mardi 29 avril 2014

(168047) La vie est faite pour nous préparer...

Bonjour!

Mardi 29 avril 2014


Photo:
Ce n'est pas encore le temps... Mais ça viendra...
Le fleuve Saint-Laurent et les montagnes Laurentides au loin...
Un air de printemps...
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Voici la Parole de Dieu de ce jour..

Evangile selon St Jean, chapitre 3, 7-15

Jésus disait à Nicodème :
« Ne sois pas étonné si je t’ai dit qu’il vous faut renaître.
Le vent souffle où il veut : tu entends le bruit qu’il fait, mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né du souffle de l’Esprit. »
Nicodème reprit : « Comment cela peut-il se faire ? »
Jésus lui répondit : « Toi, tu es chargé d’instruire Israël, et tu ne connais pas ces choses-là ?
Amen, amen, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et vous n’acceptez pas notre témoignage.
Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses du ciel ?
Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle. »
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Pour notre réflexion...

1. Le Seigneur nous a premièrement appelés à l’existence. C’était notre première naissance. Voilà qu’il nous appelle à une deuxième naissance : « il vous faut naître d’en haut ». Cette nouvelle naissance commence le jour de notre baptême et ne se termine pas tant que nous n’avons atteint le sommet de notre vie : notre rencontre éternelle avec notre Père et Créateur au ciel. Oui, le point culminant de notre existence ou ce qui lui donne son sens le plus profond ne peut être que lorsque nous verrons Dieu face à face.

2. Jésus ajoute une précision. Il affirme qu’il s’agit non seulement de naître, mais de naître dans le souffle de l’Esprit. N’était-ce pas lui, justement, l’Esprit Saint, ce souffle qui planait sur les eaux (Gn 1,2) au moment de la toute première création ? Et lui encore, l’Esprit Saint qui traduisait la douce présence de Dieu dans le murmure d’une brise légère au Mont Horeb (1R 19,12) ? Et Jésus lui-même après sa mort et sa Résurrection soufflera sur les apôtres en leur disant « recevez l’Esprit Saint » (Jn 20,22). Bref, c’est avec l’Esprit Saint que peut s’opérer une nouvelle création dans la foi et l’amour au Christ.


3. Cependant, cette nouvelle création ne peut se faire sans que Jésus soit « élevé » sur la croix, nous est-il dit au verset 14. Ainsi, Jean encadre tout son Évangile avec le mystère de la croix et celui de l’action de l’Esprit Saint. La vie éternelle nous est rendue grâce à l’amour de Jésus en croix et par l’action de l’Esprit agissant dans nos cœurs. Quelle belle définition de la Trinité ! Le Père nous engendre une nouvelle fois en Jésus par la croix et par l’Esprit Saint qui habite nos cœurs. (catholique.org)
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«Dieu nous porte. 
Il nous aime tels que nous sommes, 
avec ses richesses en nous et avec nos misères.»
(Saint Jean XXIII)
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Prions...

- Pour la paix...
- Pour nos défunts...
- Pour les jeunes qui feront leur première communion...
- Pour les vocations...
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«La réussite (peu importe le domaine) ne vient pas du hasard. 
C'est un projet, auquel on s'attelle quotidiennement.»
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Passez une belle journée!
Jean-Yves


lundi 28 avril 2014

(167965) Rendons grâce à Dieu...



Bonjour!

Lundi 28 avril 2014


Jour de fête pour l'Église:
Deux canonisations à Rome:

Saint Jean XXIII
et 
Saint Jean-Paul II
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
(Jean 3,1-8): Il y avait un pharisien nommé Nicodème; c'était un notable parmi les Juifs. Il vint trouver Jésus pendant la nuit. Il lui dit: «Rabbi, nous le savons bien, c'est de la part de Dieu que tu es venu nous instruire, car aucun homme ne peut accomplir les signes que tu accomplis si Dieu n'est pas avec lui». Jésus lui répondit: «Amen, amen, je te le dis: personne, à moins de renaître, ne peut voir le règne de Dieu».

Nicodème lui répliqua: «Comment est-il possible de naître quand on est déjà vieux? Est-ce qu'on peut rentrer dans le sein de sa mère pour naître une seconde fois?». Jésus répondit: «Amen, amen, je te le dis: personne, à moins de naître de l'eau et de l'Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair n'est que chair; ce qui est né de l'Esprit est esprit. Ne sois pas étonné si je t'ai dit qu'il vous faut renaître. Le vent souffle où il veut : tu entends le bruit qu'il fait, mais tu ne sais pas d'où il vient ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né du souffle de l'Esprit».
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Commentaire: 
Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne)
Amen, amen, je te le dis: personne, à moins de renaître, ne peut voir le règne de Dieu
(Jean) Aujourd'hui un des «notables» va à la rencontre de Jésus. L'Evangile nous dit que la rencontre a lieu pendant la nuit: que diraient ses compagnons s'ils étaient au courant de cette rencontre? Dans l'enseignement de Jésus nous découvrons une catéchèse de baptême qui circulait probablement à l'époque dans la communauté de l'Évangilisateur.

Il y a quelques jours nous célébrions la veillée pascale. Une partie de cette veillée comprend la célébration du baptême, la Pâque, le passage de la mort à la vie. La bénédiction solennelle de l'eau et le renouvellement des promesses du baptême sont des points clés de cette nuit sacrée.

Dans le rituel du baptême il y a une immersion dans l'eau (symbole de la mort), et une émergence de l'eau (image d'une vie nouvelle). Nous sommes immergés avec le péché originel et nous émergeons renouvelés. C'est cela que Jésus appelle «renaître» (cf. Jn 3,3). C'est cela “naître de l'eau”, “naître de l'esprit” ou “du souffle du vent”…

Eau et Esprit voilà les symboles employés par Jésus. Les deux expriment l'action de l'Esprit Saint qui purifie et donne la vie, qui nettoie et ranime, qui étanche la soif et respire, qui adoucit et parle. Eau et Esprit sont une et même chose.

En revanche, Jésus parle également de l'opposition de la chair et de l'esprit: «Ce qui est né de la chair n'est que chair; ce qui est né de l'Esprit est esprit» (Jn 3,6). L'homme charnel naît quand il apparaît ici-bas. Mais l'homme spirituel meurt dans sa chair et naît au moment du Baptême, ce qui veut dire renaître. Une belle formule de Saint Paul pourrait devenir notre sujet de réflexion et d'action, surtout en cette époque pascale: «Ne le savez-vous donc pas: nous tous, qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est dans sa mort que nous avons été baptisés. Si, par le baptême dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c'est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d'entre les morts» (Rm 6,3-4).
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Hier c'est mon anniversaire d'ordination diaconale.
C'était en 1997; donc, voilà 17 ans déjà...
Rendons grâce à Dieu.
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samedi 26 avril 2014

(167802) Les apôtres ne croient pas Marie-Madeleine...

Bonjour!
Samedi 26 avril 2014
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D'une hymne du temps pascal:

«Jésus qui m'a brûlé le coeur
Au carrefour des Écritures
Ne permets pas que leur blessure
En moi se ferme
Tourne mes sens à l'intérieur
Force mes pas à l'aventure
Pour que le feu de ton bonheur
À d'autres prenne!»
(Hymne du temps pascal - Livre des heures).
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Photo: 
Chute d'eau à Saint-Pascal (Jean-Yves)

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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 (Marc 16,9-15): Ressuscité de grand matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparut d'abord à Marie Madeleine, de laquelle il avait expulsé sept démons. Celle-ci partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui, s'affligeaient et pleuraient. Quand ils entendirent qu'il était vivant et qu'elle l'avait vu, ils refusèrent de croire. Après cela, il se manifesta sous un aspect inhabituel à deux d'entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne. Ceux-ci revinrent l'annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus. Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu'ils étaient à table: il leur reprocha leur incrédulité et leur endurcissement parce qu'ils n'avaient pas cru ceux qui l'avaient vu ressuscité. Puis il leur dit: «Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création».
Commentaire: 
Abbé Raimondo M. SORGIA Mannai OP (San Domenico di Fiesole, Florencia, Italie)
Marie Madeleine partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui. Ils refusèrent de croire

Aujourd'hui l'Evangile nous permet de méditer quelques aspects de notre expérience familière: nous sommes certains d'aimer Jésus; nous le considérons comme notre meilleur ami; cependant, qui d’entre nous pourrait affirmer ne l'avoir jamais trahi? Ne l'avons-nous jamais mal vendu contre un bien illusoire... Et même si, fréquemment nous sommes tentés de nous surestimer en tant que chrétiens, le témoignage de notre propre conscience nous exhorte à nous taire et à nous humilier, comme le publicain qui n'osait même pas lever les yeux vers le ciel, et en se frappant la poitrine, répétait instamment: «Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis» (Lc 18:13).

Dans ces conditions, la conduite des disciples ne peut pas nous étonner. Ils ont connu personnellement le Christ Jésus, ils ont apprécié ses dons intellectuels, son cœur, les qualités incomparables de sa prédication. Or, alors, que Jésus Christ est déjà ressuscité, et que l'une des femmes du groupe —Marie Madeleine— «partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui, s'affligeaient et pleuraient» (Mc 16:10) ces derniers, au lieu d'interrompre leurs pleurs et de commencer à danser de joie, choisissent de ne pas la croire. C'est bien là le signe que la terre est notre centre de gravite.

Les disciples ont devant eux la nouvelle inédite de la Résurrection mais ils préfèrent continuer de se plaindre. Nous avons péché, oui! Nous l'avons trahi, oui! Nous l'avons enterré à la manière des païens, oui! Mais qu'il n'en aille jamais plus ainsi: après nous être frappé la poitrine, jetons-nous aux pieds du Seigneur, les yeux levés au ciel, et... en avant! Marchons à sa suite, à son rythme. Gustave Flaubert à très sagement dit: «Je crois que si nous regardions le ciel sans arrêt, nous finirions par arriver à avoir des ailes». L'homme, immergé dans le péché, dans l'ignorance et dans la médiocrité spirituelle, doit savoir que, dès aujourd'hui, et à tout jamais, grâce à la Résurrection de Christ, «il va plonger dans la lumière du midi».
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«Vivre, c'est se mettre au monde plusieurs fois:
la première naissance est évidente, physique;
les autres passent parfois inaperçues.
Une vie avec ce qu'elle nous donne et nous inflige,
suppose de chercher profondément en soi les ressources
pour s'adapter, faire naître en nous, à chaque étape,
un être renouvelé, amélioré, plus mûr, plus dense.
Une vie pour se mettre au monde, 
c'est une vie pour apprendre à faire corps 
avec ce qui advient, les joies et les drames.
Une vie pour faire de son existence un tout,
décousue parfois, mais unique;
une vie pour apprendre à rester dans l'émerveillement.»
Marie de Hennezel et Bertrand Vergely
(Une vie pour se mettre au monde)
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Photo:
Rocher avec un filet d'eau au Jardin floral de La Pocatière (Jean-Yves)

Prions...

- Pour nos malades...
- Pour les jeunes qui seront confirmés cette fin de semaine...
- Pour nos parents et amis défunts...
- Pour les personnes qui se recommandent à nos prières... 
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Bonne journée!
Jean-Yves


jeudi 24 avril 2014

(167645) Jésus n'est pas un esprit; il es bien réel... «C'est vous qui en êtes les témoins». ...

BONJOUR!


Voici la Parole de Dieu de ce jour...
(Luc 24,35-48): 
A leur tour, ils racontaient ce qui s'était passé sur la route, et comment ils l'avaient reconnu quand il avait rompu le pain. Comme ils en parlaient encore, lui-même était là au milieu d'eux, et il leur dit: «La paix soit avec vous!». Frappés de stupeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit: «Pourquoi êtes-vous bouleversés? Et pourquoi ces pensées qui surgissent en vous? Voyez mes mains et mes pieds: c'est bien moi! Touchez-moi, regardez: un esprit n'a pas de chair ni d'os, et vous constatez que j'en ai». Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Dans leur joie, ils n'osaient pas encore y croire, et restaient saisis d'étonnement. Jésus leur dit: «Avez-vous ici quelque chose à manger?». Ils lui offrirent un morceau de poisson grillé. Il le prit et le mangea devant eux.

Puis il déclara: «Rappelez-vous les paroles que je vous ai dites quand j'étais encore avec vous: Il fallait que s'accomplisse tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes». Alors il leur ouvrit l'esprit à l'intelligence des Écritures. Il conclut: «C'est bien ce qui était annoncé par l'Écriture: les souffrances du Messie, sa résurrection d'entre les morts le troisième jour, et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. C'est vous qui en êtes les témoins».
Commentaire: 
Abbé Joan Carles MONTSERRAT i Pulido (Cerdanyola del Vallès, Barcelona, Espagne)
La Paix soit avec vous!

Aujourd'hui le Christ ressuscité salue à nouveau les disciples et leur souhaite la paix: «La Paix soit avec vous!» (Lc 24:36). Il efface ainsi les craintes et les pressentiments qui avaient assailli les Apôtres pendant les jours de passion et de solitude.

Jésus n'est pas un esprit, il est bien réel, mais, parfois, la peur s'empare de nous et devient l'unique réalité. D'autres fois, c'est le manque de foi et de vie intérieure qui transforment les choses: la peur devienne réalité et le Christ s'efface de nos vies. Au contraire, la présence de Christ dans la vie du chrétien écarte les doutes et illumine notre existence, spécialement ces recoins qu'aucune explication humaine ne saurait éclaircir. Saint Grégoire de Nazianze nous exhorte: «Nous devrions avoir honte de ne pas faire le salut de la Paix que le Seigneur nous a laissé lorsqu'il allait partir de ce monde. La paix est un nom et une chose savoureuse en provenance de Dieu, d'après ce que l'Apôtre dit aux Philippiens: ‘La paix de Dieu’; et qu'elle vient de Dieu il le confirme lorsqu'il dit aux Éphésiens: ‘Il est notre paix’».

La résurrection du Christ donne leur sens à toutes les vicissitudes et à tous les sentiments, elle nous permet de récupérer le calme et de trouver la paix dans les ténèbres de notre vie. Les autres petites lumières que nous rencontrons ici-bas n'ont un sens qu'en cette Lumière. 

«Il fallait que s'accomplisse tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes». Alors il leur ouvrit l'esprit à l'intelligence des Écritures» (Lc 24:44-45), comme il l'avait déjà fait avec les disciples d'Emmaüs. Le Seigneur veut aussi nous ouvrir l'intelligence des Écritures; il désire transformer notre pauvre coeur en un coeur aussi ardent que le sien, grâce à l'explication des Écritures et à la fraction du Pain: l'Eucharistie. En d'autres termes, la tâche du chrétien est de voir que le Seigneur veut transformer son histoire en histoire du salut. (de «Méditons l'Évangile d'aujourd'hui»).
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«Les chemins de rencontre avec Dieu sont nombreux. 
L'un d'eux, et non des moindres est la louange. 
Par elle, le coeur se tourne vers Dieu, 
se dilate et s'émerveille devant sa grandeur.»
(Bertrand Georges)
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«La vie est précieuse, parce qu'elle est la monnaie de l'éternité."
(Gaston Dutil)
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Photo:
De André Lavoie - Saint-Pacôme - Merci
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Diacre
au coeur de notre monde
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Bonne journée!
Jean-Yves




mardi 22 avril 2014

(167549) «Notre coeur n'était-il pas tout brûlant sur la route...»

Bonjour!

Mercredi 23 avril 2014


Voici la Parole de Dieu de ce jour...


(Luc 24,13-35): Le même jour, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient ensemble de tout ce qui s'était passé. Or, tandis qu'ils parlaient et discutaient, Jésus lui-même s'approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient aveuglés, et ils ne le reconnaissaient pas. 

Jésus leur dit: «De quoi causiez-vous donc, tout en marchant?». Alors, ils s'arrêtèrent, tout tristes. L'un des deux, nommé Cléophas, répondit: «Tu es bien le seul de tous ceux qui étaient à Jérusalem à ignorer les événements de ces jours-ci». Il leur dit: «Quels événements?». Ils lui répondirent: «Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth: cet homme était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple. Les chefs des prêtres et nos dirigeants l'ont livré, ils l'ont fait condamner à mort et ils l'ont crucifié. Et nous qui espérions qu'il serait le libérateur d'Israël! Avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c'est arrivé. A vrai dire, nous avons été bouleversés par quelques femmes de notre groupe. Elles sont allées au tombeau de très bonne heure, et elles n'ont pas trouvé son corps; elles sont même venues nous dire qu'elles avaient eu une apparition: des anges, qui disaient qu'il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l'avaient dit; mais lui, ils ne l'ont pas vu». Il leur dit alors: «Vous n'avez donc pas compris ! Comme votre coeur est lent à croire tout ce qu'ont dit les prophètes! Ne fallait-il pas que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire?». Et, en partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur expliqua, dans toute l'Écriture, ce qui le concernait. 

Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d'aller plus loin. Mais ils s'efforcèrent de le retenir: «Reste avec nous: le soir approche et déjà le jour baisse». Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, il prit le pain, dit la bénédiction, le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s'ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Alors ils se dirent l'un à l'autre: «Notre coeur n'était-il pas brûlant en nous, tandis qu'il nous parlait sur la route, et qu'il nous faisait comprendre les Écritures?». 

A l'instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent: «C'est vrai! le Seigneur est ressuscité: il est apparu à Simon-Pierre». A leur tour, ils racontaient ce qui s'était passé sur la route, et comment ils l'avaient reconnu quand il avait rompu le pain.

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Pour notre réflexion...

Le cardinal Vingt-Trois donne trois leviers pour notre foi:

1. Présence du Christ qui redit les événements à travers les Écritures...
2. Le repas partagé avec le Christ... Ils reconnaissent le Christ. 
On reconnaît le Christ dans l'Eucharistie.
3. Le témoignage des apôtres. Les deux disciples retournent à Jérusalem. 
Mais ce sont les onze qui annoncent que le Christ est ressuscité...

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- Éclairage des Écritures...
- L'expérience sacramentelle...
- La communion apostolique...
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C'est aujourd'hui la fête de saint Georges dans l'Église.

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Photo prise à Cap-de-la-Madeleine
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Bonne journée!
Jean-Yves



lundi 21 avril 2014

(167391) Marie Madeleine reconnaît son Maître et Seigneur...

Bonjour!
Mardi de Pâques, 22 avril 2014
Photo:
Jacinthes sauvages - Bernard Lecomte - France - Merci!
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 (Jean 20,11-18): Marie Madeleine restait là dehors, à pleurer devant le tombeau. Elle se penche vers l'intérieur, tout en larmes, et, à l'endroit où le corps de Jésus avait été déposé, elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l'un à la tête et l'autre aux pieds. Ils lui demandent: «Femme, pourquoi pleures-tu?». Elle leur répond: «On a enlevé le Seigneur mon Maître, et je ne sais pas où on l'a mis». Tout en disant cela, elle se retourne et aperçoit Jésus qui était là, mais elle ne savait pas que c'était Jésus. Jésus lui demande : «Femme, pourquoi pleures-tu? Qui cherches-tu?». Le prenant pour le gardien, elle lui répond: «Si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et moi, j'irai le reprendre». Jésus lui dit alors: «Marie!». Elle se tourne vers lui et lui dit: «Rabbouni!» ce qui veut dire: «Maître» dans la langue des Juifs. Jésus reprend: «Cesse de me tenir, je ne suis pas encore monté vers le Père. Va plutôt trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu». Marie Madeleine s'en va donc annoncer aux disciples: «J'ai vu le Seigneur, et voilà ce qu'il m'a dit».
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« Marie ! » 
Le double retournement de cette femme est touchant : « Elle se retourne et aperçoit Jésus », « mais elle ne savait pas que c’était Jésus », et « Jésus lui dit alors : Marie !’ Elle se tourne vers lui et lui dit : «Rabbouni !’ ». Ce que les yeux de Marie de Magdala n’ont pas perçu, ses oreilles l’ont saisi : c’est lui, celui qu’elle cherchait, celui qu’elle aime. Il n’était pas en train de se cacher, mais les yeux de Marie ne suffisaient pas à reconnaître le divin. Le Christ ressuscité échappe à nos perceptions, et quand il apparaît, quand nous le reconnaissons, c’est par grâce. Dieu se révèle avec discrétion, sans jamais forcer la porte, le cœur. Il veut que nous puissions croire librement en la résurrection, en lui. Ainsi tous les témoignages et indices de la résurrection ne pourront jamais donner la foi à quelqu’un.(De catholique.org) 
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Photo:
La résurrection  
(De François Boute, diacre - France)
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Merci 
à tous nos visiteurs qui proviennent des pays suivants:

Canada - France - États-Unis - Belgique 
Allemagne - Russie - Suisse - Vietnam 
Côte d'Ivoire - Royaume-Uni - Suède
Ukraine - Cameroun - La Réunion
Congo-Kinshasa - Polynésie française 
Nouvelle-Calédonie - Italie - et autres...
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Diacre
au coeur de notre monde
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Bonne journée!
Jean-Yves

dimanche 20 avril 2014

(167238) Pâques: la fête de la Vie!... Alleluia!

B O N J O U R ! 

Pâques 20 avril 2014 


Photo:
Bois de Narvau - France - Bernard Lecomte - Merci!
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Voici la Parole de Dieu de ce jour de Pâques de l'année A

 Jean 20, 1-9

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu’il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a mis. »
Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il n’entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là, et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place.
C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.
Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas vu que, d’après l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

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Pour notre réflexion...

1. L’Évangile du dimanche de Pâques nous raconte comment saint Pierre et saint Jean coururent au tombeau après que Marie Madeleine leur ait annoncé l’absence du corps de Jésus. Le passage nous explique qu’ils n’avaient pas encore compris que le Christ devait ressusciter, mais que l’autre disciple en entrant, vu et cru. Pareillement, nous aussi nous devons croire à la Résurrection du Christ ; elle doit être le centre et le sens de notre vie. Saint Paul nous rappelle que notre foi est vaine si le Christ n’est pas ressuscité (1 Cor. 15:17-18). En effet, quel sens aurait la Passion et la mort de Jésus, si tout finissait au tombeau. Au contraire ce n’était que le début.

2. La Pâque que nous célébrons aujourd’hui est un jour de fête, car le Christ est ressuscité. Pour nous, concrètement, la Résurrection du Seigneur signifie notre rachat du péché, événement attendu pendant des siècles par le peuple d’Israël. Ne nous lassons pas de ce grand événement, et laissons notre vie être guidée par la joie de ce grand jour. Que la Résurrection du Christ ne soit pas lettre morte mais qu’au contraire le verbe fait chair, mort et ressuscité, soit notre raison d’être et de vivre de chaque jour.


3. Que faire si on ne ressent pas vraiment de joie pour Pâques, si l’on a du mal à réaliser la grandeur de cette fête ? Il suffit de se rappeler que les disciples aussi prirent du temps à assimiler le sens profond de la Résurrection du Seigneur, et ils restèrent cachés jusqu’à la Pentecôte. Ce n’est qu’après la descente de l’Esprit Saint qu’ils sortirent dans la rue pour proclamer la bonne nouvelle de la Résurrection du Seigneur. Pour cette raison, demandons au Saint Esprit qu’il nous illumine et nous aide à vivre réellement dans nos vies la Pâque du Seigneur.
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Texte tiré de l'homélie du Pape François de ce jour de Pâques
(ZENIT - Rome):

«Voici le sommet de l’Évangile, voici la Bonne Nouvelle par excellence : Jésus, le Crucifié, est ressuscité! Cet événement est à la base de notre foi et de notre espérance : si le Christ n’était pas ressuscité, le Christianisme perdrait sa valeur ; toute la mission de l’Église serait vidée de son élan, parce que c’est de là qu’il est parti et qu’il repart toujours. Le message que les chrétiens apportent au monde, le voici : Jésus, l’Amour incarné, est mort sur la croix pour nos péchés, mais Dieu le Père l’a ressuscité et l’a fait Seigneur de la vie et de la mort. En Jésus, l’Amour l’a emporté sur la haine, la miséricorde sur le péché, le bien sur le mal, la vérité sur le mensonge, la vie sur la mort.»
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Photo:
Bois de Narvau - Bernard Lecomte - Merci!
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Pâques:
la fête de l'espérance, 
la fête de la vie.
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Photo:
de André Lavoie - Saint-Pacôme - Merci!
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Joyeuses Pâques!
Jean-Yves
diacre


samedi 19 avril 2014

(167153) «Brillez déjà, lueurs de Pâques»...

BONJOUR!

Samedi Saint, 19 avril 2014



Brillez déjà, lueurs de Pâques,
Scintillez au jour de demain,
Annoncez l’époux qui revient,
Éveillant tout sur son passage.
La nuit ne saurait retenir
Ce corps où monte le désir
De recommencer un autre âge.


La terre craque où il se dresse,
Comme hier où Dieu lui donna
Son Esprit, son souffle, une voix
Dans le jardin de la Genèse.
La chair de sa chair est nommée :
La plaie qu’il porte à son côté
S’ouvre pour qu’un peuple en renaisse.


Voici le temps où Dieu se hâte :
De sa main il couvre les eaux,
Il en tire un monde nouveau,
Partout la vie refait surface !
Où donc est la tombe de Dieu ?
La mort est morte sous les yeux
De ceux qui croiront en sa grâce.
Didier Rimaud
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Bonne journée!
Jean-Yves

vendredi 18 avril 2014

(167068) Au coeur de nos détresses... Vendredi Saint...

Bonjour!

Vendredi Saint 18 avril 2014


Hymne pour la prière de ce matin...


1 - Au cœur de nos détresses
Aux cris de nos douleurs
C'est toi qui souffres sur nos croix
Et nous passons sans te voir.
C'est toi qui souffres sur nos croix
Et nous passons sans te voir.



2 - Au vent de nos tempêtes
Au souffle des grands froids
C'est toi qui doutes sur nos croix
Et nous passons sans te voir.
C'est toi qui doutes sur nos croix
Et nous passons sans te voir.



3 - Aux pas de nos déroutes
Aux larmes du remords
C'est toi qui pleures sur nos croix
Et nous passons sans te voir.
C'est toi qui pleures sur nos croix
Et nous passons sans te voir.
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Appel à tous...

Cet après-midi: Marche de la Croix
à 14 h 00
Départ de la cathédrale.

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À 15 h 00
Office du Vendredi Saint

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Ce soir 
À Saint-Roch-des-Aulnaies:
Chemin de croix animé.

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Bonne Montée pascale.

Jean-Yves 

mercredi 16 avril 2014

(166917) - L'amour transfiguré... L'extrême de l'amour... L'amour de Dieu...

Bonjour

Jeudi Saint 17 avril 2014


Parole de Dieu de ce jour... 

Jean 13, 1-15

Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout.
Au cours du repas, alors que le démon a déjà inspiré à Judas Iscariote, fils de Simon, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est venu de Dieu et qu’il retourne à Dieu, se lève de table, quitte son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin, il se met à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.
Il arrive ainsi devant Simon-Pierre. Et Pierre lui dit : « Toi, Seigneur, tu veux me laver les pieds ! »
Jésus lui déclara : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »
Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras point de part avec moi. »
Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »
Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, ... mais non pas tous. »
Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. »

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Pour notre réflexion.....

1. « Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout ». Ne nous lassons pas d’écouter cette vérité évangélique. Savourons-la. Et s’il le faut, demeurons, dans notre cœur, sur ces mots, quelques instants : « Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout ».
Qui sont les « siens » aujourd’hui ? Si nous sommes dans le métro, dans les embouteillages ou si notre tête est pleine de rencontres - aussi anonymes soient-elles - levons les yeux vers toutes ces personnes. Ne passons pas indifférents à côté d’eux : Jésus les aima et il les aima jusqu’au bout... aujourd’hui.
Qu’a-t-il fait pour les aimer jusqu’au bout ? « L’amour rend semblable, il crée une égalité, il abat les murs et les distances. C’est ce qu’a fait Dieu pour nous (...). Il le fait pour être au milieu des gens, de ceux qui ont besoin du pardon, pour être au milieu de nous, qui sommes pécheurs et pour se charger du poids de nos péchés » (extraits du message du Pape François pour le carême 2014). Jésus-Christ a aimé les siens. Il m’a aimé. Les jours que nous allons vivre nous le prouvent. La liturgie des Jours Saints fait mémoire et actualise cette vérité. Seigneur, donne « aux tiens » la grâce de se savoir aimés par toi.
2. « Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres ». Dans beaucoup d’églises, lors de la cérémonie du Jeudi Saint, quelques membres de l’assemblée se font symboliquement laver les pieds par leur curé. Ce geste est fort et nous aide à assimiler la vérité liturgique du Jeudi Saint, lue dans l’Évangile. Remontons, nous aussi, dans le temps, de manière spirituelle, et mettons-nous « dans les chaussures » d’un des apôtres. Laissons notre regard croiser celui de Jésus. Quelle serait notre réaction face à ce dénuement, à cette pauvreté de Jésus à mes pieds !

Ces actes concrets de Jésus « nous disent avant tout quel est le style de Dieu. Dieu se révèle par les moyens de la faiblesse et de la pauvreté (...). Le Christ, le Fils éternel de Dieu, qui est l’égal du Père en puissance et en gloire, s’est fait pauvre ; il est descendu parmi nous, il s’est fait proche de chacun de nous, il s’est dépouillé, vidé, pour nous devenir semblable en tout »(...). « Le chrétien - qui a fait l’expérience de cet amour ? est appelé à porter en tout lieu cette annonce libératrice, selon laquelle le pardon pour le mal commis existe, selon laquelle Dieu est plus grand que notre péché et qu’il nous aime gratuitement, toujours et selon laquelle nous sommes faits pour la communion et pour la vie éternelle. Le Seigneur nous invite à être des hérauts joyeux de ce message de miséricorde et d’espérance » (Message du Pape François pour le Carême 2014).
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Appel à tous...


Nous recherchons marcheurs pour la Marche de la Croix à travers la ville:
Vendredi: de 14 h à 15 h.
Départ: de la Cathédrale.
Retour : à la Cathédrale pour 15 h (Début de l'Office). 
Tous et toutes sont les bienvenus...
Venez marcher pour quelqu'un... ou pour vous...
Nous vous attendrons...
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Bonne journée!
Jean-Yves
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«L'amour de Dieu 
est une espérance pour tous.»
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