lundi 31 octobre 2022

« Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! » /La Toussaint ... / Les béatitudes: chemins vers la sainteté... / (392,563)

Bonjour!

Mardi 1er novembre 2022

TOUS LES SAINTS


«L'Église célèbre aujourd'hui la foule innombrable des saints et saintes de tous les siècles qui n'ont pas de fête au calendrier officiel de l'Église. Comme un diamant aux mille facettes, la fête de tous les saints présente le Seigneur sous de multiples visages: des hommes et des femmes, jeunes et vieux, sont des saints parce qu'ils ont reflété dans leur vie le visage de Jésus Christ ressuscité: la voie de la sainteté est celle des Béatitudes: pauvreté, douceur, amour fraternel, contemplation de Dieu...» / Pourrait-on faire une liste dans notre tête de plusieurs personnes que nous avons connues et qui sont des saints et saintes auprès de Dieu?...
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! » (Mt 5, 1-12a)

Alléluia. Alléluia.
Venez à moi,
vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
dit le Seigneur,
et moi, je vous procurerai le repos.
Alléluia. (Mt 11, 28)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
    voyant les foules, Jésus gravit la montagne.
Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui.
    Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait.
Il disait :
    « Heureux les pauvres de cœur,
car le royaume des Cieux est à eux.
    Heureux ceux qui pleurent,
car ils seront consolés.
    Heureux les doux,
car ils recevront la terre en héritage.
    Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice,
car ils seront rassasiés.
    Heureux les miséricordieux,
car ils obtiendront miséricorde.
    Heureux les cœurs purs,
car ils verront Dieu.
    Heureux les artisans de paix,
car ils seront appelés fils de Dieu.
    Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice,
car le royaume des Cieux est à eux.
    Heureux êtes-vous si l’on vous insulte,
si l’on vous persécute
et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous,
à cause de moi.
    Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse,
car votre récompense est grande dans les cieux ! »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

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     Commentaire..     

Les Béatitudes ne sont pas issues de notre soif de bonheur. Elles sont le véritable bonheur parce qu’un autre nous les dit. Nous ne sommes pas à nous-mêmes la source de notre bonheur. Cet autre, c’est le Christ. C’est lui qui détient la clef de compréhension des Béatitudes, c’est lui seul qui nous fera voir le bonheur sans nous tromper.

Le Christ dit les Béatitudes parce qu’il les a vécues. Il est le pauvre, lui qui de riche qu’il était a vécu en pauvre afin de nous enrichir de sa pauvreté même. Il est l’assoiffé de justice, le miséricordieux car en lui, Dieu se réconciliait le monde. Il est le cœur pur, l’artisan de paix car il nous apporte la vision de Dieu et il voit Dieu parce qu’il connaît le Père. Déjà la montagne des Béatitudes fait signe à la montagne de la croix. Nous devons fixer les yeux sur le chef de notre foi qui la mène à sa perfection, Jésus, qui nous a aimés jusqu’à la croix (He 12,2). Ce que le Christ dit, il le fait et il le vit. Seulement il ne vit pas les Béatitudes de l’extérieur comme une règle de sagesse qu’un jour il se serait fixé. Il vit les Béatitudes car il est heureux, bienheureux.

On ne peut comprendre les Béatitudes si on les sépare de cette jubilation du Christ qu’il ressent en connaissant le Père comme le Père le connaît. On ne peut comprendre les Béatitudes si on ne remonte pas au secret même du Christ dont la vie est d’être un avec le Père, de le connaître et de le révéler.

Par conséquent, les Béatitudes nous décrivent avant tout la personne même de Jésus, cette allégresse intime qui ne cesse de l’habiter parce qu’il est le Fils d’un tel Père. Parce que Jésus échange avec son Père une joie insondable, il ne peut rien dire de plus beau que ce qu’il est lui-même, c’est-à-dire heureux.

Heureux parce qu’il voit le Père et le connaît. Heureux, parce qu’étant Fils et totalement Fils, il est le pauvre. Heureux, parce qu’étant dans le sein du Père, il est en paix avec Dieu et avec lui-même. Heureux, parce qu’étant dans l’Amour du Père, il est Miséricorde. Heureux, parce qu’étant envoyé par le Père, il a faim et soif de nous faire connaître l’Amour de Dieu. Heureux, parce que crucifié en croix, c’est encore l’Amour qui l’anime, qu’il nous donne et qu’il manifeste. Heureux, Bienheureux le Christ : il n’est que Béatitude. Il est la Béatitude. Et cette joie, cette allégresse qui l’unit à son Père à profusion, il l’a répandue sur nous par l’Esprit Saint qui nous est donné. Car personne ne peut dire connaître Dieu, si ce n’est dans l’Esprit qui scrute jusqu’aux profondeurs de Dieu.

En ce jour où nous célébrons en une seule fête tous les saints, nous tournons nos regards vers tous ces hommes et ces femmes, connues ou inconnues, ces amis de Dieu qui ont choisi de se laisser totalement habiter par le Christ. Ils ont connu le vrai bonheur qui est d’être en communion avec lui, de faire corps avec lui car ils ont laissé l’Esprit Saint animer leur vie.

La sainteté consiste à appartenir au Christ. À essayer de le suivre dans une marche au jour le jour, sans cesse en devenir. Ce qui n’est que commencé et encore si imparfait ici-bas s’achèvera cependant et se perfectionnera là-haut. Alors, comme l’écrit si magnifiquement saint Augustin : « Là nous nous reposerons et nous verrons. Nous verrons et nous aimerons. Nous aimerons et nous chanterons. Voilà ce qui sera, à la fin, sans fin. Car quelle autre fin aurions-nous sinon de parvenir ensemble au royaume qui n’aura pas de fin » (La Cité de Dieu, L. XXII, XXX,5). Il n’y a que dans la sainteté que le bonheur nous est donné.

Seigneur, fais que nous soyons donc saints. Tous saints. Tous ensemble, tes enfants et tes amis.


Abbé Philippe Link / Merci!

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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

  • « La divinité est pureté, elle est libération des passions et élimination de tout mal : si tout cela est en toi, alors Dieu est réellement en toi » (Saint Grégoire de Nazianze)

  • « Nous ne sommes pas seuls ; nous sommes entourés d’une grande nuée de témoins : avec eux nous formons le Corps du Christ » (Benoît XVI)

  • « La sixième béatitude proclame : "Bienheureux les cœurs purs car ils verront Dieu" (Mt 5,8). Les "cœurs purs" désignent ceux qui ont accordé leur intelligence et leur volonté aux exigences de la sainteté de Dieu, principalement en trois domaines : la charité, la chasteté ou rectitude sexuelle, l’amour de la vérité et l’orthodoxie de la foi. Il existe un lien entre la pureté du cœur, du corps et de la foi » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 2.518)


Bonne journée!

Jean-Yves 

dimanche 30 octobre 2022

« N’invite pas tes amis ; invite des pauvres, des estropiés » /(392,538)

 Bonjour!

Lundi 31 octobre 2022

Voici la Parole de Dieu de ce jour...


ÉVANGILE

« N’invite pas tes amis ; invite des pauvres, des estropiés » (Lc 14, 12-14)

Alléluia. Alléluia.
Si vous demeurez dans ma parole,
vous êtes vraiment mes disciples ;
alors vous connaîtrez la vérité, dit le Seigneur.
Alléluia. (Jn 8, 31b-32)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    Jésus disait au chef des pharisiens qui l’avait invité :
« Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner,
n’invite pas tes amis, ni tes frères,
ni tes parents, ni de riches voisins ;
sinon, eux aussi te rendraient l’invitation
et ce serait pour toi un don en retour.
    Au contraire, quand tu donnes une réception,
invite des pauvres, des estropiés,
des boiteux, des aveugles ;
    heureux seras-tu,
parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour :
cela te sera rendu à la résurrection des justes. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

« N’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi t’inviteraient en retour » nous dit Jésus. C’est-à-dire : les conventions sociales sont telles, qu’on finit par ne plus être capable de savoir si l’invitation veut honorer quelqu’un ou flatter celui qui invite. En vérité, notre désir d’avoir, notre désir de reconnaissance sont tels qu’il nous est impossible de formuler une invitation vraiment gratuitement. Cela vaut d’ailleurs pour tout ce que nous entreprenons. Quand nous décidons d’agir de telle manière que Dieu soit content de nous, nous le faisons souvent pour nous, pour la joie d’être bien vu du Seigneur.

Le meilleur moyen de dépasser cette difficulté, Jésus nous le donne : nous mettre volontairement en situation de totale gratuité. Par exemple, inviter à dîner quelqu’un qui ne pourra pas nous le rendre. Alors, nous dit Jésus, « tu seras heureux ». C’est une porte d’entrée dans le Royaume.

En effet, en nous occupant des petits et faibles, nous plaisons nécessairement à Dieu car il se soucie d’abord de ces frères-là. Alors, Dieu, qui ne se laisse jamais vaincre en générosité, contracte envers nous une dette de reconnaissance. Et nous serons heureux, car la récompense qu’il accorde, c’est sa vie donnée en partage. En outre, agir de la sorte nous prémunit contre les séductions de la vie sociale en nous maintenant dans la justice, dans la vérité de nos relations, c’est-à-dire comme prenant leur source en Dieu.

Enfin, ces comportements ouvrent notre cœur. Bientôt en effet notre regard pour ces frères estropiés et boiteux change, et nous découvrons à quel point nous leur ressemblons. Nous réalisons que nous sommes l’un d’entre eux. Leur bonheur d’être ainsi comblé gratuitement nous attire. Car nous cherchons de tout notre cœur la grâce d’être invité gratuitement à un banquet où on n’exige rien de nous sinon d’être là ; où on n’attend rien de nous, sinon d’accueillir le don qui nous est fait.

Voilà le chemin que Jésus nous ouvre. Comme il faut plus d’humilité pour accepter de l’aide que pour en donner, commençons bien vite à suivre la recommandation de Jésus. Nous entrerons alors peu à peu dans l’esprit d’enfance. Nous connaîtrons la joie qu’il y a à donner et à recevoir sans rien attendre en retour. Nous découvrirons la gratuité de l’amour. Nous connaîtrons enfin ce que notre Père des Cieux appelle être heureux avec lui et en lui.


Abbé Philippe Link / Merci!

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Bonne journée!

Jean-Yves 

samedi 29 octobre 2022

.« Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (392,513)

 Bonjour!

Dimanche 30 octobre 2022


Voici la Parole de Dieu de ce dimanche...

ÉVANGILE

« Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 19, 1-10)

Alléluia. Alléluia.
Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique,
afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle.
Alléluia. (Jn 3, 16)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait.
    Or, il y avait un homme du nom de Zachée ;
il était le chef des collecteurs d’impôts,
et c’était quelqu’un de riche.
    Il cherchait à voir qui était Jésus,
mais il ne le pouvait pas à cause de la foule,
car il était de petite taille.
    Il courut donc en avant
et grimpa sur un sycomore
pour voir Jésus qui allait passer par là.
    Arrivé à cet endroit,
Jésus leva les yeux et lui dit :
« Zachée, descends vite :
aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. »
    Vite, il descendit
et reçut Jésus avec joie.
    Voyant cela, tous récriminaient :
« Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. »
    Zachée, debout, s’adressa au Seigneur :
« Voici, Seigneur :
je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens,
et si j’ai fait du tort à quelqu’un,
je vais lui rendre quatre fois plus. »
    Alors Jésus dit à son sujet :
« Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison,
car lui aussi est un fils d’Abraham.
    En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver
ce qui était perdu. »

    – Acclamons la Parole de Dieu. (Lc 19, 1-10)

Alléluia. Alléluia.
Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique,
afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle.
Alléluia. (Jn 3, 16)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait.
    Or, il y avait un homme du nom de Zachée ;
il était le chef des collecteurs d’impôts,
et c’était quelqu’un de riche.
    Il cherchait à voir qui était Jésus,
mais il ne le pouvait pas à cause de la foule,
car il était de petite taille.
    Il courut donc en avant
et grimpa sur un sycomore
pour voir Jésus qui allait passer par là.
    Arrivé à cet endroit,
Jésus leva les yeux et lui dit :
« Zachée, descends vite :
aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. »
    Vite, il descendit
et reçut Jésus avec joie.
    Voyant cela, tous récriminaient :
« Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. »
    Zachée, debout, s’adressa au Seigneur :
« Voici, Seigneur :
je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens,
et si j’ai fait du tort à quelqu’un,
je vais lui rendre quatre fois plus. »
    Alors Jésus dit à son sujet :
« Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison,
car lui aussi est un fils d’Abraham.
    En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver
ce qui était perdu. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

« Jésus leva les yeux et interpella Zachée ». On imagine sans peine cet échange de regard entre le pécheur et son Sauveur. L’un cherchait à voir qui était Jésus et l’autre cherchait la brebis perdue. Zachée se sent attiré par Jésus et Jésus ne peut pas ne pas arrêter son regard sur Zachée. Jésus est là pour le pécheur et le pécheur est là pour Jésus. Les deux s’appellent irrésistiblement, se pressentent, se reconnaissent du premier coup. Le pécheur se sent d’instinct à l’aise avec Jésus et Jésus s’invite à demeurer chez le pécheur. Ils sont chez eux l’un chez l’autre. Jésus en donne aussi la raison : « Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 19,10).

Et Jésus interpelle Zachée : « Descends vite… ». Descends de cet arbre car c’est moi qui dois y monter. C’est moi qui vais prendre ta place de condamné sur l’arbre de la croix. Cède-moi ta place et moi j’irai t’en préparer une dans le Royaume de mon Père. Car je te le dis, « les publicains et les prostituées précèdent les autres dans le Royaume de Dieu » (Mt 21,31). Oui, Jésus est bien entré dans sa Pâque et s’avance librement vers la croix pour sauver tous ceux qui sont perdus.

« Quand je serai élevé de terre, j’attirerai tous les hommes à moi ». Celui qui regardera le crucifié sera sauvé. Allons à lui, nous tous qui peinons sous le poids de nos fautes et il nous donnera le repos car il est doux et humble de cœur (cf. Mt 11,26-27). Y-a-t-il plus belle manifestation de la douceur et de l’humilité de Jésus que dans cette rencontre avec Zachée ?

« Aujourd’hui il me faut demeurer chez toi ». Si Jésus est monté sur la croix à notre place, c’est pour pouvoir descendre au plus profond de nos enfers, là où il n’y a plus de vie. Jésus ne vient pas condamner le pécheur. Il apporte la lumière de la miséricorde dans les ténèbres de la misère humaine. C’est l’amour qui sort du cœur et du regard de Jésus qui vont convertir Zachée.

Zachée voit dans les yeux de Jésus le pardon et la tendresse du Père. Tout son être est alors en joie. Et Zachée ne peut retenir sa joie d’être sauvé. Il distribue en retour de la joie en rendant plus qu’il n’a volé. Attaché au Christ, il n’est plus attaché à ses biens. Réconcilié avec Dieu, il est réconcilié avec les hommes. Quel cadeau pour Jésus que cette joie de Zachée et on voudrait l’en priver alors qu’il en a tant besoin pour contrer la tristesse qui va envahir son âme à Gethsémani.

« Jésus traversait la ville de Jéricho … ». C’est la Pâque, la Pâque du Seigneur. Zachée pardonné et libéré, converti et réjoui annonce la victoire de Jésus acquise pour tous les hommes sur le bois de la croix. Jésus peut repartir à Jérusalem confiant. Il sait que sa pâque volontaire ne sera pas vaine. Zachée est le premier fruit de l’arbre.

Aujourd’hui, nous aussi, nous pouvons faire la joie de Jésus. Accueillons-le dans notre demeure intérieure. Laissons son pardon nous laver de tout mal et vivons en hommes sauvés, renés à une vie nouvelle. Oui, Jésus est notre unique Sauveur. Que toute notre vie le proclame.

 Descends chez nous, Seigneur Jésus, car le péché nous tient, et nous avons besoin de ta présence pour nous libérer. Viens chercher ce qui est en train de se perdre et sauve-le à jamais.


Abbé Philippe Link / Merci!

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Bon dimanche!

Jean-Yves 

vendredi 28 octobre 2022

« Quiconque s’élève sera abaissé ; et qui s’abaisse sera élevé » / (392,488)

 Bonjour!

Samedi 29 octobre 2022

Voici la Parole de Dieu de ce jour...


ÉVANGILE

« Quiconque s’élève sera abaissé ; et qui s’abaisse sera élevé » (Lc 14, 1.7-11)

Alléluia. Alléluia.
Prenez sur vous mon joug,
devenez mes disciples, dit le Seigneur,
car je suis doux et humble de cœur.
Alléluia. (cf. Mt 11, 29ab)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    Un jour de sabbat,
Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens
pour y prendre son repas,
et ces derniers l’observaient.
    Jésus dit une parabole aux invités
lorsqu’il remarqua comment ils choisissaient les premières places,
et il leur dit :
    « Quand quelqu’un t’invite à des noces,
ne va pas t’installer à la première place,
de peur qu’il ait invité un autre plus considéré que toi.
    Alors, celui qui vous a invités, toi et lui,
viendra te dire :
“Cède-lui ta place” ;
et, à ce moment, tu iras, plein de honte,
prendre la dernière place.
    Au contraire, quand tu es invité,
va te mettre à la dernière place.
Alors, quand viendra celui qui t’a invité, il te dira :
“Mon ami, avance plus haut”,
et ce sera pour toi un honneur
aux yeux de tous ceux qui seront à la table avec toi.
    En effet, quiconque s’élève sera abaissé ;
qui s’abaisse sera élevé. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

« Un jour de sabbat, Jésus était entré chez un des chefs des pharisiens pour y prendre son repas, et on l’observait ». On jette sur Jésus un regard inquisiteur, épiant le moindre faux pas qui permettrait de dénoncer la vanité des prétentions de cet encombrant Rabbi de Nazareth.

Pourtant Jésus ne se laisse pas impressionner. Lui-aussi observe le comportement des convives et cela va le conduire à proposer une parabole : « Quand tu es invité à des noces, ne va pas te mettre à la première place car on peut avoir invité quelqu’un de plus important que toi. Alors, celui qui vous a invités, toi et lui, viendrait te dire : ‘Cède-lui ta place’, et tu irais, plein de honte, prendre la dernière place… »

Règle de prudence pour éviter de se voir désagréablement rétrogradé devant tout le monde à une place moins en vue ? Règle de politesse par rapport à d’autres convives qui effectivement pourraient être plus dignes que nous de cette première place ? Ou bien calcul subtil de prendre la dernière place avec le secret espoir de se voir invité à passer devant tout le monde pour siéger dans les premiers rangs ?

En réalité, pour découvrir l’intention du Seigneur, il nous faut relire ce passage du livre des Proverbes : « En face du roi, ne prends pas de grands airs, ne te mets pas à la place des grands ; car mieux vaut qu’on te dise : ‘Monte ici !’ que d’être abaissé en présence du prince (Pr 25, 6-7) ».

Il s’agit avant tout d’une attitude d’humilité, c’est-à-dire de vérité. Jésus nous invite à prendre la place qui nous revient en « estimant les autres supérieurs à soi (Phi 2, 3) ». C’est comme si le Seigneur nous disait :  » Écoute, choisis-la même un peu plus bas, car en général l’estime que l’on a de soi est toujours supérieure à ce que l’on est et du coup, cela rétablira l’équilibre. »

Peut-être même qu’il y a encore davantage dans ces propos de Jésus. Notre Seigneur veut nous montrer comment nous situer véritablement les uns par rapport aux autres. Reconnaissons que nous avons une fâcheuse tendance à nous mettre en avant dans ce que nous disons ou faisons, à nous approprier les événements, les choses, voire même les personnes, en un mot à vouloir tout maîtriser plutôt qu’à tout recevoir de la main de Dieu.

Jésus veut nous réintroduire ici dans la dynamique du don qui commence par savoir accueillir avant de vouloir donner.

 Seigneur ouvre nos yeux sur nos suffisances, particulièrement celles que nous cachons sous le voile d’une pseudo-humilité. Donne-nous de considérer les autres supérieurs à nous-mêmes, et de prendre la place qui nous revient : celle de serviteurs de nos frères en humanité. Nous pourrons alors goûter la liberté des fils de Dieu qui nous conduit à la joie et à la paix véritable.


Abbé Philippe Link / Merci!

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Bonne journée!

Jean-Yves 






jeudi 27 octobre 2022

« Il en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres »/ (392,455)

 Bonjour!

Vendredi 28 octobre 2022

Voici la Parole de Dieu de ce jour...



ÉVANGILE

« Il en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres » (Lc 6, 12-19)

Alléluia. Alléluia.
À toi, Dieu, notre louange !
Toi que les Apôtres glorifient,
nous t’acclamons : tu es Seigneur !
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ces jours-là,
Jésus s’en alla dans la montagne pour prier,
et il passa toute la nuit à prier Dieu.
    Le jour venu,
il appela ses disciples et en choisit douze
auxquels il donna le nom d’Apôtres :
    Simon, auquel il donna le nom de Pierre,
André son frère,
Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy,
    Matthieu, Thomas,
Jacques fils d’Alphée,
Simon appelé le Zélote,
    Jude fils de Jacques,
et Judas Iscariote, qui devint un traître.

    Jésus descendit de la montagne avec eux
et s’arrêta sur un terrain plat.
Il y avait là un grand nombre de ses disciples
et une grande multitude de gens
venus de toute la Judée, de Jérusalem,
et du littoral de Tyr et de Sidon.
    Ils étaient venus l’entendre
et se faire guérir de leurs maladies ;
ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs
retrouvaient la santé.
    Et toute la foule cherchait à le toucher,
parce qu’une force sortait de lui
et les guérissait tous.

     – Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...


Les choses les plus grandes et les plus marquantes, dans l’avancée du Royaume de Dieu, se font souvent de la manière la plus discrète et la plus simple. Ce jour où les douze apôtres ont été institués et, par là même, les colonnes de l’Église posées, tout s’est passé dans le silence et la solitude d’une nuit de prière sur la montagne. Jésus est seul en face de son Père dans la communion de l’Esprit. La suite, encore hétéroclite, des premiers disciples se repose en contre-bas quelque part sur les flancs de la montagne.

On pense à Jacob, seul, au torrent du Yabok et passant toute la nuit aux prises avec l’ange du Seigneur, cependant que les siens reposent au-delà du cours d’eau. Jacob deviendra, cette nuit-là, Israël et sera le père des douze fils qui donneront naissance aux douze tribus du peuple de l’alliance.

Jésus, cette nuit-là, est comme le nouveau Jacob qui vient pour réaliser les promesses faites à nos pères et sceller l’alliance établie par Dieu à jamais avec tous les hommes de la terre. Non seulement le premier Israël de l’histoire biblique, mais encore le Nouvel Israël de Dieu qui représente l’Église des nations. Et c’est pourquoi, au seuil de cette nuit de prière, à l’aube du jour nouveau, Jésus désigne encore douze apôtres qui seront autant d’envoyés chargés d’apporter l’Évangile aux confins de la terre (Ac 1,8).

Dans la fraîcheur silencieuse de ce clair matin de Galilée, sans bruit, sans préavis, mais avec la puissance irrésistible de l’Esprit qui repose tout entier sur le Christ, l’Église est née.

Le voilà donc déjà le long cortège qui descend de la montagne, à la suite du Maître qui vient de le constituer ; le long cortège des témoins du Royaume de Dieu dont la marche ne s’est jamais interrompue depuis près de vingt siècles et qui durera comme annoncé, jusqu’à la fin des temps et s’étendra peu à peu à tous les peuples de la terre.

Nous pouvons rendre grâce au Seigneur d’être aussi fidèle, lui, dans ses promesses ; et de faire à jamais, par la seule puissance de sa grâce, toutes choses nouvelles.

C’est que ce qui s’est vécu ce matin-là, sans autres témoins que ceux qui ont alors été appelés par le Seigneur, nous concerne encore directement aujourd’hui. Comme l’apôtre Paul nous l’a magnifiquement rappelé tout à l’heure : Nous ne sommes plus des étrangers ni des gens de passage. Nous sommes concitoyens des saints, membres de la famille de Dieu, et intégrés à la construction qui a pour fondations les apôtres et les prophètes (Ep 2,19-20). De cette construction, le Christ lui-même est la pierre angulaire et nous devenons par l’Esprit Saint la demeure de Dieu (2,22) ! Ce n’est pas rien que chacun de nous puisse se dire : Je suis, par grâce du Christ, une pierre vivante de l’Église de Dieu !

Frères et sœurs, parmi ces douze apôtres, nous fêtons plus spécialement aujourd’hui : saint Simon et saint Jude. Quelle audace de la part de Jésus dans le choix de Simon le Zélote pour en faire un apôtre aux côtés du publicain Matthieu. Un révolutionnaire auprès d’un collaborateur, pourrions-nous dire ! Ainsi est l’Église de Dieu ; de Dieu qui ne fait pas acception des personnes et veut tous nous rassembler dans l’unité, malgré la diversité de nos races, langues, peuples et nations (Ap 7,9). De nos schèmes culturels et de nos opinions politiques. Car Dieu veut vraiment que tous les hommes soient sauvés (1 Tm 2,4).

Et quelle belle réponse nous vaut la question de Jude demandant à Jésus : Seigneur qu’y a-t-il pour que tu doives te manifester à nous et non pas au monde ? Jésus lui révèle en effet : Si quelqu’un m’aime il restera fidèle à ma parole, mon Père l’aimera nous viendrons chez lui et nous ferons chez lui notre demeure (Jn 14,23).

D’un côté l’appel d’un farouche activiste pour en faire un messager de l’Évangile. De l’autre, la révélation de l’inhabitation divine dans l’âme du croyant fidèle et priant. Il y a vraiment beaucoup de demeures dans la Maison du Père (Jn 14,3) !

Et c’est bien à tous les hommes de bonne volonté que l’Église du Christ ouvrira les portes du Royaume de Dieu !


Abbé Philippe Link / Merci!

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Bonne journée!

Jean-Yves 

mercredi 26 octobre 2022

«Aujourd'hui et demain, je chasse les démons et je fais des guérisons» / (392,415)

 Bonjour!

Jeudi 27 octobre 2022


Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Lc 13,31-35): 

 A ce moment-là, quelques pharisiens s'approchèrent de Jésus pour lui dire: «Va-t'en, pars d'ici : Hérode veut te faire mourir». Il leur répliqua: «Allez dire à ce renard: Aujourd'hui et demain, je chasse les démons et je fais des guérisons; le troisième jour, je suis au but. Mais il faut que je continue ma route aujourd'hui, demain et le jour suivant, car il n'est pas possible qu'un prophète meure en dehors de Jérusalem.

«Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes, toi qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois j'ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n'avez pas voulu! 
Maintenant, Dieu abandonne votre Temple entre vos mains. Je vous le déclare: vous ne me verrez plus jusqu'au jour où vous direz: Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!».

Commentaire: Abbé Àngel Eugeni PÉREZ i Sánchez (Barcelona, Espagne)

«Jérusalem, Jérusalem! (…). Combien de fois j'ai voulu rassembler tes enfants (…) et vous n'avez pas voulu!»

Aujourd'hui, nous admirons la fermeté de Jésus dans l'accomplissement de la mission qui lui a été confiée par le Père. Rien ne l'arrêtera: «Aujourd'hui et demain, je chasse les démons et je fais des guérisons» (Lc 13,32). Avec cette attitude, le Seigneur donne le ton de la conduite que devront suivre les messagers de l'Évangile face aux persécutions au cours des siècles: ne pas se plier aux pouvoirs temporels. Saint Augustin disait, qu'en temps de persécutions, les pasteurs ne doivent pas délaisser leurs fidèles: ni ceux qui souffrent le martyre ni ceux qui le survivront, tel le Bon Pasteur, qui quand vient le loup n'abandonne pas ses brebis mais au contraire les défend. Mais vu l'ardeur avec laquelle les pasteurs de l'Église étaient prêts à verser leur sang, il indique que le mieux c'est de tirer au sort ceux qui parmi le clergé suivront le martyre et ceux qui se mettront à l'abri pour ensuite s'occuper des survivants.

De nos jours, on nous informe, malheureusement assez fréquemment, qu'il y a des persécutions religieuses, des violences tribales ou des révoltes ethniques dans les pays du Tiers Monde. Les ambassades des pays occidentaux conseillent à leurs citoyens d'abandonner le pays en question et rapatrient leur personnel. Les seuls à rester sont les missionnaires et les membres des organisations bénévoles, car cela leur semblerai une trahison d'abandonner les "leurs" en temps de malheur.

«Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes, toi qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois j'ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n'avez pas voulu! Maintenant, Dieu abandonne votre Temple entre vos mains» (Lc 13,34-35). Cette lamentation du Seigneur provoque en nous, chrétiens du XXI, siècle une profonde tristesse à cause du conflit juif-palestinien. Pour nous, cette partie du Proche Orient est la Terre Sainte, la Terre de Jésus et de Marie. Et l'appel à la paix dans le monde doit être de manière plus intense et avec plus de sentiment en ce qui concerne la paix en Israël et en Palestine.




Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

  • « Dieu te demande la foi, Il ne désire pas ta mort ; Il a soif de ton abandon, pas de ton sang ; Il s’apaise, non pas avec ta mort ; mais grâce à ta bonne volonté » (Saint Pierre Chrysologue)

  • « Jérusalem est l’épouse, la fiancée du Seigneur : Il l’aimait beaucoup ! Mais elle ne se rend pas compte des visites du Seigneur et elle fait pleurer le Seigneur. Jérusalem tombe par distraction, parce qu’elle ne reçoit pas le Seigneur qui vient la sauver » (François)

  • « Au seuil de sa passion, Jésus a cependant annoncé la ruine de ce splendide édifice dont il ne restera plus pierre sur pierre (cf. Mt 24, 1-2). Il y a ici annonce d’un signe des derniers temps qui vont s’ouvrir avec sa propre Pâque » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 585)

mardi 25 octobre 2022

« On viendra de l’orient et de l’occident, prendre place au festin dans le royaume de Dieu » / (392,344)

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Mercredi 26 octobre 2022

Voici la Bonne nouvelle de ce jour...


ÉVANGILE

« On viendra de l’orient et de l’occident, prendre place au festin dans le royaume de Dieu » (Lc 13, 22-30)

Alléluia. Alléluia.
Par l’annonce de l’Évangile,
Dieu nous appelle à partager
la gloire de notre Seigneur Jésus Christ.
Alléluia. (cf. 2 Th 2, 14)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    tandis qu’il faisait route vers Jérusalem,
Jésus traversait villes et villages en enseignant.
    Quelqu’un lui demanda :
« Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? »
Jésus leur dit :
    « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite,
car, je vous le déclare,
beaucoup chercheront à entrer
et n’y parviendront pas.
    Lorsque le maître de maison se sera levé
pour fermer la porte,
si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte,
en disant :
“Seigneur, ouvre-nous”,
il vous répondra :
“Je ne sais pas d’où vous êtes.”
    Alors vous vous mettrez à dire :
“Nous avons mangé et bu en ta présence,
et tu as enseigné sur nos places.”
    Il vous répondra :
“Je ne sais pas d’où vous êtes.
Éloignez-vous de moi,
vous tous qui commettez l’injustice.”
    Là, il y aura des pleurs et des grincements de dents,
quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes
dans le royaume de Dieu,
et que vous-mêmes, vous serez jetés dehors.
    Alors on viendra de l’orient et de l’occident,
du nord et du midi,
prendre place au festin dans le royaume de Dieu.
    Oui, il y a des derniers qui seront premiers,
et des premiers qui seront derniers. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

Le Royaume de Dieu est comparé à une salle de banquet un peu originale : apparemment il n’y manque pas de place, seulement la porte d’accès est particulièrement étroite, si bien que la foule se bouscule au portillon. Ce n’est qu’au prix d’un réel effort que les convives accèderont au festin bien mérité.

Jésus – car c’est bien de lui qu’il s’agit – n’a cessé d’avertir les chefs religieux d’Israël de l’urgence de la conversion, mais ils n’ont pas voulu entendre la portée de ses paroles. La porte étroite par laquelle nous devons nous efforcer de passer est celle qui donne accès à notre intériorité profonde. Le Seigneur nous invite à nous arracher à la dispersion dans l’extériorité pour nous recentrer sur le Maître intérieur qui nous attend dans la salle de banquet de notre cœur. Le passage qui sépare les deux espaces se nomme repentance : seul celui qui est assez humble pour se reconnaître pécheur et qui confesse son besoin de la miséricorde, peut passer par la porte étroite, que ne saurait franchir l’homme suffisant, convaincu d’être juste.

Pourtant ce n’est pas faute d’avoir été invité : Dieu a choisi en premier la descendance d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ; il a envoyé ses prophètes pour les inviter à se repentir ; et à la plénitude des temps, il a même envoyé son Fils proclamer la fin de l’attente, l’accomplissement de la promesse et l’urgence de la conversion. C’est d’abord aux fils d’Israël que la Parole de Dieu fut adressée, mais hélas « aucun prophète n’est bien accueilli dans son pays » (Lc 4, 24). Aussi, « puisqu’ils l’ont rejetée, et qu’eux-mêmes ne se sont pas jugés dignes de la vie éternelle, les apôtres se sont tournés vers les païens, pour que le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 13, 46-47).

C’est à nous aussi bien sûr que s’adresse cet avertissement. Il ne suffit pas d’écouter la Parole, ni même de partager le repas eucharistique en présence du Seigneur. C’est par la conversion de notre vie, qui commence par l’humble aveu de notre péché, que nous devons nous « efforcer d’entrer par la porte étroite ». Puissions-nous prendre au sérieux ces paroles et discerner les temps où nous sommes. Le Maître de la maison s’est levé d’entre les morts et nous invite à le suivre : osons emprunter le passage étroit de sa Passion pour accéder au banquet des noces de l’Agneau, et participer à la gloire de sa Résurrection.


Abbé Philippe Link / Merci!



Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

  • « Oh Jésus caché, Amour éternel, notre Vie, Divin Insensé Tu t’es oublié Toi-Même et Tu ne vois que nous : pourquoi ceux qui Te connaissent sont-ils si peu nombreux ? Pourquoi Tu ne trouves pas la réciprocité ? Oh Amour Divin, pourquoi caches-Tu ta beauté ? »  (Sainte Faustine Kowalska)

  • « Le passage à la vie éternelle est ouvert pour tout le monde, cependant il est "étroit" parce qu’il est exigeant, il demande des efforts, du renoncement, la mortification de notre propre égoïsme » (Benoît XVI)

  • « Les affirmations de la Sainte Écriture et les enseignements de l’Église au sujet de l’enfer sont un appel à la responsabilité avec laquelle l’homme doit user de sa liberté en vue de son destin éternel. Elles constituent en même temps un appel pressant à la conversion » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 1036)

«Un regard d'amour peut changer une vie.»

(Mgr Pierre Goudreault)


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Frédérike...

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Bonne journée!

Jean-Yves