mercredi 30 septembre 2015

(209,212) «Paix à cette maison!»... «Le règne de Dieu est tout proche de vous...» / Quelques pensées...

Bonjour!
Jeudi 1er octobre 2015


Photo:
Le fleuve Saint-Laurent au quai de Rivière-Ouelle (Jean-Yves)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour... 

(Lc 10,1-12): Après cela, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et localités où lui-même devait aller. Il leur dit: «La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales, et ne vous attardez pas en salutations sur la route.

»Dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord: ‘Paix à cette maison’. S'il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l'on vous servira; car le travailleur mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.

»Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qu'on vous offrira. Là, guérissez les malades, et dites aux habitants: ‘Le règne de Dieu est tout proche de vous’. Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, sortez sur les places et dites: ‘Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous la secouons pour vous la laisser. Pourtant sachez-le : le règne de Dieu est tout proche’. Je vous le déclare: au jour du Jugement, Sodome sera traitée moins sévèrement que cette ville».

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Commentaire: Abbé Ignasi NAVARRI i Benet (La Seu d'Urgell, Lleida, Espagne)
«Priez le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson»
Aujourd'hui, Jésus nous parle de la mission apostolique. Même «s'il en désigna encore soixante-douze, et il les envoya» (Luc 10,1), la proclamation de l'Évangile est une tâche «qui ne pourrait être déléguée qu'à quelques “spécialistes”» (Jean-Paul II): nous sommes tous appelés à cette tâche et nous devons tous nous sentir responsables de celle-ci. Chacun là où il se trouve, en son lieu et dans sa condition. Le jour du Baptême on nous a dit: «Tu es Prêtre, Prophète et Roi pour la vie éternelle». Aujourd'hui, plus que jamais, notre monde a besoin du témoignage des disciples du Christ.

«La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux» (Luc 10,2): c'est intéressant ce sentiment positif de la mission, en effet le texte nous dit «il y a beaucoup à semer et peu d'ouvriers». Peut-être qu'aujourd'hui nous devrions parler en ces termes, étant donné la grande ignorance de Jésus-Christ et de son Église dans notre société. Un regard d'espérance sur cette mission engendre de l'optimisme et de l'illusion. Ne nous laissons pas abattre par le pessimisme et le désespoir.

De fait, la mission qui nous attend est, à la fois, passionnante et difficile. Notre mission, l'annonce de la Vérité et de la Vie, ne peut pas et ne doit pas prétendre forcer l'adhésion, mais susciter une adhésion libre. Le Pape nous rappelle que les idées se proposent, elles ne s'imposent pas.

«N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales…» (Luc 10,4): la seule force du missionnaire doit être le Christ. Et pour qu'Il remplisse toute sa vie, il est nécessaire qu'il se libère totalement de ce qui n'est pas le Christ. La pauvreté évangélique est la grande condition requise et, est à la fois le témoignage le plus crédible que l'apôtre peut donner, mis à part le fait que la seule chose qui peut nous rendre libres c'est ce détachement total.

Le missionnaire annonce la paix. Il est porteur de paix car il porte le Christ, le “Prince de la Paix”. C'est pour cela, que «dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord: ‘Paix à cette maison’. S'il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui; sinon, elle reviendra sur vous» (Lc 10,5-6). Notre monde, nos familles, notre moi, a besoin de Paix. Notre mission est urgente et passionnante.
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Photo:
Prise au Jardin floral de La Pocatière (Jean-Yves)
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«Dieu est présent dans ma vie. 
Il est présent dans l'histoire, dans les événements, 
dans la nature, dans tout ce qui est.«
(Carlo Carretto)
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«Si l'on vise le sommet d'une montagne, 
sans commencer à se mettre en marche, 
on trouvera toujours une bonne raison 
pour ne pas la gravir. 
Trop de vent, trop tard, il va peut-être pleuvoir...»
(Aude de Béarn)
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«Protégés de tous les dangers, 
nous serions vite vulnérables au plus petit d'entre eux.»
(Yves Duteil)
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«La gratitude c'est accepter la vie telle qu'elle est 
et la vivre en plénitude.»
(Anthony J. Ciorra)
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Prions...

Pour ceux qui se recommandent à nos prières...
Pour des membres des groupes de prière...
Pour les vocations au diaconat...
Pour les jeunes qui cheminent dans nos programmes paroissiaux...
Pour la paix dans le monde...
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«Un photographe 
c'est quelqu'un qui écrit avec la lumière...»
(Auteur inconnu)
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Bonne journée!
Jean-Yves 

lundi 28 septembre 2015

(209,137) Les anges, messagers de Dieu, travaillent à notre salut...

Bonjour!
Mardi 29 septembre 2015


Photo:
Le long du fleuve Saint-Laurent... (Jean-Yves)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour... 

Jean 1, 47-51

Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. »
Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. »
Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! » Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. » Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »

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Pour notre réflexion...

1. Les anges sont présents du début à la fin de la Bible. Leur nom, en grec, signifie qu’ils sont des messagers. Envoyés de Dieu, ils ont pour mission de servir les hommes en œuvrant pour leur salut (cf. He 1,14). Leur existence est certaine. Jésus lui-même parle d’eux comme d’êtres réels et actifs. Ils se réjouissent avec Dieu lorsqu’un pécheur se convertit (cf. Lc 15,10). Les archanges que nous célébrons aujourd’hui sont, parmi les anges, les principaux dont nous connaissions le nom. Michel est le chef de l’armée angélique qui doit protéger l’Église contre Satan (cf. Ap 12,1-9). Gabriel est l’ange chargé de porter le plus important message qui soit pour l’humanité : c’est lui qui parle à Marie et lui expose le plan de salut de Dieu (cf. Lc 1,26-38). Raphaël, quant à lui, est le mystérieux compagnon de voyage de Tobie. Il est un véritable guide (cf. Tb 5,4). Les anges ou archanges sont donc des aides encore et toujours précieuses et réelles dans notre vie. Nombreux sont les sanctuaires qui leur sont dédiés. Mais, nous souvenons-nous assez souvent de les invoquer ?

2. Dans le passage d’Évangile de ce jour, Jésus fait comprendre à Nathanaël quelle est son identité profonde. En disant qu’il a sa place au ciel, auprès de Dieu, il révèle son origine divine. De plus, si les anges montent et descendent au dessus de lui, c’est bien parce qu’ils sont à son service. On retrouve cette même idée dans plusieurs événements de la vie de Jésus, notamment lorsque Jésus est tenté par le diable dans le désert et que les anges se mettent à le servir (cf. Mt 4,11). A Gethsémani, lorsque Jésus vit encore silencieusement son agonie, Dieu lui envoie un ange consolateur pour le soutenir dans cette épreuve (cf. Lc 22,43). C’est encore un ange qui permettra aux saintes femmes de comprendre, alors qu’elles sont si troublées devant le tombeau vide, que Jésus n’est plus parmi les morts, mais qu’il est ressuscité. Les anges, serviteurs de Jésus, sont aussi les serviteurs du salut que Jésus apporte aux hommes. Ils ont véritablement la mission d’aider les hommes à relire les événements de la vie de Jésus pour que nous en saisissions le sens. Si je rencontre des difficultés à comprendre certains aspects de la vie de Jésus, si je rencontre le doute dans ma foi, je suis invité à invoquer l’aide des anges. Leur mission est de m’éclairer précisément sur ces questions-là.

3. Ces anges qui montent et descendent au-dessus de Jésus nous rappellent le songe du patriarche Jacob, raconté dans le livre de la Genèse, au chapitre 28. Jacob avait vu un escalier reliant le ciel et la terre et des anges qui montaient et descendaient. Ce mouvement de montée et de descente retrace bien la vie du Christ : il est descendu du ciel sur la terre par son Incarnation et il remontera au ciel après sa Résurrection, lorsque tout sera accompli. Déjà, le livre de la Genèse préfigurait la vie de Jésus à travers le songe de Jacob. Jésus vient pleinement accomplir les promesses faites par Dieu dans l’Ancien Testament. Comme cet escalier, Jésus est celui qui nous relie à Dieu. Il réunit terre et ciel. Il est le seul médiateur entre les hommes et Dieu. Il est le chemin pour aller à Dieu. / catholique/org.
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Bonne journée!
Jean-Yves




samedi 26 septembre 2015

(209,019) Il nous faut la grâce de Dieu et la reconnaissance de notre état... / Quelques pensées...

Bonjour!
Samedi, 26 septembre 2015


Photo:
Au bord du fleuve à La Pocatière (Jean-Yves)
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«Je n'ai pas mérité la vie. 
Que dois-je faire pour honorer ce don?»
(Martin Steffens)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Lc 9,43b-45): Tandis que chacun était dans l'admiration de tout ce que faisait Jésus, il dit à ses disciples: «Pour vous, écoutez bien ceci: Le Fils de l'homme doit être livré entre les mains des hommes». Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole; elle était voilée pour eux, afin qu'ils n'en eussent pas le sens; et ils craignaient de l'interroger à ce sujet.
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Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)
«Le Fils de l'homme doit être livré entre les mains des hommes»
Aujourd'hui, après plus de deux mille ans, l'annonce de la passion de Jésus continue de nous provoquer. Que l'Auteur de la Vie annonce qu'Il sera livré entre les mains de ceux-là même pour qui Il est venu tout donner, voilà qui est clairement provocateur. L'on pourrait dire: ce n'était pas nécessaire, c'était exagéré. Nous négligeons toujours le poids qui accable le cœur du Christ, notre péché, le plus radical des maux, la cause et l'effet de ce que nous nous mettons à la place de Dieu. Plus encore, de ce que nous ne nous laissons pas aimer par Dieu et nous efforçons de demeurer dans nos courtes vues et l'immédiateté de notre présent. Il nous est aussi nécessaire de nous reconnaître pécheurs que d'admettre que Dieu nous aime dans son Fils Jésus Christ. En fin de compte, nous sommes comme les disciples, qui «ne comprenaient pas cette parole; elle était voilée pour eux, afin qu'ils n'en eussent pas le sens; et ils craignaient de l'interroger à ce sujet» (Lc 9,45).

Disons-le avec une image: au Ciel, nous pourrons trouver tous les vices et tous les péchés sauf l'orgueil, car l'orgueilleux ne reconnaît jamais ses fautes et ne se laisse pas pardonner par un Dieu qui aime au point de mourir pour nous. Dans l'enfer, nous pourrons trouver toutes les vertus, moins l'humilité, car la personne humble se connaît vraiment et sait très bien que, sans la grâce de Dieu, elle ne peut pas ne pas L'offenser, ni correspondre à sa Bonté.

L'une des clés de la sagesse chrétienne est de reconnaître la grandeur et l'immensité de l'Amour de Dieu, tout en admettant notre petitesse et la vilènie de notre péché. Que nous sommes lents à comprendre! Le jour où nous découvrirons que l'Amour de Dieu nous était si proche, nous dirons comme saint Augustin, avec des larmes d’Amour: «Je t'ai aimé bien tard, mon Dieu!». Ce jour pourrait être aujourd'hui. Ce jour peut être aujourd'hui. Pourquoi pas?
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 Photo:
Prise à La Pointe de Rivière-du-Loup (Jean-Yves)
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«Chaque jour, je dois me convertir à la vie,
 tout mettre au service de la vie, la mienne et celle des autres."
(Richard Bergeron)
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«Le don de la foi vient de Dieu qui veut adoucir le coeur de l'homme 
et rendre son regard attentif à la réalité invisible.»
(Carlo Martini)
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Bonne journée!
Jean-Yves 


mardi 22 septembre 2015

(208,858) La Parole de Dieu nous aide dans nos luttes... / Quelques pensées...

Bonjour!
Mardi 22 septembre 2015


Photo:
Église de Saint-Roch-des-Aulnaies (Jean-Yves)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Lc 8,19-21): La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver; mais ils ne purent l'aborder, à cause de la foule. On lui dit: «Ta mère et tes frères sont dehors, et ils désirent te voir». Mais il répondit: «Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique».
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Commentaire: Abbé Xavier JAUSET i Clivillé (Lleida, Espagne)
«Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique»

Aujourd'hui, nous lisons un beau passage des Évangiles. Jésus n'offense en rien sa Mère, car Elle est la première à écouter la Parole de Dieu et d'Elle naquît Celui-là même qui est la Parole. C'est Elle aussi qui a le plus parfaitement accompli la volonté de Dieu: «Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon ta parole» (Lc 1,38), répond-elle à l'ange lors de l'Annonciation.

Jésus nous dit ce qu'il nous faut pour être, nous aussi, membres de sa famille: «ce sont ceux qui écoutent…» (Lc 8,21) et pour écouter il faut nous approcher comme ces mêmes membres, qui parvinrent jusqu'où il se trouvait; mais ils ne purent s'approcher de Lui à cause de la foule. Il conviendrait que nous nous demandions si nous luttons et nous efforçons de vaincre les obstacles que nous rencontrons au moment de nous approcher de la Parole de Dieu. Est-ce que je dédie chaque jour quelques minutes à lire, écouter et méditer la Sainte Écriture? Saint Thomas d'Aquin nous rappelle que «nous devons méditer continuellement la Parole de Dieu (…); cette méditation aide puissamment dans la lutte contre le péché».

Et, finalement, accomplir la Parole, il ne suffit pas de l'écouter; il faut l'accomplir si nous voulons être membres de la famille de Dieu. Nous devons mettre en pratique ce qu'on nous dit! C'est pourquoi il est bon que nous nous demandions si nous obéissons seulement quand ce qu'on nous demande nous plaît ou est relativement facile, et si, au contraire, quand il faut renoncer à notre confort, à notre réputation, aux biens matériels ou à nos moments de repos…, nous mettons la Parole entre parenthèses jusqu'à ce que viennent des temps meilleurs. Demandons à la Vierge Marie d'écouter et d'accomplir comme Elle la Parole de Dieu, afin d'avancer sur le chemin qui conduit à la félicité qui perdurable...
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«La vraie fin de la politique 
est de rendre la vie commode et les gens heurex.»
(Bossuet)
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«Tant de mains pour transformer le monde 
et si peu de regards pour le contempler.»
(Julien Gracq)
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«L'échec est toujours riche d'enseignement, 
mais il n'est pas forcément aisé d'en tirer la leçon.»
(Grançois Gervais)
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«Le lever du soleil est une raison d'exprimer sa gratitude, 
car un autre jour est arrivé.»
(Dhyana Ywahoo)
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«Le sommet qui t'élève le plus n'est pas le plus haut, 
mais celui qui accueille ta passion. 
Contrairement aux autres, 
dès ton premier pas vers sa direction, 
celui-là comble ta satisfaction.»
(François Gervais)
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«Il y a une présence du Christ aussi forte dans sa Parole, 
célébrée et partagée, que dans l'eucharistie.
 Il vient nous parler de nous, de notre monde, 
de nos espoirs et de nos peurs, de nos joies et de nos tristesses. 
Il vient parler avec nous. Et ensemble, nous parlons d'amour, 
de tendresse, de miséricorde, de bilans et de projets, 
"comme un homme parle à un homme" (Ex 33, 11).
(Jean Mansir)
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«Le Christ ne se démontre pas, il se rayonne.»
(Gilbert Cesbron)
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Diacre
au cœur de la vie dans ce monde en évolution.
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Bonne journée!
Jean-Yves

vendredi 18 septembre 2015

(208,734) Mystère lumineux... / Quelques pensées...

Bonjour!
Vendredi 18 septembre 2015

Voici la Parole de Dieu de ce jour...


Photo:
Près du fleuve - Un arc-en-ciel - (Jean-Yves)
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(Lc 8,1-3): Ensuite Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l'accompagnaient, ainsi que des femmes qu'il avait délivrées d'esprits mauvais et guéries de leurs maladies: Marie, appelée Madeleine (qui avait été libérée de sept démons), Jeanne, femme de Kouza, l'intendant d'Hérode, Suzanne, et beaucoup d'autres, qui les aidaient de leurs ressources.
Commentaire: Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne)
«Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du règne de Dieu»
Aujourd'hui, nous voyons dans l'Évangile ce que devait être une journée courante des trois années de vie publique de Jésus. Saint Luc nous la raconte en quelques mots: «Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du règne de Dieu» (Lc 8,1). C'est ce que nous contemplons dans le troisième mystère lumineux du Saint Rosaire.

Jean-Paul II dit en commentant ce mystère: «Mystère lumineux que la prédication par laquelle Jésus annonce la venue du Royaume de Dieu et invite à la conversion, en pardonnant les péchés de ceux qui s'approchent de Lui avec une foi humble, inaugurant ainsi le mystère de la miséricorde qu'Il continuera d'exercer jusqu'à la fin du monde, spécialement à travers le sacrement de la Réconciliation confié à l'Église».

Jésus continue de passer près de nous en nous offrant ses biens surnaturels: quand nous prions, quand nous lisons et méditons l'Évangile pour Le connaître et L'aimer davantage et imiter sa vie, quand nous recevons un sacrement, en particulier l'Eucharistie et la Pénitence, quand nous nous dédions avec effort et constance au labeur quotidien, quand nous sommes avec notre famille, nos amis ou nos voisins, quand nous aidons cette personne qui se trouve dans le besoin matériel ou spirituel, quand nous nous reposons ou nous divertissons... Dans toutes ces circonstances, nous pouvons trouver Jésus et le suivre comme les douze et comme les saintes femmes.

Mais en plus, chacun de nous est appelé par Dieu à être aussi “Jésus qui passe”, pour parler –par nos œuvres et nos paroles– à ceux que nous essayons d'approcher de cette foi qui remplit de sens notre existence, de cette espérance qui nous pousse à aller de l'avant sur les chemins de la vie confiants dans le Seigneur, et de cette charité qui guide toute notre action.

Marie fut la première à suivre Jésus et à “être Jésus”. Qu'elle nous aide par son exemple et son intercession!
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Photo:
Glacier Hubbard - Alaska -Jacques Lajoie - Merci!
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«La beauté du monde est presque la seule voie 
par laquelle on puisse laisser pénétrer Dieu, la beauté est l'éternité ici-bas.«
(Simone Weil)
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«Le lever du soleil est une raison d'exprimer sa gratitude, 
car un autre jour est arrivé.»
(Dhyani Ywahoo)
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«J'aurai fait beaucoup de faux pas dans ma vie, 
mais je ne me serai jamais trompé de but...»
(Gustave Thibon)
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«Les difficultés nous confrontent à nos limites 
et nous invitent à les surmonter.»
(François Gervais)
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Photo:
Au Jardin floral de La Pocatière - Jean-Yves
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Bonne journée!
Jean-Yves


jeudi 17 septembre 2015

(208,693)«Ta foi t'a sauvée... Va en paix!»...

Bonjour!
Jeudi 17 septembre 2015


Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Lc 7,36-50): Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table. Survint une femme de la ville, une pécheresse. Elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux plein de parfum. Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds, et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et y versait le parfum.

En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : «Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu'elle est: une pécheresse». Jésus prit la parole: «Simon, j'ai quelque chose à te dire». «Parle, Maître». Jésus reprit: «Un créancier avait deux débiteurs; le premier lui devait cinq cents pièces d'argent, l'autre cinquante. Comme ni l'un ni l'autre ne pouvait rembourser, il remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l'aimera davantage». Simon répondit: «C'est celui à qui il a remis davantage, il me semble». «Tu as raison», lui dit Jésus. Il se tourna vers la femme, en disant à Simon: «Tu vois cette femme? Je suis entré chez toi, et tu ne m'as pas versé d'eau sur les pieds; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. Tu ne m'as pas embrassé; elle, depuis son entrée, elle n'a pas cessé d'embrasser mes pieds. Tu ne m'as pas versé de parfum sur la tête; elle, elle m'a versé un parfum précieux sur les pieds. Je te le dis: si ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, c'est à cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d'amour».

Puis il s'adressa à la femme: «Tes péchés sont pardonnés». Les invités se dirent: «Qui est cet homme, qui va jusqu'à pardonner les péchés?». Jésus dit alors à la femme: «Ta foi t'a sauvée. Va en paix!».
». 
Commentaire: Mgr. José Ignacio ALEMANY Grau, Evêque Emérite de Chachapoyas (Chachapoyas, Peru)
«Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds»
Aujourd'hui, Simon le pharisien invite Jésus à manger pour attirer l'attention des gens. C'était un acte de vanité mais le traitement qu'il donna à Jésus quand il le reçut n'était même pas des plus élémentaires.

Au cours du dîner, une pécheresse publique fit un grand acte d'humilité : "Se tenant derrière Jésus, à ses pieds, elle commença à pleurer, elle lui mouilla les pieds avec ses larmes et les sécha avec ses cheveux ; elle embrassa ses pieds et les oignit de parfum" (Lc 7,38).

Par contre, le pharisien n'embrassa pas Jésus pour lui souhaiter la bienvenue, ne lui donna pas d'eau pour ses pieds, ni une serviette pour les sécher et ne lui mit pas d'huile sur la tête. De plus, le pharisien avait de mauvaises pensées : "Si cet homme était prophète, il saurait qui est la femme qui le touche et quelle sorte de personne c'est, car c'est une pécheresse" (Lc 7,39). En fait, celui qui ne savait pas à qui il avait affaire était le pharisien !

Le Pape François a beaucoup insisté sur l'importance de s'approcher des malades et ainsi "toucher la chair du Christ". En canonisant Sainte Guadalupe García, François dit : "Renoncer à une vie confortable pour suivre l'appel de Jésus ; aimer la pauvreté, pour pouvoir aimer davantage les pauvres, les malades et ceux qui sont abandonnés, pour les servir avec tendresse et compassion : cela s'appelle "toucher la chair du Christ". Les pauvres, ceux qui sont abandonnés, les malades et les marginaux sont la chair du Christ". Jésus touchait les malades et se laissait toucher par les malades et les pécheurs.

La pécheresse de l'Evangile toucha Jésus et Il se réjouit en voyant comme son cœur se transformait. C'est pour cela qu'Il lui donna la paix récompensant ainsi sa foi courageuse. Toi, mon ami, est-ce que tu t'approches avec amour pour toucher la chair du Christ à travers tous ceux qui passent près de toi et qui ont besoin de toi ? Si tu sais le faire, ta récompense sera la paix avec Dieu, avec les autres et avec toi-même.
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Bonne journée!
Jean-Yves 

mercredi 16 septembre 2015

(208,659) On se trouve souvent des prétextes...

Bonjour!
Mercredi 16 septembre 2015


Photo:
Magnifique papillon bleu - (Gaétan Godbout, La Pocatière) - Merci!
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Luc 7, 31-35) À qui donc vais-je comparer les gens de cette génération ? À qui ressemblent-ils ?

Ils ressemblent à des gamins assis sur la place, qui s’interpellent en disant : Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous n’avez pas pleuré.

Jean le Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : C’est un possédé !
Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et vous dites : Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.
Mais, par tous ses enfants, la sagesse de Dieu a été reconnue juste. »

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Pour notre réflexion...

1. Jésus veut ici illustrer une situation en utilisant une petite parabole. Un groupe d’enfants se trouve sur une place d’une certaine ville. Certains commencent à jouer de la musique, d’abord joyeuse, puis triste. Or ceux qui écoutent ne semblent satisfaits ni par l’un ni par l’autre style de musique.

2. Cette petite parabole peut sembler obscure. Aussi Jésus l’explique-t-il aussitôt. Jean-Baptiste qui jeûnait, se fait traiter de possédé. Jésus, lorsqu’il ne jeûne pas, se fait traiter de débauché. Ainsi Jésus fait bien ressortir un point. En réalité, l’opposition à Jean-Baptiste et à Jésus n’est pas due à une question de jeûne. Il y a un problème plus profond. Celui de ne pas vouloir accueillir la voix de Dieu lorsqu’elle essaie de se faire entendre.

3. Cette situation se répète d’une certaine manière pour nous tous. Dieu nous parle, et parfois nous faisons tout ce qui est possible pour trouver un prétexte afin de ne pas l’écouter, et ne pas devoir conformer notre vie à ce qu’il nous demande. Voilà pourquoi un examen de conscience sérieux est nécessaire de manière régulière, afin de voir si, à cause de notre peur de changer certains aspects de notre vie, de notre peur d’une véritable conversion, nous n’utilisons pas de faux prétextes pour ne pas écouter ce que Dieu veut nous dire, ce que Dieu nous demande.  
(Cette méditation a été écrite par Frère Jean Marie Fornerod, LC)
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Bonne journée!
Jeean-Yves

samedi 12 septembre 2015

(208,461) Jésus continue sa mission d'amour commencée pendant sa vie publique à travers nous: «Si quelqu'un veut marcher derrière moi...».

Bonjour!
Dimanche 13 septembre 2015


Photo:
À La Pocatière, près du fleuve, sur la route verte... (jean-Yves)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Mc 8,27-35): Jésus s'en alla avec ses disciples vers les villages situés dans la région de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il les interrogeait: «Pour les gens, qui suis-je?». Ils répondirent: «Jean Baptiste; pour d'autres, Élie; pour d'autres, un des prophètes». Il les interrogeait de nouveau: «Et vous, que dites-vous? Pour vous, qui suis-je?». Pierre prend la parole et répond: «Tu es le Messie».

Il leur défendit alors vivement de parler de lui à personne. Et, pour la première fois, il leur enseigna qu'il fallait que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu'il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite. Jésus disait cela ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches. Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre: «Passe derrière moi, Satan! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes».

Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit: «Si quelqu'un veut marcher derrière moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix, et qu'il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra; mais celui qui perdra sa vie pour moi et pour l'Évangile la sauvera».

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Pour notre réflexion...

1. « Tu es le Christ ». 
La profession de foi de saint Pierre lui sort du cœur car « du trop-plein du cœur parle la bouche » (Mt 12, 34). Saint Pierre suit Jésus depuis ses premiers miracles, depuis la pêche miraculeuse où il reconnut l’origine divine du Christ ? « Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur » (Lc 5). Il a perçu le calme et la sérénité de Jésus endormi au milieu de la tempête. Il a admiré son autorité face aux scribes et pharisiens. Il s’est émerveillé devant les nombreuses guérisons. Le Jésus qu’il connaît, au regard serein, ferme et tourné vers le Père remplit ses attentes et celles du peuple juif : Jésus est le Messie envoyé par Dieu, il sauvera Israël de ses infirmités et de l’oppression romaine.

2. « Il leur défendit vivement de parler de lui à personne ». 
Jésus connait le cœur de saint Pierre mieux que celui-ci. Il sait qu’il ne comprend pas encore entièrement sa mission messianique et rédemptrice. Il sait qu’il est dur d’accepter avec le cœur que Jésus du haut de la croix pardonne à ses ennemis, spécialement quand ceux qui le crucifient sont romains. C’est pour cela qu’alors qu’à l’Ascension il donnera à  Pierre la mission de le faire connaître au monde entier, pour le moment il lui défend de parler de lui.
3. « Il leur enseigna qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup ». 
Cependant Jésus n’a d’autre désir que de compléter la compréhension du Messie dans le cœur de Pierre. Ainsi, directement après sa profession de foi, il lui enseigne qu’il faut que le Messie souffre beaucoup et meure. Les Évangiles ne s’arrêtent pas à la Transfiguration. Du Thabor il faut poursuivre jusqu’au Calvaire. Sans la croix il n’y a pas de Résurrection. Jésus portant sa croix est serein, calme et regarde vers le ciel, vers son Père plein de miséricorde. C’est sur la croix, et plus tard à travers les cœurs de ses fidèles, que le Messie accomplit sa mission d’amour commencée pendant sa vie publique.
(catholic.org) 

Bonne journée!
Jean-Yves

jeudi 10 septembre 2015

(208,374) Une règle d'or proposée par Jésus; «Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le ausi pour eux...» (Lc 6, 31)

Bonjour!
Jeudi 10 septembre 2015


Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Lc 6,27-38): «Je vous le dis, à vous qui m'écoutez: Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. A celui qui te frappe sur une joue, présente l'autre. A celui qui te prend ton manteau, laisse prendre aussi ta tunique. Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas à celui qui te vole. Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre? Même les pécheurs en font autant. Si vous prêtez quand vous êtes sûrs qu'on vous rendra, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu'on leur rende l'équivalent. Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Dieu très-haut, car il est bon, lui, pour les ingrats et les méchants.

«Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et vous: une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous».
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Commentaire: Abbé Jaume AYMAR i Ragolta (Badalona, Barcelona, Espagne)
«Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux»

Aujourd'hui, dans l'Évangile, par deux fois le Seigneur nous dit d’aimer nos ennemis. Et, tout de suite, Il nous précise trois fois comment: faites du bien à ceux qui vous haïssent, souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. C'est une besogne qui semble difficile à accomplir: comment pouvons-nous aimer ceux qui ne nous aiment pas? Pire encore, comment pouvons-nous aimer ceux qui nous maudissent? Aimer de cette façon est un don de Dieu, mais il faut que nous soyons toujours ouverts à Lui. D'ailleurs, et humainement parlant, le plus sage est d'aimer nos ennemis: l'ennemi aimé se verra apaisé; l'aimer peut être la condition pour qu'il cesse d'être notre ennemi.

Et Jésus continue à dire: «À celui qui te frappe sur une joue, présente l'autre» (Lc 6,29). Il pourrait sembler un excès de soumission. Mais, qu'est ce que Jésus fit lorsqu'un des gardes lui donna une gifle lors de sa Passion? Certainement, il n'a pas contré. Au contraire, Il lui répliqua si fermement, plein de charité, qu'Il a fait réfléchir à ce garde tellement exaspéré: «Si j'ai mal parlé, montre ce que j'ai dit de mal; mais si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu?» (Jn 18,22-23).

Dans tous les religions il y a une règle d'or: «Ne fais pas aux autres ce qui tu n'aimerais pas qu'on te fasse». Cependant, Jésus est le seul à la formuler en positive: «Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux» (Lc 6,31). Cette règle d'or est le fondement de la morale. Saint Jean Chrysostome, en commentant ce strophe, nous enseigne: «mais il y a en plus, car Jésus n'a pas dit seulement: ‘souhaitez-vous du bien les uns aux autres’, mais aussi ‘faites le bien aux autres’»; c'est pour cela qu'il ne faut pas que la règle d'or proposé par Jésus reste un simple souhait, mais il nous faut la transformer en faits tangibles.
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Prions...
- Pour tous ces réfugiés qui cherchent une terre d'asile...
-Pour ceux qui ont perdu un être cher dernièrement...
-Pour les parents qui font baptiser leurs enfants...
-Pour les personnes victimes de la drogue, du sexe, de la boisson...
- Pour tous les étudiants qui reprennent l'école...
- Pour nos paroisses qui vivent des transformations...



Notre Père...
Je vous salue Marie...
Gloire au Père...
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«Si la vie a été dure avec toi, retrousse tes manches
 et accepte de ne pas te laisser abattre et démolir.«
(Marc Gervais)
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«Si ton cœur est ouvert et disponible, 
tu seras emporté dans les courant de l'amour, 
et ta vie sera le lieu privilégié de l'expérience de Dieu.»
(Jean Lafrance)
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«Regardons la terre avec émotion. 
Malgré son exiguïté et son isolement, 
c'est elle qui porte, attachée à ses flancs, 
la fortune et l'avenir du monde.»
(Pierre Teilhard de Chardin)
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Bonne journée!
Jean-Yves 
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