samedi 31 octobre 2015

(211,018) Bienheureux êtes vous...

Bonjour!
Dimanche 1er novembre 2015

Photo:
Une pêche à anguilles étendue sur le fleuve...
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
Matthieu 5, 1-12

Voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui.
Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.
Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux !
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Commentaire: Mgr. F. Xavier CIURANETA i Aymí Evêque Emérite de Lleida (Lleida, Espagne)
«Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse»

Aujourd'hui, nous célébrons la réalité d'un très consolant mystère salvifique exprimé dans le "credo": «Je crois à la communion des saints». Tous les saints qui, depuis la Vierge Marie, sont déjà passés à la vie éternelle, forment une unité: ils sont l'Église des bienheureux, que Jésus félicite: «Heureux les cœurs purs: ils verront Dieu!» (Mt 5,8). Ils sont aussi en communion avec nous. La foi et l'espérance ne peuvent nous unir car ils jouissent déjà de la vision éternelle de Dieu; mais ce qui nous rassemble, c'est l'amour «qui ne passe jamais» (1Co 13,13); cet amour qui, avec eux, nous unit au Père, au Christ Rédempteur et au Saint Esprit. Cet amour les rend solidaires et attentifs à nous. Nous ne vénérons donc pas les saints seulement pour leur exemple, mais surtout pour l'unité dans l'Esprit de toute l'Église, qui se fortifie par la pratique de l'amour fraternel.

Cette profonde unité doit nous faire sentir proches de tous les saints qui, avant nous, ont cru et espéré cela même que nous croyons et espérons et qui, surtout, ont aimé Dieu le Père et leurs frères les hommes en tâchant d'imiter l'amour du Christ.

Les saints apôtres, les saints martyrs, les saints confesseurs qui ont existé tout au long de l'histoire sont donc nos frères et nos intercesseurs; en eux se sont accomplis les paroles prophétiques de Jésus: «Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux!» (Mt 5,11-12). Les trésors de leur sainteté sont des biens de famille, sur lesquels nous pouvons compter. Ce sont les trésors du ciel que Jésus nous invite à réunir (cf. Mt 6,20). Comme l'affirme le Concile Vatican II, «leur fraternelle sollicitude aide donc beaucoup notre faiblesse» (Lumen gentium, 49). Cette solennité nous apporte une réconfortante nouvelle, qui nous invite à la joie et à la fête.
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«La patience est la capacité d'accepter consciemment  
ses propres limites ou celles des autres 
et de savoir les affronter pas à pas.»
(Francesco Châtel)
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Bonne journée!
Jean-Yves 

mardi 27 octobre 2015

(210,814) Le Règne de Dieu: comme une graine de moutarde ou du levain pour la pâte...

Bonjour!
Mardi 27 octobre 2015


Photo:
Le majestueux Saint-Laurent...
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Lc 13,18-21): Jésus disait : «A quoi le règne de Dieu est-il comparable, à quoi vais-je le comparer? Il est comparable à une graine de moutarde qu'un homme a jetée dans son jardin. Elle a poussé, elle est devenue un arbre, et les oiseaux du ciel ont fait leur nid dans ses branches». Il dit encore: «A quoi vais-je comparer le règne de Dieu? Il est comparable à du levain qu'une femme enfouit dans trois grandes mesures de farine, jusqu'à ce que toute la pâte ait levé».
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Commentaire: + Abbé Francisco Lucas MATEO Seco (Pamplona, Navarra, Espagne)
«A quoi le règne de Dieu est-il comparable?»

Ces paraboles nous encouragent à la patience et à l'espérance certaine, ce sont des paraboles qui font allusion au Royaume de Dieu et à l'Église, et qui s'appliquent également à la croissance de ce même Royaume à l'intérieur de chacun de nous.
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«Il y a un don dans l'air que nous respirons, 
le don d'exister, de créer, de célébrer, 
de faire advenir l'amour dans un monde 
qu'il dépend de nous de rendre fraternel et chaleureux.»
(Jean Onimus)
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Jacques Salomé a écrit cette phrase 
dans un chapitre intitulé: "Être fidèle à soi-même" 
de son livre: "La ferveur de vivre":

«Je tente de savourer la vie avec lucidité et tendresse 
comme un cadeau qui se renouvelle chaque jour.»
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Bonne journée!
Jean-Yves 

samedi 24 octobre 2015

(210,661)«Que veux-tu que je fasse pour toi?»... / Mère Teresa et sa rencontre d'un vieil homme...

Bonjour!
Dimanche 25 octobre 2015


Photo:
La lumière du soir...
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Mc 10,46-52): Et tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, un mendiant aveugle, Bartimée, le fils de Timée, était assis au bord de la route. Apprenant que c'était Jésus de Nazareth, il se mit à crier: «Jésus, fils de David, aie pitié de moi!». Beaucoup de gens l'interpellaient vivement pour le faire taire, mais il criait de plus belle: «Fils de David, aie pitié de moi!». Jésus s'arrête et dit: «Appelez-le». On appelle donc l'aveugle, et on lui dit: «Confiance, lève-toi; il t'appelle». L'aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus. Jésus lui dit: «Que veux-tu que je fasse pour toi?». «Rabbouni, que je voie». Et Jésus lui dit: «Va, ta foi t'a sauvé». Aussitôt l'homme se mit à voir, et il suivait Jésus sur la route.
Commentaire: Abbé Pere CAMPANYÀ i Ribó (Barcelona, Espagne)
«‘Que veux-tu que je fasse pour toi?’. ‘Rabbouni, que je voie’»

Aujourd'hui, nous contemplons un homme qui dans sa misère, rencontre le vrai bonheur grâce au Christ. Il s'agit d'une personne qui manque de deux choses: la vision corporelle et la faculté de pouvoir trouver un travail pour gagner sa vie ce qui l'oblige à mendier. Il a besoin d'aide et il se place à coté du chemin, à la sortie de Jéricho là où il y a beaucoup de passants.

Par chance pour lui, c'est Jésus qui passe ce jour là, accompagné de ses disciples et d'autres personnes. Sans doute l'aveugle a entendu parler de Jésus, on lui aurait dit qu'il accomplissait des prodiges et sachant qu'Il n'est pas loin il commence à crier «Fils de David, aie pitié de moi!» (Mc 10,47). Pour ceux qui accompagnent le Maître les cris de l'aveugle sont gênants, ils ne se rendent pas compte de la triste situation de cet homme, ils ont une attitude égoïste. Mais Jésus veut répondre à ce mendiant et demande qu'on l'appelle. Immédiatement l'aveugle se retrouve face au Fils de David et commence le dialogue entre eux avec une question et une réponse: «Jésus lui dit: ‘Que veux-tu que je fasse pour toi?’. ‘Rabbouni, que je voie’».(Mc 10,51). Et alors Jésus lui accorde la double vision: la vision physique et, la plus importante, la vision intérieure de Dieu. Saint Clément d'Alexandrie disait: «Mettons fin à l'oubli de la vérité, débarrassons-nous de l'ignorance et de l'obscurité que, comme un nuage, couvre nos yeux et contemplons celui qui est réellement Dieu».

Très fréquemment nous nous plaignons et nous disons: —Je ne sais pas prier. Prenons exemple de l'aveugle de l'Evangile: Il insiste en appelant Jésus, et avec pas plus de trois mots lui dit tout ce dont il a besoin. Est-ce que nous manquons de foi? Alors disons-lui: —Seigneur augmente ma foi. Avons-nous des amis ou de la famille qui a abandonné la pratique de la religion? Prions ainsi: «Seigneur Jésus fait qu'ils voient». Est-ce que la foi est si importante? Si nous la comparons à la vision physique, que dirions-nous? La situation de l'aveugle est triste, mais beaucoup plus triste est celle du non croyant. Disons-leur: —Le Maître t'appelle dis-Lui quels sont tes besoins et Jésus te répondra avec une grande générosité.
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«La compassion de Mère Teresa incarne la beauté 
que l'on trouve dans le don de soi à nos frères. 
Elle racontait une histoire magnifique sur un Aborigène 
qu'elle avait rencontré alors qu'elle prenait soin 
des pauvres en Australie. L'homme était âgé, seul, 
et vivait dans une cabane en fer-blanc dans la réserve. 
Mère Teresa fit le ménage dans sa cabane 
et y découvrit une magnifique lanterne qui ne servait jamais. 
Avec douceur, elle réussit à le convaincre 
d'allumer la lampe pour accueillir les sœurs 
qui venaient lui rendre visite, mettant ainsi un rayon de beauté 
dans sa vie, qui ne s'éteindrait pas. 
Deux ans plus tard, il dit à une des sœurs: 
«Dites à Mère Teresa, mon amie, que la lumière 
qu'elle a allumée dans ma vie continue de brûler.»
(Anthony J. Ciorra)
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«Ta Parole est la lumière de mes pas,
la lampe sur ma route.»
(Prière des heures)
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...Prions...

- Pour tous ces réfugiés de Syrie...
- Pour les personnes en deuil suite à l'accident de Petit-Palais 
en France...
- Pour notre ami Patrick qui vient de perdre sa mère... 
- Pour nos élus aux dernières élections canadiennes... 
- Pour le succès de ce synode sur la famille...
- Pour toi... Pour moi...

Notre Père...
Je vous salue Marie...
Gloire au Père...
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Merci à nos visiteurs et lecteurs...
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France - Canada - États-Unis
Allemagne - Russie - Belgique
Suisse - Ukraine - Côte d'Ivoire
Vietnam - Inde - Cameroun 
Madagascar - Pays-Bas et autres...

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Bon dimanche!
Jean-Yves 

vendredi 23 octobre 2015

(210,579) Dieu n'a pas abandonné son monde...

Bonjour!
Vendredi 23 octobre 2015



Photo:
Chemin qui mène à l'évêché de Sainte-Anne (Jean-Yves)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour... 

(Lc 12,54-59): Jésus disait encore à la foule: «Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu'il va pleuvoir, et c'est ce qui arrive. Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu'il fera très chaud, et cela arrive. Esprits faux! L'aspect de la terre et du ciel, vous savez le juger; mais le temps où nous sommes, pourquoi ne savez-vous pas le juger? Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste? Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin efforce-toi de te libérer envers lui, pour éviter qu'il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre au percepteur des amendes, et que celui-ci ne te jette en prison. Je te le dis: tu n'en sortiras pas avant d'avoir payé jusqu'au dernier centime».
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Commentaire: Abbé Frederic RÀFOLS i Vidal (Barcelona, Espagne)
«Le temps où nous sommes, pourquoi ne savez-vous pas le juger? Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste?»
Aujourd'hui, Jésus veut que nous élevions notre regard vers le ciel. Après trois jours de pluie persistante, ce matin le ciel était lumineux et dégagé faisant de ce jour un des plus beaux de cet automne. Nous comprenons mieux le sujet du changement de climat, puisque de nos jours le météorologiste fait quasiment partie de notre famille. Par contre nous avons toujours du mal à comprendre l'époque où nous vivons: «L'aspect de la terre et du ciel, vous savez le juger; mais le temps où nous sommes, pourquoi ne savez-vous pas le juger?» (Lc 12,56). Parmi ceux qui écoutaient Jésus, nombreux d'entre eux ont laissé passer une opportunité unique dans l'histoire de l'humanité. Ils n'ont pas reconnu en Jésus le Fils de Dieu. Ils n'ont pas reconnu l'heure du Salut.

Le concile Vatican II, dans la constitution Gaudium et Spes (n? 4), actualise l'Évangile de ce jour: «Pour mener à bien cette tâche, l'Église a le devoir, à tout moment, de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l'Evangile, (...). Il importe donc de connaître et de comprendre ce monde dans lequel nous vivons, ses attentes, ses aspirations, son caractère souvent dramatique».

Quand nous contemplons l'histoire, nous n'avons pas de mal à repérer les occasions manquées de l'Église où elle n'a pas su reconnaître le moment vécu. Mais Seigneur: combien d'occasions avons-nous manquées car nous n'avons pas su reconnaître les signes des temps ou, c'est qui revient au même, parce que nous n'avons pas su vivre et illuminer les problématiques de nos jours avec la lumière de l'Évangile?: Jésus nous rappelle à nouveau: «Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste?» (Lc 12,57).

Nous ne vivons pas dans un monde de méchanceté même si elle est partout. Dieu n'a pas abandonné son monde. Comme nous le rappelait Saint Jean de la Croix, nous habitons une terre que Dieu lui même a parcourue et a remplie de beauté. La bienheureuse Thérèse de Calcutta a su capter les signes de son temps et son temps, c'est-à-dire notre époque, a su comprendre Thérèse de Calcutta. Demandons-lui de nous encourager. Ne cessons pas de tourner notre regard vers le Ciel sans perdre de vue la terre.
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Est-ce qu'on comprend le temps dans lequel nous sommes?
Est-ce le temps d'accueillir l'Évangile aujourd'hui?

J'ai à me remettre en question aujourd'hui à l'aide de la Parole de Dieu.
Dans notre vie, nous devons chercher toujours plus loin...
Nous sommes invités à ouvrir notre coeur pour aller plus loin...
Soyons attentifs aux signes des temps...
Nous avons des invitations à changer, 
des invitations à se rapprocher du Christ aujourd'hui...
Remarquons les signes qui nous seront donnés...
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«Dieu est miséricorde; Il est Père et pardonne.»
Quel chemin je peux faire avec cette phrase?... 
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«C'est la joie, la joie seule qui aura le dernier mot.»
(Stan Rougier)
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«La conscience, c'est Dieu présent dans l'homme.»
(Victor Hugo)
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«La foi n'est pas une croyance, c'est une expérience.»
(Sainte Thérèse de Lisieux)
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«Pensez du bien de vous...
Ne dites pas du mal de vous-même.
(Dr Lapointe)
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«La beauté transforme le monde 
car la beauté transforme le coeur humain.»
(Anthony J. Ciorra)
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Photo:
Comment interpréter les signes des temps? (Jean-Yves)

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Diacre
au coeur de notre monde
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Bonne journée!
Jean-Yves 

mardi 20 octobre 2015

(210,416) Aimer c'est veiller sur... Celui qui aime veille avec vigilance...

Bonjour!
Mardi 20 octobre 2015

Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Lc 12,35-38): «Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera à la porte. Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis: il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour. S'il revient vers minuit ou plus tard encore et qu'il les trouve ainsi, heureux sont-ils!».
Commentaire: Abbé Miquel VENQUE i To (Barcelona, Espagne)
«Gardez vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces»

Aujourd'hui, il faut prêter attention aux paroles de Jésus: «Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera à la porte» (Lc 12,36). Quelle joie de découvrir que même si je suis pécheur et insignifiant, j'ouvrirai moi-même la porte au Seigneur quand il frappera à ma porte! Et oui, au moment de la mort, c'est moi-même qui ouvrirai ou fermerai la porte au Seigneur, personne ne peut le faire pour moi. «Il faut se persuader que Dieu nous demandera des comptes non seulement de nos actes et paroles mais aussi de la façon dont nous avons utilisé notre temps» (Saint Grégoire de Naziance).

Être devant la porte et ouvrir les yeux est un exposé clé et qui est à ma portée. Je ne peux pas me distraire. Se distraire c'est d'oublier notre objectif, vouloir aller au ciel, mais sans un engagement opérationnel, c'est comme faire des bulles de savon, sans une volonté engagée et qu'on peut évaluer. Se mettre un tablier veut dire être dans la cuisine en train de préparer jusqu'au dernier détail. Mon père qui était agriculteur, disait qu'on ne peut pas semer la terre qui n'est pas prête; pour faire une bonne semence il faut parcourir le champ et semer avec attention.

Le chrétien n'est pas un naufragé sans boussole, il sait d'où il vient, où il va et il sait comment y arriver; il connaît l'objectif, il connaît les moyens pour s'y rendre ainsi que les difficultés pour y arriver. Ne pas perdre cela de vue nous aidera à être vigilants et à ouvrir la porte au Seigneur le moment venu. L'appel à la vigilance et à la responsabilité se répète souvent dans la prédication de Jésus pour deux raisons évidentes: l'une est que Jésus nous aime et "veille" sur nous et l'autre est que celui qui aime ne s'endort pas. Et parce que le diable nous tente continuellement. La pensée du ciel ou de l'enfer ne doit pas nous distraire de nos obligations de tous les jours, mais c'est une pensée salutaire et incarnée qui mérite notre louange au Seigneur: «S'il revient vers minuit ou plus tard encore et qu'il les trouve ainsi, heureux sont-ils!» (Lc 12,38). Jésus aide-moi à vivre dans l'attente et à être vigilant chaque jour en t'aimant toujours.
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Bonne journée!
Jean-Yves 


vendredi 16 octobre 2015

(219,068) Jésus ravive notre foi et notre espérance en lui...

Bonjour!
Samedi 17 octobre 2015


Photo:
Une église disparue de Québec... (Jean-Yves)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Lc 12,8-12): «Je vous le déclare: Celui qui se sera prononcé pour moi devant les hommes, le Fils de l'homme se prononcera aussi pour lui devant les anges de Dieu. Mais celui qui m'aura renié en face des hommes sera renié en face des anges de Dieu. Et celui qui dira une parole contre le Fils de l'homme, cela lui sera pardonné; mais si quelqu'un blasphème contre l'Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné.

«Quand on vous traduira devant les synagogues, les puissances et les autorités, ne vous tourmentez pas pour savoir comment vous défendre ou comment parler. Car l'Esprit Saint vous enseignera à cette heure même ce qu'il faudra dire».
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Commentaire: Abbé Alexis MANIRAGABA (Ruhengeri, Rwanda)
«Celui qui se sera prononcé pour moi (…), le Fils de l'homme se prononcera aussi pour lui»

Aujourd'hui, le Seigneur Jésus ravive notre foi et notre espérance en Lui. Il nous prévient que nous paraîtrons devant le corps céleste pour être évalué. Et celui qui a prononcé en faveur de Jésus en se donnant pour sa mission, «le Fils de l'homme se prononcera aussi pour lui» (Lc 12,8). Cette confession publique se fait en paroles, en actes et par la vie.  (...)

 Soyons forts; l’Esprit Saint est avec nous! Et «avec l’Esprit Saint il y a toujours Marie (…) et elle a ainsi rendu possible l’explosion missionnaire advenue à la Pentecôte» (Pape François).
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mercredi 14 octobre 2015

(209,915) Invitation à la conversion du coeur...

Bonjour!

Mercredi 14 octobre 2015



Voici la Parole de Dieu de ce jour....
(Ce n'est pas la saison mais c'est le temps de Centraide.)
Texte de l'Évangile (Lc 11,42-46): «Malheureux êtes-vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue, et vous laissez de côté la justice et l'amour de Dieu. Voilà ce qu'il fallait pratiquer, sans abandonner le reste. Malheureux êtes-vous, pharisiens, parce que vous aimez les premiers rangs dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques. Malheureux êtes-vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux qu'on ne voit pas et sur lesquels on marche sans le savoir». Alors un docteur de la Loi prit la parole: «Maître, en parlant ainsi, c'est nous aussi que tu insultes». Jésus reprit: «Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d'un seul doigt».
Commentaire: Abbé Joaquim FONT i Gassol (Igualada, Barcelona, Espagne)
«Voilà ce qu'il fallait pratiquer, sans abandonner le reste»
Aujourd'hui, nous voyons comment le Divin Maître nous donne quelques leçons: entre autres, il nous parle de la dîme ainsi que de la cohérence que doivent avoir tous les éducateurs (parents, enseignants et tout apôtre chrétien). Dans l'Évangile selon Saint Luc de la messe de ce jour, l'enseignement est transmis de manière plus "synthétique", mais dans les passages parallèles de Matthieu il est beaucoup plus vaste et concret. Toute la pensée du Seigneur conclut que nos principales préoccupations doivent être la justice, la charité, la miséricorde et la fidélité (cf. Lc 11,42).

La dîme de l'Ancien testament ainsi que notre actuelle contribution à l'Église, selon les lois et coutumes, vont dans la même direction. Mais donner une valeur de loi obligatoire à des petites choses –comme le faisaient les maîtres de la loi– est exagéré et fatigant: «malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d'un seul doigt» (Lc 11,46).

Il est vrai que les personnes qui veulent devenir meilleures font preuve de marque de générosité remarquable. Récemment, nous avons eu des exemples de personnes qui donnent à l'Église et aux pauvres les 10% de leur récolte, d'autres réservent les premiers fruits, le meilleur fruit de leur potager, ou bien ils offrent un montant égal à celui qu'ils ont consacré à leurs vacances, d'autres donnent le fruit de leur travail, et tout cela aux même fins. On discerne dans tout cela l'esprit de l'Évangile mis en pratique. L'amour est ingénieux, à travers des petites choses, il obtient de la joie et du mérite devant Dieu.

Le Bon Pasteur marche devant son troupeau. Les bons pères sont des modèles: ils donnent le bon exemple à suivre par les autres. Les bons éducateurs s'efforcent de vivre en vertu des principes qu'ils enseignent.  
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«On ne peut passer à travers les mailles du filet de la bonté 
en faisant semblant.»
(Jean Desclos)
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«Le Seigneur nous invite à prendre le chemin du bien.»
(Jean Desclos)
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«Dans le sacrement du pardon le Seigneur nous dit:
"Viens à moi, je t'aime."»
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«Peu de gens mettent dans leur vie assez de soins à goûter ce qu'ils ont. Comme la jeunesse, comme le bonheur, on reconnaît la valeur de la santé à la distance qui nous en sépare. Quand on l'a, c'est chose due, entendue, et par là insensible. Si donc Dieu nous avait fait six jours malades et le septième en grande forme, chaque dimanche serait jour de fête.»
(Martin Steffens / Petit traité de la joie)
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Bonne journée!
Jean-Yves 

lundi 12 octobre 2015

(209,813) La Parole de Dieu de ce jour nous amène à réfléchir... / Invitation à être simple et vrai...

Bonjour!
Mardi 13 octobre 2015


Photo:
La porte Saint-Louis à Québec près du parlement (Jean-Yves)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Lc 11,37-41): Comme Jésus parlait, un pharisien l'invita pour le repas de midi. Jésus entra chez lui et se mit à table. Le pharisien fut étonné en voyant qu'il n'avait pas d'abord fait son ablution avant le repas. Le Seigneur lui dit: «Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l'extérieur de la coupe et du plat, mais à l'intérieur vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté. Insensés! Celui qui a fait l'extérieur n'a-t-il pas fait aussi l'intérieur? Donnez plutôt en aumônes ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous».
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«Ne cherchons pas à faire de beaux discours à Dieu; 
parlons-lui simplement pour lui exposer nos désirs et nos besoins.»
(Thérèse de l'Enfant-Jésus)
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«La souffrance est précisément la  voie de la transformation, 
et sans la souffrance, on ne transforme rien.»
(Benoît XVI)
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Bonne journée!
Jean-Yves 

(209,773) Dieu éclaire au bon moment...

Bonjour!
Lundi 12 octobre 2015

Journée de l'Action de grâce (au Canada)


(Lc 11,29-32): Comme la foule s'amassait, Jésus se mit à dire: «Cette génération est une génération mauvaise: elle demande un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que celui de Jonas. Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive; il en sera de même avec le Fils de l'homme pour cette génération. Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue de l'extrémité du monde pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas».
Commentaire: Abbé Raimondo M. SORGIA Mannai OP (San Domenico di Fiesole, Florencia, Italie)
«Cette génération est une génération mauvaise: elle demande un signe»
Aujourd'hui, la voix douce –mais sévère– du Christ met en garde ceux qui sont convaincus d'avoir déjà leur “ticket” pour le Paradis, parce qu'ils disent: «Jésus, comme tu es beau!». Le Christ a payé le prix de notre salut sans exclure qui que ce soit, mais il faut remplir certaines conditions élémentaires. Entre autres, celle de ne pas prétendre que le Christ fasse tout, nous rien. Ce serait non seulement une sottise, mais un mauvais orgueil. C'est pourquoi le Seigneur emploie aujourd'hui le mot “mauvais”: «Cette génération est une génération mauvaise: elle demande un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que celui de Jonas» (Lc 11,29). Il l'appelle “mauvaise” parce qu'elle subordonne son éventuelle et condescendante adhésion à la condition de voir des miracles spectaculaires.

Jésus n'accepta jamais d'agir ainsi, même devant ses compatriotes de Nazareth, qui exigeaient qu'Il garantisse sa mission de prophète et de Messie par de prodigieux miracles, à savourer assis dans un fauteuil de cinéma. Mais c'est impossible: le Seigneur offre son salut à ceux-là seuls qui se soumettent à Lui par une obéissance qui naît de la foi, qui espère et se tait. Dieu requiert cette foi antécédente (qu'Il a mise en nous comme semence de grâce).

Contre cette caricature de foi, la reine de Saba se lèvera, elle qui vint des confins de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, alors que «il y a ici bien plus que Salomon» (Lc 11,31). Un proverbe dit: «Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre». Le Christ, condamné à mort, ressuscitera trois jours plus tard: à qui Le reconnaît, Il propose le salut; aux autres –quand Il reviendra comme Juge– il ne restera plus qu'à entendre la condamnation pour leur incrédulité obstinée. Prenons les devants: acceptons-Le avec foi et amour. Nous Le reconnaîtrons et Il nous reconnaîtra comme siens. Le serviteur de Dieu Don Albérione disait: «Dieu ne gaspille pas l'électricité: il éclaire les lampes nécessaires, toujours au bon moment».
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Bonne journée!
Jean-Yves 



dimanche 11 octobre 2015

(209,705) Cet homme riche veut avoir la vie éternelle, comme un bien de plus pour lui...

Bonjour!

Dimanche 11 octobre 2015 

Fin de semaine de l'Action de Grâce au Canada



L'Évangile du jour... 

(Mc 10,17-30): Jésus se mettait en route quand un homme accourut vers lui, se mit à genoux et lui demanda: «Bon maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle?». Jésus lui dit: «Pourquoi m'appelles-tu bon? Personne n'est bon, sinon Dieu seul. Tu connais les commandements: Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d'adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère». L'homme répondit: «Maître, j'ai observé tous ces commandements depuis ma jeunesse». Posant alors son regard sur lui, Jésus se mit à l'aimer. Il lui dit: «Une seule chose te manque: va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor au ciel; puis viens et suis-moi».

Mais lui, à ces mots, devint sombre et s'en alla tout triste, car il avait de grands biens. Alors Jésus regarde tout autour de lui et dit à ses disciples: «Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu!». Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Mais Jésus reprend: «Mes enfants, comme il est difficile d'entrer dans le royaume de Dieu. Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu». De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux: «Mais alors, qui peut être sauvé?». Jésus les regarde et répond: «Pour les hommes, cela est impossible, mais pas pour Dieu; car tout est possible à Dieu». Pierre se mit à dire à Jésus: «Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre». Jésus déclara: «Amen, je vous le dis: personne n'aura quitté, à cause de moi et de l'Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre, sans qu'il reçoive, en ce temps déjà, le centuple: maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle».
Commentaire: Abbé Xavier SERRA i Permanyer (Sabadell, Barcelona, Espagne)
«Que l'homme ne sépare pas ce que Dieu a joint»
Aujourd'hui, nous pouvons voir comment Jésus, qui nous aime, désire que nous soyons tous admis dans le Royaume des cieux. D'où cet avertissement sévère qu'il donne aux "riches". Eux aussi sont appelés à rentrer dans le Royaume. Mais il est vrai que dans leur situation il est plus difficile de s'ouvrir à Dieu. Leurs richesses peuvent les amener à croire qu'ils ont tout, ils ont la tentation de mettre leur sécurité et confiance en leur pouvoir et leurs richesses sans se rendre compte qu'ils doivent remettre leur sécurité et leur confiance dans le Seigneur. Mais pas seulement en paroles: car il est facile de dire «Cœur de Jésus j'ai confiance en vous» mais il est difficile de le dire avec nos actes. Si nous sommes riches, quand nous disons cette oraison par cœur, il faut que nous essayions de faire que nos richesses soient un bien pour les autres, nous aurons alors le sentiment d'être les administrateurs des biens et des richesses que le Seigneur nous a donnés.

Je me rends parfois au Venezuela dans une mission, et là réellement, dans leur pauvreté, les gens se rendent compte que leur vie ne tient qu'à un fil et que leur existence est fragile. Cette situation leur permet de voir plus facilement que c'est le Seigneur qui leur donne la stabilité, que leur vie est entre les mains de Dieu. Au contraire ici chez nous, dans notre société de consommation, nous avons tellement de choses que nous pouvons tomber dans la tentation de croire que ces choses nous apportent sécurité, qu'une grande corde nous soutient. Mais en réalité comme pour les pauvres notre vie ne tient qu'à un fil. Mère Thérèse de Calcutta disait: «Dieu ne peut remplir ce qui est déjà rempli d'autres choses». Nous sommes en danger de prendre Dieu comme un élément de plus dans notre vie, un livre de plus dans la bibliothèque, important, d'accord, mais un livre de plus tout de même. Et de ne pas le considérer vraiment comme notre Sauveur.

Tant pour les riches comme pour les pauvres, personne ne peut se sauver lui-même. «Mais alors, qui peut être sauvé?» (Mc 10,26) demandent les disciples. «Pour les hommes, cela est impossible, mais pas pour Dieu; car tout est possible à Dieu» (Mc 10,27), leur réponds Jésus. Confions-nous tous entièrement à Jésus et que cette confiance se manifeste dans nos vies.
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«Si la richesse est notre idole, 
le centre de nos préoccupations, 
elle peut étouffer tout le reste... 
et elle ferme le coeur aux autres et à Dieu.»
(Noël Quesson)
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«La pauvreté fait parfois découvrir une autre richesse, 
celle qui ne se cache pas dans une banque.»
(Réjean Bernier)
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Photo:
Église de Saint-Jean-Port-Joli (Jean-Yves)
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Bonne journée!
Jean-Yves 

jeudi 8 octobre 2015

(209,584) Il est important de regarder les intentions des gens...

Bonjour!
Vendredi 9 octobre 2015

«L'Évangile de la compassion résonne encore aujourd'hui: 
Dieu vient nous chercher, il ne nous juge pas avec sévérité, 
il nous invite à découvrir notre dignité,
 à rejeter la partie sombre qui est en nous, 
à adhérer à son projet de lumière et de paix.»
(Paolo Curtaz)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Lc 11,15-26): Mais certains se mirent à dire: «C'est par Béelzéboul, le chef des démons, qu'il expulse les démons». D'autres, pour le mettre à l'épreuve, lui réclamaient un signe venant du ciel.

Jésus, connaissant leurs intentions, leur dit: «Tout royaume divisé devient un désert, ses maisons s'écroulent les unes sur les autres. Si Satan, lui aussi, est divisé, comment son royaume tiendra-t-il? Vous dites que c'est par Béelzéboul que j'expulse les démons. Et si c'est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils? C'est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges. Mais si c'est par le doigt de Dieu que j'expulse les démons, c'est donc que le règne de Dieu est survenu pour vous.

»Quand l'homme fort et bien armé garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité. Mais si un plus fort intervient et triomphe de lui, il lui enlève l'équipement de combat qui lui donnait confiance, et il distribue tout ce qu'il lui a pris. Celui qui n'est pas avec moi est contre moi; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. Quand l'esprit mauvais est sorti d'un homme, il parcourt les terres desséchées en cherchant un lieu de repos. Et comme il n'en trouve pas, il se dit: ‘Je vais retourner dans ma maison, d'où je suis sorti’. En arrivant, il la trouve balayée et bien rangée. Alors, il s'en va, et il prend sept autres esprits encore plus mauvais que lui, ils y entrent, et ils s'y installent. Ainsi, l'état de cet homme est pire à la fin qu'au début».

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Commentaire: Abbé Josep PAUSAS i Mas (Sant Feliu de Llobregat, Espagne)
«Certains se mirent à dire: ‘C'est par Béelzéboul, le chef des démons, qu'il expulse les démons’»

Aujourd'hui, nous contemplons avec stupéfaction comment Jésus est accusé de manière ridicule de chasser les démons «par Béelzéboul, le chef des démons» (Lc 11,15). Il est difficile d'imaginer un plus grand bien, celui d'éloigner les âmes du démon, l'instigateur du mal, et d'entendre en même temps une accusation encore plus grave qui est celle que cela se fait précisément par le pouvoir du même diable. C'est vraiment une accusation gratuite, qui laisse entrevoir un grand aveuglement et une grande jalousie de la part des accusateurs du Seigneur. Aujourd'hui encore, même sans nous rendre compte, nous coupons à la racine les droits des autres à diverger, à être différents et avoir leurs propres opinions parfois contraires et à l'opposé des nôtres.

Celui qui vit enfermé dans un dogme politique, culturel ou idéologique, méprise facilement celui qui diffère, en discréditant ses projets et en niant sa compétence et même son honnêteté. Alors, son adversaire en politique ou en idéologie devient un ennemi personnel. La confrontation dégénère en insultes et agressivité. Le climat d'intolérance et d'exclusion mutuelle violente peut, alors, nous conduire à la tentation d'éliminer d'une manière ou d'une autre celui qui représente pour nous un ennemi.

(...) Combien de personnes souffrent de nos jours dans des milieux d'intolérance et refus d'autrui comme celui qui existe souvent dans nos institutions publiques, sur nos lieux de travail, dans les assemblées et confrontations politiques!

Nous devons tous travailler pour créer des conditions et un climat de tolérance, respect d'autrui et confrontation franche où il est possible de trouver un terrain d'entente et de dialogue. Et nous chrétiens loin d'endurcir et sacraliser faussement nos opinions en manipulant le Seigneur et en l'identifiant à nos propres positions, nous devons suivre ce Jésus qui —quand ses disciples voulaient empêcher que d'autres, à part eux, expulsent les démons en son nom— les corrige en leur disant: «Ne les en empêchez pas, car celui qui n'est pas contre vous est pour vous» (Lc 9,50). (...) 
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«Écouter, c'est le plus beau cadeau 
que nous puissions faire à quelqu'un; 
c'est lui dire: tu es important pour moi.»
(Suzanne Lussier)
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«Le sens de l'humour 
est le compagnon inséparable de l'amour chrétien 
et signe de maturité spirituelle.»
(J. M. Vinas)
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«Imaginez toujours qu'un autre peut avoir besoin de nous 
pour desserrer la solitude qui l'étrangle.»
(Martin Gray)
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PRIONS...

Pour le succès de ce synode sur la famille...
Pour les jeunes qui seront confirmés...
Pour cet enfant que je baptiserai demain...
Pour tous les membres de nos familles...
Pour les diacres et les vocations diaconales...
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Bonne journée!
Jean-Yves