vendredi 31 juillet 2015

(205,487) Marie peut nous aider à découvrir qui est Jésus... / Quelques pensées... / Nos visiteurs...: Merci!

Bonjour!
Samedi 1er août 2015


Photo:
Une pêche à anguilles au Kamouraska (Jean-Yves)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Mt 14,1-12): En ce temps-là, Hérode, prince de Galilée, apprit la renommée de Jésus et dit à ses serviteurs: «Cet homme, c'est Jean le Baptiste, il est ressuscité d'entre les morts, et voilà pourquoi il a le pouvoir de faire des miracles».

Car Hérode avait fait arrêter Jean, l'avait fait enchaîner et mettre en prison, à cause d'Hérodiade, la femme de son frère Philippe. En effet, Jean lui avait dit: «Tu n'as pas le droit de vivre avec elle». Hérode cherchait à le mettre à mort, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète.

Lorsque arriva l'anniversaire d'Hérode, la fille d'Hérodiade dansa devant tout le monde, et elle plut à Hérode. Aussi s'engagea-t-il par serment à lui donner tout ce qu'elle demanderait. Poussée par sa mère, elle: Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste». Le roi fut contrarié, mais à cause de son serment et des convives, il commanda de la lui donner. Il envoya décapiter Jean dans la prison. La tête de celui-ci fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l'apporta à sa mère. Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps, l'ensevelirent et allèrent en informer Jésus.

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Commentaire: Abbé Joan Pere PULIDO i Gutiérrez (Sant Feliu de Llobregat, Espagne)
«Hérode, prince de Galilée, apprit la renommée de Jésus»

Aujourd'hui, la liturgie nous invite à contempler une injustice: celle de la mort de Jean Baptiste, et en même temps à découvrir dans la Parole de Dieu le besoin de porter témoignage clairement et concrètement de notre foi afin d'annoncer l'espérance au monde.

Je vous invite à focaliser notre réflexion sur le personnage d'Hérode. En réalité, pour nous il représente un mauvais témoin, mais il va nous aider à faire ressortir des aspects importants pour notre témoignage de foi au monde. «En ce temps-là, Hérode, prince de Galilée, apprit la renommée de Jésus» (Mt 14,1). Cette déclaration désigne en apparence une bonne attitude, mais elle est peu sincère. C'est une réalité que nous pouvons rencontrer de nos jours chez certaines personnes et peut-être même en nous-mêmes. Beaucoup de gens ont entendu parler de Jésus, mais on se demandent: qui est-Il réellement? Quel est l'engagement personnel qui nous unit à Lui?

Tout d'abord, il est nécessaire de donner une réponse exacte: celle d'Hérode nous semble un peu vague: «Cet homme, c'est Jean le Baptiste, il est ressuscité d'entre les morts» (Mt 14,2). Il est clair que nous regrettons de ne pas donner la réponse de Pierre à la question posée par Jésus: «Et vous, que dites-vous? Pour vous, qui suis-je?». «Prenant la parole, Simon-Pierre déclara: ‘Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant!’» (Mt 16,15-16) Cette affirmation ne laisse aucun doute, elle n'inspire ni la peur ni l'indifférence, mais elle ouvre la porte au témoignage d'espérance ancré dans l'Évangile. Jean-Paul II le définit ainsi dans son Exhortation Apostolique Ecclesia in Europa: «Avec toute l'Église j'invite mes frères et sœurs dans la foi à savoir constamment s'ouvrir en toute confiance au Christ et à se laisser renouveler par lui, annonçant à toute personne de bonne volonté, avec la force de la paix et de l'amour, que celui qui rencontre le Seigneur connaît la Vérité, découvre la Vie, trouve la Voie qui y conduit».

Prions pour qu'aujourd'hui samedi, la Vierge Marie, Mère de l'espérance, nous aide à découvrir réellement qui est Jésus et à porter un bon témoignage sur Lui à nos frères.
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«L'homme, pour aller bien, doit donner... 
C'est la loi de la vie...»

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«Si Dieu a une manie, 
c'est celle d'espérer en l'homme.»
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«Si quelque chose te coûte de la fatigue, 
ne fuis pas: c'est le signe que tu cultives des projets, 
un petit coin d'Éden qui mérite ton engagement.»
(Ermes Ronchi / Le petit livre de l'Espérance)
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«Rien qu'aujourd'hui, je m'adapterai aux circonstances, 
sans prétendre que celles-ci se plient à tous mes désirs.»
(Saint Jean XXIII)
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Merci à nos visiteurs...

Ils proviennent des pays suivants:

France - Canada - États-Unis - Allemagne 

Russie - Belgique - Suisse - Ukraine 

Côte d'Ivoire - Vietnam - Portugal 

Chine - La Réunion - L'île-Maurice

Martinique - Italie - et autres encore...

Merci d'être là pour partager la Parole...

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Passe une belle journée!
Jean-Yves 
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mardi 28 juillet 2015

(205,207) L'Église nous invite à méditer sur le bien et le mal...

Bonjour!


Photo:
Dans les jardins de Louise... (Jean-Yves)
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Mardi 28 juillet 2015

Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Mt 13,36-43): Alors, laissant la foule, il vint à la maison. Ses disciples s'approchèrent et lui dirent: «Explique-nous clairement la parabole de l'ivraie dans le champ». Il leur répondit: «Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme; le champ, c'est le monde; le bon grain, ce sont les fils du Royaume; l'ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L'ennemi qui l'a semée, c'est le démon; la moisson, c'est la fin du monde; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume tous ceux qui font tomber les autres et ceux qui commettent le mal, et ils les jetteront dans la fournaise: là il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu'il entende!».
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Commentaire: Abbé Iñaki BALLBÉ i Turu (Rubí, Barcelona, Espagne)
«Explique-nous clairement la parabole de l'ivraie dans le champ»
Aujourd'hui, à travers la parabole de l'ivraie et du bon grain, l'Église nous invite à méditer sur le bien et le mal. Le bien et le mal qui existent dans notre cœur; le bien et le mal que nous voyons dans les autres, et celui que nous voyons dans le monde.

«Explique-nous clairement la parabole» (Mt 13,36), demandent-ils à Jésus ses disciples. Et nous, aujourd'hui, nous pouvons prendre la résolution de prendre soin de notre prière personnelle, de notre relation quotidienne avec Dieu. —Seigneur, pouvons-nous lui dire, explique-moi pourquoi je n'avance pas suffisamment dans ma vie intérieure. Explique-moi comment je peux t'être plus fidèle, comment je peux te trouver dans mon travail, ou à travers de cette circonstance que je ne comprends pas, ou que je ne veux pas comprendre. Comment puis-je devenir un apôtre qualifié. La prière consiste à demander «des explications» à Dieu. Comment est ma prière? Est-elle sincère? Est-elle constante? Est-elle pleine de confiance?

Jésus-Christ nous invite à fixer le regard vers le Ciel, notre maison pour l'éternité. Souvent, nous vivons envahis par la presse, et presque jamais nous prenons le temps de penser qu'un jour —loin ou pas, nous ne le savons pas— nous devrons rendre compte à Dieu de notre vie, de comment nous avons fait fructifier les qualités qu'il nous a données. Et le Seigneur nous dit qu'à la fin du monde, il y a aura un triage. Nous devons gagner le Ciel sur la terre, dans le quotidien, sans attendre des situations qui n'arriveront peut-être jamais. Nous devons vivre l'ordinaire et ce qui ne semble avoir aucune transcendance de façon héroïque. Vivre en pensant à l'éternité et aider les autres à penser de cette façon!: paradoxalement, «l'homme qui doit mourir tente d'échapper à la mort; et l'homme qui doit vivre éternellement ne tente pas d'échapper au pécher» (Saint Julien de Toledo).

Nous récolterons ce que nous avons semé. Il faut lutter pour donner aujourd'hui 100%. Et que lorsque Dieu nous appelle en sa présence nous puissions lui présenter les mains pleines: d'actes de foi, d'espérance, d'amour. Qui se concrètent dans de petites choses, dans de petites batailles qui, vécues dans le quotidien, nous font plus chrétiens, plus saints, plus humains.
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Photo:
Sur la grève, à Rivière-du-Loup (Jean-Yves)
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«Tout l'univers matériel est le langage de l'amour de Dieu, 
de sa tendresse démesurée envers nous. 
Le sol,l'eau, les montagnes, tout est caresse de Dieu.»
(Pape François)
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«Entendre chaque créature chanter l'hymne de son existence, 
c'est vivre joyeusement dans l'amour de Dieu et dans l'espérance.»
(Dans l'encyclique du Pape François)
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«La prière est (aussi) un accueil, 
un silence, une amitié qui se passe de mots.»
(Frère Roger de Taizé)
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Photo:
On retrouve ces énormes bisons à Saint-Jean-Port-Joli
à la Ferme Chouinard (Jean-Yves)
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Bonne journée!
Jean-Yves

dimanche 26 juillet 2015

(205,081) Est-ce que je laisse croître la vie de Dieu en moi?...

Bonjour!

Lundi 27 juillet 2015


Photo:
Arbres de la Montagne du Collège. (Jean-Yves)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Mt 13,31-35): Il leur proposa une autre parabole: «Le Royaume des cieux est comparable à une graine de moutarde qu'un homme a semée dans son champ. C'est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel font leurs nids dans ses branches».

Il leur dit une autre parabole: «Le Royaume des cieux est comparable à du levain qu'une femme enfouit dans trois grandes mesures de farine, jusqu'à ce que toute la pâte ait levé». Tout cela, Jésus le dit à la foule en paraboles, et il ne leur disait rien sans employer de paraboles, accomplissant ainsi la parole du prophète: «C'est en paraboles que je parlerai, je proclamerai des choses cachées depuis les origines».
Commentaire: Abbé Josep Mª MANRESA Lamarca (Les Fonts del Vallès, Barcelona, Espagne)
«Il ne leur disait rien sans employer de paraboles»

Aujourd'hui, l'Évangile nous présente Jésus prêchant à ses disciples. Et il le fait de sa façon habituelle, à travers les paraboles, c'est-à-dire en employant des images simples et courantes pour expliquer les grands mystères cachés du Reine. De cette façon, tout le monde pouvait comprendre, depuis les gens avec un haut niveau d'éducation, jusqu'à ceux pour qui ce n'était pas le cas.

«Le Royaume des cieux est comparable à une graine de moutarde…» (Mt 13,31). Les graines de moutarde ne sont presque pas visibles. Elles sont très petites, mais si on les soigne bien et on les arrose… elles finissent par se transformer en un arbre immense. «Le Royaume des cieux est comparable à du levain qu'une femme enfouit dans trois grandes mesures de farine...» (Mt 13,33). La levure ne se voit pas, mais si elle n'y était pas, la pâte ne lèverait pas. La vie chrétienne, la vie de la grâce est similaire: elle ne se voit pas depuis l'extérieur, elle ne fait pas de bruit, mais… si on la laisse s'introduire dans notre cœur, la grâce divine fait fructifier la semence et convertit les personnes de pécheresses à saintes.

Cette grâce divine nous est donnée par la foi, à travers la prière, les sacrements et la charité. Mais cette vie de la grâce est tout d'abord un don qu'il faut attendre et souhaiter avec humilité. Un don que les sages et les connaisseurs de ce monde ne savent pas juger à sa juste valeur, mais que Dieu Notre Seigneur veut faire arriver aux humbles et aux plus simples.

Espérons que lorsque Dieu nous cherche, il puisse nous trouver, non pas dans le groupe des orgueilleux, mais bien des humbles, qui se reconnaissent faibles et pécheurs, mais reconnaissants et confiants en la bonté du Seigneur. De cette façon, la graine de moutarde se transformera en un arbre immense; de cette façon, la levure de la Parole de Dieu travaillera en nous les fruits de la vie éternelle. Car «plus le cœur s'abaisse par humilité, plus il s'élève vers la perfection» (Saint Augustin).
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«Tout être est plus ou moins un souffrant
 qui attend un Samaritain, un cœur compatissant 
qui prenne pitié de lui, qui le soigne et le guérisse.»
(G. Desbuquois)
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«Le salut que Dieu nous offre est oeuvre de sa miséricorde.
 Il n'y a pas d'action humaine, aussi bonne soit-elle, 
qui nous fasse mériter un si grand don.»
(Pape François)
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Bonne journée!
Jean-Yves 
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(205,056) Cinq pains et deux poissons: c'est notre part pour que le Seigneur agisse...

Bonjour!
Dimanche, 26 juillet 2015

Fête de sainte Anne
Patronne de notre diocèse, 
de notre paroisse et de la Province de Québec.
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Photo:
Statue de sainte Anne et fontaine
sur les terrains de la Basilique (Jean-Yves)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

 (Jn 6,1-15): Après cela, Jésus passa de l'autre côté du lac de Tibériade (appelé aussi mer de Galilée). Une grande foule le suivait, parce qu'elle avait vu les signes qu'il accomplissait en guérissant les malades. Jésus gagna la montagne, et là, il s'assit avec ses disciples. C'était un peu avant la Pâque, qui est la grande fête des Juifs. Jésus leva les yeux et vit qu'une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe: «Où pourrions-nous acheter du pain pour qu'ils aient à manger?». Il disait cela pour le mettre à l'épreuve, car lui-même savait bien ce qu'il allait faire. Philippe lui répondit: «Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun ait un petit morceau de pain». Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit: «Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons, mais qu'est-ce que cela pour tant de monde!». 

Jésus dit: «Faites-les asseoir». Il y avait beaucoup d'herbe à cet endroit. Ils s'assirent donc, au nombre d'environ cinq mille hommes. Alors Jésus prit les pains, et, après avoir rendu grâce, les leur distribua; il leur donna aussi du poisson, autant qu'ils en voulaient. Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples: « Ramassez les morceaux qui restent, pour que rien ne soit perdu». Ils les ramassèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restaient des cinq pains d'orge après le repas.

A la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient: «C'est vraiment lui le grand Prophète, celui qui vient dans le monde». Mais Jésus savait qu'ils étaient sur le point de venir le prendre de force et faire de lui leur roi; alors de nouveau il se retira, tout seul, dans la montagne.
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Commentaire: Abbé Pere CALMELL i Turet (Barcelona, Espagne)
«Une grande foule le suivait»
Aujourd'hui, nous pouvons contempler comment se forge en notre intérieur tant l'amour humain que l'amour surnaturel, maintenant que nous avons un même cœur pour aimer Dieu et les autres.

Généralement, l'amour s'ouvre dans le cœur humain au fur et à mesure quand on découvre l'attrait de l'autre, sa sympathie, sa bonté. C'est le cas de «l'homme qui a cinq pains d'orge et deux poissons» (Jn 6,9). Il donne à Jésus tout ce qu'il possède, les pains et les poissons, car il s'est laissé conquérir par l'attrait de Jésus. —Ai-je découvert l'attrait du Seigneur?

Ensuite, le fruit de se sentir aimer est celui de tomber amoureux. L'Evangile dit que «une grande foule le suivait parce qu'elle avait vu les signes qu'Il accomplissait en guérissant les malades» (Jn 6,2). Jésus les écoutait, leur prêtait attention, car Il connaissait leur besoins.

Jésus Christ a un grand attrait pour moi et Il veut ma réalisation humaine et surnaturelle. Il m’aime comme je suis, avec mes misères, car je demande son pardon et, avec son aide, je continue à faire de mon mieux.

«Jésus savait qu'ils étaient sur le point de venir le prendre de force et faire de lui leur roi, alors de nouveau il se retira, tout seul dans la montagne» (Jn 6,15). Le lendemain Il leur dira: «Amen, amen je vous le dit vous me cherchez non parce que vous avez vu des signes mais parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasié» (Jn 6,26). Saint Augustin écrivait: «Combien y en a-t-il qui cherchent Jésus, guidé simplement par intérêts temporels! (…) A peine cherche-t-on Jésus pour Jésus».

La plénitude de l'amour est l'amour de se donner, quand on recherche le bien de son aimé, sans rien espérer en retour, même si c'est au prix d'un sacrifice personnel.

Aujourd'hui je peux Lui dire: «Seigneur, Toi qui nous fait participer au miracle de l'Eucharistie: nous te demandons de ne pas te cacher, de vivre avec nous, que nous puissions te voir, te toucher, te sentir, que nous ayons toujours envie d'être à tes côtés, que tu sois le Roi de nos vies et de notre travail» (Saint Josemaría).
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«Et ne jamais désespérer de la miséricorde de Dieu.»
(Saint Benoît)
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Ce qu'on peut faire avec une photo...



Bonne journée!
Jean-Yves 

au cœur de la vie
dans ce monde en évolution...
Notre monde d'aujourd'hui. 

vendredi 24 juillet 2015

(204,909) Ce que veut dire la parabole du semeur: Jésus l'explique... / Nos paysages...

Bonjour!
Vendredi 24 juillet 2015


Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Mt 13,18-23): «Vous donc, écoutez ce que veut dire la parabole du semeur. Quand l'homme entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais survient et s'empare de ce qui est semé dans son cœur: cet homme, c'est le terrain ensemencé au bord du chemin. Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c'est l'homme qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie; mais il n'a pas de racines en lui, il est l'homme d'un moment: quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il tombe aussitôt. Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c'est l'homme qui entend la Parole; mais les soucis du monde et les séductions de la richesse étouffent la Parole, et il ne donne pas de fruit. Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c'est l'homme qui entend la Parole et la comprend; il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un».
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Commentaire: Abbé Josep LAPLANA OSB Moine de Montserrat (Montserrat, Barcelona, Espagne)
«Vous donc, écoutez ce que veut dire la parabole du semeur»

Aujourd'hui, nous contemplons Dieu comme le cultivateur altruiste et magnanime qui est en train d'ensemencer à pleines mains. Il ne fût point avaricieux dans la rédemption de l'homme, car Il a tout dépensé dans son propre Fils Jésus-Christ, qui à l'image de la semence enterrée (mort et sépulture) est devenu vie et résurrection grâce à sa sainte Résurrection.

Dieu est un cultivateur patient. Le temps appartient au Père car Lui seulement connaît le jour et l'heure (cf. Mc 13,32) de la moisson et du battage. Dieu attend. Et nous aussi nous devons attendre en synchronisant l'horloge de notre espérance avec le dessein salvifique de Dieu. Saint Jacques nous dit: «Voyez le cultivateur: il attend les produits précieux de la terre avec patience, jusqu'à ce qu'il ait fait la première et la dernière récoltes» (Jas 5,7).

Dieu attend la moisson et la fait pousser avec sa Grâce. Et nous ne pouvons nous permettre de dormir non plus, car nous devons collaborer avec la grâce de Dieu en assurant notre coopération, sans placer des obstacles à cette action transformatrice de Dieu.

La culture de Dieu qui naît et pousse ici sur la terre est un fait bien visible par ses effets; nous pouvons le voir dans les miracles authentiques et dans les perçants exemples de sainteté de vie. Beaucoup sont ceux qui, après avoir entendu tout les mots et les bruits de ce monde, ont faim et soif d'entendre la Parole de Dieu, authentique, là où elle se trouve, vive et incarnée. Il y a des milliers de personnes qui vivent leur appartenance à Jésus-Christ et à l'Église avec le même enthousiasme qu'au commencement de l'Évangile, car la parole de Dieu «a trouvé une terre où elle peut germer et porter du fruit» (Saint Augustin); nous devons, donc, remonter notre morale et faire face au futur avec un regard de foi.

Le succès de notre moisson ne réside donc pas dans des stratégies humaines ni dans le marketing, mais dans l'initiative salvatrice de Dieu “riche en miséricorde” et dans l'efficacité du Saint-Esprit, qui peut transformer nos vies pour nous permettre de porter des fruits savoureux de charité et de joie contagieuse.
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«La compassion, comme la vulnérabilité, caractérisent le chrétien. 
Il faut apprendre à accepter les blessures,
 à vivre avec et à y trouver finalement une guérison plus profonde.»
(Benoît XVI)
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«Tout désir qui appelle Dieu en nous est déjà une prière.»
(Saint Augustin)
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Photo:
La Pocatière au coucher du soleil (Jean-Yves)
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Bonne journée!
Jean-Yves 

mercredi 22 juillet 2015

(204,823) Marie Madeleine nous permet de découvrir quelques aspects importants de la foi...

Bonjour!
Mercredi 22 juillet 215

Aujourd'hui c'est la fête de sainte Marie-Madeleine, 
disciple de Jésus.
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«Parmi les trois Marie mentionnées par les évangiles, 
en plus de la mère de Jésus, 
celle dont la liturgie fait mention aujourd'hui 
est la Magdaléenne que Jésus a libérée 
de maladies inexpliquées, selon Luc 8, 2. 
Jésus gagna sa foi pour toujours.
Marie Madeleine devient dès lors disciple de Jésus. 
Elle resta au pied de la croix, 
avec Marie, la mère de Jésus, et l'apôtre Jean. 
Elle fut la première à reconnaître le ressuscité et à lui parler.  
Et ce dernier en fit un témoin et un(e) apôtre de la résurrection.»
(Au fil des jours + Au cœur du jour une parole)
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Photos:
Basilique Sainte-Madeleine de Vézelay - France
(Bernard Lecomte - Merci)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Jn 20,1-2.11-18): Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu'il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit: «On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis».

Marie Madeleine restait là dehors, à pleurer devant le tombeau. Elle se penche vers l'intérieur, tout en larmes, et, à l'endroit où le corps de Jésus avait été déposé, elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l'un à la tête et l'autre aux pieds. Ils lui demandent: «Femme, pourquoi pleures-tu?». Elle leur répond: «On a enlevé le Seigneur mon Maître, et je ne sais pas où on l'a mis». Tout en disant cela, elle se retourne et aperçoit Jésus qui était là, mais elle ne savait pas que c'était Jésus. Jésus lui demande: «Femme, pourquoi pleures-tu? Qui cherches-tu?». Le prenant pour le gardien, elle lui répond: «Si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et moi, j'irai le reprendre». Jésus lui dit alors: «Marie!». Elle se tourne vers lui et lui dit: «Rabbouni!», ce qui veut dire: "Maître" dans la langue des Juifs. Jésus reprend: «Cesse de me tenir, je ne suis pas encore monté vers le Père. Va plutôt trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu». Marie Madeleine s'en va donc annoncer aux disciples: «J'ai vu le Seigneur, et voilà ce qu'il m'a dit».

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Commentaire: 
Abbé Antoni CAROL i Hostench 
(Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)
«Marie Madeleine est venue 
et a dit aux disciples qu'elle avait vu le Seigneur»
Aujourd'hui nous célébrons avec joie Sainte Marie Madeleine. Nous nous réjouissons et nous en tirons profit pour notre foi car son parcours pourrait très bien être le nôtre. La Madeleine venait de loin (cf. Lc 7,36-50) et elle est allée très loin… En effet, le matin de la Résurrection, Marie a cherché Jésus, elle a trouvé Jésus ressuscité et elle est parvenue au Père de Jésus, le "Notre Père". Ce matin-là, Jésus-Christ lui a fait découvrir ce qu'il y a de plus grand dans notre foi : qu'elle était elle aussi une enfant de Dieu.

Dans l'itinéraire de Marie Madeleine, nous découvrons quelques aspects importants de la foi. En premier lieu, nous admirons son courage. La foi, même si c'est un don de Dieu, requiert du courage de la part du croyant. Pour nous, ce qui est naturel c'est de tendre vers ce qui est visible, vers ce que nous pouvons saisir avec la main. Comme Dieu est essentiellement invisible, la foi "est toujours une sorte de rupture risquée et un saut car elle implique l'audace de voir ce qui est vraiment réel dans ce qui ne se voit pas" (Benoît XVI). En voyant le Christ ressuscité, Marie "voit" aussi le Père, le Seigneur.
D'un autre côté, "on arrive à faire le saut de la foi grâce à ce que la Bible appelle la conversion ou le repentir: il n'y a que celui qui change qui la reçoit" (Pape Benoît). N'est-ce pas le premier pas qu'a fait Marie ? N'est-ce pas aussi un pas que nous devons refaire dans nos vies ?

Il y a eu beaucoup d'amour dans la conversion de la Madeleine : elle n'a pas économisé les parfums pour son Amour. L'amour ! Voilà un autre "véhicule" de la foi car nous n'écoutons pas, nous n'entendons pas, nous ne croyons pas quelqu'un si nous ne l'aimons pas. Dans l'Évangile de saint Jean, il apparaît clairement que "croire c'est écouter et, en même temps, voir (…)". Ce matin-là, Marie Madeleine prend des risques pour son Amour, elle écoute son Amour (il lui suffit d'entendre "Marie" pour le reconnaître) et connaître le Père. "Le matin de Pâques (…) lorsque Marie Madeleine voit Jésus, on lui demande de le contempler dans son chemin vers le Père, jusqu'à la pleine confession : "J'ai vu le Seigneur" (Jn 20,18)" (Pape François).
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«Choisis donc, aujourd'hui, de vivre et de faire naître la vie, 
de faire jaillir la joie et le bonheur, 
de faire éclore la beauté là où tu passes... 
Tu es maître de ton destin si tu choisis d'être heureux, 
si tu choisis d'aimer... »
(René Pageau)
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«Il ne faut pas attendre d'être parfait 
pour commencer quelque chose de bien.»
(Abbé Pierre)
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«Le seul argument contre le vent de l'est, 
c'est de mettre son manteau.»
(James Russell Lowell)
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«Si le Royaume de justice et d'abord oeuvre de Dieu, 
il est aussi oeuvre humaine, 
et c'est la mission des disciples 
d’œuvrer à l'établir dans notre monde. 
Toute personne qui s'engage dans le monde 
pour combattre la pauvreté aux multiples visages, 
pour construire une société meilleure, plus juste, 
s'inscrit dans le projet de Jésus, 
le projet de construction du Royaume de Dieu 
déjà sur terre.»
(Marcel Dumais)
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Note: Plusieurs pensées que je place sur ce blogue 
proviennent des calendriers suivants:
«Au fil des jours» de Novalis
et «Au cœur du jour une parole» -des Éditions Anne Sigier.
Merci!
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Photo:
de Bernard Lecomte - Merci!
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Bonne journée!
Jean-Yves 





lundi 20 juillet 2015

(204,695) Un signe venant du Seigneur... / L'annonce de la mort et de la résurrection de Jésus...

Bonjour!
Lundi 20 juillet 2015


Photo:
Crucifix dans l'église de Saint-Roch-des-Aulnaies (Jean-Yves)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour.

(Mt 12,38-42): Quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole: «Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi». Il leur répondit: «Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne sera donné que celui du prophète Jonas. Car Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits; de même, le Fils de l'homme restera au cœur de la terre trois jours et trois nuits. Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera; en effet, elle est venue de l'extrémité du monde pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon».
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Commentaire: + Abbé Lluís ROQUÉ i Roqué (Manresa, Barcelona, Espagne)
«Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi»

Aujourd'hui, dans l'Évangile, nous contemplons des maîtres de la Loi et des pharisiens qui demandent à Jésus de leur prouver sa provenance divine par un signe prodigieux (cf. Mt 12,38). Des preuves, Il en avait déjà données, assez pour montrer non pas seulement qu'il venait de Dieu, mais pour prouver qu'Il était Dieu. Mais, malgré cela, ils n'en avaient pas assez: peu importe ce qu'Il aurait pu faire, ils ne l'auraient pas cru.

D'un ton prophétique, et profitant d'un signal prodigieux de l'Ancien Testament, Jésus annonce sa mort, sa sépulture et sa résurrection: «Car Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits; de même, le Fils de l'homme restera au cœur de la terre trois jours et trois nuits» (Mt 12,40), en sortant de là plein de vie.

Par sa conversion et la pénitence, les habitants de Ninive, ont recouvré l'amitié de Dieu. Nous aussi, par la conversion, la pénitente et le baptême, avons été inhumés avec le Christ, et demeurons en Lui et pour Lui, maintenant et pour toujours, ayant donné un vrai pas «pascal»: pas de la mort à la vie, du péché à la grâce. Libérés de l'esclavage du démon, nous devenons les fils de Dieu. C'est “le grand prodige”, illustrant notre foi et l'espérance de vivre en aimant comme Dieu le veut, pour posséder à Dieu Amour en plénitude.

Grand prodige, que ce soit celui de la Pâque de Jésus comme celui de notre baptême. Personne ne les a vus, car Jésus est sorti du tombeau plein de vie. Et nous sommes sortis du péché, pleins de la grâce divine. Nous y croyons et nous vivons en essayant de ne pas tomber dans l'incrédulité de ceux qui veulent voir pour y croire, ou de ceux qui voudraient une Église sans l'opacité des humaines que la composons. Que le fait Pascal du Christ nous suffisse, car il répercute si profondément sur tous les humaines et sur toute la création, en étant la cause de tant de “miracles de la grâce”.

La Vierge Marie a confié dans la parole de Dieu, et elle n'a pas du courir au tombeau pour embaumer le corps de son Fils et pour vérifier que le sépulcre était vide: tout simplement elle crut et elle “vit”.
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Prions...
les uns pour les autres...

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Photo:
Manoir - Seigneurie des Aulnaies
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Bonne journée!
Jean-Yves 


dimanche 19 juillet 2015

(204,386) L'importance du repos... / Ne pas négliger ma relation avec Dieu... / Prise de conscience et moment de solitude...

Bonjour!
Dimanche 19 juillet 2015


Statue de Sainte-Anne 
Actuellement c'est la neuvaine à sainte Anne
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Mc 6,30-34): Les Apôtres se réunissent auprès de Jésus, et lui rapportent tout ce qu'ils ont fait et enseigné. Il leur dit: «Venez à l'écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu». De fait, les arrivants et les partants étaient si nombreux qu'on n'avait même pas le temps de manger. Ils partirent donc dans la barque pour un endroit désert, à l'écart. Les gens les virent s'éloigner, et beaucoup les reconnurent. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux. En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de pitié envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les instruire longuement.
Commentaire: Abbé David AMADO i Fernández (Barcelona, Espagne)
«Venez à l'écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu»

Aujourd'hui, l'Evangile nous invite à découvrir l'importance de se reposer dans le Seigneur. Les apôtres retournaient de la mission que Jésus leur avait confiée. Ils avaient expulsé des démons, ils avaient guéri des malades et ils avaient prêché l'Evangile. Ils étaient fatigués et Jésus leur dit: «Venez à l'écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu» (Mc 6,31).

Une des tentations à laquelle peut succomber n'importe quel chrétien est celle de vouloir faire beaucoup de choses et négliger le rapport avec le Seigneur. Le catéchisme nous rappelle qu'à l’heure de la prière, un des plus grands dangers est de penser qu'il y a d'autres choses plus urgentes à faire et nous finissons par négliger la relation avec Dieu. C'est pour cela que Jésus dit à ses disciples, qui ont beaucoup travaillé, qui sont fatigués et qui sont heureux car tout s'est bien passé, qu'il faut se reposer. L'Evangile nous dit qu'ils «partirent donc dans la barque pour un endroit désert» (Mc 6,33). Afin de faire une bonne prière il faut au moins deux choses: la première est d'être avec Jésus, car c'est avec lui qu'on va parler. Il faut nous assurer de sa présence. Pour cela tout moment de prière commence généralement, et c'est le plus dur, par la prise de conscience de la présence de Dieu. Prendre conscience que nous sommes avec Lui. La deuxième chose est la solitude qui est nécessaire. Si nous voulons parler avec quelqu'un, avoir une conversation intime et profonde, nous choisissons la solitude.

Saint Pierre Julien Eymard recommandait de se reposer dans le Seigneur après la communion. Et il mettait en garde du danger de remplir notre action de grâces avec des paroles ou des phrases que nous connaissons par cœur. Il disait qu'après avoir reçu le Corps du Christ, le mieux était de rester un moment silencieux pour reprendre des forces et laisser Jésus nous parler dans le silence de notre cœur. Parfois au lieu de Lui raconter nos projets c'est mieux de laisser Jésus nous instruire et nous donner du courage.
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«En prenant chair de notre chair,
Dieu transformait tous nos déserts
En Terre d'immortels printemps.»
(Hymne - bréviaire de ce matin)
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«Tendre  vers les réalités d'en haut, 
ce n'est pas nous évader de nos tâches quotidiennes, 
ce n'est pas davantage vouloir hâter notre sortie de ce monde. 
Mais c'est vivre nos responsabilités quotidiennes 
avec liberté et amour, comme le Christ. 
C'est donner à nos vies une hauteur spirituelle, 
qui les sauve de l'enlisement et de l'essoufflement.»
(Yvon Joseph Moreau)
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Bonne journée!
Jean-Yves