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La première communion, « fête de la foi »



Les conditions d'une bonne préparation - Anne Kurian


ROME, dimanche 22 avril 2012 (ZENIT.org) – Il faut préparer les enfants à la première communion « avec ferveur et sobriété », exhorte Benoît XVI: c'est une « fête de la foi ».

Le pape s’est en effet adressé aux accompagnateurs d’enfants à la première communion, avant le Regina coeli, ce 22 avril 2012, place Saint-Pierre à Rome.

Le pape a rappelé que « durant le temps pascal, l’Eglise, habituellement, confère la première communion aux enfants ». Il a exhorté « les prêtres, les parents et les catéchistes » à « bien préparer » cette « fête de la foi », avec « grande ferveur mais aussi avec sobriété ».

L’enjeu en est important : ce jour, a souligné Benoît XVI « reste gravé dans la mémoire » comme le « premier moment » où l’enfant perçoit, même si c'est encore de manière élémentaire, « la rencontre personnelle avec Jésus ». Jésus, en effet, a-t-il précisé en citant saint Thomas d’Aquin, est « tout entier est dans ce sacrement ».

Il a souhaité, pour conclure, que la Vierge Marie soit une aide pour « écouter avec attention la Parole du Seigneur » et pour « participer dignement à la Table du sacrifice Eucharistique », afin de « devenir témoins de l’humanité nouvelle ».
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Bonne journée!
Fraternellement!
Jean-Yves

(Auriole du Nord)

jeudi 19 avril 2012

Jésus, l'unique source de connaissance...

B O N J O U R !

(943e message - 85,337 pages vues au moins. - Merci d'être là!)


Aujourd'hui: 7e anniversaire de l'élection de Benoît XVI:
265e pape de l'histoire de l'Église catholique.
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Photo:
Sculpture du parc "Les Trois Bérets"
de Saint-Jean-Port-Joli - Jean-Yves
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...


Le témoignage de celui qui vient d'en hautJean 3, 31-36 + Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tout. Celui qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon terrestre.






Celui qui vient du ciel rend témoignage de ce qu’il a vu et entendu, et personne n’accepte son témoignage.


Mais celui qui accepte son témoignage certifie par là que Dieu dit la vérité.


En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l’Esprit sans compter.


Le Père aime le Fils et a tout remis dans sa main.


Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire en lui ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.
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Pour aider notre réflexion...


Le témoignage des Apôtres et de toute la chaîne des disciples dans l’espace et dans le temps est une prolongation de ce témoignage du Christ sur les réalités d’en haut. Les témoins font preuve d’une grande liberté spirituelle, surmontant les peurs, les menaces et les réels obstacles de prisons, de tribunaux voire du martyre. "Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes" (cf. Actes 5, 30).

Puissions-nous avec la grâce de Dieu être purifiés dans nos intentions et dans notre désir d’être chrétien ; puissions-nous répondre à notre vocation d’être témoin d’une réalité qui ne nous appartient pas mais qui nous est confiée. Que, unis et attachés au Christ, nous n’usurpions jamais du don de la révélation, de la foi et du baptême qui nous a fait enfants de Dieu et cohéritiers de ses mystères. Que ce soit le Christ qui vive en nous (cf. Galates 2, 20) et qu’à Dieu seul, non pas à nous, revienne la gloire (cf. Psaume 113 B, 1). (D'après catholique.org)

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"Si le bonheur extérieur n'est que hasard,
le bonheur intérieur tu dois le construire toi-même."
(Johann Kaspar Lavater
écrivain et théologien suisse)
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Bonne journée!
Fraternellement!
Jean-Yves
1. Entre le ciel et la terre il n’y a pas de commune mesure.
Jésus témoigne du ciel, de cet au-delà de tout que personne n’a jamais vu, à part celui qui vient d’en haut. Forcément nous devons prendre position, soit en faveur, soit contre, puisque cela nous concerne. Et comme nous sommes terrestres, l’unique source de connaissance est le témoignage de Jésus : il ne s’agit pas d’une doctrine, il ne s’agit pas d’un système, il ne s’agit pas d’une idéologie, mais il s’agit d’une personne, Jésus, qui s’engage pour la vérité : "Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu".

Celui qui accepte le témoignage certifie que Dieu dit la vérité. Or la crédibilité du témoignage est liée à la moralité du témoin comme aux propres choix : si je choisis le péché, j’aurai du mal à croire à l’amour de Dieu. Or dans le témoignage même, le choix est à faire : Jésus ou moi ? Même de la plus belle adhésion de foi on peut créer un fétiche, lorsqu’on fait de la religion une réalité terrestre, avec des façons de penser sécularisées, poursuivant des intérêts politiques ou socio-culturels, réduisant la foi à une discipline intellectuelle ou morale ou abusant de l’autorité issue de ses structures.

Faisons donc un examen de conscience sur notre façon de croire. En qui est-ce que je crois : en Jésus ou en moi ? Ayons la capacité de nous remettre en question.

2. La paternité divine relie les deux extrêmes séparés d’une distance infinie. Le rapport de témoignage et d’autorité n’est pas celui du pouvoir ou de la force d’un Dieu tout-puissant, mais celui d’un père qui aime son fils. Ainsi la distance infinie qui subsiste au niveau intellectuel - la limitation de l’intelligence humaine (quoique "capable de l’infini") vis-à-vis de l’inscrutable sagesse de Dieu - est conciliée par un rapport d’amour. Dieu aime son Fils et il nous aime : il nous fait participer à son plan de salut et nous appelle à en être des acteurs, sous la direction de son Fils bien-aimé et de l’Esprit. Dieu aime son Fils et lui a tout remis entre ses mains (cf. Jean 3, 35).

En contrepartie, tout homme qui croit au Fils, unique maillon qui relie le temps à l’éternité, le fini à l’infini, obtiendra la vie éternelle. Accepter son témoignage, c’est écouter Jésus, c’est se tourner vers Dieu comme un enfant se tourne vers son père. Ici le Christ certifie qu’une position est à prendre et que l’option de ne pas prendre position en est déjà une : la mauvaise. Demandons à Dieu de nous aider à opter pour le Christ, même si cela demande un sacrifice. Que nous soyons comblés de l’espérance dans les biens du ciel.

3. Le témoignage chrétien : expression de l’adhésion à Dieu.

mercredi 18 avril 2012

Kateri Tekakwitha - Tout homme qui croit en Dieu...

Bonjour!

Hier, 17 avril, c'était la fête
de la bienheureuse Kateri Tekakwitha

Née d'une mère algonquine et d'un père iroquois, à Auriesville dans l'état de New York, États-Unis, Kateri fut baptisée le jour de Pâques 1676. L'année suivante, elle fuit son village à cause de l'incompréhension des siens et se réfugie à Kahnawake, près de Montréal, où elle se consacre au Seigneur en faisant voeu de virginité. Elle meurt à 24 ans, les 17 avril 1680.
Elle sera canonisée cette année par Benoît XVI.

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Aujourd'hui, mercredi, 18 avril 2012



Photo:
Les chutes de Rivière-du-Loup - aujour'hui - Jean-Yves
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Voici la parole de Dieu de ce jour...

Les hommes jugés par la lumière

Jean 3, 16-21 + Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle.

Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.


Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne veut pas croire est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.


Et le Jugement, le voici : quand la lumière est venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.


En effet, tout homme qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne lui soient reprochées ; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient reconnues comme des œuvres de Dieu.
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Pour notre réflexion...


1. Ce que le monde vaut aux yeux de Dieu "Dieu a tant aimé le monde..." (Jean 3, 16). Dieu aime le monde. Qu’est-ce que le monde ? Le monde est l’ensemble des créatures corporelles, le cosmos, dont le genre humain est le couronnement et dont je fais partie : à la fois spirituel et corporel, l’homme est appelé à rendre gloire à Dieu. Or la gloire de Dieu c’est l’homme vivant... Dieu veut que je sois heureux : voilà en quoi consiste l’amour de Dieu pour moi.


Ce monde cependant est blessé par le péché : mus par orgueil, nous abusons des biens de la création et excluons Dieu : "il est venu chez les siens, et les siens ne l’ont pas reconnu". C’est charmant : un père ou une mère rentre à la maison, et les enfants ne lui disent même pas bonjour. Ainsi, l’homme s’est émancipé de Dieu comme d’un oppresseur.


Dieu n’a jamais cessé d’aimer ses enfants, de nous aimer pour ce que nous sommes. La création toute entière aspire à la réconciliation, au rétablissement de la paix, de l’harmonie et de l’ordre établi par Dieu. C’est le Fils unique de Dieu qui le remettra en place : faisons-lui bon accueil.


2. La tension entre le jugement des hommes et le jugement de Dieu.
Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour le juger (cf. Jean 3, 17). Dieu n’a pas intérêt à condamner et perdre sa création ; ceci est l’intérêt de Satan ; un Dieu juge succomberait aux desseins pervers de celui qui s’est déclaré son ennemi. Cela serait contradictoire. Le dessein de Dieu est celui du salut. Jésus Christ est venu dans le monde pour guérir et sauver les humains et appeler les pécheurs à la conversion. Celui qui croit en Lui et qui accueille ses volontés pour les mettre en œuvre dans la propre vie "échappe au jugement" (cf. Jean 3, 18).


Le jugement, la condamnation, est contraire à la vérité de l’amour. Nous sommes rapides à juger et à condamner le prochain, et à la lumière de Dieu, à nous condamner nous-mêmes... Préférant les ténèbres à la lumière, à cause de la malice de nos actes, nous nous éloignons de Dieu par auto-exclusion : voilà ce qui nous juge. Les tentatives de Dieu de nous rejoindre échouent : le Christ est rejeté par notre jugement.


Le projet chrétien en échange est nettement plus positif : il s’agit de produire de bonnes œuvres : elles proviennent de Dieu. Ainsi nous sommes appelés à annoncer les paroles de la vie (cf. Actes 5, 18). Ce sont les paroles de vérité que rien ne peut retenir ; notre témoignage est une prédication qu’aucune prison ne peut étouffer : la puissance de la mort ne l’emportera pas sur ce témoignage, sur la Bonne Nouvelle et sur l’Eglise (cf. Mathieu 16, 18). (D'après catholique.org)
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Photo:
Le choeur de la cathédrale - La Pocatière - Jean-Yves
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Diacre
pour la Parole de Dieu
au coeur du monde.
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"Il est plus difficile de devenir parfait que de devenir saint."
(Simone Pacot)
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Mon adresse pour acheminer une intention de prière,
pour un commentaire ou pour faire parvenir une photo:
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Bon soir!
Fraternellement!
Jean-Yves
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samedi 14 avril 2012

Billet: R. Fortin: Humour et Sagesse...

Bonjour!

Note: Ce billet a été fourni par l'abbé Roger Fortin, pour la chronique: "Nourrir notre foi" du feuillet paroissial de la Paroisse / Cathédrale de Sainte-Anne-de-la-Pocatière / Saint-Onésime. Merci!
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Photo:
Au Cap-de-la-Madeleine - l'été dernier...
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Humour et sagesse



Un jésuite américain, James Martin, a retracé les cinq paroles de sagesse qui lui ont été les plus utiles tout au long de sa formation. Ces paroles lui sont venues de conseillers spirituels ou de confrères. Les voici en vrac :


1. « Permets-toi d’être humain »


Tout jeune jésuite, James Martin avait été assigné à aller travailler dans des quartiers difficiles de Kingston, en Jamaïque. Il était paralysé par la peur. Un confrère plus âgé lui demande :


-De quoi tu as le plus peur?


-De tomber malade là-bas.


-Peux-tu te permettre d’être malade, James? Tu es un humain avec un corps et un corps ça peut tomber malade. Si cela arrive, tu reviendras ici et ce ne sera pas la fin du monde.



2. »Tu n’as pas à être une autre personne pour être un saint ».


Au noviciat, le Père Martin voulait être parfait et tendait à imiter, l’un après l’autre, les confrères qui semblaient sur la bonne voie.. Un jour il dit à son conseiller spirituel :


-Je ne sais pas comment être un saint. Qui le fait comme il faut ici?


-Jim, tu n’as pas à être quelqu’un d’autre pour être saint.



3. »Tu n’es pas marié à tout le monde »


Alors qu’il vivait dans une grande communauté à Chicago, James essayait de plaire à tout le monde. Ce n’était pas facile car les attentes variaient beaucoup d’une personne à l’autre. Un supérieur lui a dit :


-Tu n’as pas à plaire à tout le monde. De toute façon, c’est impossible. Tu as à devenir la personne bonne et généreuse que tu es appelée à être.



4. »Ne laisse personne t’empêcher de devenir la personne que tu veux être »


À un moment donné, le père Martin vivait dans la même communauté qu’un confrère qui était combatif et passait beaucoup de temps à argumenter avec lui. James était constamment sur ses gardes et argumentait lui aussi. Jusqu’au jour où son conseiller spirituel lui a dit :


-Ne laisse personne t’empêcher d’être la personne que tu es appelé à être. Dieu désire que tu sois aimable et charitable.



5.Tu n’es pas le Messie


Appelé à travailler au service de réfugiés à Nairobi, au Kenya, James n’arrivait pas à faire toutes les tâches qui s’accumulaient chaque jour. Il s’en ouvrit à son conseiller :


-Où as-tu pris l’idée que tu devais tout faire tout de suite?


-Jésus s’occupait de tout le monde et répondait à leurs besoins.


-Même Jésus n’a pas tout fait. Il n’a pas guéri tous les malades en Palestine. C’est important d’accepter tes limites.


Plus tard un confrère le lui dit encore plus clairement :


-Voici la Bonne Nouvelle : il y a un Messie.


Et il y en a une meilleure encore : ce n’est pas toi!
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vendredi 13 avril 2012

"C'est le Seigneur!... Il est là...


Bonjour!

Vendredi 13 avril 2012


Voici la Parole de Dieu de ce jour...

Jésus se manifeste aux Apôtres au bord du lac



Jean, 21, 1-14 + Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord du lac de Tibériade, et voici comment.


Il y avait là Simon-Pierre, avec Thomas (dont le nom signifie : Jumeau), Nathanaël, de Cana en Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres disciples. Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, ils passèrent la nuit sans rien prendre.


Au lever du jour, Jésus était là, sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui. Jésus les appelle : « Les enfants, auriez-vous un peu de poisson ? » Ils lui répondent : « Non. » Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le ramener, tellement il y avait de poisson. Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre l’entendit déclarer que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau. Les autres disciples arrivent en barque, tirant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres.


En débarquant sur le rivage, ils voient un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. Jésus leur dit : « Apportez donc de ce poisson que vous venez de prendre. » Simon-Pierre monta dans la barque et amena jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré. Jésus dit alors : « Venez déjeuner. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur. Jésus s’approche, prend le pain et le leur donne, ainsi que le poisson.


C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.
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Pour notre réflexion...


1. « C’est le Seigneur ! »
 Les apôtres, après les évènements dramatiques qu’ils avaient vécus par la Passion, la crucifixion et la mort de leur Maître, se retrouvent ensemble, dans leurs occupations d’avant, la pêche. Comme avant, ils reprennent leur barque, leurs filets. Tout paraît s’être écroulé, ils ne savent plus quel est le chemin. Comme les disciples d’Emmaüs, ils sont déroutés, ils ne savent plus ce qu’il en est de leur foi en Jésus. Mais Jésus sait bien qu’ils ont encore besoin de Lui. Il ne les abandonne pas. Il ne les abandonnera jamais. C’est pourquoi après Sa Résurrection Il se révèle encore à eux. Il répond à leur besoin. Il est là, avec eux. Mais eux ne le savent pas encore. C’est quand Il les appelle et que Jean murmure « C’est le Seigneur ! » qu’ils s’en rendent compte. Il est là, Il est là. Il ne les a pas abandonnés. Il est là pour eux. Et plus tard ils découvriront que sa Passion et sa mort, qui avait été si scandaleux à leur yeux, Il les avait souffert pour eux, pour les sauver. Plus tard ils découvriront que bien qu’Il disparaisse à leurs yeux, Il ne s’en va pas, Il leur laisse Son Esprit Saint.


Avec quelle émotion Jean a dû prononcer ces mots : « C’est le Seigneur ! ». Découvrons avec lui l’expérience de la fidélité de Jésus. Soyons sûrs qu’Il ne nous abandonnera jamais, bien que parfois Sa Présence soit cachée à nos yeux derrière des situations douloureuses et incompréhensibles.


2. La vie de Jésus se situe entre deux pêches miraculeuses. Celle du début se voulait un encouragement pour les disciples de la première heure. Celle de la fin chez Jean vient confirmer l’assurance qu’Il est avec nous jusqu’à la fin des temps. A l’heure où les filets de la parole semblent demeurer vide, à l’heure où les initiatives évangéliques affrontent l’insouciance et suscitent déception, Jésus s’engage à remplir lui-même le filet de la parole ecclésiale à la seule condition que nous puissions jeter les filets en toute confiance.


Parfois même nos défaites apparentes nous font mieux comprendre que le Maître, le Sauveur, celui qui porte réellement du fruit, c’est Lui. C’est Lui qui transforme les cœurs, c’est Lui qui nous appelle et nous conduit au Père. Mystérieusement Il a voulu que nous jetions les filets, en L’annonçant, en évangélisant tous les peuples, mais faisons-le avec la confiance de l’apôtre qui sait que le résultat final, la pêche miraculeuse, ne dépend que de Dieu.          (D'après catholique.org)

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Et encore...

- Ils savaient que c'était le Seigneur...
- Qu'arrive-t-il aux apôtres?...
- Ils sont retournés à leur métier, la pêche...
- Ils sont dans la barque... c'est la nuit... pas de poissons...
- Simon Pierre est prêt à se jeter à l'eau pour récupérer le filet...
- Le Seigneur est non loin, sur le rivage...
- Jette ton filet à nouveau...
- Et toi, et nous?... Allons-nous abandonner?
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Nos intentions de prière...

- Pour toi... Pour moi...
- Pour la paix...
- Pour le respect de la création et de l'environnement...
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Photo:
De André Lavoie et Anne-Marie - Saint-Pacôme - Merci!
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"Comme nous allons rêvant Dieu

C'était au secret de nos coeurs,
Au tombeau vide du Seigneur,
La voix de l'Ange!
Elle ajoura: Que cherchez-vous? (Qui?)
Le corps du Seigneur est chez vous,
Restez ses hommes, ses femmes de confiance!"
(Hymne du temps pascal - 2e strophe)
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Rendez grâce au Seigneur: il est bon,
éternel est son amour!

Lui seul a fait de grandes merveilles,
Les grands luminaires - le soleil...
La lune - les étoiles...
Les cieux - la terre - les eaux...
Rendons grâce à notre Dieu
Car il est Amour!
 Il nous fait renaître! Alleluia!
Il vivifie notre espérance! Alleluia!
(D'après le psaume 135)
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Merci André!
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Diacre
au coeur de notre monde d'aujourd'hui!
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Oeufs de Pâques: symboles de vie.
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Bonne journée!
Fraternellement!
Jean-Yves