mercredi 30 juillet 2014

(176,433) Le Royaume des cieux: comme un filet que l'on jette à la mer... Il faut faire le tri ensuite...

Bonjour!
Jeudi 31 juillet 2014



Voici la Parole de Dieu de ce jour...
(Mt 13,47-53): Le Royaume des cieux est encore comparable à un filet qu'on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons. Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s'assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien. Ainsi en sera-t-il à la fin du monde: les anges viendront séparer les méchants des justes et les jetteront dans la fournaise: là il y aura des pleurs et des grincements de dents. Avez-vous compris tout cela?». -«Oui», lui répondent-ils. Jésus ajouta: «C'est ainsi que tout scribe devenu disciple du Royaume des cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l'ancien». Jésus acheva ainsi de proposer des paraboles, puis il s'éloigna de là.
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Commentaire: Abbé Ferran JARABO i Carbonell (Agullana, Girona, Espagne)
On ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien

Aujourd'hui, l'Évangile fait un appel vital à la conversion, Jésus ne nous épargne pas la brutalité de la réalité: (Mt 13,49-50). L'avertissement est clair! Nous ne pouvons pas nous endormir là-dessus.

Cela dit, nous devons choisir librement: ou bien nous cherchons Dieu et le bien de toutes nos forces ou bien nous plaçons notre vie au bord de l'abîme. Soit nous sommes avec le Christ soit nous sommes contre Lui. Se convertir veut dire, dans ce cas, opter pour l'appartenance aux justes et mener une vie digne de ce nom. Cela dit, nous avons en nous l'expérience du péché: nous voyons le bien que nous devrions faire et nous faisons le mal. Comment essayons-nous de donner une vraie unité à nos vies? Tout seuls nous ne pouvons pas faire grand chose. La seule chose à faire c'est de nous mettre entre les mains de Dieu, en faisant cela nous pourrons réussir à faire le bien et appartenir aux justes.

«Par le fait que nous ignorons le moment où viendra notre rencontre avec notre Juge, nous devons vivre chaque jour comme s'il devait nous juger le lendemain» (Saint Jérôme). Cette phrase est une invitation à vivre avec intensité et responsabilité notre foi chrétienne. Il ne s'agit pas d'avoir peur, mais de vivre dans l'espérance ce temps de grâce, de louange et de gloire.

Le Christ nous montre le chemin de notre glorification. Le Christ est le chemin de l'homme, et par conséquent, notre salut, notre bonheur et tout ce que nous pouvons imaginer passe par Lui. Et si nous possédons tout avec le Christ, nous ne pouvons pas cesser d'aimer l'Église qui nous aide à Le voir et qui est aussi son Corps Mystique. Afin de contrecarrer la vision purement humaine que nous avons de cette réalité il faut que nous retrouvions la vision divine-spirituelle: Il n'y a rien de mieux que le Christ et l'accomplissement de sa volonté! (evangeli.net) 
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Prions...

- Pour que la PAIX revienne en Israël et en Palestine...
Il faudrait que finisse les HORREURS...
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Ce que j'ai cueilli aujourd'hui...

«La persévérance dans le bien
même si elle est incomprise et critiquée,
finit toujours par une avancée 
dans la lumière, la fécondité et la paix.»
(Benoît XVI)
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«Les véritables ennemis de notre vie sont les "j'aurais dû" et les "et si". Il nous plongent dans un passé immuable ou nous tirent vers un avenir imprévisible. Mais la vraie vie, c'est ici et maintenant qu'elle se vit. Dieu est un dieu du présent. Il est toujours dans le moment présent, que ce moment soit difficile  ou facile, joyeux ou triste.»
(Henri J.M. Nouwen)
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«Amour n'est qu'un mot, jusqu'à ce que que quelqu'un vienne lui donner un sens.»
(Henri J.M. Nouwen)
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Bonne journée!
Jean-Yves

mardi 29 juillet 2014

(176,308) Le Royaume des cieux: Comme un trésor caché dans un champ (en moi)... ou encore une perle de grande valeur...

B O N J O U R ! 

Mercredi 30 juillet 2014

Photo:
Cette photo a été prise à Cap-de-la-Madeleine.
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Mt 13,44-46): «Le Royaume des cieux est comparable à un trésor caché dans un champ; l'homme qui l'a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète ce champ.

«Ou encore: Le Royaume des cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète la perle».
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Commentaire: Abbé Enric CASES i Martín (Barcelona, Espagne)
Dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète ce champ

Aujourd'hui, Mathieu, soumet à notre réflexion deux paraboles sur le Royaume des Cieux. L'annonce du Royaume a beaucoup d'importance pour la prédication de Jésus ainsi que pour l'espérance du peuple choisi. Mais il est certain que la nature de ce Royaume n'était pas quelque chose de connu de tous. Les Sanhédrins qui avaient condamné Jésus à mort ne l'avaient pas compris, Pilate et Hérode non plus, et, au début, même les disciples ne l'avaient pas compris. Nous ne trouvons qu'un seul instant de compréhension, celui du bon larron cloué sur la croix à côté de Jésus, quand il lui dit: «Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne» (Lc 23,42). Tous les deux avaient été accusés en tant que criminels et étaient sur le point de mourir, mais pour une raison que nous ne connaissons pas, le bon larron reconnaît Jésus comme le Roi d'un Royaume qui viendra après cette terrible mort sur la croix. Ce ne pouvait être qu'un Royaume Spirituel.

Jésus, dans sa première prédication, parle du Royaume des Cieux comme d'un trésor caché sous terre, et dont la découverte est cause d'une telle joie, que cela nous incite à acheter le terrain où il se trouve afin de profiter de lui pour toujours. «Dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète ce champ» (Mt 13,44). Mais au même temps, pour trouver ce Royaume, nous devons le chercher assidûment même au point de vendre tout ce que nous possédons: «Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète la perle» (Mt 13,46). «Car à propos de quoi est-il dit: ‘cherchez’, ou ‘qui cherche trouve’? Oserai-je dire qu'il s'agit des perles et de la perle, celle que se procure celui qui a tout donné et accepté de tout perdre…» (Origène).

Le Royaume est la paix, amour, justice et liberté. L'atteindre est à la fois un don de Dieu et une responsabilité humaine. Devant la grandeur du don divin, nous constatons l'imperfection et l'instabilité de tous nos efforts, qui sont souvent détruits par le péché, la guerre et la malice qui nous semblent insurmontables. Cependant, nous devons être confiants, car ce qui semble impossible pour l'homme est possible pour Dieu.
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Le Royaume des cieux: la force de Dieu...
Le Royaume des cieux: Dieu qui m'habite...

Est-ce que je suis conscient de ce que Dieu m'a donné?...
Est-ce que j'ouvre la porte aux autres pour partager?... 
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«Le Royaume de Dieu 
est avant tout la présence active en nous 
de l'Esprit divin qui nous offre la liberté à laquelle nous aspirons.»
(Henri J.-M. Nouwen)
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«Dieu ne crie pas, il n'élève pas la voix et ne bouscule pas. 
L'Esprit de Dieu est doux et discret, 
comme une petite voix ou une brise légère.»
(Henri J.M. Nouwen)
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Prions...

- Pour que la paix revienne dans les pays du Moyen-Orient... 
- Pour tous les jeunes en recherche...
- Pour les personnes à l'agonie...
- Pour les enfants qui naissent...
- Pour toi... - Pour moi...
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Bonne journée!
Jean-Yves

1,223e message.

lundi 28 juillet 2014

(176,206) Quel est le lieu de notre rencontre avec le Seigneur?... - Prions pour la PAIX en Terre Sainte...

Bonjour!
Mardi 29 juillet 2014
Photo:
Liettte Desjardins a pris cette photo 
lors de son pèlerinage en Palestine - Merci!
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Parole de Dieu de ce jour...
(Lc 10,38-42): Alors qu'il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un village. Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison. Elle avait une sœur nommée Marie qui, se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit: «Seigneur, cela ne te fait rien? Ma sœur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc de m'aider». Le Seigneur lui répondit: «Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part: elle ne lui sera pas enlevée».
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Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)
Tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire.

Aujourd'hui, pris comme nous sommes par beaucoup de choses, nous aussi, nous devons écouter le rappel du Seigneur: «Une seule est nécessaire» (Lc 10,42): l'amour, la sainteté. C'est notre point de mire; l'horizon que nous ne devons pas perdre de vue au milieu de nos tâches quotidiennes.

Car nous serons en effet "occupés" si nous obéissons aux indications du Créateur: «Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la.» (Gn 1,28). La Terre, le Monde, voilà le lieu de notre rencontre avec le Seigneur «Je ne demande pas que tu les retires du monde, mais que tu les gardes du Mauvais» (Jn 17,15). En effet, le monde est un "autel" pour nous et notre offrande à Dieu et à notre prochain.

Nous sommes du monde, mais cela ne veut pas dire que nous devons être mondains. Bien au contraire, nous sommes appelés à être —comme le dit cette belle expression de Jean-Paul II— des "prêtres de la création", "prêtres" de notre monde, d'un monde que nous aimons passionnément.

Voici la question: le monde et la sainteté; les tâches quotidiennes est la seule chose nécessaire. Ce ne sont pas des réalités opposées: nous devons faire en sorte de les raccorder toutes les deux. Et ce raccordement doit se produire —d'abord et surtout— dans notre cœur, là où le ciel et la terre peuvent s'unir. Parce que le cœur de l'homme est l'endroit dans lequel peut naître le dialogue entre le Créateur et la créature.

Pourtant la prière est nécessaire. «Notre époque est une époque de mouvement continuel, qui va souvent jusqu'à l'activisme, risquant facilement de “faire pour faire”. Il nous faut résister à cette tentation, en cherchant à “être” avant de “faire”. Rappelons-nous à ce sujet le reproche de Jésus à Marthe: ‘Tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire’ (Lc 10,41-42)» (Jean-Paul II).

Il n'y a pas d'opposition entre être et faire, mais il y a un ordre de priorité, de préséance: «Marie a choisi la meilleure part: elle ne lui sera pas enlevée» (Lc 10,42).
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Prions...

- Pour que la paix revienne en Palestine...
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Ce que j'ai cueilli pour aujourd'hui...

Quelques phrases du Pape François retenues lors de son audience 
de dimanche dernier...

- La découverte du Royaume de Dieu peut se trouver soudainement...
- Chercher Jésus, rencontrer Jésus, voilà le trésor...
- Chaque jour, il faut lire une page d'évangile...
-Dans l'évangile tu trouveras un trésor qui est le Royaume de Dieu...
- Lire l'évangile c'est trouver Jésus...
- Tout est perdu avec la guerre...
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«La foi est l'amour qui croit; 
l'espérance est l'amour qui attend; 
la patience est l'amour qui endure.»
(S.Augustin)
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«On a besoin de patience avec tout le monde, 
mais particulièrement avec soi-même.»
(S. François de Sales)
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«Le chrétien sans désir de sainteté 
est un chrétien anémique.»
(Bernard-Marie)
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«Nous sommes pleins de choses qui nous jettent au dehors.»
(Blaise Pascal - cité par J. Grand'Maison)
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«Quand on vit tout en surface 
en se remplissant constamment de ce qui est extérieur, 
on ne sait rien de la richesse 
des profondeurs morales et spirituelles 
de la condition humaine.»
(Jacques Grand'Maison dans Une spiritualité laïque au quotidien)

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Photo:
De Liette, lors de son pèlerinage en Terre Sainte. - Merci!
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Ce message est le 1,222e sur ce blogue.
Tous ces messages sont encore à votre disposition... 
Il s'agit de remonter le temps...
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* Pour m'expédier un commentaire 
ou me faire parvenir une photo:
jyfortin2@hotmail.com
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Bonne journée!
Jean-Yves

dimanche 27 juillet 2014

(176,126) Es-tu à la recherche de ton trésor?... du trésor qui comblera ta vie...

Bonjour!

Dimanche 27 juillet 2014


Photos:
À Notre-Dame-du-Portage (Jean-Yves)

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17e dimanche ordinaire

Puisé dans:  «Au fil des jours»:

«Un jour, quelque part, Jésus était en prière.» 
Au cœur de notre été, nous sommes rassemblés 
pour prier comme lui. 
Que cette rencontre avec Dieu 
et avec nos frères et sœurs 
nous fasse passer, avec le Christ, de la mort à la vie. 

«Jésus va nous dire aujourd'hui la parabole du trésor 
qu'un homme a trouvé. Pour l'acquérir, il n'hésite pas à tout sacrifier. 
Ainsi en va-t-il de ce trésor qu'est l'amitié de Dieu.

Notre trésor, c'est la présence de Dieu 
au cœur de notre histoire. Cette présence change tout... 
C'est un trésor caché au fond de nous, 
mais aussi dans l'autre que nous croisons régulièrement 
sur notre chemin.»
(Christiane Cloutier)
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Parole de Dieu de ce dimanche (Mt 13,44-52): 

«Le Royaume des cieux est comparable à un trésor caché dans un champ; l'homme qui l'a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète ce champ. 

»Ou encore: Le Royaume des cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète la perle. 

»Le Royaume des cieux est encore comparable à un filet qu'on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons. Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s'assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien. Ainsi en sera-t-il à la fin du monde: les anges viendront séparer les méchants des justes et les jetteront dans la fournaise: là il y aura des pleurs et des grincements de dents. 

»Avez-vous compris tout cela? —«Oui», lui répondent-ils. Jésus ajouta: «C'est ainsi que tout scribe devenu disciple du Royaume des cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l'ancien».
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HOMÉLIE
        (François Boute - diacre - Sorbiers - France - Merci!)
(Un confrère et un ami)
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Il y a quinze jours nous entendions la parabole du semeur; la semaine dernière la parabole du bon grain et de l’ivraie, et aujourd’hui encore ce sont des paraboles qui nous sont proposées : celles du trésor, de la perle et du filet.
Les deux premières paraboles sont, à première vue, un peu ambiguës, l’attitude du cultivateur qui travaille une terre en fermage laisse à penser qu’il agit en vue de s’approprier le bien de celui qui lui loue le terrain … De nos jours ce serait un acte condamnable...
En ce qui concerne le marchand de perle, on pourrait discerner le désir d’avoir toujours plus en mettant toute son énergie et ses moyens pour augmenter sa fortune, ce qui n’est pas forcément évangélique …

          Il est bien sûr évident que ces paraboles sont à lire sous un autre angle… Ces paraboles nous parlent du Royaume des cieux, et Jésus, au lieu d’en donner une définition, recourt à des images : le Royaume des cieux est comparable à un trésor merveilleux, comparable à une perle extraordinaire, comparable à un filet bien rempli…
         
          Arrêtons-nous d’abord sur la première image. Imaginez, dit Jésus, un homme qui par hasard, trouve un trésor dans un champ qui ne lui appartient pas; va-t-il avertir le propriétaire et  garder ses autres biens ?...
Non, il va vendre tout ce qu’il possède pour acheter le champ où se trouve le trésor. Il fait cela dans la joie : c’est dans la joie qu’il renonce à ses biens, au risque de tout perdre parce qu’il désire plus que tout le trésor qui surpasse tous ses biens.
Par cette image d’un trésor caché dans un champ Jésus montre que le royaume de Dieu n’est pas une réalité étrangère à notre vie quotidienne. En effet, l’agriculteur qui découvre le trésor ne le cherchait pas; il accomplissait son travail ordinaire de la terre, et c’est dans ce travail habituel qu’il découvre accidentellement, le trésor impérissable qui va accaparer toute son énergie.
       La deuxième parabole nous parle d’un commerçant qui, dans le cadre de son travail,  est à la recherche de la perle rare; c’est son métier et il y met toute son énergie... c’est un bon professionnel. Quand il découvre la perle parfaite il sacrifie sa fortune pour l’acheter. À partir du moment où le négociant a trouvé la perle de grand prix, son objectif de vie n’est plus de tenir un magasin de perles, mais de jouir de sa perle  précieuse.
          Comme l’agriculteur, comme le commerçant, qui ne serait pas prêt à sacrifier ce qu’il possède pour acheter ce qu’il considère comme l’affaire du siècle, l’affaire de sa vie ?
La troisième parabole, celle du filet rempli de poissons, est comparable à la parabole de dimanche dernier, celle du bon grain et de l’ivraie. Il y était alors question d’un champ, le champ du monde, dans lequel poussent en même temps le bon et le mauvais, jusqu’au jour de la moisson où les moissonneurs séparent l’utile et l’inutile. C’est un tri identique que nous retrouvons dans la parabole du filet où sont séparés les bons poissons et ceux qui ne valent rien. Ce tri indispensable ne nous dit-il pas qu’il n’y a pas de trésor parfait et qu’il y a toujours du bon et du moins bon ?…
Le trésor et la perle sont uniques et de grande valeur; dans le filet il y a les  bons poissons et ceux qui ne valent rien. Deux images différentes qui peuvent peut être nous dire que, pour atteindre la perfection, il est impossible de négliger les réalités de la vie.
Pour atteindre le Royaume de Dieu  et pour y entrer il y a des choix à faire, il y a des priorités à se fixer, il y a l’essentiel et le secondaire…

Nous le savons, c’est souvent le secondaire qui devient la valeur suprême. Le paraître fait bien souvent figure d’essentiel. Dans les paraboles du trésor caché et de la perle fine, Jésus nous ramène à ce qui compte vraiment et qu’il appelle le Royaume des cieux: un trésor à disposition si on prend la peine de le chercher.
Dans le filet de nos vies nous ramassons beaucoup de choses, du dévouement, de la simplicité, de la tendresse, mais aussi des désirs qui nous encombrent, des amertumes qui nous rongent, des agressivités qui s'entassent dans notre mémoire et nous rendent malheureux ou désagréables. C'est chaque jour, en pleine vie, que nous devons choisir afin de ramener uniquement ce qui nous fera vivre, nous et ceux que Dieu nous donne à aimer.

Le trésor caché dont parle Jésus est un don de Dieu; il vaut tous les risques et nous pousse à oser des choix...
Certains découvrent le royaume de Dieu au hasard de la vie ; certains le trouvent après avoir longuement cheminé, après une longue recherche. D'autres le découvrent sans savoir qu'ils le cherchaient…
Une fois découvert ce royaume ne peut être gardé jalousement; il doit être partagé pour être conservé. La perle de l'amour n'est pas faite pour rester dans un écrin...

Frères et sœurs pour faire vivre aujourd’hui la perle et pour partager le trésor il y a les enseignements anciens de l’Ecriture qui n’ont pas perdu de leurs valeurs, mais il y a aussi les valeurs de notre société contemporaine : l’égalité, la liberté de conscience et de religion, la dignité de toutes les personnes, quelles que soient leur statut social, leur situation de vie. 

Ne pas tenir compte de ces valeurs c’est contraire aux messages évangéliques et c’est mal utiliser le trésor que Dieu met entre nos mains: un trésor contenant du vieux et du neuf.
  
FB. 
Elaboré à partir de plusieurs sources.
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Photo:
Dans les jardins de Louise (Jean-Yves)
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En encore ce que j'ai cueilli aujourd'hui... 

«Dans la vie spirituelle, il faut chercher - toujours chercher -;
le vrai trésor se trouve en Dieu.»
(Curé Jolicoeur) 
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«La vie est une vaste aventure et, plus tôt nous le réaliserons,
plus vite nous parviendrons à en faire une oeuvre d'art.»
(Maya Andelou)
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«Dans les moments où la solitude semble tout écraser, 
la seule manière de résister est de continuer à aimer.»
(Paolo Coelho - Le manuscit retrouvé)
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Photo:
De André Lavoie - Saint-Pacôme - Merci!
Magnifique photo!
(André réalise des photos dignes d'un professionnel! 
C'est sa passion de photographier les oiseaux.)
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Bon dimanche!
Jean-Yves 

samedi 26 juillet 2014

(175,973) Fête de sainte Anne... - Homélie de Mgr Yvon Joseph Moreau...

Samedi 26 juillet 2014

***Fête de sainte Anne***
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Photo:
Statue de sainte Anne - Cathédrale La Pocatière
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Homélie pour la Fête de sainte Anne – 2014

Mgr Yvon Joseph Moreau (Merci!) 

Parole de Dieu :   -  Livre de Ben Sirac le Sage 44, 1.10-15
                            - Évangile selon saint Marc 12, 41-44
           
            Les paroles que nous venons d’entendre de la part de Jésus nous laissent deviner
son regard rempli d’admiration et de tendresse envers cette pauvre veuve
qui a tout donné, tout ce qu’elle avait pour vivre.
            En cette fête de sainte Anne, patronne de notre Église diocésaine,
alors que nous sommes heureux de l’honorer comme « lumière
pour les petits, les pauvres et les malades »,
nous sommes invités à partager nous aussi le regard de Jésus
envers ces personnes si nombreuses à se rendre prier
dans les lieux de pèlerinage dédiés à la grand-maman de Jésus.
Oui, partager ce regard de Jésus afin de mieux découvrir que « nous sommes appelés
à avoir soin des plus fragiles de la terre »,
ainsi que nous y exhorte si souvent le Pape François.
            Qu’en est-il de notre propre regard envers ces pauvres et ces malades ?...
Il est possible que nous n’osions pas les regarder parce que nous sommes mal à l’aise…
Soit que nous passions à côté de ces personnes sans les voir,
soit que nous n’allions jamais les visiter…
Un itinérant qui demandait de l’argent dans les rues et le métro de Montréal
déclarait que le plus dur pour lui, n’était pas de ne pas recevoir d’argent…
Le plus dur, c’était de ne pas recevoir des regards fraternels,
mais seulement des regards fuyants de la part de ceux qui passaient près de lui…
De ne pas être salué par un « bonjour » ou un « bonsoir » chaleureux,
mais par un silence froid…
De ne pas voir des visages souriants, mais des visages fermés et comme indifférents…
            De l’expérience de cet itinérant,
nous pouvons apprendre que les pauvres sont des personnes avant d’être des pauvres…
Si elles n’ont pas de richesses matérielles, elles ont souvent des richesses de cœur
et des mouvements surprenants de générosité,
à l’image de la pauvre veuve que Jésus admire…
Nous pouvons apprendre aussi que les malades sont des personnes
avant d’être malades, et que dans leur maladie, elles demeurent toujours
des personnes humaines avec des besoins de présence et d’affection,
avec des désirs de relations humaines faites de respect et d’attention…
C’est de la justesse et de la vérité de notre regard
que pourront naître des attitudes compatissantes
et ajustées à la situation de ces personnes…
            Avoir soin des plus fragiles a suscité de belles figures
qui ont illustré notre Église du XXe siècle…
Nous pouvons penser aux figures plus connues comme l’abbé Pierre, en France,
Mère Teresa, en Inde et Jean Vanier, ce canadien qui vit toujours en France…
Ces trois personnes ont donné naissance à des œuvres et à des regroupements
qui rayonnent un peu partout dans le monde…
Mais nous pouvons penser plus près de nous
à toutes ces initiatives qui ont été mises en place au cours des années
pour venir en aide aux plus pauvres et aux malades…
Toutes ces belles initiatives venant de communautés religieuses
ou de personnes laïques engagées.
            À la lumière de « ces hommes et ces femmes de miséricorde »,
dont Ben Sirac le Sage faisait l’éloge dans la première lecture qui a été proclamée,
nous pouvons prolonger la réflexion jusqu’à nous
et nous demander chacun et chacune personnellement :
- quelle est la place que je donne aux petits, aux pauvres et aux malades dans ma vie ?...
- quel est le temps que je leur consacre ?...
- est-ce que je sais leur apporter attention et affection ?...
- est-ce que je me contente seulement de donner quelques sous à l’occasion ?
Si nous sommes du nombre des pauvres et des malades, nous pouvons nous demander :
- dans ma pauvreté, est-ce que je suis encore capable de générosité
et de solidarité envers plus pauvre que moi ?...
- dans ma maladie, est-ce que je reste accueillant aux autres,
au lieu de m’isoler et de me replier sur moi-même ?...
Les réponses à ces diverses questions appartiennent à chacun et chacune de nous,
selon notre situation et selon les composantes de notre vie.
            Dans cette eucharistie, prenons conscience que nous sommes tous rassemblés
sous le regard bienveillant de Jésus et de Dieu notre Père,
en communion dans l’Esprit qui les unit et nous unit à eux…
Dans la foi, puissions-nous savoir toujours mieux reconnaître leur regard bienveillant
sur chacun et chacune de nous et laisser ce regard transformer notre regard à nous…
La pauvre veuve qui a suscité l’admiration de Jésus
avait tout donné, tout ce qu’elle avait pour vivre.
Dans cette eucharistie, tournons notre regard d’admiration et de reconnaissance
vers Jésus lui-même  qui a fait pour nous encore beaucoup plus que cette pauvre veuve,
en nous aimant jusqu’au bout, jusqu’au don total de sa vie !

  + Yvon Joseph Moreau
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(Note retenue au calendrier  «Au fil des jours» 2014)
L'Église célèbre en ce jour les grands-parents de Jésus, 
Joachim et Anne, 
dont les noms sont mentionnés pour la première fois 
dans un écrit du IIe siècle, 
attribué à saint Jacques le Mineur.
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Prière à sainte Anne
(Site du Sanctuaire de Sainte-Anne-de-Beaupré)

Bonne Sainte Anne, 
c’est avec foi et confiance que je viens te confier 
ce que j’ai de plus précieux : ma famille, l’Église. 

Tu as mis dans mon cœur le désir 
d’en faire un lieu de communion et de dialogue, 
un lieu porteur de vie et d’espérance, 
un lieu de croissance, d’amour et de joie.

C’est avec foi que je viens te demander 
de m’aider à entrer toujours davantage 
dans ce merveilleux plan de Dieu, 
me laissant illuminer et inspirer 
par l’exemple de cette merveilleuse famille 
pour devenir un témoin fier et joyeux 
de l’amour du Christ.  
Amen.
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NotrePère...
Je vous salue Marie...
Gloire au Père...

Bonne sainte Anne, prie pour nous.
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Photo:
Statue miraculeuse de sainte Anne
dans la
Basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré.
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À Sainte-Anne-de-Beaupré.
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Bretagne!

Bonne journée!
Jean-Yves