Une histoire de moutons et de bergers...

Une histoire de moutons...

Photo: Toile de Louise... non terminée... - Jean-Yves

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Une histoire de moutons et de bergers…

Par une nuit froide, à Bethléem, quelques bergers gardaient leurs moutons. Ils s’étaient fait un feu pour se réchauffer et veillaient autour. Entre leurs assoupissements, enveloppés dans leurs peaux de moutons,
ils se racontaient, pour passer le temps, des histoires de moutons…


« Cet après-midi, dit l’un d’eux, j’ai perdu ma brebis noire. Je l’ai cherchée partout dans les crevasses, dans les ravins, sur le bord du torrent… Au bout d’une heure et presque à la brunante, je l’ai retrouvée, prise dans les ronces… J’étais tellement heureux de l’avoir retrouvée! Je l’ai installée sur mes épaules, car elle s’était blessée à une patte. J’ai rejoint le troupeau en chantant des psaumes au Seigneur d’Israël et en criant des « Alleluia » comme un vrai fou! »


À peine avait-il fini son histoire de brebis égarée qu’une clarté se fit dans la nuit du ciel. Alors apparut un ange qui leur dit: « Soyez sans crainte, car voici, je viens vous annoncer une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : il vous est né aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur qui est le Christ Seigneur… »


Les bergers, ces simples ignorants, ces pauvres nomades, responsables de moutons, ont compris ce qu’était un sauveur, eux qui cherchaient assez souvent un mouton égaré, une brebis perdue… D’autant plus qu’on leur avait souvent annoncé qu’un sauveur viendrait les libérer de l’esclavage des Romains…


Bienheureux bergers qui ont compris la bonne nouvelle annoncée aux pauvres…


Noël rappelle la naissance de Celui qui est venu à nous pour nous sauver : pour sauver le peuple des humains. Accueillons, nous aussi, ce Fils de Dieu qui vient à notre rencontre.


Je souhaite à chacune et chacun Paix, Joie et un goût de Salut.


Joyeux temps de Noël!
Jean-Yves, diacre

Quels beaux moutons!

 Leur laine est déjà toute prête pour un tricot!!!

Cette photo va faire plaisir à Ginette...

Elle connaissait aussi le conte

car le l'ai déjà publié dans l'Intercommunication du diocèse

 pour la chronique "Écho des familles."

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"On entend, on entend,

 Les bergers, les bergers

Chanter dans les prairies.

Ces refrains si légers,

Qui charment leurs amis.

Tra la la!... Tra la la la la la

Tra la la la la la la la la, la la! (bis)"

... 

Cette Lumière nous habite...

CETTE LUMIÈRE NOUS HABITE

(Il est bon de lire ce texte de l'évangile de Jean à voix haute)

(Jn 1, 1-18) - Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. Par lui, tout s’est fait, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean. Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage. Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, lui par qui le monde s’était fait, mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais tous ceux qui l’ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « Voici celui dont j’ai dit : Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi, car avant moi il était. » Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce : après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c’est lui qui a conduit à le connaître.

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Grâce: Don gratuit de Dieu qui manifeste son amour et pardonne aux humains. La Grâce divine apporte, à travers le Christ, le Salut à l'humanité.

Gloire: Dans la Bible hébraïque, le mot qui signifie gloire implique l'idée de poids. Le poids d'un être dans l'existence définit son importance, le respect  qu'il inspire, sa gloire. Pour l'hébreu donc, la gloire ne désigne pas tant la renommée que la valeur réelle, estimée à son poids. Dans l'A.Testament la gloire de Dieu se sont ses hauts faits et ses apparitions. ce sont des manifestations éclatantes. Avec oe N.-Testament, la gloire de Dieu est manifestée toute entière dans la personne de Jésus, Fils de Dieu. 

Certains événements ont manifesté sa gloire.

(Il serait bon de relire maintenant le texte de Jean...)

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Connaître le chemin...

(Luc Stein)

Connaître le chemin

 c'est se mettre à l'écoute de la Parole de Dieu,

 celle que le Christ a semée sur les routes de ce monde.

Et cette parole sent bon l'amitié, la joie de vivre,

le désir de paix.

Connaître le chemin

 c'est chercher et regarder ces rayons de lumière

 que le Christ a laissés tels des bornes

 qui délimitent un sentier.

Et ces rayons portent des nom

 tels que bonté, tendresse et amour du prochain.

- Ce texte a été fourni par Carmelle Laplante

 pour la rencontre des voeux avec notre évêque

 le 29 décembre dernier.

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Nous voici au dernier jour le l'année...

Le temps est à l'évaluation de notre année.

Quelle a été cette année 2009?

De quoi est-elle bâtie?

Quels événements l'ont marquée?

Que m'en reste-t-il?

Ai-je grandi?

Comment est-ce que je continue mon cheminement?

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Photos: Jean-Yves

Bénédictions du Jour de l'An...

Photo: en bordure du fleuve... la résistance... - Jean-Yves

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Pour demain...

Bénédictions pour le Jour de l'An

Voici trois bénédictions du Jour de l'An qui peuvent être utilisées

pour bénir vos enfants

(1)

Mes chers enfants,

l'arrivée d'une nouvellea année

est l'occasion pour moi

de vous donner la bénédiction du Seigneur.

Que le Seigneur se penche vers vous.

Qu'il fasse briller son visage sur vous.

Que le Seigneur vous aide à être

des porteurs de joie et d'espérance.

Prenez à coeur l'avenir de notre planète.

Soyez amoureux et respectueux de la vie,

de toute vie.

Soyez des artisans de paix dans votre famille,

à l'école, au travail,

dans tous les milieux que vous fréquentez.

Par-dessus tout,

que la paix habite en vos coeurs,

aujourd'hui, demain et toujours.

Amen.

(Renaître à l'espérance - Vie liturgique - A. Beauchamp.)

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(2)

(Celle-ci est toute simple)

Que le bon Dieu vous bénisse,

qu'il vous donne la santé tout au long de l'année qui vient

et qu'il vous accorde des jours heureux.

Au nom du Père (+) et du Fils et du Saint-Esprit.

Amen.

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(3)

(Celle-ci est très belle...)

Mes enfants, quand vous êtes venus au monde,

votre présence a bouleversé notre vie.

Vous avez été notre joie, notre fierté, notre espérance.
Vos moments heureux ont été les nôtres.

Vos peines nous ont fait mal.

Vos douleurs, nous les avons ressenties aussi.

Vos angoisses ont été nos angoisses.

En cette année nouvelle qui s'offre à nous,

rendons grâce encore au Seigneur pour votre naissance,

pour votre vie, pour votre présence.

Que notre route soit encore belle et longue.

Que la lumière vous inonde.

Que la joie vous accompagne à chaque jour.

Et que le Seigneur nous bénisse maintenant et toujours.

Au nom du Père (+) et du Fils eet du Saint-Esprit.

Amen.

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Que chaque personne qui a lu ces bénédictions

 soit rejointe et sente la bénédiction du Seigneur

à l'aube de cette Nouvelle Année de grâce qui nous est donnée
pour continuer ne nous accomplir.

+

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Photo:

En bordure du fleuve... L'espérance... sinon ce banc serait pour qui?... - Jean-Yves

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Bon bilan de 2009!
Bon Jour de l'An!

Excellente Année 2010!

Fraternellement,

Jean-Yves

Fait-il Noël?

Photo: Monarde rouge - Louise

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Note: Dans le journal "Le Soleil" de ce jour, nous retrouvons l'homélie de l'abbé Jacques Yvon Côté, prononcée pour Noël à l'église Saint-Rédempteur de Matane. - Cet homélie lui a valu les applaudissements de l'assemblée en cette veille de Noël. Je la reproduis ici. (La source de ce texte est de Jules Beaulac) - Ce texte nous invite à une profonde réflexion...

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 Fait-il Noël?

Fait-il Noël dans le coeur du monde?

Fait-il Noël dans le coeur des malades,

des vieillards, des orphelins, des veuves?

Fait-il Noël dans le coeur des chômeurs,

des déhérités, des abandonnés, des prisonniers?

Fait-il Noël dans le coeur des torturés,

des exilés, des réfugiés des handicapés, des mal-aimés?

Noël, c'est un sourire à la personne souffrante.

C'est une main tendue à celle qui tombe.

C'est une bourse ouverte à celle qui crève.

Noël, c'est quand tu partages ton toit avec les sans-logis.

C'est quand tu offres ta table à l'affamé.

C'est quand tu donnes ton manteau au pauvre.

Noël, c'est une larme essuyée aux yeux d'un enfant.

C'est ta main dans la main de l'aveugle égaré.

C'est un baiser à la vieille du foyer.

Il fait Noël chaque fois que la contrainte

 se transforme en liberté;

 que le pouvoir se fait service;

que l'arrogance devient humilité.

Chaque fois que la tendresse accompagne l'amour;

que la douceur colore le dévouement, le bénévolat;

que l'amabilité tient la main du service;

que la paix remplace la guerre;

que la gratuité, le don détrônent la rentabilité.

Tu fais Noël...

Si tu ouvres tes yeux pour contempler.

tes mains pour donner.

Ton coeur pour aimer.

Si tu partages avec les plus pauvres que toi.

Si tu donnes ton temps à plus occupé que toi.

Suit tu donnes ton sourire à plus triste que toi.

Aujourd'hui, ce soir, Noël...

Donne ton parton que tu retiens.

Sème la joie autour de toi.

Soulage une misère que tu connais.

N'hésite pas.

Enfin, lève les yeux sur quelqu'un que tu as décidé de ne plus voir.

Oui, j'ai fait le rêve d'un Noël tout blanc,

celui de la vérité, de la pureté de mon regard...

J'ai fait le rêve d'un Noël tout coloré

 de mom "moi" ouvert à mes proches,

 famille, enfants, à mes voisins.

J'ai fait le rêve d'un Noël tout partagé.

Le Noël d'un Dieu vivant qui n'a désormais que mon regard,

 mes yeux, ma bouche, mes mains, mes peids,

 dans la marche vers un monde nouveau depuis le premier Noël.

Emmanuel Dieu avec nous.

Emmanuel en nous!

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Merci à l'abbé Jacques Yvon Côté pour ce texte tout à fait inspiré.

Merci au journal "Le Soleil" de l'avoir publié aujourd'hui.

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Quelle représentation mettre à la suite de ce magnifique texte?

J'ai pensé au visage souriant de Mère Teresa.

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Bonne journée à chacune et chacun!

Fraternellement,

Jean-Yves

Mes yeux ont vu ton salut...

Texte de l'Évangile de ce jour 

(Lc 2,22-35):

Et, quand les jours de leur purification furent accomplis, selon la loi de Moïse, Joseph et Marie le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, suivant ce qui est écrit dansla loi du Seigneur: «Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur», et pour offrir en sacrifice deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, comme cela est prescrit dans la loi du Seigneur.


Et voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui. Il avait été divinement averti par le Saint Esprit qu'il ne mourrait point avant d'avoir vu le Christ du Seigneur. Il vint au temple, poussé par l'Esprit. Et, comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qu'ordonnait la loi, il le reçut dans ses bras, bénit Dieu, et dit: «Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s'en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, salut que tu as préparé devant tous les peuples, lumière pour éclairer les nations, et gloire d'Israël, ton peuple».  (...)

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Cette dernière phrase, elle est reprise au bréviaire

 à la prière des Complies de chaque soir.

Cette parole de Zacharie,

 elle est précédée de cette introduction:

"Sauve-nous, Seigneur, quand nous veillons;

garde-nous quand nous dormons:

nous veillerons avec le Christ,

 et nous reposerons en paix."

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Crèche de Noël - Bernard Lecomte -  Évry / France

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Accepter d'être dérangé,

n'est-ce pas un signe de cheminement vers la sainteté?

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Les saints Innocents...

Le massacre des Innocents est le nom donné à un épisode relaté dans l'Évangile selon Matthieu

en même temps que la Fuite en Égypte :

le meurtre de tous les enfants de moins de deux ans

dans la région de Bethléem,

ordonné par Hérode peu après la naissance de Jésus.

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Photo: de Bernard Lecomte - Évry / France

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Aujourd'hui le calendrier liturgique nous propose

la fête des saints Innocents.

Cette fête "nous ramène à une réalité désolante:

les humains sont capables des pires atrocités

pour conserver leur pouvoir.

Gardons confiance:

le dessein de Dieu se fraie un chemin

au travers du tragique de l'existence humaine."

(Au coeur du jour, une parole)

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Certains actes atteignent le fond de la misère humaine...

Avec le Christ, ces actes ont cependant un débouché...

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Seigneur, merci de transformer nos vies par ta venue.

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"Les grands moments de l'histoire du salut

ne sont pas ceux où les humains sont intervenus avec générosité,

mais ceux où, acculés à leur impasse,

ils ont été rejoints par l'intervention miraculeuse de Dieu.

Il vous faut apprendre à faire taire votre action tapageuse et inquiète

pour laisser toute la place en vous à l'action transformante de Dieu."

(Yves Girard)

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"Les enfants sont des miroirs.

Quand ils sont en présence de l'amour, c'est ce qu'ils réfléchissent.

Quand l'amour est absent, ils n'ont rien à donner."

(Anthony De Mello, s.j.)

À nos prières;

Feu René Desjardins (un de nos voisins)

Il était l'époux des Francine

et le Père de Sylvie et Annick

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Bonne fin de journée!

Jean-Yves

La Sainte Famille...

Crèche de Noël: Stéphane Vergère, Suisse

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La Sainte famille de Jésus, Marie et Joseph

L'Église a voulu donner une grande importance à la famille en présentant,

tout de suite après la naissance de Jésus la sainte famille.

"Marie et Joseph ont vécu, dans la foi, dans la confiance en la promesse de Dieu,

toutes ces années cachées et celles de la vie publique."

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Dans le "Prions en Église" de ce dimanche,

 Jean-Yves Garneau se sert d'un texte

 du livre "Le Prophète" pour nous aider à comprendre

 le rôle des parents par rapport aux enfants:

 "Vos enfants ne sont pas vos enfants...

Vous êtes les arcs par qui vos enfants,

 comme des flèches vivants, sont projetés."

(Gibran)

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Prière

Seigneur, notre vie a commencé au sein d'une famille.

Cette famille n'est pas parfaite, mais c'est la nôtre.

C'est le lieu privilégié où nos enfants grandissent

et apprennent les réalités de la vie.

Aide-nous à nous épanouir ensemble,

 aide-nous à te découvrir

 à travers nos forces et nos faiblesses.

Aide-nous à vivre l'espérance et le pardon

la tendresse et le respect

aide-nous à rayonner ton amour autour de nous.

Amen.

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Bonne Fête de la Sainte Famille!

Bon dimanche!

Jean-Yves

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La messe de Minuit...

"C'est l'heure solennelle..."

Messe de Minuit (de 16 h)

dans la magnifique église du "Tré-Carré" de Charlesbourg

célébrée par le curé Daniel Gauvreau.

L'église était bondée de monde...

C'est pour cela que nous avons eu la chance

de se faire placer au choeur...

J'étais très heureux de revoir le curé Gauvreau

car il nous avait donné de la formation

lors de mon cheminement vers le diaconat.

(Photos: Jean-Yves)

"Ce qui était dès le commencement

et que nous avons entendu

ce que nous avons vu de nos yeux

ce que nosu avons contemplé

ce que nos mains ont touché

c'est le Verbe, la Parole de la vie.

Nous vous annonçons

cette vie éternelle

qui était auprès de Dieu

et qui s'est manifestée à nous."

(1 Jean)

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"Ah! quel grand mystère

Dieu se fait enfant

Il descend sur terre

Lui, le Tout Puissant

Il naît de Marie

Vient dans notre chair

Pour donner la vie

À tout l'hunivers.

Alleluia! Alleluia!

Chanton Noël!

Chantons l'Emmanuel!

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Prions pour le Souverain Pontife Benoît XVI

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Noël 2009- Joyeux Noël!

Joyeux Noël!

Photo: Crèche de Noël - Père Jean-Louis Vincent, France

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"Il s'est fait chair... Il est venu habiter parmi nous..."

"Le peuple qui marchait dans la nuit a vu se lever une grande lumière..."

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"La Nativité nous rappelle que le monde est plein de "petits enfants",

qui veulent réapprendre à vivre et à aimer... "

Il y a place pour nous dans cette crèche de Noël

où un Dieu s'est fait l'un de nous pour nous entraîner avec lui.

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Gloire à Dieu

Paix sur terre!

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Joyeux Noël!

Merci d'être là!

Louise et Jean-Yves

Avent 2009: Nos recherches...

Deux centième publication!

À la grâce de Dieu!

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Photo: Crèche de Noël - André Lavoie / Anne-Marie Gagnon

Merci pour ces deux photos!

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Réflexion

J'emprunte à Dany Dubois

dans "Au quotidien... Avent 2009"

ces quelques phrases prises intégralement:

"Vous est-il déjà arrivé de vivre une expérience si particulière

qu'elle vous fait tressaillir?

Un moment rempli de tant d'émotion où la chair de poule vous a saisi?

Se pourrait-il que Dieu était là?

Que se soit lui qui, dans ces instants magnifiques,

vous a emplis de joie, agité quelque chose en vous,

vous a secoués intérieurement?"

- J'ai déjà vécu des moments semblables; et vous? -

Rendons grâce pour ces moments de grâce.

Merci!

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"La véritable cathédrale, le véritable sancturaire,

c'est chacune et chacun de nous."

(Maurice Zundel)

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"Le coeur de l'homme a été créé assez grand

pour contenir Dieu lui-même."

(Nicolas Cabasilas)

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Félicitations à Annie qui a donné naissance naissance

à une magnifique petite fille!

Félicitations aussi à Martin!

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Bonne journée!

Jean-Yves

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Avent 2009: Un moment d'émotion...

Photo: Crèche de Noël - Gilles Lemieux (Cacouna) 

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Réflexion

Nous sommes chanceux car Dieu est avec nous.

C'est ce que veut dire Emmanuel.

Il n'est pas facile d'imaginer

que notre Dieu est venu chez-nous les humains,

comme un enfant aussi vulnérable...

Il a voulu nous donner sa tendresse, sa douceur, son amour.

Dieu nous aime au point de partager notre vie.

Oui, seul son amour nous sauve...

Cet amour, il l'a donné jusqu'au bout.

Et cet amour, comment pouvons nous le redonner aux autres?

Oui, nous sommes chanceux, nous les chrétiens

de pourvoir s'identifier à un Dieu d'amour...

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"Il nous faut consentir au travail de l'Esprit;

il nous faut consentir à être aimés de Dieu!"

(Didier Rimaud, s.j.)

Ce n'est pas si facile que ça... (dans mon cas..).

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Un témoignage reçu que je reproduis ici avec la permission de L'auteur:

Merci! Formidable!

"Je viens de lire ton homélie et il est vrai que la Fête de Noël est trop axée sur le matériel; on (inclus la personne qui écrit) en oublie la vraie racine. Ça nous prend des gens comme toi pour nous ramener sur la vraie "trail" et qui nous aide à voir ce que nous pouvons faire pour les autres. De mon côté, je mets un petit quelque chose dans le panier d'épicerie au dépanneur à Saint-O. et je dis "Bonjour!" aux pensionnaires au Victoria. Espérant que ces petits gestes feront une petite différence pour certains... "

(Un ami-correspondant.)

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Bonne journée!

Jean-Yves

Avent 2009: Un enfant fragile...

Photo: Crèche de Noël: André Lavoie / Anne-Marie Gagnon

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Réflexion

Dieu vient chez-nous de façon bien fragile: un enfant!

Faiblesse d'un petit enfant - Foi de Marie - Joie d'Élisabeth.

Dieu a tenu parole.

Le Sauveur est donné au monde.

Dieu nous aime au point de partager notre vie toute entière.

Oui, Dieu est avec nous.

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"Il ne faut pas être parfait

pour commencer quelque chose de bien."

(Abbé Pierre)

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"L'oraison?

Un ami qui parle à un ami et qui sait se taire pour l'écouter."

(Ignace de Loyola)

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Bonne soirée!

Jean-Yves

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Avent 2009: Mon homélie...

Photo: Crèche de Noël: Gilles Lemieux

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J'ai eu de nombreux commentaires sur l'homélie que j'ai faite

cette fin de semaine à la Cathédrle et à Saint-Onésime;

j'ai donc pensé la rendre disponible sur mon blog

pour mes lectrices et lecteurs.

Voici:

(4e dimanche de l’Avent – 2009)

Chers amis,
À quelques jours de Noël, de ce texte d’évangile nous arrive une puissante rafale de joie et même d’allégresse. – Et on connaît ça les rafales par ici…
Le dictionnaire dit ceci du mot « allégresse » : une joie très vive
qui se manifeste souvent par des démonstrations collective et partagées.


Une récente traduction de la Bible utilise l’expression suivante: « L’enfant a bondi d’exaltation dans mon ventre ». Ici, ce n’est pas une joie tranquille, sereine, ou uniquement intérieure. C’est la joie qui éclate, qui se communique; un peu comme celle des mères d’hier et d’aujourd’hui qui sont toute fières d’annoncer cette bonne nouvelle: qu’elles portent en elles l’enfant vivement désiré.


Cette joie exubérante de Marie et d’Élisabeth repose sur quoi, en fait?  Sur leur foi.
« Le Seigneur fit pour moi des merveilles, dira Marie,… Il s’est penché sur son humble servante… ». C’est l’Esprit Saint qui est à l’origine de leur foi. C’est lui qui fait merveille. Il ouvre à la foi. Il rend sensible aux signes de la présence de Dieu. L’Enfant que Marie porte en son ventre est le Fils de Dieu. Voilà qui dépasse tout entendement et tout désir humain.


C’est cette foi qui provoque chez Marie la joie d’avoir non seulement son enfant, mais d’être indispensable dans le plan de salut de Dieu, même si ce rôle la dépasser complètement. Elle le découvrira tout au long de sa vie, de façon progressive, grâce à l’Esprit de Dieu qui l’habite et qui la fera cheminer.


Tantôt, mes amis, nous dirons Joyeux Noël, à bien du monde… À certains, nous souhaiterons un Joyeux Noël, malgré tout :malgré l’inquiétude de la maladie, malgré la tristesse d’un deuil récent, malgré les préoccupations familiales, malgré la solitude, malgré les dettes, malgré l’injustice sociale, malgré…  Pour que nos Joyeux Noël sonnent plus vrais, il faudrait peut être les enraciner ou leur donner du sens dans la foi.


Comme pour Marie, comme pour Élisabeth, la foi peut être, pour les croyantes et les croyants d’aujourd’hui, une source de joie et d’une joie qui se propage concrètement...
On peut déplorer la perte du sens religieux dans les célébrations festives de Noël. On peut bien bouder les rassemblements et les cadeaux obligés, où le cœur n’y est pas. On peut s’indigner devant la commercialisation excessive de la fête de Noël. Mais. au cœur de notre société d’aujourd’hui et de notre monde moderne, de quelle joie pouvons-nous témoigner, nous les gens de foi?


La foi est source d’espérance dans l’adversité, elle est réconfort dans l’épreuve, mais aussi source de joie dans l’accueil de notre Dieu qui se fait Enfant à Noël. En effet, mes amis, entrer dans le mystère de Noël, c’est accueillir dans notre coeur, souvent fatigué, parfois déçu ou blasé l’incroyable bonne nouvelle qu’un Dieu se fait l’un des nôtres, qu’un Dieu se fait lumière enfin pour éclairer notre nuit, notre vie, qu’un Dieu se fait enfant pour grandir avec nous.


Notre préparation spirituelle à Noël a cet effet de nous faire entrer plus profondément dans le mystère de l’Incarnation. C’est cette démarche intérieure, et souvent extérieure aussi, qui est porteuse de joie et de foi.


Je pense ici à des actions bien concrètes qui sont, je dirais, des « visitations" d’aujourd’hui : par exemple, cette équipe d’ex-professeurs du Collège-de-Sainte-Anne qui vont faire souper ma cousine Francine à chaque soir à l’hôpital d’Anjou; elle est atteinte de la sclérose en plaque depuis 25 ans; ils le font depuis plus de trois mois.


Je pense aussi à tous ces gens qui ont apporté des denrées ou de l’argent à la Guignolée de la Saint-Vincent de Paul de la paroisse. Grâce à eux, plus de cent paniers de provisions ont déjà été distribués aux plus démunis de nos deux paroisses.


Je pense encore à ces groupes comme les Chevaliers et le chœur Mouv’Anse qui vont chanter dans les maisons d’hébergement ou les centres hospitaliers…


Et bien d’autres actions encore… Au temps de Noël, on dirait que le monde est meilleur… Vous trouvez pas?


C’est peut-être ainsi que nous éveillerons la joie, malgré tout au cœur de notre monde et en nous. Alors, nous aussi, comme Marie, nous pourrons redire : « Je reconnais la grandeur du Seigneur, qui me transporte de joie, qui me sauve, je jubile ».


Et dans la joie, peut-être pourrons-nous chanter, comme Ginette Reno le fait si bien dans une chanson : « Je cherche ça depuis toujours, je cherche un grand Noël d’amour; Un grand Noël venu du Ciel » Alors réjouissons-nous! C’est Dieu qui vient…


Mes amis, souhaitons-nous aussi « Un grand Noël d’amour », comme celui d’Élisabeth et de Marie. Que Noël soit encore et toujours notre fête dans la foi! Amen.

(Diverses sources.)

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