dimanche 27 novembre 2016

Veillez! / (236,856)

Bonjour!
Dimanche 27 novembre 2016
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
 (Mt 24, 37-44): «L'avènement du Fils de l'homme ressemblera à ce qui s'est passé à l'époque de Noé. A cette époque, avant le déluge, on mangeait, on buvait, on se mariait, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche. Les gens ne se sont doutés de rien, jusqu'au déluge qui les a tous engloutis : tel sera aussi l'avènement du Fils de l'homme. Deux hommes seront aux champs: l'un est pris, l'autre laissé. Deux femmes seront au moulin: l'une est prise, l'autre laissée.

»Veillez donc, car vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra. Vous le savez bien: si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n'aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi: c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Fils de l'homme viendra».
 

Aujourd'hui comme «à l'époque de Noé», les gens mangent, boivent, se marient et même pire l'homme s'unit à un homme et la femme à une femme (cf. Mt 24,37-38). Mais il y a aussi, comme au temps du patriarche Noé, des saints dans la même entreprise et le même bureau que les autres. On prendra l'un et on laissera l'autre car le Juge Juste viendra.

On doit veiller car «seul celui qui est éveillé ne sera pas pris par surprise» (Benoît XVI). Nous devons nous préparer avec un amour flamboyant dans le cœur, comme la torche des vierges prudentes. Il s'agit précisément de cela: le moment viendra où on entendra: «Voilà l'époux!» (Mt 25,6), Jésus Christ!

Son arrivée est toujours source de joie pour celui qui a une torche allumée dans le cœur. Sa venue est comme celle d'un père de famille qui vit dans un pays lointain et qui écrit aux siens: Quand vous vous y attendrez le moins, je viendrai. A partir de ce jour, tout est joie dans le foyer: Papa vient! Notre modèle, les Saints, ont ainsi vécu "dans l'attente du Seigneur".

L'Avent sert à attendre dans la paix et l'amour la venue du Seigneur. Cela n'a rien à voir avec le désespoir et l'impatience qui caractérise l'homme de notre époque. Saint Augustin donne une bonne recette pour attendre: «Tu mourras comme tu as vécu». Si nous attendons avec amour, Dieu comblera notre cœur et notre espoir.

Veillez car vous ne savez pas quel jour viendra le Seigneur (cf. Mt 24,42). Une maison propre, un cœur pur, des pensées et une affection à l'image de Jésus. Benoît XVI explique: «Veiller signifie suivre le Seigneur, choisir ce que le Christ a choisi, aimer ce qu'Il a aimé, avoir une vie conforme à la sienne». Alors le Fils de l'homme viendra… et le Père nous accueillera dans ses bras parce que nous ressemblons à son Fils.





vendredi 25 novembre 2016

Discerner les signes des temps : nous le pouvons...

Bonjour!
Vendredi 25 novembre 2016
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 

 Luc, chapitre 21, 29-33

Et Jésus leur dit cette parabole : « Voyez le figuier et tous les autres arbres. Regardez-les : dès qu’ils bourgeonnent, vous savez que l’été est tout proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche. Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas sans que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.

Pour notre réflexion...

1. L’Évangile de la parabole du figuier est précédé, dans le texte de saint Luc, d’un récit apocalyptique : après ses appels à la conversion, son annonce du royaume de Dieu et ses signes confirmant son autorité divine, il n’y a plus rien à attendre. L’histoire touche à son accomplissement, son achèvement qui n’est pas d’ordre chronologique, car les années continuent à passer, le figuier continue à bourgeonner, mais il est d’ordre existentiel : notre existence a été rachetée par Jésus aux griffes de la mort et du péché et rendue à l’harmonie surnaturelle, qui se rétablit à la mesure de notre conversion.
Le figuier symbolise notre vie et notre histoire en ce monde : nous devons en permanence être prêts au dernier passage. Jésus explique que, même sous les échecs, Dieu triomphe et est maître de l’histoire. Il aura toujours le dernier mot : Jésus. Cela nous invite à l’espérance.

2. De fait, dans la parabole du figuier, Jésus nous donne de comprendre que même
 nous, nous avons la capacité de discerner les signes des temps : nous savons que l’été arrive dès que les bourgeons apparaissent. En nous conviant à l’espérance, le Seigneur nous donne la clef pour reconnaître parmi les signes, ceux qui annoncent sa venue. La clef, c’est la prière. Cette prière instante, accompagnée d’un amour oblatif, nous unit à Jésus et nous garde debout dans la tempête. Nous tiendrons par la foi, nous vivons déjà en Jésus par la foi. Ceci nous demande la persévérance, la confiance, mais surtout la force de résister à l’esprit du monde. Prions l’Esprit Saint de nous guider, de nous rendre prière.

3. Cette génération ne passera pas. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. La venue du Fils de l’homme, précisons-le, ne se réalisera pas d’abord dans le siècle qui passe, dans le temps (le ciel qui marque les années) et dans l’espace (la terre habitable), mais dans une génération qui ne passe pas, dans la mesure où elle accueille la divine parole : l’assemblée de l’Église. Appelée par le Seigneur de toutes les parties de la terre et de tous les temps, l’Église sur terre est une anticipation de l’Église bienheureuse du ciel et vit en pleine communion avec elle, ainsi qu’avec l’Église qui se purifie.
La venue du Fils de l’homme est tendue entre le « déjà », le printemps de la divine parole qui résonne dans les cœurs à travers les siècles, et le « pas encore », le dernier été de l’histoire qui précède immédiatement le jugement dernier. Pourvu que nous soyons tendus d’amour vers notre Sauveur.


Cette méditation a été écrite par Père Jaroslav de Lobkowicz, LC


vendredi 18 novembre 2016

La vie après la mort... / Une plénitude d'amour... / (236,492)

 
Bonjour!
Samedi 19 novembre 2016
 
 
« La miséricorde c’est le nom de Dieu
 et c’est aussi sa faiblesse, son point faible »
 (Le pape François)
-----
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

 Luc 20, 27-40

Quelques sadducéens ? ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection ? s’approchèrent de Jésus et l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère.
Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants. Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? » Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari. Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection.
Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob. Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. » Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « Maître, tu as bien parlé. » Et ils n’osaient plus l’interroger sur quoi que ce soit.
-----

Pour notre réflexion...

1. Les sadducéens cherchent à tendre un piège à Jésus. Ils ne croyaient pas à une vie après la mort, ni à la résurrection. Ils partent d’une casuistique assez hypothétique d’une femme qui aurait contracté un mariage avec sept hommes, chacun mourant à son tour la laissant veuve et libre de se remarier. De qui sera-t-elle l’épouse le jour de la résurrection ? Cette femme se retrouverait donc au paradis avec sept maris, une situation qui ne serait pas du tout en conformité avec la loi de Dieu. Jésus avait pressenti leur question trompeuse mais au lieu de les renvoyer il profite de leurs interrogations pour nous dire quelque chose d’important sur la vie éternelle.
 
2. En disant que les liens de mariage ne perdureront pas au-delà du seuil de la mort et que l’homme et la femme mariés ne seront plus mariés au paradis, Jésus nous fait comprendre que la vie éternelle n’est pas simplement une prolongation de notre vie terrestre à l’infini. La vie éternelle ne sera pas comme notre vie ici sur terre. Nous allons recevoir une vie nouvelle. Quand nous constatons les limites de cette vie dans sa capacité de nous combler et de nous épanouir, cela est une bonne nouvelle. Si nous ne sommes pas pleinement heureux dans ce monde, s’il nous manque quelque chose dans cette vie, l’amour, la santé, la paix dans nos relations avec Dieu ou les autres ou si nous avons vécu des moments d’échecs, de souffrances, de chute dans le péché tout n’est pas perdu. Sauvés par lui de la mort, pardonnés par lui de nos péchés, nous avons l’espérance d’une vie nouvelle, d’une vie meilleure dans l’au-delà avec le Seigneur.
 
3. Pour ceux qui vivent des relations matrimoniales plutôt heureuses, cette affirmation de Jésus est plutôt triste. Comment cet engagement du mariage qui m’a apporté tant de bonheur ne peut-il pas continuer au-delà de la mort ? Je veux être avec mon ou ma chérie pour toujours ! La non-existence des liens du mariage au paradis ne signale pas la fin de toute relation avec ceux que nous avons aimés. C’est tout le contraire. Le Christ nous annonce que notre lien avec Dieu trouvera une telle plénitude d’amour que toutes nos relations au ciel avec nos amis, nos familles, notre conjoint en seront transformées et portées à leur plénitude même au-delà de ce que peut nous apporter aujourd’hui le sacrement du mariage ou les liens de l’amitié. Il y a une communion, une relation d’amour encore plus grande et plus belle qui nous attend entre nous et Dieu et dans nos relations humaines avec notre conjoint, nos familles, nos amis. Ce ne sera ni l’expérience d’être englouti dans un amour collectif au point de perdre notre identité personnelle, ni l’expérience d’être fixé dans une relation d’amour personnelle avec Dieu qui exclura entièrement les autres comme si nous étions en train de regarder un écran de télé. Jésus ne nous parle pas beaucoup de cette nouvelle vie. Nous touchons là le grand mystère de notre participation à la communion trinitaire du Père, du Fils et du Saint Esprit.
 
Cette méditation a été écrite par Père Richard Tardif, LC
-----
 
«Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne,
 inventez-la.»
(Saint Augustin)
-----
 
«Celui qui ne croit plus au bonheur de vivre
souffre de la plus grande des pauvretés.»
(François Gervais)
-----
 
Prions les uns pour les autres...
 
-----
 
Diacre
au cœur de notre monde
-----
 
Bonne journée!
Jean-Yves
 


C'est nous qui sommes le temple de Dieu... / Quelques pensées... / (236,464)

Bonjour!
Vendredi 18 novembre 2016
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 

 (Luc 19, 45-48)  - Entré dans le Temple, Jésus se mit à en expulser les vendeurs. Il leur déclarait : « Il est écrit : Ma maison sera une maison de prière. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits ». Et il était chaque jour dans le Temple pour enseigner. Les grands prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir, mais ils ne trouvaient pas ce qu’ils pourraient faire ; en effet, le peuple tout entier, suspendu à ses lèvres, l’écoutait.

 

Pour notre réflexion...

1. Lorsque l’on joue au foot dans la maison, nos parents s’énervent. Quand quelqu’un met le bazar dans notre chambre, on pique une crise. Quand quelqu’un s’en prend à nos parents, il a plutôt intérêt à courir vite... Tout cela pour dire que Jésus avait bien raison d’être énervé et de mettre dehors les vendeurs. Imaginez si l’on devait payer pour entrer dans la maison de notre père... Horrible !
 
2. Maintenant à nous de nous demander quelle est notre attitude dans « la maison du Père ». Lorsque l’on est dans une église, est-ce différent qu’être dans la rue ou même chez quelqu’un d’autre ? Parfois nous avons vraiment l’impression d’être sur une place de marché... Et lorsque l’on est chez quelqu’un, on parle avec lui. Quand je suis à l’église, est-ce-que je parle avec Jésus ? Suis-je conscient de sa présence ?
 
3. Écoutons-nous Jésus ? Sommes-nous « suspendus à ses lèvres » ? Si les « grands prêtres et les scribes » peuvent s’attaquer à Jésus et à son Église, c’est parce que nous ne sommes pas ou peu conscients de sa présence. Si c’était le cas, notre conviction et notre cohérence les dissuaderaient de s’en prendre à lui. Donc prenons le temps de goûter à sa présence chaque fois que nous en avons l’occasion pour qu’il devienne la priorité dans notre vie.
Cette méditation a été écrite par Frère Mario Salmon, LC
--------
 
«La prière c'est un espace pour la respiration de Dieu
au dedans de nous»
 
«La prière est un espace où se déploie l'action de Dieu en nous.»
 
«C'est nous qui sommes le temple de Dieu.»
 
«La prière c'est laisser son cœur battre
au diapason de Dieu.»
(Donald Thompson)
-----
 
Dans l'hymne, au bréviaire du jour...
 
«Puisqu'il est avec nous
Tant que dure cet âge,
N'attendons pas la fin des jours
Pour le trouver...
Ouvrons les yeux,
Cherchons sa trace et son visage
Découvons-le qui est caché
Au cœur du monde comme un feu!
 
(...)
 
Puisqu'il est avec nous
Dans nos jours de faiblesse,
N'espérons pas tenir debout
Sans l'appeler...
Tendons la main,
Crions vers lui notre détresse;
Reconnaissons sur le chemin
Celui qui brûle nos péchés!»
-----
 
«Le plus beau moment de la vie,
le plus riche, le plus lourd d'avenir,
c'est le moment présent.»
(D. Lemoine)
-----
 
«La manière dont nous faisons l'expérience du silence
dépend de notre disposition d'esprit.»
(A. Grün)
-----
 
«Sois le gardien de la porte de ton cœur.»
-----
 
Bonne journée!
Jean-Yves
 


samedi 12 novembre 2016

Quelle est ma relation avec le Christ Jésus? / Est-ce que je lui fais confiance? / (236,152)

Bonjour!
Dimanche 13 novembre 2016
 
DSC02471.JPG
 
Voici la Parole de Dieu de ce dimanche...

Evangile selon St Luc, chapitre 21, 5-19

Comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? »
Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : ?C’est moi ?, ou encore : ?Le moment est tout proche.? Ne marchez pas derrière eux ! Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. » Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume.
Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel. Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom. Cela vous amènera à rendre témoignage. Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense. C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie.

Pour notre réflexion...

1. Les choses changent.
Tout comme les personnes qui regardaient la beauté matérielle du Temple, nous pouvons être fascinés par le scintillement passager des trésors de ce monde. Le temps, l’expérience et notre foi nous enseignent que les choses changent, y compris nos relations avec les autres. Nos relations ne sont jamais statiques ; ou bien elles sont en train de se resserrer ou alors elles se relâchent. Ceci vaut également pour notre relation avec le Christ. Tout ce que nous faisons nous rapproche de son Cœur Sacré ou nous en éloigne.


2. Le Christ est toujours le même.
Jésus-Christ est le plus sacré des temples ; il est le Temple. Pendant sa vie terrestre, Jésus a souffert les blessures que les hommes lui ont infligées, il a été tenté, il a été trahi par ses amis les plus proches, il a pleuré, il a éprouvé la pire des solitudes. Pourtant, le Christ est toujours resté foncièrement le même, parce qu’il est l’amour même, il est l’amour éternel. Le Christ s’est revêtu de notre nature humaine de sorte que nous puissions participer à sa nature divine, qui est identique hier, aujourd’hui et pour toujours.


3. Le don de la persévérance.
Il est essentiel de persévérer si nous voulons jouir de la vie éternelle. Saint Paul compare sa vie avec une course : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi » (2 Timothée 4). Dans un autre récit, c’est Jésus qui nous enseigne que, pour remporter la victoire finale, nous ne devons jamais le désavouer. « Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles, (...) le Fils de l’homme aura aussi honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père, avec les saints anges » (Mc 8, 38). Pourtant nous sommes faibles : comment pouvons-nous courir la course et gagner la couronne de justice qui nous est réservée ? Le Christ nous donne la réponse : lui faire confiance, à lui et non pas à nous-mêmes ou aux choses de ce monde. C’est par la grâce qu’il a gagné pour nous au Calvaire que nous persévérerons.

-----
 
«Étudiez comme si vous deviez vivre toujours;
vivez comme si vous deviez mourir demain.»
(Saint-Isidore)
-----
 
«Si nous prions, nous croirons;
si nous croyons, nous aimerons;
si nous aimons, nous servirons.»
(Sainte Mère Teresa)
-----
 
DSC00692.JPG
 
Bon dimanche!
Jean-Yves

dimanche 6 novembre 2016

Le croyant a été arraché pour toujours du domaine de la mort... / (235,842)

Bonjour!
Dimanche 6 novembre 2016
 

Jour liturgique : Temps ordinaire - 32e Semaine: Dimanche (C)
Texte de l'Évangile (Lc 20,27-38): Des sadducéens -ceux qui prétendent qu'il n'y a pas de résurrection- vinrent trouver Jésus, et ils l'interrogèrent: «Maître, Moïse nous a donné cette loi: Si un homme a un frère marié mais qui meurt sans enfant, qu'il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère. Or, il y avait sept frères: le premier se maria et mourut sans enfant; le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept: ils moururent sans laisser d'enfants. Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme, de qui sera-t-elle l'épouse, puisque les sept l'ont eue pour femme?».

Jésus répond: «Les enfants de ce monde se marient. Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts ne se marient pas, car ils ne peuvent plus mourir: ils sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection. Quant à dire que les morts doivent ressusciter, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur: le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob. Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants; tous vivent en effet pour lui».
Commentaire: Abbé Ramon SÀRRIAS i Ribalta (Andorra la Vella, Andorre)
«Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants; tous vivent en effet pour lui»
Aujourd'hui, Jésus nous fait une allégation très claire de la résurrection et de la vie éternelle. Les sadducéens doutaient de, ou pire encore, ridiculisaient, la conviction inébranlable d'une vie éternelle après la mort, laquelle -par contre- était étayée par les pharisiens de la même façon qu'elle l'est, à présent, par nous.

La question embarrassante que les sadducéens posent à Jésus -«cette femme, de qui sera-t-elle l'épouse, puisque les sept l'ont eue pour femme?» (Lc 20,33)- laisse entrevoir une mentalité juridique de domaine, une revendication du droit de la propriété sur quelqu'un. Du reste, le piège qu'ils tendent à Jésus montre un équivoque qui existe encore aujourd'hui; celui d'imaginer la vie éternelle comme une prolongation, après la mort, de l'existence humaine sur terre. Le ciel ne consisterait désormais qu'à la transposition de toutes les choses jolies dont nous jouissons maintenant.

Une chose c'est de croire en la vie éternelle et toute une autre c'est de pouvoir imaginer comment elle sera réellement. Le mystère qui n'est pas entouré de respect et discrétion, risque d'être banalisé par la curiosité et, finalement, ridiculisé.

La réplique de Jésus présente deux parts. Dans la première Il veut nous faire comprendre que l'institution du mariage n'a aucune sens à l'autre vie: «Les enfants de ce monde se marient. Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts ne se marient pas» (Lc 20,35). Ce qui persiste et aboutit à la plénitude maximale c'est tout ce que nous pussions avoir semé d'amour authentique, d'amitié, de fraternité, de justice et de vérité...

La deuxième partie de la réponse nous laisse avec deux certitudes: «Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants» (Lc 20,38). Se confier en ce Dieu veut dire nous rendre compte que nous sommes faites pour la vie. Et la vie consiste à être avec Lui de façon ininterrompue. Pour toujours. En outre, «tous vivent en effet pour lui» (Lc 20,38): Dieu est la source de la vie. Le croyant, submergé en Dieu par le baptême, a été arraché pour toujours du domaine de la mort. «L'amour se convertit en une réalité accomplie s'il s'intègre dans un amour qui apporte réellement l'éternité» (Benoît XVI).
 


mercredi 2 novembre 2016

Pour les pécheurs qui reprennent le droit chemin... / Un exemple pour nous... / (235,675)

Bonjour!
Jeudi 3 novembre 2016


Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Lc 15,1-10): Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l'écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui: «Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux!».

Alors Jésus leur dit cette parabole: «Si l'un de vous a cent brebis et en perd une, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve? Quand il l'a retrouvée, tout joyeux, il la prend sur ses épaules, et, de retour chez lui, il réunit ses amis et ses voisins; il leur dit: ‘Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue!’. Je vous le dis: C'est ainsi qu'il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion.

»Ou encore, si une femme a dix pièces d'argent et en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu'à ce qu'elle la retrouve? Quand elle l'a retrouvée, elle réunit ses amies et ses voisines et leur dit: ‘Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la pièce d'argent que j'avais perdue!’. De même, je vous le dis: Il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit».
-----
Commentaire: Abbé Francesc NICOLAU i Pous (Barcelona, Espagne)
«Il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit»
Aujourd'hui, l'évangéliste de la miséricorde de Dieu nous relate deux paraboles de Jésus qui illuminent la manière d'agir de Dieu vis-à-vis des pécheurs qui reprennent le droit chemin. Avec l'image humaine de la joie, Il nous révèle la bonté divine et comment Dieu se complaît avec le retour de celui qui s'est éloigné du péché. C'est comme le retour à la maison du Père (comme Il le dira plus nettement dans Lc 15,11-32). Le Seigneur n'est pas venu pour condamner le monde mais pour le sauver (cf. Jn 3,17) et Il a fait cela en accueillant les pécheurs qui remplis de confiance «venaient tous à Jésus pour l'écouter» (Lc 15,1), puisqu'Il guérissait leurs âmes de la même façon dont un médecin guérit le corps d'un malade. Les pharisiens se considéraient comme des hommes bons et ne ressentaient pas le besoin d'aller voir le médecin, et l'évangéliste nous dit que c'est à eux que Jésus adressait les paraboles que nous lisons aujourd'hui.

Si nous sommes "spirituellement" malades, Jésus s'occupera de nous et se réjouira que nous recourrions à Lui. Mais, par contre, si comme les pharisiens orgueilleux nous croyons que nous n'avons pas besoin de demander pardon, le médecin divin ne pourra rien pour nous. Nous devons nous sentir pécheurs à chaque fois que nous récitons le Notre Père, puisque dans cette prière nous lui demandons de «pardonner nos offenses…». Et comme nous devons Lui être reconnaissants de le faire! Et comme nous devons Le remercier pour le sacrement de la réconciliation qu'Il a mis à notre portée avec tant de compassion! Que l'orgueil ne nous fasse pas le mépriser. Saint Augustin nous dit que le Christ, Dieu Homme, nous a donné l'exemple de l'humilité pour nous guérir du "cancer" de l'orgueil, «car l'homme orgueilleux est une grande misère, mais un Dieu humble est une plus grande miséricorde».

Nous devons encore dire que la leçon de Jésus aux pharisiens est aussi un exemple pour nous, nous ne pouvons pas éloigner de nous les pécheurs. Le Seigneur veut que nous nous aimions comme Lui nous a aimés (cf. Jn 13,34) et nous devons ressentir une grande joie quand nous ramenons une brebis égarée au bercail ou que nous récupérons une pièce que nous avions perdue.
-----

«Un des meilleurs actes de charité 
est d'encourager les autres.»
(P. Wilberforce)
-----

Bonne journée!
Jean-Yves