lundi 30 novembre 2015

(213,102) Le Christ: unique lumière pour notre chemin...

Bonjour!
Lundi 30 novembre 2015


Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Mt 4,18-22): Comme il marchait au bord du lac de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans le lac: c'étaient des pêcheurs. Jésus leur dit: «Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes». Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. Plus loin, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans leur barque avec leur père, en train de préparer leurs filets. Il les appela. Aussitôt, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent.
Commentaire: Prof. Dr. Mgr. Lluís CLAVELL (Roma, Italie)
«Je vous ferai pêcheurs d'hommes»
Aujourd'hui, c'est la fête de saint André, apôtre, célébrée solennellement par les chrétiens d'Orient. André fut l'un des deux premiers jeunes hommes qui firent la connaissance de Jésus sur les berges du Jourdain et qui eurent une longue conversation avec Lui. Il alla tout de suite chercher son frère Pierre, en lui disant «Nous avons trouvé le Messie» et il l'emmena à Jésus (Jn 2,41). Peu de temps après, Jésus appela ces deux frères pêcheurs devenus ses amis, comme nous le lisons dans l'Évangile du jour: «Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes» (Mt 4,19). Dans le même village, il y avait aussi une autre paire de frères, Jacques et Jean, compagnons et amis des premiers, pêcheurs comme eux. Jésus les appela aussi à sa suite. Il est merveilleux de voir qu'ils laissèrent tout et le suivirent “aussitôt”, mot repris dans les deux cas. L'on ne doit pas dire à Jésus: “après”, “plus tard”, “maintenant j'ai trop de travail”…

À chacun d'entre nous aussi —à tous les chrétiens— Jésus demande chaque jour de mettre à son service tout ce que nous sommes et tout ce que nous possédons —tout quitter, ne rien avoir en propre—, pour que, vivant avec Lui nos tâches professionnelles et domestiques, nous soyons des "pêcheurs d'hommes". Et que veut dire “pêcheurs d'hommes”? Une jolie réponse nous vient d'un commentaire de saint Jean Chrysostome. Ce père et docteur de l'Église observe qu'André ne savait pas bien expliquer à son frère Pierre qui était Jésus, et c'est pourquoi il «l'emmena à la source même de la lumière», Jésus. “Pêcher des hommes” signifie aider ceux qui nous entourent, dans la famille, dans le travail, à trouver le Christ, unique lumière pour notre chemin.
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«Pour être heureux, 
il faut être prêt à abandonner ses illusions 
et à accueillir la réalité telle qu'elle est.»
(Anselm Grün)
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Bonne journée!
Jean-Yves


samedi 28 novembre 2015

(212,952) Nous sommes invités à veiller... se tenir toujours prêts... Un jour les hommes verront...

Bonjour!
Dimanche 29 novembre 2015

1er dimanche de l'avent (Année C)
Parole de Dieu... 
(Lc 21,25-28.34-36): «Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées par le fracas de la mer et de la tempête. Les hommes mourront de peur dans la crainte des malheurs arrivant sur le monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors, on verra le Fils de l'homme venir dans la nuée, avec grande puissance et grande gloire. Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche.

«Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre coeur ne s'alourdisse dans la débauche, l'ivrognerie et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l'improviste. Comme un filet, il s'abattra sur tous les hommes de la terre. Restez éveillés et priez en tout temps: ainsi vous serez jugés dignes d'échapper à tout ce qui doit arriver, et de paraître debout devant le Fils de l'homme».
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Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)
«Priez en tout temps: ainsi vous serez jugés dignes de paraître debout devant le Fils de l'homme»
Aujourd'hui, début de la nouvelle année liturgique, nous prenons la résolution de renouveler notre enthousiasme et notre lutte personnelle pour atteindre la sainteté, la nôtre et celle de tous. Dans l'Evangile d'aujourd'hui l'Église nous y invite et nous rappelle en même temps la nécessité d'être toujours prêts, toujours “amoureux” du Seigneur: «Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre coeur ne s'alourdisse dans la débauche, l'ivrognerie et les soucis de la vie» (Lc 21,34).

Mais notons bien un détail important chez les amoureux: cette attitude d'éveil —de préparation— ne peut pas être intermittente mais doit, au contraire, être permanente. C'est pour cela que le Seigneur nous dit: «Restez éveillés et priez en tout temps» (Lc 21,36). En tout temps!: Voici la mesure juste de l'amour. La fidélité ne consiste pas à des “maintenant oui, maintenant non”. Il est donc très opportun que notre rythme de piété et de formation spirituelle soit un rythme habituel (jour après jour, semaine après semaine). Ah si nous pouvions vivre chaque journée avec la mentalité d'un débutant; ah si chaque matin —à notre réveil— nous parvenions à dire: —aujourd'hui je suis né (merci, mon Dieu!); aujourd'hui je reçois le baptême; aujourd'hui, je fais ma Première Communion; je me marie... Pour persévérer d'un air joyeux il faut “re-recommencer”, il faut se renouveler.

Nous n'avons pas ici-bas de demeure permanente. Le jour viendra où même «les puissances des cieux seront ébranlées» (Lc 25,26). Bonne raison pour nous tenir sur nos gardes! Mais, en ce temps de l'Avent, l'Église ajoute un beau motif pour notre joyeuse préparation: certainement, un jour les hommes «verront le Fils de l'homme venir dans la nuée, avec grande puissance et grande gloire» (Lc 25,27), mais maintenant Dieu arrive sur la terre dans la douceur et la discrétion; comme un nouveau-né, au point que «le Christ fût emmailloté dans des langes et placé dans une crèche» (Saint Cyrille de Jérusalem). Seulement un esprit attentif peut découvrir en cet Enfant la grandeur de l'amour de Dieu et de son salut (cf. Ps 84,8).
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«Le trésor du croyant, je l'appelle joie. 
Joie d'être certain qu'il et aimé et que, 
par sa liberté, il va apprendre à aimer.»
(Abbé Pierre)
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«La foi soutient notre vie 
et nous donne le courage de rester là où la vie a lieu.»
(Anthony J. Ciorra)
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Photo:
Il a neigé hier à La Pocatière...
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«Comment es-tu foyer de feu 
et fraîcheur de la fontaine,
une brûlure, une douceur
qui rend saine nos souillures?»
(Hymne - au bréviaire d'hier matin)
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Bon dimanche!
Bonne marche vers Noël!
Jean-Yves
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Photo:
Le Manoir des Aulnaies sous la neige...
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vendredi 27 novembre 2015

(212,810) Invitation à reconnaître les signes de notre temps, de notre époque... Il y a une invitation à regarder plus loin....

Bonjour!
Vendredi 27 novembre 2015


Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Lc 21,29-33): Et il leur dit cette parabole: «Voyez le figuier et tous les autres arbres. Dès qu'ils bourgeonnent, vous n'avez qu'à les regarder pour savoir que l'été est déjà proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche. Amen, je vous le dis: cette génération ne passera pas sans que tout arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas».
Commentaire:
Diacre Evaldo PINA FILHO (Brasilia, Brésil)
«Lorsque vous verrez arriver cela, 
sachez que le royaume de Dieu est proche»
Aujourd'hui, Jésus nous invite à regarder les signes de notre temps et de notre époque et à reconnaître en ceux-ci l'avènement du Royaume des Cieux. L'invitation est afin que nous fixions nos regards sur le figuier et les autres arbres —«Voyez le figuier et tous les autres arbres» (Lc 21,29)— et concentrer notre attention sur eux pour percevoir ce qui leur arrive «vous n'avez qu'à les regarder pour savoir que l'été est déjà proche» (Lc 21,30). Les figuiers commençaient à bourgeonner. Les bourgeons commençaient à sortir. Ce n'était pas uniquement l'annonce des fleurs et des fruits mais aussi l'annonce de l'été, saison durant laquelle tous les arbres «bourgeonnent».

Selon Benoît XVI «la parole de Dieu nous incite à changer notre concept du réalisme. En effet, «la personne réaliste est celle qui reconnaît dans le Verbe de Dieu le fondement de tout». Cette Parole vivante qui nous montre l'été comme le signe de l'approche et de l'exubérance de la luminosité, est la lumière même: «lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche» (Lc 21,31). Par conséquent, maintenant, on ne peut pas seulement entendre la Parole, elle n'as pas seulement une voix, elle a aussi un visage que nous pouvons voir: Jésus de Nazareth» (Benoît XVI).

La communication entre Jésus et le Père fut parfaite, et tout ce qu'il a reçu du Père il nous l'a donné, en communiquant avec nous de la même manière. De ce fait, la proximité du Royaume des Cieux, qui s'exprime par la libre initiative de Dieu de venir à notre rencontre, doit nous amener à reconnaître l'approche du Royaume afin que nous aussi nous puissions communiquer d'une manière parfaite avec le Père à travers la Parole de Dieu —Verbum Domini—, en reconnaissant les signes de l'avènement du Royaume des Cieux qui est proche comme la réalisation des promesses du Père en Jésus Christ.
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«La foi dans la résurrection est le moteur 
de mon espérance.»
(Ermès Ronchi)
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«La foi, c'est un don, un cadeau divin 
que demande le coeur à genoux. 
La foi s'entretient comme une lampe à l'huile. 
Il faut demander 
pour recevoir et méditer - remettre de l'huile - 
pour que la flamme de notre lampe ne s'éteigne jamais. (...)
La foi est la loi de nos cœurs, 
le pilier de nos belles œuvres. 
Sans elle, nous ne faisons rien de bien. 
Alors croyez que tout est possible 
et rien ne vous sera refusé.»
(Aude de Béarn)
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Merci d'être là!

Bonne journée!
Jean-Yves 

mardi 24 novembre 2015

(212,611) «... Des grands signes dans le ciel...»... / Intentions de prière...

Bonjour!
Mardi 24 novembre 2015 


Photo:
Nous avons souvent des couchers de soleil 
qui ressemblent à ceci de ce temps-ci... (Jean-Yves)
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Bonne Nouvelle pour aujourd'hui... 

(Lc 21,5-11): Certains parlaient du Temple, admirant la beauté des pierres et les dons des fidèles. Jésus leur dit: «Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n'en restera pas pierre sur pierre: tout sera détruit». 


Ils lui demandèrent: «Maître, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe que cela va se réaliser?». Jésus répondit: «Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom en disant: ‘C'est moi’, ou encore: ‘Le moment est tout proche’. Ne marchez pas derrière eux! Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne vous effrayez pas: il faut que cela arrive d'abord, mais ce ne sera pas tout de suite la fin». Alors Jésus ajouta: «On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre, et çà et là des épidémies de peste et des famines; des faits terrifiants surviendront, et de grands signes dans le ciel».

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Commentaire: 
+ Abbé Antoni ORIOL i Tataret (Vic, Barcelona, Espagne)
«Des jours viendront 
où il n'en restera pas pierre sur pierre»
Aujourd'hui, nous écoutons étonnés le sévère avertissement du Seigneur: «Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n'en restera pas pierre sur pierre: tout sera détruit» (Lc 21,6). Ces paroles de Jésus sont aux antipodes d'une autre qui se nomme "culture du progrès infini de l'humanité" ou plutôt de quelques petits cerveaux technoscientifiques et politico-militaires de l'espèce humaine, en une imparable évolution.

À partir d'où? Jusqu'où? Ça, personne ne le sait ni ne peut le savoir, à l'exception, en dernière instance, d'une soi-disant matière éternelle qui nie Dieu en usurpant ses attributs. Comme ils essaient de nous faire communier à des roues de moulin ceux qui rejettent la communion avec la finitude et la précarité propres de la condition humaine!

Nous, les disciples du Fils de Dieu fait homme, de Jésus, nous écoutons ses paroles et, les faisant nôtre, nous les méditons. Voici ce qu'Il nous dit: «Prenez garde de ne pas vous laisser égarer» (Lc 21,8). C'est Celui qui est venu rendre témoignage à la vérité qui nous le dit, en affirmant que ceux qui sont dans la vérité écoutent sa voix.

Et voici encore qu'Il nous assure: «Ce ne sera pas tout de suite la fin» (Lc 21,9). Ce qui veut dire, d'un côté, que nous disposons d'un temps pour nous sauver et qu'il nous appartient d'en profiter; et, d'un autre côté, qu'en tout cas la fin viendra. Oui, Jésus viendra «juger les vivants et les morts», comme nous le confessons dans le Credo.

Lecteurs de Contempler l'Évangile d'aujourd'hui, chers frères et amis: quelques versets plus loin, Jésus nous encourage et nous console par ces autres paroles qu'en son nom je vous répète: «Celui qui persévèrera jusqu’au bout sera sauvé» (Lc 21,19).

En une résonnance cordiale, exhortons-nous les uns les autres avec l'énergie d'un hymne chrétien catalan: «Persévérons, car nous touchons déjà la cime de la main!».
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Le pape François a dit 
un bon matin, le 2 décembre 2014 
à la chapelle Sainte-Marthe:

«Tant de personnes peuvent connaître la science, la théologie! Mais s'ils n'apprennent pas cette théologie à genoux, c'est-à-dire humblement, comme des pauvres, ils ne comprendront rien. Ils nous diront tant de choses, mais ils ne comprendront rien. Cette pauvreté est la seule qui soit capable de recevoir la Révélation que le Père donne à travers Jésus. Et Jésus vient, non pas comme un capitaine, un général d'armée ou un gouvernant puissant, non! Il vient comme un bourgeon: il est humble, doux et il est venu pour les humbles, les doux, pour porter le salut aux malades, aux pauvres, aux opprimés. »
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...Prions...

- Pour les victimes des attentats survenus récemment...
- Pour ceux et celles qui gouvernent le monde...
- Pour ceux et celles qui travaillent 
          à la restauration de notre Église...
- Pour les réfugiés...
- Pour la paix dans notre monde...
Notre Père...
Je vous salue Marie...
Gloire au Père...
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«Il faut se mettre dans une attitude de réceptivité, 
recevoir les dons et les beautés de la vie 
avec humilité, gratitude et jubilation.»
(Pierre Rabhi)
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«Nous faisons partie du même voyage, 
chacun apportant sa contribution à l'évolution de l'Univers.»
(André Harvey)
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«Aimer quelqu'un, c'est reconnaître son don, 
l'aider à l'exercer et à l'approfondir.»
(Jean Vanier)
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Photo:
 D'un coin de Bretagne... (Jean-Yves)
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Bonne journée!
Jean-Yves


dimanche 22 novembre 2015

(212,443) Jésus est le roi... mais quelle sorte de royaume a-t-il?...

Bonjour!
Dimanche 22 novembre 2015


Photo:
Un magnifique coucher de soleil sur La Pocatière... (Jean-Yves)
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Voici la Parole d Dieu de ce dimanche...

......Le Christ Roi de l'Univers.....
(Jn 18,33-37): Alors Pilate rentra dans son palais, appela Jésus et lui dit: «Es-tu le roi des Juifs?». Jésus lui demanda: «Dis-tu cela de toi-même, ou bien parce que d'autres te l'ont dit? Pilate répondit: «Est-ce que je suis Juif, moi? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi: qu'as-tu donc fait?». Jésus déclara: «Ma royauté ne vient pas de ce monde; si ma royauté venait de ce monde, j'aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d'ici». Pilate lui dit: «Alors, tu es roi?». Jésus répondit: «C'est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci: rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix»
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Commentaire: Abbé Frederic RÀFOLS i Vidal (Barcelona, Espagne)
«Je suis roi. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix»
Aujourd'hui, on nous présente Jésus comme Roi de l'univers. J'ai toujours été frappé par l'accent que la Bible met sur le mot “Roi” quand ce mot s'applique à Jésus. «Yahvé est roi, il est revêtu de majesté» nous chantons dans le Psaume 93. Nous avons entendu de la bouche de Jésus lui-même «Je suis roi» (Jn 18,37). «Béni soit celui qui vient, le roi, au nom du Seigneur» (Lc 19,38), disaient les gens quand Il entra à Jérusalem.

Effectivement, quand le mot “Roi” s'applique à Dieu et à Jésus, elle n'a pas la même connotation que la monarchie politique telle que nous la connaissons. Mais, par contre, c'est vrai qu'il existe un certain parallèle entre le langage populaire et celui de la bible quant au mot “Roi”. Par exemple, quand une mère s'occupe de son bébé de quelques mois et lui dit “Tu es le roi de la maison”. Qu'est-ce qu'elle veut dire? Quelque chose de très simple : que pour elle ce petit occupe la première place, qu'il est tout pour elle. Quand les jeunes disent qu'un tel est le roi du rock, ils veulent dire qu'il n'y a personne qui lui ressemble, c'est pareil quand on parle du roi du basket. Si vous rentrez dans la chambre d'un adolescent vous verrez un mur couvert de tous ses “rois”. Je crois que ces expressions populaires ressemblent beaucoup plus à ce que nous voulons dire quand nous acclamons Dieu comme notre Roi et nous aident à comprendre ce que Jésus affirme sur sa royauté : «Mon royaume ne vient pas de ce monde» (Jn 18,36).

Pour les chrétiens notre Roi est le Seigneur, c'est à dire, le centre vers lequel se dirige le sens le plus profond de notre vie. Quand dans le Notre Père nous demandons que ton règne vienne, nous exprimons le désir que grandisse le nombre de personnes qui rencontrent Dieu, la source de bonheur et qu'ils s'efforcent de suivre la voie qu'Il nous a montrée, la voie des Béatitudes. Demandons-le de tout cœur, car «quel que soit l'endroit où se trouve Jésus, se trouve notre vie et notre royaume» (Saint Ambroise).
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«Deviens un artiste de la vie et, 
inséparablement, un artisan de la beauté du monde.»
(Jean Proulx)
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Bonne journée!
Jean-Yves 


samedi 21 novembre 2015

(212,373) Il n'est pas le Dieu des morts mais des vivants... Au fait, nous sommes toujours vivants pour Dieu...

Bonjour!
Samedi 21 novembre 2015


Photo:
Le fleuve Saint-Laurent à La Pocatière à marée basse (Jean-Yves)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour!

(Lc 20,27-40): Des sadducéens -ceux qui prétendent qu'il n'y a pas de résurrection- vinrent trouver Jésus, et ils l'interrogèrent: «Maître, Moïse nous a donné cette loi: ‘Si un homme a un frère marié mais qui meurt sans enfant, qu'il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère’. Or, il y avait sept frères: le premier se maria et mourut sans enfant; le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept: ils moururent sans laisser d'enfants. Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme, de qui sera-t-elle l'épouse, puisque les sept l'ont eue pour femme?». 

Jésus répond: «Les enfants de ce monde se marient. Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts ne se marient pas, car ils ne peuvent plus mourir: ils sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection. Quant à dire que les morts doivent ressusciter, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur: le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob. Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants; tous vivent en effet pour lui».

Alors certains scribes prirent la parole pour dire: «Maître, tu as bien parlé». Et ils n'osaient plus l'interroger sur quoi que ce soit.

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Commentaire: Abbé Ramon CORTS i Blay (Barcelona, Espagne)
«Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants; tous vivent en effet pour lui»
Aujourd'hui, la Parole de Dieu nous parle du sujet capital de la résurrection des morts. Curieusement, comme les Saducéens, nous aussi nous nous exténuons à poser des questions inutiles et mal placées. Nous voulons trouver une solution aux questions de l'au-delà en employant des critères d'ici bas, alors que dans le monde à venir tout sera différent: «Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts ne se marient pas» (Lc 20,35). Si nous partons de bases erronées nous arriverons à des conclusions erronées.

Si nous nous aimions plus et mieux, cela ne nous étonnerait pas qu'au ciel il n'existe pas cette exclusivité d'amour que nous vivons sur terre, cela se comprend car nous sommes limités, car il nous est difficile de sortir de notre cercle. Mais au ciel nous nous aimerons tous d'un cœur pur, sans jalousie ni envies, et non seulement notre époux ou épouse, nos enfants ou ceux de notre famille, mais tout le monde, sans exception ni discrimination de langue, pays, race ou culture, puisque «l'amour vrai atteint une grand force» (Saint Paulin de Nola)

Il est très salutaire d'entendre ces mots de l'écriture qui sortent de la bouche de Jésus lui-même. Cela nous fait du bien car il se pourrait qu'agités par tant de choses qui ne nous laissent même pas le temps de penser et subissant l'influence de la culture qui nous entoure qui semble nier l'existence de la vie éternelle, nous pourrions en arriver à douter de la résurrection des morts. Oui, cela nous fait du bien que le Seigneur lui-même nous dise qu'il y a un futur au-delà de la destruction de notre corps humain et de ce monde passager: «Quant à dire que les morts doivent ressusciter, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur: le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob. Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants; tous vivent en effet pour lui» (Lc 20, 37-38).
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Photo:
Un souvenir de Bretagne... (Jean-Yves)
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«La plus grande sagesse de l'homme, 
qui est aussi son plus grand bonheur, 
est de cultiver en lui l'harmonie, 
la ferveur, l'enthousiasme et l'élan 
qui portent vers la lumière.»
(Georges Roux)
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À nos prières...
L'abbé Fernand Bélanger, ancien curé de La Pocatière.
Fernard était membre de la chorale Mouv'Anse.
Il est décédé subitement dans la nuit de jeudi.
Nos condoléances à sa famille. 
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Bonne journée!
Nous pensons à nos amis français.
Jean-Yves

lundi 16 novembre 2015

(212,142) Zaché, c'est un peu moi à bien y penser...

Bonjour!
Mardi 17 novembre 2015


Nous sommes avec vous...
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La Parole de Dieu de ce jour... 

Texte de l'Évangile (Lc 19,1-10): Jésus traversait la ville de Jéricho. Or, il y avait un homme du nom de Zachée; il était le chef des collecteurs d'impôts, et c'était quelqu'un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il n'y arrivait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui devait passer par là. Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et l'interpella: «Zachée, descends vite: aujourd'hui il faut que j'aille demeurer dans ta maison». Vite, il descendit, et reçut Jésus avec joie.

Voyant cela, tous récriminaient: «Il est allé loger chez un pécheur». Mais Zachée, s'avançant, dit au Seigneur: «Voilà, Seigneur: je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j'ai fait du tort à quelqu'un, je vais lui rendre quatre fois plus». Alors Jésus dit à son sujet: «Aujourd'hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d'Abraham. En effet, le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu».
Commentaire: Abbé Enric RIBAS i Baciana (Barcelona, Espagne)
«Le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu»
Aujourd'hui, Zachée, c'est moi. Ce personnage de l'Évangile était riche et était le chef des publicains, moi j'ai plus que ce dont j'ai besoin et parfois j'ai l'attitude d'un publicain et j'oublie Jésus. Jésus au milieu de la multitude cherche Zachée, aujourd'hui au milieu de ce monde, Il me cherche moi précisément: «Zachée, descends vite: aujourd'hui il faut que j'aille demeurer dans ta maison» (Lc 19,5).

Zachée a envie de voir Jésus, mais il n'y arrivera pas sans effort alors il monte sur l'arbre. Je voudrais voir tellement l'action de Dieu! Mais je ne sais pas si je suis vraiment capable de me ridiculiser en faisant comme Zachée. Afin que Jésus puisse agir, le chef des publicains de Jéricho doit être disposé à le recevoir, et s'Il ne se dépêche pas il perdra peut-être la seule et unique occasion d'être touché par Dieu et ainsi de sauver son âme. Peut-être que moi aussi j'ai eu beaucoup d'occasions de rencontrer Jésus, et il serait temps d'avoir du courage, de sortir de chez moi pour aller à sa rencontre, l'inviter à rentrer chez moi, Il pourra ainsi me dire à moi aussi: «Aujourd'hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d'Abraham. En effet, le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu» (Lc 19,9-10).

Zachée laisse Jésus rentrer dans sa maison et dans son cœur, même en se sentant indigne d'une telle visite. Chez lui, la conversion est totale: il commence par renoncer à l'ambition des richesses, il continue par le partage de ses biens et finit en prenant la résolution de faire justice en corrigeant ses péchés passés. Peut-être que Jésus me demande depuis longtemps de faire de même, mais je ne veux pas l'écouter et je fais la sourde oreille; j'ai besoin de me convertir.

Saint Maxime disait: «Rien n'est plus agréable à Dieu que les hommes se convertissent d'un repentir sincère». Que Dieu m'aide a faire de cela une réalité.
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Un peu de réconfort pour nos amis français...
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Bonne journée!
Jean-Yves 




Voici la Parole de Dieu de ce jour...

samedi 14 novembre 2015

212,036) Le Fils de l'homme est proche de nous... / Je suis Paris!

.....Nous sommes avec vous...  

Bonjour!
Dimanche 15 novembre 2015
Voici la Parole de Dieu de ce jour...


Texte de l'Évangile (Mc 13,24-32): «En ces temps-là, après une terrible détresse, le soleil s'obscurcira et la lune perdra son éclat. Les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l'homme venir sur les nuées avec grande puissance et grande gloire. Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, de l'extrémité de la terre à l'extrémité du ciel.

«Que la comparaison du figuier vous instruise: Dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l'été est proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l'homme est proche, à votre porte. Amen, je vous le dis: cette génération ne passera pas avant que tout cela n'arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. Quant au jour et à l'heure, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père».
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Commentaire: Abbé Pedro IGLESIAS Martínez (Rubí, Barcelona, Espagne)
«Sachez que le Fils de l'homme est proche»

Aujourd'hui, nous nous rappelons, comment au début de l'année liturgique, l'Eglise nous prépare pour la première arrivée du Christ porteur du Salut. A deux semaines de la fin de l'année elle nous prépare pour la deuxième arrivée, celle dans laquelle se prononce le mot final et définitif à notre sujet.

Sur cet évangile nous pouvons penser que “je ne m'en fais pas, tout ça est bien loin”, mais «le Fils de l'homme est proche» (Mc 13,29). Néanmoins de nos jours dans notre société il est gênant —même incorrect— de parler de la mort. Mais nous ne pouvons pas parler de résurrection sans penser que nous devons mourir. La fin du monde commence pour chacun de nous le jour de notre mort, moment où prends fin le temps qui nous a été accordé pour choisir. L'Evangile est toujours porteur de la Bonne Nouvelle et le Dieu du Christ est un Dieu de Vie: alors, pourquoi avons-nous peur? Est-ce que c'est parce que nous manquons d'espérance?

Devant l'imminence de ce jugement nous devons savoir nous transformer en juges sévères, pas des autres, mais de nous mêmes. Ne pas tomber dans les pièges de l'autojustification, de “relativiser” ou encore de “moi je ne le vois pas comme ça”… Jésus se donne à travers son Eglise, et avec Lui, nous donne les moyens et outils pour que ce jour là ne soit pas le jour de notre condamnation, sinon celui d'un spectacle très intéressant, dans lequel, nous aurons enfin les réponses à toutes les vérités cachées des conflits qui ont tant tourmenté les hommes.

L'Eglise nous annonce un Sauveur, le Christ Seigneur. Moins de peurs et plus de cohérence entre notre manière de vivre et notre foi! «Quand nous arriverons devant Dieu, on nous demandera deux choses: si nous faisions partie de l'Eglise et si nous travaillions dans l'Eglise. Tout le reste n'a aucune valeur» (Cardinal JH Newman). L'Eglise non seulement nous enseigne la manière de mourir, mais aussi la manière de vivre afin de ressusciter. Parce que ce que l'Eglise prêche ce n'est pas son propre message, mais le message de Celui qui Est source de vie. C'est uniquement dans cette espérance que nous pourrons faire face avec sérénité au jugement de Dieu.
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Pour ces français 
qui sont d'innocentes victimes de ces actes terroristes,
pour leurs proches,
et pour tous les français.
Nous sommes avec vous.
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Bon dimanche!
Jean-Yves 

mardi 10 novembre 2015

(211,759) À nous de faire confiance à Dieu...

Bonjour!
Mardi 10 novembre 2015


Photo:
De vieilles marches de pierre qui mènent à l'évêché (jean-Yves)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

Luc 17, 7-10

« Lequel d’entre vous, quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs : Viens vite prendre place à table ? Ne lui dira-t-il pas plutôt : Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et boive. Ensuite tu mangeras et boiras à ton tour ? Va-t-il être reconnaissant envers ce serviteur d’avoir exécuté ses ordres ?
De même vous aussi, quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : «Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir. »

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Pour notre réflexion...

1. Incohérences... Contradictions...Non-sens? 
L´Évangile en est plein ! La preuve : le Christ nous compare ici à des serviteurs et presque à des esclaves alors qu’à la dernière scène il nous appelle « ses amis ». L’attitude de Jésus à notre égard est-elle en constante évolution ? Son amour n’est-il pas éternel et non soumis au changement ? Nous aimerions savoir de façon définitive quel est notre statut vis-à-vis de Dieu. Ce que nous cherchons en définitive c’est une situation stable : soit serviteur, soit ami !

2. Ceci nous amène à nous poser cette question : qui sommes-nous par rapport à Jésus ? Certes, nous sommes ses créatures, car il est Dieu, mais nous sommes aussi ses frères, car il est homme. Nous sommes tentés de choisir une position à cet égard. Nous nous retranchons derrière un schéma que nous imaginons ou que nous constatons chez quelqu’un d’autre. Ceci biaise au départ notre relation avec Dieu car nous sommes tous différents. Nous avons tous notre façon d’être, de penser, de sentir, de réagir. Il est donc naturel que notre relation soit personnelle, différente selon ce que nous sommes à chaque instant.


3. Si Jésus est appelé « maître » dans l’Évangile, c’est qu’il est à considérer comme un pédagogue. Il sait donc ce dont nous avons besoin à chaque instant de notre vie. Son humeur passe-t-elle de l’indifférence, comme dans l’Évangile d’aujourd’hui, à l’amour passionné et souffrant, comme à la dernière scène ? Rien de plus normal. C’est ce dont nous avons besoin à chaque moment qui est important. L’enfant qui se fâche devant un refus sensé et motivé ne sait pas le bien qui lui est fait par la fermeté. Il le découvrira plus tard. Non. Les contradictions apparentes de l’Évangile ne sont que des preuves que Dieu désire une relation unique avec chacun : à nous de lui faire confiance.
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Photo:
Prise sur les terrains de l'évêché (Jean-Yves)
(Actuellement ces feuilles sont toutes tombées...)
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«Le bonheur n'est pas un sentiment, 
c'est un état d'esprit.»
(Antrony J. Ciorra)
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«Qui prendra la route la route vers ces grands espaces?
Qui prendre Jésus pour Maître et pour ami?
L'humble serviteur a la plus belle place!
Servir Dieu rend l'homme libre comme lui.»
(Hymne - bréviaire de ce matin)
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«La gratitude commence ici 
et se poursuit dans l'éternité.»
(Anthony J. Ciorra)
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«La prière est l'instrument nous ramenant,
à travers notre condition humaine pécheresse, 
à la présence de Dieu qui guérit.»
(Anthony J. Ciorra)
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«C'est le Seigneur qui accomplit son oeuvre à travers moi... 
On est des serviteurs précieux auprès du Seigneur.
(Daniel Gilbert)
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Photo:
Petit sanctuaire de Fatima - La Pocatière (Jean-Yves)
(Photo prise sur la route verte du fleuve...)
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Photo magnifique de la Seine prise à Évry - Merci!
(Bernard Lecomte)
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Bonne fin de journée!
Jean-Yves