lundi 31 octobre 2016

Réjouissez-vous... / (235,569)

Bonjour!
Mardi 1er novembre 2016 


Voici la Parole de Dieu de ce jour... 

(Mt 5,1-12a): Quand Jésus vit la foule, il gravit la montagne. Il s'assit, et ses disciples s'approchèrent. Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait: «Heureux les pauvres de coeur: le Royaume des cieux est à eux! Heureux les doux: ils obtiendront la terre promise! Heureux ceux qui pleurent: ils seront consolés! Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice: ils seront rassasiés! Heureux les miséricordieux: ils obtiendront miséricorde! Heureux les cœurs purs: ils verront Dieu! Heureux les artisans de paix: ils seront appelés fils de Dieu! Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice: le Royaume des cieux est à eux! Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux! C'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés».
Commentaire: Mgr. F. Xavier CIURANETA i Aymí Evêque Emérite de Lleida (Lleida, Espagne)
«Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse»
Aujourd'hui, nous célébrons la réalité d'un très consolant mystère salvifique exprimé dans le "credo": «Je crois à la communion des saints». Tous les saints qui, depuis la Vierge Marie, sont déjà passés à la vie éternelle, forment une unité: ils sont l'Église des bienheureux, que Jésus félicite: «Heureux les cœurs purs: ils verront Dieu!» (Mt 5,8). Ils sont aussi en communion avec nous. La foi et l'espérance ne peuvent nous unir car ils jouissent déjà de la vision éternelle de Dieu; mais ce qui nous rassemble, c'est l'amour «qui ne passe jamais» (1Co 13,13); cet amour qui, avec eux, nous unit au Père, au Christ Rédempteur et au Saint Esprit. Cet amour les rend solidaires et attentifs à nous. Nous ne vénérons donc pas les saints seulement pour leur exemple, mais surtout pour l'unité dans l'Esprit de toute l'Église, qui se fortifie par la pratique de l'amour fraternel.

Cette profonde unité doit nous faire sentir proches de tous les saints qui, avant nous, ont cru et espéré cela même que nous croyons et espérons et qui, surtout, ont aimé Dieu le Père et leurs frères les hommes en tâchant d'imiter l'amour du Christ.

Les saints apôtres, les saints martyrs, les saints confesseurs qui ont existé tout au long de l'histoire sont donc nos frères et nos intercesseurs; en eux se sont accomplis les paroles prophétiques de Jésus: «Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux!» (Mt 5,11-12). Les trésors de leur sainteté sont des biens de famille, sur lesquels nous pouvons compter. Ce sont les trésors du ciel que Jésus nous invite à réunir (cf. Mt 6,20). Comme l'affirme le Concile Vatican II, «leur fraternelle sollicitude aide donc beaucoup notre faiblesse» (Lumen gentium, 49). Cette solennité nous apporte une réconfortante nouvelle, qui nous invite à la joie et à la fête.
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mercredi 26 octobre 2016

Rien n'arrêtera Jésus dans l'accomplissement de la mission qui lui a été confiée par le Père... / Quelques belles pensées.../ (235,178)

Bonjour!
Jeudi 27 octobre 2016


Voici la Bonne Nouvelle de ce jour...

(Lc 13,31-35): A ce moment-là, quelques pharisiens s'approchèrent de Jésus pour lui dire: «Va-t'en, pars d'ici : Hérode veut te faire mourir». Il leur répliqua: «Allez dire à ce renard: Aujourd'hui et demain, je chasse les démons et je fais des guérisons; le troisième jour, je suis au but. Mais il faut que je continue ma route aujourd'hui, demain et le jour suivant, car il n'est pas possible qu'un prophète meure en dehors de Jérusalem.

«Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes, toi qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois j'ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n'avez pas voulu! Maintenant, Dieu abandonne votre Temple entre vos mains. Je vous le déclare: vous ne me verrez plus jusqu'au jour où vous direz: Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!».
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Commentaire: Abbé Àngel Eugeni PÉREZ i Sánchez (Barcelona, Espagne)
«Jérusalem, Jérusalem! (…). Combien de fois j'ai voulu rassembler tes enfants (…) et vous n'avez pas voulu!»
Aujourd'hui, nous admirons la fermeté de Jésus dans l'accomplissement de la mission qui lui a été confiée par le Père. Rien ne l'arrêtera: «Aujourd'hui et demain, je chasse les démons et je fais des guérisons» (Lc 13,32). Avec cette attitude, le Seigneur donne le ton de la conduite que devront suivre les messagers de l'Évangile face aux persécutions au cours des siècles: ne pas se plier aux pouvoirs temporels. Saint Augustin disait, qu'en temps de persécutions, les pasteurs ne doivent pas délaisser leurs fidèles: ni ceux qui souffrent le martyre ni ceux qui le survivront, tel le Bon Pasteur, qui quand vient le loup n'abandonne pas ses brebis mais au contraire les défend. Mais vu l'ardeur avec laquelle les pasteurs de l'Église étaient prêts à verser leur sang, il indique que le mieux c'est de tirer au sort ceux qui parmi le clergé suivront le martyre et ceux qui se mettront à l'abri pour ensuite s'occuper des survivants.

De nos jours, on nous informe, malheureusement assez fréquemment, qu'il y a des persécutions religieuses, des violences tribales ou des révoltes ethniques dans les pays du Tiers Monde. Les ambassades des pays occidentaux conseillent à leurs citoyens d'abandonner le pays en question et rapatrient leur personnel. Les seuls à rester sont les missionnaires et les membres des organisations bénévoles, car cela leur semblerai une trahison d'abandonner les "leurs" en temps de malheur.

«Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes, toi qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois j'ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n'avez pas voulu! Maintenant, Dieu abandonne votre Temple entre vos mains» (Lc 13,34-35). Cette lamentation du Seigneur provoque en nous, chrétiens du XXI, siècle une profonde tristesse à cause du conflit juif-palestinien. Pour nous, cette partie du Proche Orient est la Terre Sainte, la Terre de Jésus et de Marie. Et l'appel à la paix dans le monde doit être de manière plus intense et avec plus de sentiment en ce qui concerne la paix en Israël et en Palestine.
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«Personne n'est plus fort 
que celui qui se sent faible et qui prie.»
(Henri Lacordaire)
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«Le Seigneur est notre secours,
Et nous chantons sa gloire
Éternellement!»
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«Aimer c'est apprendre à recevoir
 la miséricorde de Dieu.»
(Marie-Joseph Le Guillou)
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«Il n'y a pas d'autre source d'espérance pour l'homme 
que la miséricorde de Dieu.»
(Saint Jean-Paul II)
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Nous les chrétiens,
nous sommes les témoins 
de cette bénédiction de Dieu sur l'homme...
Nous sommes les bénéficiaires 
de la bénédiction de Dieu...
Nous sommes les descendants du peuple saint 
et donc les porteurs du salut du Christ pour le monde.
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«En te levant le matin, 
rappelle-toi combien est précieux 
le privilège de vivre, 
de respirer et d'être heureux.»
(Les Beaux Proverbes)
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Bonne journée!
Jean-Yves 



mardi 25 octobre 2016

Y a-t-il ici un appel à la conversion?... / Il y a un appel à vivre heureux... / Quelques pensées... / (235,131)

Bonjour!
Mercredi 26 octobre 2016


Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Lc 13,22-30): «Dans sa marche vers Jérusalem, Jésus passait par les villes et les villages en enseignant. Quelqu'un lui demanda: «Seigneur, n'y aura-t-il que peu de gens à être sauvés?». Jésus leur dit: «Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas. Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant: ‘Seigneur, ouvre-nous’, il vous répondra: ‘Je ne sais pas d'où vous êtes’. Alors vous vous mettrez à dire: ‘Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places’. Il vous répondra: ‘Je ne sais pas d'où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal’. Il y aura des pleurs et des grincements de dents quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors. Alors on viendra de l'orient et de l'occident, du nord et du midi, prendre place au festin dans le royaume de Dieu. Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers».
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Commentaire: Abbé Lluís RAVENTÓS i Artés (Tarragona, Espagne)
«Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite»
Aujourd'hui, dans sa marche vers Jérusalem, Jésus s'arrête un moment et quelqu'un en profite pour lui demander: «Seigneur, n'y aura-t-il que peu de gens à être sauvés?» (Lc 13,23). Peut-être qu'en écoutant Jésus, cet homme-là s'est alarmé. Véritablement, ce que Jésus nous enseigne est merveilleux et attractive, mais les exigences que cela comporte ne lui plaisent pas pareillement. Mais, et s'il choisît de vivre l'Évangile à sa façon, avec "une morale a la carte", quelles seraient ses possibilités de salut?

Ainsi donc, il demande: «Seigneur, n'y aura-t-il que peu de gens à être sauvés?». Jésus n'accepte pas ce point de vue. Le salut est une question trop sérieuse pour la confier à un calcul de probabilités. Dieu «n'accepte pas d'en laisser quelques-uns se perdre; mais il veut que tous aient le temps de se convertir» (2P 3,9).

Jésus lui répond: «Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas. Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant: ‘Seigneur, ouvre-nous’, il vous répondra: ‘Je ne sais pas d'où vous êtes’» (Lc 13,24-25). Comment peuvent-elles être les brebis de son troupeau si elles ne suivent le Bon Berger ni acceptent pas le Magistère de l'Église? «Éloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal’. Il y aura des pleurs et des grincements de dents» (Lc 13,27-28).

Ni Jésus ni l'Église ne craignent que l'image de Dieu le Père soit souillée en dévoilant le mystère de l'enfer. Comme le Catéchisme de l'Église l'atteste, «Les affirmations de la Sainte Écriture et les enseignements de l'Église au sujet de l’enfer sont un appel à la responsabilité avec laquelle l’homme doit user de sa liberté en vue de son destin éternel. Elles constituent en même temps un appel pressant à la conversion» (n. 1036).

Arrêtons de "nous tromper" nous-mêmes et de faire des calculs. Efforçons-nous d'entrer par la porte étroite, recommençant autant de fois que nécessaire, tout en étant confiant dans sa miséricorde. «Tout ce qui t'inquiète en ce moment -dit saint Josemaría-, importe plus ou moins. -Ce qui importe absolument, c'est que tu sois heureux, que tu sauves ton âme».
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«L'amour est le fondement de la civilisation.»
(Saint Jean XXIII)
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«Si tu veux être heureux dans la vie, 
aie un idéal qui t'élève 
et te fasse dédaigner les jouissances banales.»
(A. Marin)
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«Un chrétien est la plus noble des églises: 
le Dieu vivant y habite.»
(Jacques Loew)
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«Nous ajoutons un deuxième soleil à notre journée 
quand nous conservons notre bonne humeur.»
(François Gervais)
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Bonne journée!
Jean-Yves 

vendredi 14 octobre 2016

L'importance d'affirmer notre foi dans la vie... / Quelques magnifiques pensées... / (234,582)

Bonjour!
Samedi 15 octobre 2016


Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Lc 12,8-12): «Je vous le déclare: Celui qui se sera prononcé pour moi devant les hommes, le Fils de l'homme se prononcera aussi pour lui devant les anges de Dieu. Mais celui qui m'aura renié en face des hommes sera renié en face des anges de Dieu. Et celui qui dira une parole contre le Fils de l'homme, cela lui sera pardonné; mais si quelqu'un blasphème contre l'Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné.

«Quand on vous traduira devant les synagogues, les puissances et les autorités, ne vous tourmentez pas pour savoir comment vous défendre ou comment parler. Car l'Esprit Saint vous enseignera à cette heure même ce qu'il faudra dire».
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Commentaire: Abbé Alexis MANIRAGABA (Ruhengeri, Rwanda)
«Celui qui se sera prononcé pour moi (…), le Fils de l'homme se prononcera aussi pour lui»

Aujourd'hui, le Seigneur Jésus ravive notre foi et notre espérance en Lui. Il nous prévient que nous paraîtrons devant le corps céleste pour être évalué. Et celui qui a prononcé en faveur de Jésus en se donnant pour sa mission, «le Fils de l'homme se prononcera aussi pour lui» (Lc 12,8). Cette confession publique se fait en paroles, en actes et par la vie.

Cette interpellation à la confession est encore nécessaire et urgente pour notre temps où certaines gens ne veulent pas écouter la voix de Dieu ni suivre son chemin de vie. La confession de notre foi aura une forte suite. Pourtant, nous ne confessons pas notre foi par peur du châtiment qui sera plus sévère pour les apostats et la récompense plus abondante pour les fidèles. Mais, c’est nécessaire et urgent pour la vie et le monde, et Dieu même nous y appelle comme le dit Saint Jean Chrysostome: «Dieu ne se contente donc pas de la foi intérieure, il en demande la confession extérieure et publique, et nous excite ainsi à une plus grande confiance et à un plus grand amour».

Cette confession est soutenue par la force et l’assurance de son Esprit qui est à l’œuvre en nous et qui nous défend. La prononciation de Jésus devant ses anges est vitale car elle nous permettra de Le voir face à face, de vivre avec Lui et être inondé de sa lumière. Alors que le contraire n’est que «souffrir et perdre la vie, être privé de la lumière et dépouillé de tous les biens». Demandons la grâce d’éviter tout reniement par la crainte du supplice ou par notre ignorance; par les hérésies, par la foi stérile et par manque de responsabilités; ou parce que nous voulons éviter le martyre. Soyons forts; l’Esprit Saint est avec nous! Et «avec l’Esprit Saint il y a toujours Marie (…) et elle a ainsi rendu possible l’explosion missionnaire advenue à la Pentecôte» (Pape François).
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Faire baptiser son enfant c'est affirmer sa foi aujourd'hui...
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«Nous sommes mis au défi d'engager nos vies 
pour la cause du Christ.»
(Martin Luther King)
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«La bougie ne perd rien de sa lumière 
en la communiquant à une autre bougie.»
(Proverbe japonais)
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«La main qui berce un berceau 
berce le monde.»
(Proverbe espagnol)
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«La seule façon de comprendre l'Église de Jésus Christ est de la considérer comme un sacrement qui le signifie de façon visible. Tout ce qui ne le représente pas, tout ce qui n'est pas sa transparence n'appartient pas à l'essence de l'Église.»
(Ramon Martinez Pison)
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«Ce Dieu qui nous unit dans sa présence qui est comme la respiration de notre liberté et l'éternité de toutes nos tendresses, est le Dieu que l'Église a mission d'annoncer .»
Ramon Martinez Pison)
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Deux magnifiques pensées qui méritent qu'on s'y attarde...! 

Bonne journée!
Jean-Yves 

Qu'est-ce que je vaux aux yeux de Dieu?... /Quelques pensées pour notre réflexion... / (234,552)

Bonjour!
Vendredi 14 octobre 2016


Voici la Parole de Dieu de ce jour...

« Pas un seul n’est oublié au regard de Dieu »

( Luc 12, 1-7)

Comme la foule s’était rassemblée par milliers au point qu’on s’écrasait, Jésus, s’adressant d’abord à ses disciples, se mit à dire : « Méfiez-vous du levain des pharisiens, c’est-à-dire de leur hypocrisie. Tout ce qui est couvert d’un voile sera dévoilé, tout ce qui est caché sera connu. Aussi tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu en pleine lumière, ce que vous aurez dit à l’oreille dans le fond de la maison sera proclamé sur les toits.
Je vous le dis, à vous mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et après cela ne peuvent rien faire de plus. Je vais vous montrer qui vous devez craindre : craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir d’envoyer dans la géhenne. Oui, je vous le dis : c’est celui-là que vous devez craindre. Est-ce que l’on ne vend pas cinq moineaux pour deux sous ? Or pas un seul n’est oublié au regard de Dieu. À plus forte raison les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez sans crainte : vous valez plus qu’une multitude de moineaux.

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Pour notre réflexion...

1. « Méfiez-vous du levain des pharisiens ». Dans ton enseignement, tu compares les paroles des pharisiens à du levain, c’est-à-dire à un ferment introduit dans la pâte pour qu’elle puisse lever et fermenter silencieusement. Si tu nous demandes de nous méfier de ce genre de propos hâtifs et superficiels mais qui peuvent travailler en profondeur, c’est que tu veux que nous comprenions que seul Dieu connaît le fond et les dispositions du cœur humain. Les propos des pharisiens ne vont pas au fond des choses et leurs accusations superficielles, faciles à croire, nous poussent à y adhérer sans contestation. Ces propos traduisent la duplicité d’un comportement qui sème le doute et la division, qui engendre le flou, l’incompréhension, l’isolement et même le repli sur soi de celui qui en est victime.

2. Méfiez-vous de ceux qui peuvent tuer l’âme. Seigneur, tu nous invites à ne pas nous inquiéter face à ceux qui peuvent effectivement tuer le corps mais de faire très attention aux personnes ou aux propos qui peuvent tuer l’âme et nous séparer de toi. Il faut préserver la force de la vérité que le Père veut nous faire vivre avec lui et grâce à toi. Seigneur, apprends-moi à découvrir cette vérité jour après jour et à la laisser s’épanouir en moi. Aide-moi, Seigneur, à me préoccuper davantage de l’intérieur de la coupe que de son aspect extérieur.

Seigneur, apprends-moi à ne pas me laisser tromper par la confusion des événements actuels. Apprends-moi et donne-moi la force de ne pas adhérer aux contre-vérités que l’on peut lire dans la presse et les différents moyens de communications : ces propos qui ne sont que remises en question des valeurs de la foi chrétienne... Aide-moi à ne pas me laisser prendre au jeu du relativisme ambiant qui peut tuer mon âme.

3. « Vous valez mieux qu’une multitude de passereaux ». Seigneur, merci pour la valeur que j’aie en face de toi ! Tu as donné ta vie pour chacun de nous, tu as donné ta vie pour moi, pour que je vive de ta vie. Seigneur, je me souviens d’une petite image que quelqu’un m’a donnée il y a pas mal d’années. Elle représente la fragilité d’un passereau : on voit un petit oiseau blotti dans une main d’homme, et en bas de cette image, on peut lire cette phrase que je me répète en fermant les yeux et en te remerciant encore : « Tu es dans la main de Dieu comme si tu étais son unique souci. Il n’éteint pas la mèche qui fume encore et ne détruit pas le roseau brisé ».

Seigneur, au milieu d’un monde de ténèbres, tu es là et tu me gardes dans ta main ; et je sais que si tu refermes un peu la main, ce n’est pas pour m’écraser mais c’est pour me porter jusqu’à ton cœur.


Cette méditation a été écrite par Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi
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«L'espérance exige une vision positive 
et bonne du monde.»
(Ramon Martinez de Pison)
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«La joie parle. 
Fais silence en ton coeur et prête l'oreille.»
(Joseph Follieet)
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«L'homme de bien attend tout de lui-même.
L'homme médiocre attend tout des autres.»
(Confucius)
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«La puissance de Dieu et sa lumière 
se cachent toujours dans le plus petit, 
le plus humble de nos frères.»
(Guy Gilbert)
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Diacre 
au coeur de ce monde
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Prions les uns pour les autres... 
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Bonne journée!
Jean-Yves

lundi 10 octobre 2016

La Parole de Dieu questionne les us et coutumes de notre vie quotidienne... / (234,409)

Bonjour!
Mardi 11 octobre  2016


Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Lc 11,37-41): Comme Jésus parlait, un pharisien l'invita pour le repas de midi. Jésus entra chez lui et se mit à table. Le pharisien fut étonné en voyant qu'il n'avait pas d'abord fait son ablution avant le repas. Le Seigneur lui dit: «Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l'extérieur de la coupe et du plat, mais à l'intérieur vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté. Insensés! Celui qui a fait l'extérieur n'a-t-il pas fait aussi l'intérieur? Donnez plutôt en aumônes ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous».
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Commentaire: Abbé Pedro IGLESIAS Martínez (Rubí, Barcelona, Espagne)
«Donnez plutôt en aumônes ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous»
Aujourd'hui, l'évangéliste situe Jésus dans un banquet: «un pharisien l'invita pour le repas de midi» (Lc 11,37). Quelle bonne idée! Quelle tête dû faire l'amphitryon quand son invité négligea la norme rituelle de l'ablution (qui n'était pas un précepte légal, mais provenait de la tradition des anciens rabbins) et, par-dessus le marché, les censura fermement, lui et son groupe social. Le pharisien ne fut pas inspiré ce jour-là, et le comportement de Jésus ne fut pas, comme on dit aujourd'hui, “politiquement correct”.

Les évangiles nous montrent quel peu de cas le Seigneur fait du “qu'en dira-t-on?” et du “politiquement correct”; que cela nous plaise ou non, il doit en aller de même pour qui s'estime chrétien. Jésus condamne clairement le comportement typique de la double morale, l'hypocrisie qui cherche la conciliation ou la tromperie: «Vous les pharisiens, vous purifiez l'extérieur de la coupe et du plat, mais à l'intérieur vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté» (Lc 11,39). Comme toujours, la Parole de Dieu questionne les us et coutumes de notre vie quotidienne, par lesquels nous finissons par convertir en “valeurs” des chimères qui dissimulent les péchés d'orgueil et d'égoïsme, afin de “globaliser” la morale dans le politiquement correct pour ne pas détoner, ne pas rester en marge, sans qu'importe le prix à payer, ni la noirceur de notre âme, puisque, au bout du compte, tout le monde le fait.

Saint Basile disait que «l'homme prudent ne doit rien fuir davantage que de vivre selon l'opinion des autres». Si nous sommes des témoins du Christ, nous devons savoir que la vérité est et sera toujours la vérité, même s'il pleut des salades. C'est là notre mission parmi les hommes dont nous partageons l'existence, tout en nous efforçant de nous maintenir purs selon le modèle d'humanité que Dieu nous a révélé dans le Christ. La pureté d'esprit passe par-dessus les formes sociales et, si nous en doutons parfois, rappelons-nous que ceux qui ont le cœur pur verront Dieu. À chacun de choisir ce qu'il doit voir pour toute l'éternité.
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«Plus on reçoit dans le silence, 
plus on donne dans l'action.»
(Ernest Hello)
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«La paix se trouve 
sur le chemin du pardon.»
(Jean-Paul II)
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«La vie a un caractère d'éternité, 
qui ne vient pas étouffer la temporalité ou en dispenser, 
mais lui reconnaître tout son sens 
et lui donner flèche d'accomplissement.»
(A. Gesché, La destinée
cité par Marie-Thérèse Nadeau dans Un besoin fou d'espérance.)
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Bonne journée!
Jean-Yves 


samedi 8 octobre 2016

Dieu veut notre bonheur, un bonheur qui commence déjà en ce monde... / (234,296)

Bonjour!
Samedi 8 octobre 2016

«La paix se trouve sur le chemin du pardon...»
(Saint Jean-Paul II)

Voici la Parole de Dieu de ce jour...

 (Lc 11,27-28): Comme Jésus était en train de parler, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire: «Heureuse la mère qui t'a porté dans ses entrailles, et qui t'a nourri de son lait!». Alors Jésus lui déclara: «Heureux plutôt ceux qui entendent la parole de Dieu, et qui la gardent!».
Commentaire: Abbé Jaume AYMAR i Ragolta (Badalona, Barcelona, Espagne)
«Heureuse la mère qui t'a porté dans ses entrailles, et qui t'a nourri de son lait!»
Aujourd'hui, nous écoutons la meilleure des éloges que Jésus pouvait faire à sa propre mère: «Heureux (…) ceux qui entendent la parole de Dieu, et qui la gardent!» (Lc 11,28). Avec cette réponse, Jésus ne repousse pas l'éloge que cette simple femme faisait de façon passionnée à sa Mère, sinon qu'Il l'accepte et va plus loin, expliquant que Marie était bienheureuse – surtout! - pour le fait d'avoir été bonne et fidèle d'avoir accompli la Parole de Dieu.

Quelques fois, on me demande si les chrétiens croient à la prédestination, comme on y croit dans d'autres religions. Non!: nous, les chrétiens croyons que Dieu nous prépare un destin de bonheur éternel. Dieu veut que nous soyons heureux, fortunés, bienheureux. Prenons conscience de la fréquence de ces paroles dans les enseignements de Jésus: «Bienheureux, bienheureux, bienheureux…». «Bienheureux les pauvres, les miséricordieux, ceux qui ont faim et soif de justice, ceux qui croient sans avoir vu» (cf. Mt 5,3-12; Jn 20,29). Dieu veut notre bonheur, un bonheur qui commence déjà en ce monde, bien que les chemins pour y arriver ne soit pas la richesse, ni le pouvoir, ni le succès facile, sinon l'amour pauvre et humble de celui qui est dans l'attente. La joie de croire! Cette joie dont parlait le converti Jacques Maritain.

Il s'agit d'un bonheur qui est encore plus grand que la joie de vivre, car nous croyons d'une vie sans fin, éternelle. Marie, la Mère de Jésus, non seulement est fortunée d'avoir amené au monde, pour l'avoir nourri et éduqué —comme disait spontanément cette femme du village— sinon, surtout, pour avoir été à l'écoute de la Parole et pour l'avoir mise en pratique: pour avoir aimé et pour s'être laissé aimer par son Fils Jésus. Comme disait le poète: «Pouvoir dire «mère» et s'entendre dire «mon fils» / c'est la chance qui faisait envi de Dieu». Que Marie, Mère du Belle Amour, prie pour nous.

mercredi 5 octobre 2016

Une catéchèse de Jésus sur la prière... / (234,175)

Bonjour!
Jeudi 6 octobre 2016


Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Lc 11,5-13): Jésus leur dit encore: «Supposons que l'un de vous ait un ami et aille le trouver en pleine nuit pour lui demander: ‘Mon ami, prête-moi trois pains: un de mes amis arrive de voyage, et je n'ai rien à lui offrir’. Et si, de l'intérieur, l'autre lui répond: ‘Ne viens pas me tourmenter! Maintenant, la porte est fermée; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner du pain’, moi, je vous l'affirme: même s'il ne se lève pas pour les donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu'il lui faut.

»Eh bien, moi, je vous dis: Demandez, vous obtiendrez; cherchez, vous trouverez; frappez, la porte vous sera ouverte. Celui qui demande reçoit; celui qui cherche trouve; et pour celui qui frappe, la porte s'ouvre. Quel père parmi vous donnerait un serpent à son fils qui lui demande un poisson? ou un scorpion, quand il demande un oeuf? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux qui le lui demandent!».
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Commentaire: Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne)
«Combien plus le Père céleste donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux qui le lui demandent!»
Aujourd'hui, l'Évangile est une catéchèse de Jésus sur la prière. Il affirme solennellement que le Père écoute toujours notre prière. «Demandez, vous obtiendrez; cherchez, vous trouverez; frappez, la porte vous sera ouverte» (Lc 11,9).

Nous pouvons parfois penser qu'en pratique, il n'en va pas toujours ainsi, que les choses ne sont pas comme ça. Mais c'est qu'il nous faut prier comme il convient!

D'abord avec constance, persévérance. Nous devons prier sans jamais nous décourager, même s'il nous semble que notre prière se heurte à un rejet, ou qu'elle n'est pas écoutée aussitôt. C'est l'attitude de cet importun qui, à minuit, vient réclamer un service à son ami. Grâce à son insistance, il reçoit les pains dont il a besoin. Dieu est l'ami qui écoute à l'intérieur celui qui est constant. Nous devons croire qu'il finira par nous donner ce que nous demandons, car en plus d'être un ami, il est notre Père.

Ensuite, avec la confiance et l'amour des enfants. La paternité de Dieu dépasse immensément celle de l'homme, imparfaite et limitée: «Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste…!» (Lc 11,13).

Enfin, nous devons surtout demander l'Esprit Saint et pas seulement des choses matérielles. Jésus nous encourage à Le demander, en nous assurant que nous Le recevrons: «(…) combien plus le Père céleste donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux qui le lui demandent!» (Lc 11,13). Cette prière est toujours écoutée. C'est comme demander la grâce de la prière, puisque l'Esprit Saint en est la source et l'origine.

Le bienheureux frère Gilles d'Assise, compagnon de saint François, résume l'idée de cet Évangile quand il dit: «Prie avec fidélité et dévotion, car une grâce que Dieu ne t'a pas accordée cette fois, il peut te la communiquer en une autre occasion. Pour ta part, mets humblement tout ton esprit en Dieu, et Dieu mettra en toi sa grâce, selon son bon plaisir».
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«Quand on a rencontré la fragilité de son corps et de son coeur, 
alors on est mieux placé pour comprendre celle des autres.»
(André Daigneault)
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«Dieu est dans la brise légère d'un silence habité»
(André Daigneault)
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Diacre 
au coeur de notre monde.
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Bonne journée!
Jean-Yves 

lundi 3 octobre 2016

La vie éternelle... Comment faire pour l'avoir? / (234.040)

Bonjour!
Lundi 3 octobre 2016

«Le silence c'est l'hospitalité du coeur.»
(Mgr Yvon Joseph Moreau»
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Lc 10,25-37): Pour mettre Jésus à l'épreuve, un docteur de la Loi lui posa cette question: «Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle?». Jésus lui demanda: «Dans la Loi, qu'y a-t-il d'écrit? Que lis-tu?». L'autre répondit: «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même». Jésus lui dit: «Tu as bien répondu. Fais ainsi et tu auras la vie».

Mais lui, voulant montrer qu'il était un homme juste, dit à Jésus: «Et qui donc est mon prochain?». Jésus reprit: «Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits; ceux-ci, après l'avoir dépouillé, roué de coups, s'en allèrent en le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin; il le vit et passa de l'autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit; il le vit et passa de l'autre côté. Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui; il le vit et fut saisi de pitié. Il s'approcha, pansa ses plaies en y versant de l'huile et du vin; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d'argent, et les donna à l'aubergiste, en lui disant: ‘Prends soin de lui; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai’. Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l'homme qui était tombé entre les mains des bandits?». Le docteur de la Loi répond: «Celui qui a fait preuve de bonté envers lui». Jésus lui dit: «Va, et toi aussi fais de même».
Commentaire: Abbé Ivan LEVYTSKYY CSsR (Lviv, Ukraine)
«Que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle?»
Aujourd'hui, le message évangélique montre le chemin de la vie: «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, (…) et ton prochain comme toi-même» (Lc 10,27). Et parce que Dieu nous a aimé le premier, il nous porte vers l’union avec Lui. La bienheureuse Thérèse de Calcutta dit: «Nous avons besoin de cette union intime avec Dieu dans notre vie quotidienne. Et comment y parvenir? À travers la prière». En étant unis à Dieu, nous commençons à nous rendre compte qu’avec Lui tout est possible, même l’amour du prochain.

Quelqu’un a dit que le chrétien entre dans une église pour aimer Dieu et qu’il en sort pour aimer son prochain. Le Pape Benoît souligne que le programme du chrétien —le programme du bon Samaritain, le programme de Jésus— est «un cœur qui voit». Voir et s’arrêter! Dans la parabole deux personnes aperçoivent le nécessiteux, mais ne s’arrêtent pas. C’est pourquoi le Christ reprochait aux pharisiens: «Vous avez des yeux et vous ne voyez pas» (Mc 8,18). Le Samaritain, au contraire, voit et s’arrête, il a pitié et sauve ainsi la vie du nécessiteux et la sienne.

Quand le fameux architecte catalan Antoine Gaudi fut heurté par un tramway, ceux qui passaient par là ne s’arrêtèrent pas pour aider ce vieillard blessé. Il n’avait sur lui aucun papier et par son aspect il ressemblait à un mendiant. Si ces gens avaient su qui était ce prochain, ils auraient fait la queue pour l’aider.

Quand nous faisons le bien, pensons que nous le faisons pour notre prochain mais aussi pour le Christ: «Je vous l’assure, tout ce que vous avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait» (Mt 25,40). Et mon prochain, dit Benoît XVI, c’est toute personne qui a besoin de moi et que je puis aider. Si chacun, voyant son prochain dans le besoin, s’arrêtait et prenait soin de lui, ne serait-ce qu’une fois par jour ou par semaine, la crise diminuerait et le monde deviendrait meilleur. «Rien de tel comme les bonnes œuvres pour nous faire semblable à Dieu» (Saint Grégoire de Nisse).

samedi 1 octobre 2016

«Moi je suis au milieu de vous comme celui qui sert...» / (233,970)

Bonjour!
Dimanche 2 octobre 2016


Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Lc 17,5-10): Les Apôtres dirent au Seigneur: «Augmente en nous la foi!». Le Seigneur répondit: «La foi, si vous en aviez gros comme une graine de moutarde, vous diriez au grand arbre que voici: ‘Déracine-toi et va te planter dans la mer’, et il vous obéirait.

»Lequel d'entre vous, quand son serviteur vient de labourer ou de garder les bêtes, lui dira à son retour des champs: ‘Viens vite à table?’. Ne lui dira-t-il pas plutôt: ‘Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et que je boive. Ensuite tu pourras manger et boire à ton tour’. Sera-t-il reconnaissant envers ce serviteur d'avoir exécuté ses ordres? De même vous aussi, quand vous aurez fait tout ce que Dieu vous a commandé, dites-vous: ‘Nous sommes des serviteurs quelconques: nous n'avons fait que notre devoir’».
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Commentaire: + Abbé Josep VALL i Mundó (Barcelona, Espagne)
«Nous sommes des serviteurs quelconques: nous n'avons fait que notre devoir»
Aujourd'hui, le Christ nous parle à nouveau de service. L'Évangile insiste toujours sur l'esprit de service. Et nous sommes aidés par la contemplation du mystère du Verbe incarné —le servent de Yahvé, d'Isaïe— «lui qui était dans la condition de Dieu, il n'a pas jugé bon de revendiquer son droit d'être traité à l'égal de Dieu; au contraire il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur» (Ph 2,2-7). Le Christ témoigne aussi: «Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert» (Lc 22,27), car «le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude» (Mt 20,28). L'exemple de Jésus s’est concrétisé lorsqu'Il a fait un travail d'esclave en lavant les pieds de ses disciples. Il voulait, à ce point là, leur dire clairement que ses adeptes devaient servir, aider et s'aimer les uns les autres, comme des frères et serviteurs de tous, comme la parabole du bon samaritaine le présente.

Nous devons vivre la vie chrétienne avec un sens de service sans croire que nous sommes en train de faire quelque chose d'extraordinaire. Toute la vie familière, professionnelle et sociale —dans le monde économique, politique, etc— doit être imprégnée de cet esprit. «Pour servir, servir», disait saint Josemaría Escrivá; il voulait nous faire comprendre que “pour être utile” il faut vivre une vie de service généreux sans chercher les honneurs, les gloires humaines ou les applaudissements. (...). 
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«Donne-moi, Seigneur, le sens de l'humour, 
afin que je tire quelque bonheur de cette vie 
et que j'en fasse profiter les autres.»
(Saint Thomas More)
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Bonne journée!
Jean-Yves