vendredi 30 novembre 2018

(279,717) / On ne reconnaît Dieu que dans la mesure où on le cherche... /

   Bonjour!  
Vendredi 30 novembre 2018
Voici l'Évangile du jour...

 
 
C'est la fête de saint André, apôtre et martyr.

Par toute la terre s’en va leur message.
 
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
    comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée,
il vit deux frères,
Simon, appelé Pierre,
et son frère André,
qui jetaient leurs filets dans la mer ;
car c’étaient des pêcheurs.
    Jésus leur dit :
« Venez à ma suite,
et je vous ferai pêcheurs d’hommes. »
    Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.

De là, il avança et il vit deux autres frères,
Jacques, fils de Zébédée,
et son frère Jean,
qui étaient dans la barque avec leur père,
en train de réparer leurs filets.
Il les appela.
    Aussitôt, laissant leur barque et leur père,
ils le suivirent.
(Mt 4, 18-22)
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   Psaume 18  

Les cieux proclament la gloire de Dieu,
le firmament raconte l'ouvrage de ses mains.
Le jour au jour en livre le récit
et la nuit à la nuit en donne connaissance.

Pas de paroles dans ce récit,
pas de voix qui s'entende ;
mais sur toute la terre en paraît le message
et la nouvelle, aux limites du monde.
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   Commentaire...

 
Si l’on en croit l’Evangile de Saint Jean, André – dont nous célébrons la fête aujourd’hui – est le premier de tous les disciples à avoir rencontré le Seigneur; après la désignation de Jésus, par Jean-Baptiste, comme l’agneau de Dieu qui l’emporte sur le péché du monde (1,29.40).
 
Si l’on est attentif aux enseignements de l’Evangile de Saint Matthieu – celui que la liturgie nous donne à entendre aujourd’hui -, André est, avec Simon son frère, le premier de ces mêmes disciples à avoir été directement appelé par le Christ en personne au bord de la mer de Galilée (Mt 4,18).
 
D’un côté, c’est André qui le premier trouve Jésus ; de l’autre, c’est Jésus, le premier, qui appelle André. Cette variante dans les Evangiles n’a rien de troublant ni d’antinomique. – D’une part, André et l’autre disciple (où toute une tradition se plaît à reconnaître Jean) ont pu faire un premier pas à la suite de Jésus sur qui ils avaient, avec le Baptiste, fixé les yeux (Jn 1,35). On reconnaît le Seigneur dans la mesure où on le cherche ! – D’autre part, le Christ lui-même a pu faire à son tour, vers Pierre et lui, le premier pas de l’appel explicite au terme de quoi ils ont laissé là leurs filets pour le suivre (Mt 4,20). On ne marche à la suite du Seigneur que dans la mesure où l’on a perçu l’appel qu’il nous adresse.
 
Ainsi la fête de l’apôtre Saint André nous ramène-t-elle à cette vérité initiale et si essentielle : toute rencontre du Seigneur implique la convergence de deux libertés. On ne reconnaît Dieu que dans la mesure où on le cherche. Et on n’est abordé par lui que dans la mesure où il vient vers nous. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi mais c’est moi qui vous ai choisis et institués (Jn 15,15). Il est parfaitement vrai que c’est toujours Dieu, comme il est écrit, qui nous a aimés le premier (1 Jn 4,18). « Tu ne me chercherais pas si tu ne m’avais déjà trouvé », comme le fait dire à juste titre au Christ Blaise Pascal. Il n’y a pas de vraie marche à sa suite et d’adhésion à sa personne sans le plein assentiment, la prime spontanéité de notre liberté. Il en est ainsi en toute histoire d’amour. Une sorte d’étonnante priorité mutuelle dans la parfaite réciprocité.
 
Et c’est la rencontre de ces deux libertés qui fait la solidité d’une amitié, d’une vie de foi, d’un engagement chrétien, d’une vie consacrée. Jésus qui vient vers moi et moi qui marche vers Jésus.
 
Seigneur, tu es là, présent au milieu de nos activités quotidiennes. Tu nous trouves réparant nos filets ou les jetant en mer. Tu es là, au milieu de nos journées de labeur. Donne-nous un cœur qui, malgré ces activités, reste en ta présence. Donne-nous de vivre chaque instant dans la conscience de ton regard plein de miséricorde sur nous. 

Abbé Philippe LINK - Merci!

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«L'homme vit des paroles qui l'habitent.»
 
(Jacques Philippe)
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«Je vais t'instruire, te montrer la route à suivre,
 te conseiller, veiller sur toi.»
 
(Psaume 31,8)
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«Là où il n'y a pas de don, il n'y a pas de vie.»
 
(Pierre-Luc Bordeleau)
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«On a la foi à travers la foi des autres.»
 
(Stéphane Roy)
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«Les appels de Dieu peuvent nous être adressés
 à travers les événements de la vie.»
 
(Jacques Philippe)
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«Dieu, notre créateur et Seigneur,
fais venir ton règne au cœur de tes fidèles:
donne à l'Église que tu aimes
 de prendre le parti des humbles
 et de triompher du mal avec le Christ.
Amen.»
 
(Magnificat 30/11/2018)
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Sculpture du Christ, près de l'église de Saint-Jean-Port-Joli
(Jean-Yves)
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Bonne journée!
Jean-Yves

mercredi 28 novembre 2018

(279,685) La victoire de Jésus sur les puissances de la terre est déjà une réalité, bien qu’il y ait encore des persécutions.

Bonjour!
Jeudi 29 novembre 2018

 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
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Évangile selon saint Luc 21, 20-28

Quand vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, alors sachez que sa dévastation approche. Alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient dans les montagnes ; ceux qui seront à l’intérieur de la ville, qu’ils s’en éloignent ; ceux qui seront à la campagne, qu’ils ne rentrent pas en ville, car ce seront des jours où justice sera faite pour que soit accomplie toute l’Écriture. Quel malheur pour les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là, car il y aura un grand désarroi dans le pays, une grande colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés en captivité dans toutes les nations ; Jérusalem sera foulée aux pieds par des païens, jusqu’à ce que leur temps soit accompli. Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots. Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire. Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. »
Réflexion
1. Les événements que Jésus annonce dans ce discours ne sont pas à première vue très rassurants. On pourrait presque accuser Jésus d’être un prophète des mauvaises nouvelles, de ne parler que de catastrophes et destructions. Mais Jésus explique que toute cette dévastation n’est que le signe de quelque chose de plus grand : « Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire. » (Lc 21, 27)
2. La victoire de Jésus sur les puissances de la terre est déjà une réalité, bien qu’il y ait encore des persécutions. Les choses mêmes qui effraient le monde doivent remplir le croyant d’une sainte espérance. « Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. » (Lc 21, 28) Jésus nous rassure : les derniers temps, le jugement, la parousie, etc. ne sont pas des moments à craindre, mais des moments où il faut être attentifs, car c’est là que Jésus viendra !
3. La croix est le signe par excellence de la victoire du Christ sur la mort et le péché. Jésus en parle continuellement et annonce aux siens que sa royauté passe par le bois de la croix. Jésus nous apprend par ses paroles et par sa vie que l’entrée au Royaume est une porte étroite. Nous n’avons donc pas à craindre lorsque la croix et les persécutions nous accompagnent sur le chemin de la vie. Ce ne pas le moment de baisser le regard vers nous, mais de redresser et lever la tête pour attendre l’arrivée de notre Seigneur et Roi victorieux !
Frère Jean-Baptiste Ribes, LC
 
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Bonne journée!
Jean-Yves

dimanche 25 novembre 2018

«Elle a pris sur son indigence: elle a donné tout ce qu'elle avait pour vivre»(279,477)

Bonjour!
Lundi 26 novembre 2018
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
       (Lc 21,1-4): Levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le tronc du trésor. Il vit aussi une veuve misérable y déposer deux piécettes. Alors il déclara: «En vérité, je vous le dis: cette pauvre veuve a mis plus que tout le monde. Car tous ceux-là ont pris sur leur superflu pour faire leur offrande, mais elle, elle a pris sur son indigence: elle a donné tout ce qu'elle avait pour vivre».
Commentaire:
Abbé Àngel Eugeni PÉREZ i Sánchez (Barcelona, Espagne)
«Elle a pris sur son indigence: elle a donné tout ce qu'elle avait pour vivre»
Aujourd'hui, comme toujours il y a des petites choses qui passent inaperçues, petites aumônes, petits sacrifices, petites prières (jaculatoires), mais ce qui semble petit et sans importance constitue parfois la matière ainsi que la finition des chefs d'œuvre: il en est ainsi des chefs d'œuvre en art et de l'œuvre maximale de la sainteté personnelle.

Du fait qu'elles passent inaperçues, l'honnête intention de ces petites choses est garantie: en les accomplissant nous ne cherchons pas la reconnaissance d'autrui ni la gloire humaine. Seul Dieu les découvrira dans nos cœurs, ainsi que Jésus est le seul à reconnaître la générosité de la veuve. Il est quasiment certain que la pauvre femme n'a pas annoncé son geste par une fanfare de trompettes et il se pourrait même qu'elle ait eu honte et se soit sentie ridicule face au regard des riches qui donnaient des sommes importantes et se vantaient de cela. Néanmoins, sa générosité, qui lui donne des forces au milieu de son indigence, a mérité l'éloge du Seigneur qui voit dans le cœur des hommes: «En vérité, je vous le dis: cette pauvre veuve a mis plus que tout le monde. Car tous ceux-là ont pris sur leur superflu pour faire leur offrande, mais elle, elle a pris sur son indigence: elle a donné tout ce qu'elle avait pour vivre» (Lc 21, 3-4).

La générosité de la pauvre veuve est une bonne leçon pour nous tous, les disciples du Christ. Nous pouvons donner beaucoup, comme les riches «les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le tronc du trésor» (Lc 21,1) mais rien de cela n'aura de la valeur si nous donnons "des restes", sans amour ni esprit de générosité, sans faire une offrande de nous-mêmes. Saint Augustin nous dit: «Ils regardaient les grandes offrandes des riches, en les louant pour cela. Même si après ils ont vu la veuve, combien d'entre eux ont vu ses deux piécettes? Elle a donné tout ce qu'elle possédait. Et elle avait beaucoup car elle avait Dieu dans son cœur. Mieux vaut avoir Dieu dans son âme que de l'or dans le tronc du trésor». Et c'est vrai: si nous sommes généreux avec Dieu, Il le sera encore plus avec nous.
 
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Bonne journée!
Jean-Yves

samedi 24 novembre 2018

(279,444) - Le Roi de nos vies, quel est-il?... / Le règne de Dieu, c'est nous qui le construisons au chemin faisant de nos vies même par les gestes les plus simples de nos journées.

   Bonjour!  
Dimanche 25 novembre 2018
 
Fête du Christ, Roi de l'univers.
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Photo:
Basilique Notre-Dame de Québec
(Jean-Yves)
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   Hymne  
 
Ton Royaume
Déjà nous habite,
Seigneur Jésus;
Sur ta parole,
En nous l'enfant
ressuscite,
Tu le recrées
Presque à ton insu...
 
Toute chose
En toi s'achemine
Vers sa beauté;
Encore fragile,
La joie effleure
la terre:
Proche est le ciel,
Proche sa clarté.
 
(Magnificat 25 nov. 2018 - p. 337)
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Le Seigneur est roi ;
il s’est vêtu de magnificence.

 
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
    Pilate appela Jésus et lui dit :
« Es-tu le roi des Juifs ? »
    Jésus lui demanda :
« Dis-tu cela de toi-même,
ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
    Pilate répondit :
« Est-ce que je suis juif, moi ?
Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi :
qu’as-tu donc fait ? »
    Jésus déclara :
« Ma royauté n’est pas de ce monde ;
si ma royauté était de ce monde,
j’aurais des gardes
qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs.
En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
    Pilate lui dit :
« Alors, tu es roi ? »
Jésus répondit :
« C’est toi-même qui dis que je suis roi.
Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci :
rendre témoignage à la vérité.
Quiconque appartient à la vérité
écoute ma voix. »
 (Jn 18, 33b-37)
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Psaume 92

Le Seigneur est roi ;
il s’est vêtu de magnificence,
le Seigneur a revêtu sa force.

Et la terre tient bon, inébranlable ;
dès l’origine ton trône tient bon,
depuis toujours, tu es.

Tes volontés sont vraiment immuables :
la sainteté emplit ta maison,
Seigneur, pour la suite des temps.
 
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   Réflexion...
Nourrir notre foi - 25 novembre 2018
(Au feuillet paroissial de la Cathédrale de Sainte-Anne)

Le Roi de nos vies, quel est-il?

Les rois de la terre que nous connaissons ont des gardes du corps et une armée pour les protéger; le Christ, lui, n'a personne qui prend sa défense... Même ses meilleurs amis ont fui devant le danger. La seule couronne qu'on lui connaît et qu'on lui a imposée, c'est une couronne d'épines. Il ne fréquente pas le grand monde non plus : les gens qui l'entourent sont bien ordinaires : on le voit avec des pêcheurs, il est attiré par les malades et les rejetés de la société... Et quand il s'agit de se défendre, il n'a personne : il se retrouve seul quand on l'accuse devant Pilate...


Puis, les rois de ce monde, ils commandent le respect, on s'incline devant eux, ils sont vénérés... Lui, il est ridiculisé par des soldats qui se moquent de lui en le déguisant en roi ridicule... Lui, il est questionné comme un traître par Pilate. Il ne fait pas la guerre mais se laisse accuser et violenter... Il est mené jusqu'au supplice de la croix pour y mourir comme un bandit. Vraiment, sa royauté n'est pas établie dans ce monde.

 
Pourtant, le Christ est déjà roi au milieu de nous. Par sa mort et par sa résurrection, il a vaincu définitivement le mal, le péché à sa racine. Et les signes de son Royaume sont déjà présents au milieu de nous : règne de vie et de vérité, règne de grâce et de sainteté, règne de justice, d'amour et de paix.


Mais, il faut bien le reconnaître, le Christ n'est pas totalement Roi au milieu de nous. La vie et la vérité sont encore largement bafouées; la grâce et la sainteté restent un idéal pour beaucoup et une utopie pour d'autres; la justice, l'amour et la paix ont encore bien du chemin à faire sur notre terre et en nos cœurs...

 
Pour que le règne du Christ advienne, il ne suffit pas seulement de parler, il faut aussi agir. Il ne suffit pas seulement de signer des traités, des promesses de paix, on doit aussi les respecter. Il faut cesser de mettre l'argent au centre de tout mais se préoccuper d'abord du bien-être de la personne. Il faut s'aligner sur l'Évangile et faire vraiment la promotion de la vie et de la vérité, de la paix et de la justice, de l'amour entre nous, tous les humains.


Tout cela, nous le comprenons bien, peut demeurer de bien beaux principes... Le règne de Dieu, c'est nous qui le construisons au chemin faisant de nos vies même par les gestes les plus simples de nos journées. Si je dis un bonjour vrai aux gens, même à ceux qui ne me le rendront pas, si je me préoccupe de laisser à ceux et celles qui m'auront côtoyé un souvenir de bonté, si je pardonne à quelqu'un qui m'a offensé, si je l'aide quand il est mal pris, si je me laisse aider quad je suis mal pris, si j'écoute celui que personne n'écoute, si j'accueille bien la personne qui quête mon attention, bref, si j'aime sans conditions, alors le Royaume du Christ grandit en moi et s'étend en notre monde... et la fête du Christ-Roi ne sera pas qu'une fête qu'on célèbre une fois dans l'année et ensuite on tourne la page! Le Christ deviendra alors le Roi de nos vies!

Jean-Yves Fortin, diacre,
(D'après un texte de base de Jules Beaulac.)
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   Intercession   
 
Prions le Christ, qui gouverne les puissances de l'univers:
 
R/: Seigneur, que ton règne arrive!
 
Ô Christ, notre Roi et notre Berger,
- conduis-nous vers tes nourritures.
 
Toi, notre guide et notre Sauveur,
- viens chercher ceux et celles qui sont perdus.
 
Toi, le juge éternel,
- donne-nous par au Royaume préparé pour nous.
 
Toi, le Prince de la paix,
- délivre-nous de la guerre.
 
Toi qui as reçu les nations en héritage,
- rassemble l'humanité dans ton Église.
 
Toi, le premier-né d'entre les morts,
- reçois nos frères défunts dans ton Royaume.
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«Non, le vieillard n'est pas un mortel qui finit,
 c'est un immortel qui commence.»
(Mgr Baunard)
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«Dieu sera toujours là
 pour nous soutenir et nous guider.»
(Jean Vanier)
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Bon dimanche!
Jean-Yves
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C’est en passant sur le même chemin où il nous précède que nous aurons droit au même héritage... / .(279,422)

Bonjour!
Samedi 24 novembre 2018

 

Ce que sera notre vie avec Jésus...
Jésus, par sa résurrection, nous ouvre un chemin...
C'est lui qui a dit: «Je suis le chemin... la vérité... la Vie».
Toute la création est en travail d'enfantement...
 en chemin... 
La Vie éternelle c'est de te connaître: toi (Dieu)!
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

Béni soit le Seigneur, mon rocher !
 
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
    quelques sadducéens
– ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection –
s’approchèrent de Jésus
    et l’interrogèrent :
« Maître, Moïse nous a prescrit :
Si un homme a un frère
qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant,
il doit épouser la veuve
pour susciter une descendance à son frère.
    Or, il y avait sept frères :
le premier se maria et mourut sans enfant ;
    de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve,
et ainsi tous les sept :
ils moururent sans laisser d’enfants.
    Finalement la femme mourut aussi.
    Eh bien, à la résurrection,
cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse,
puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »

    Jésus leur répondit :
« Les enfants de ce monde prennent femme et mari.
    Mais ceux qui ont été jugés dignes
d’avoir part au monde à venir
et à la résurrection d’entre les morts
ne prennent ni femme ni mari,
    car ils ne peuvent plus mourir :
ils sont semblables aux anges,
ils sont enfants de Dieu
et enfants de la résurrection.
    Que les morts ressuscitent,
Moïse lui-même le fait comprendre
dans le récit du buisson ardent,
quand il appelle le Seigneur
le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.
    Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Tous, en effet, vivent pour lui. »
    Alors certains scribes prirent la parole pour dire :
« Maître, tu as bien parlé. »
    Et ils n’osaient plus l’interroger sur quoi que ce soit.
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(Lc 20, 27-40)

Psaume 143

Béni soit le Seigneur, mon rocher !
Il exerce mes mains pour le combat,
il m’entraîne à la bataille.

Il est mon allié, ma forteresse,
ma citadelle, celui qui me libère ;
il est le bouclier qui m’abrite,
il me donne pouvoir sur mon peuple.

Pour toi, je chanterai un chant nouveau,
pour toi, je jouerai sur la harpe à dix cordes,
pour toi qui donnes aux rois la victoire
et sauves de l’épée meurtrière David, ton serviteur.
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   Homélie...
 
Jésus enseigne dans le Temple ; « le peuple entier est suspendu à ses lèvres », mais les prêtres, scribes et autres notables cherchent une occasion ou un prétexte pour l’accuser et l’arrêter.
 
Leur stratégie consiste en une sorte de démonstration par l’absurde : pour réfuter l’hypothèse de la résurrection, montrons comment dans certains cas elle aboutit à des incohérences, et nous aurons fait la preuve qu’elle est fausse.
 
Mais leur raisonnement s’appuie sur un présupposé erroné, à savoir que la vie de l’au-delà serait en tout point semblable à celle que nous menons ici-bas, ce que Jésus récuse fermement. Etant donné que la mort ne menacera plus les vivants, la procréation ne sera plus nécessaire ; nous serons « semblables aux anges » : les relations que nous entretiendrons seront toutes spirituelles. Dès lors le caractère embarrassant de la situation imaginée par les sadducéens disparaît et leur réfutation tombe à l’eau.
 
L’allusion aux Anges ne signifie pas que nous changerons de statut ; mais Jésus nous enseigne que nous jouirons nous aussi du privilège de la contemplation de Dieu dont les Anges sont dès à présent bénéficiaires.
 
Nous participerons tous à l’unique vie divine chacun selon notre essence, réfléchissant la gloire de Dieu dans notre être de créature. L’homme et la femme seront enfin pleinement à l’image de Dieu dans leur complémentarité voulue par le Créateur comme un appel à l’amour, qui trouvera là son plein épanouissement.
 
Certes nous sommes déjà héritiers puisque le testateur est passé par la mort : c’est en effet parce que Jésus a accepté de mourir, que nous héritons de sa vie de Ressuscité. Mais Notre-Seigneur n’a pas aboli la mort en tant que telle : c’est en passant sur le même chemin où il nous précède que nous aurons accès à la plénitude de notre héritage. C’est pourquoi nous sommes invités à garder les yeux fixés sur le Christ, afin de ne pas laisser fléchir notre espérance : « Il est fidèle, celui qui vous appelle : c’est encore lui qui accomplira tout cela » (1 Th 5, 24).
 

Abbé Philippe LINK - Merci!

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La campagne Centraide poursuit son objectif...
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Bonne journée!
Jean-Yves
 

vendredi 23 novembre 2018

(279,371) / Que ta Parole chasse de nos cœurs toutes ces idoles qui ont pris si habilement ta place.

Bonjour!
Vendredi 23 novembre 2018




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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
 Qu’elle est douce à mon palais, ta promesse !
 
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
    entré dans le Temple,
Jésus se mit à en expulser les vendeurs.
Il leur déclarait :
    « Il est écrit :
Ma maison sera une maison de prière.
Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. »
    Et il était chaque jour dans le Temple pour enseigner.
Les grands prêtres et les scribes, ainsi que les notables,
cherchaient à le faire mourir,
    mais ils ne trouvaient pas ce qu’ils pourraient faire ;
en effet, le peuple tout entier,
suspendu à ses lèvres, l’écoutait.
 (Lc 19, 45-48)
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   Psaume 118  

Je trouve dans la voie de tes exigences
plus de joie que dans toutes les richesses.
Je trouve mon plaisir en tes exigences :
ce sont elles qui me conseillent.

Mon bonheur, c’est la loi de ta bouche,
plus qu’un monceau d’or ou d’argent.
Qu’elle est douce à mon palais ta promesse :
le miel a moins de saveur dans ma bouche !

Tes exigences resteront mon héritage,
la joie de mon cœur.
La bouche grande ouverte, j’aspire,
assoiffé de tes volontés.
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Commentaire...

Jésus arrive enfin au Temple, but de son voyage. Il entre dans ce Haut-lieu dont il vient d’annoncer la destruction ainsi que de la Ville sainte. L’instant est solennel ; le Seigneur accomplit la prophétie de Malachie : « Voici que vient tout à coup en son Temple le dominateur que vous désirez et l’ange de l’alliance dont vous avez tant souhaité la venue » (Mal 3,1). Hélas, Jérusalem n’a pas « reconnu celui qui aurait pu lui donner la paix » (Lc 19, 41) ; aussi la suite de la prophétie est-elle lourde de menaces : « Qui pourra supporter le jour où il viendra, qui pourra résister à sa manifestation ? Car il est semblable au feu du fondeur et à la potasse des foulons » (Mal 3,2).
 
Ce bâtiment somptueux à la gloire d’Hérode le Grand, cette construction faite de mains d’hommes, et de mains couvertes de sang, a besoin d’être lavée, purifiée, restituée à sa fonction sacrée. Rutilante d’or sur la façade, mais pleine de cupidité dans les salles transformées en marchés, la Demeure de Dieu est devenue une « caverne de bandits », alors qu’elle devrait être un lieu réservé exclusivement à la prière et à l’adoration. Elle est vaine l’oblation que les prêtres y offrent tout le jour ; aussi Notre-Seigneur met-il fin aux sacrifices en « expulsant les marchands » qui pourvoyaient aux animaux pour les holocaustes. Ce n’est pas le sang des taureaux ou des brebis qui purifie notre conscience de son péché, mais l’adhésion à la Parole de miséricorde que le Père nous a envoyée, et qui résonne désormais dans sa Maison pour le salut de ceux qui croient : « il était chaque jour dans le Temple pour enseigner, et le peuple tout entier était suspendu à ses lèvres ». Avant qu’il ne soit détruit, le Temple connaît son apogée, son heure de gloire ; une gloire invisible aux yeux de chair, mais aux yeux de la foi, c’est le Messie qui enseigne dans le lieu préparé pour l’accueillir.
 
Tout enfant, Jésus avait déjà désigné le Temple comme sa demeure : « Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ? » (Lc 2,49) ; maintenant c’est en tant qu’adulte qu’il vient y accomplir son ministère filial. En ce temps-là les docteurs étaient « stupéfaits de l’intelligence et des réponses » de l’adolescent qui les interrogeaient ; le jeune homme les intriguait, sans plus : il ne représentait pas pour eux une menace. Aujourd’hui leur réaction est mue par d’autres mobiles : ce Rabbi est devenu un rival qui conteste leur pouvoir ; aussi « cherchent-ils à le faire mourir ».

C’est précisément parce que « les chefs des prêtres, les scribes et les notables » n’ont pas su reconnaître le temps de la visite de celui pour qui cette Maison était construite, que, devenue inutile, elle sera détruite. Désormais elle est remplacée par un Temple vivant, non fait de mains d’hommes : le Christ ressuscité, et ceux qui, par la foi, lui sont agrégés en un seul Corps, à la louange de gloire de Dieu le Père.
 
Seigneur Jésus, nous voulons t’accueillir comme notre Roi, notre unique Maître et notre Grand Prêtre, le seul qui soit capable dans l’Esprit de faire de nos vies une offrande agréable au Père. Que ta Parole chasse de nos cœurs toutes ces idoles qui ont pris si habilement ta place. Fais de nos cœurs une maison de prière, de paix et d’adoration où tu te plairas à venir demeurer.
 
Abbé Philippe LINK - Merci!
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«On ne peut aller loin dans l'amitié,
 si l'on n'est pas disposé à se pardonner les uns aux autres
 les petits défauts.»
 
(Jean de la Bruyère)
 
Citation de Gaétan Godbout 
tirée la Lette du Jeudi du diocèse - 22 novembre 2018
MERCI.
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CAPSULE NUMÉRO 1 SUR LE DIACONAT PERMANENT
 
                   Qu'est-ce qu'un diacre ?                   
Le mot diacre : « diacre » vient du grec « diaconos » qui signifie « serviteur ». Le diacre est un homme marié ou célibataire qui a répondu à un appel de l'Eglise catholique pour être signe du service.
Après un temps de discernement et de formation il est ordonné par l'évêque de son diocèse qui lui confie une mission.
Ordonné pour la vie, le diacre exerce un ministère au service de la charité, de la liturgie, de la Parole de Dieu.
Le diacre est ordonné dans son état de vie (marié ou célibataire). Il peut être diacre en vue du sacerdoce (tel un séminariste l'année avant l'ordination presbytérale) ou bien diacre permanent.     (À suivre...).  
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Bonne journée!
Jean-Yves