dimanche 30 septembre 2018

Tout est subordonné au Royaume de Dieu... (276,689)

Bonjour!
Lundi 1er octobre 2018
 
Le mois d'octobre et le mois consacré aux missions.
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«Nous appartenons au projet de Dieu
 de toute éternité.»
(Michel Aupetit)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
       (Lc 9,46-50): Une discussion s'éleva entre les disciples pour savoir qui était le plus grand parmi eux. Mais Jésus, connaissant la discussion qui occupait leur pensée, prit un enfant, le plaça à côté de lui et leur dit: «Celui qui accueille en mon nom cet enfant, c'est moi qu'il accueille. Et celui qui m'accueille accueille aussi celui qui m'a envoyé. Et celui d'entre vous tous qui est le plus petit, c'est celui-là qui est grand».

Jean, l'un des Douze, dit à Jésus: «Maître, nous avons vu quelqu'un chasser les esprits mauvais en ton nom, et nous avons voulu l'en empêcher, car il n'est pas avec nous pour te suivre». Jésus lui répondit: «Ne l'empêchez pas: celui qui n'est pas contre vous est pour vous».

Commentaire: Prof. Dr. Mgr. Lluís CLAVELL (Roma, Italie)
«Celui d'entre vous tous qui est le plus petit, c'est celui-là qui est grand»
Aujourd'hui, sur la route de Jérusalem pour aller vers sa passion une discussion «s'éleva entre les disciples pour savoir qui était le plus grand parmi eux» (Lc 9,46). Tous les jours, les médias ainsi que nos conversations sont remplis de commentaires sur l'importance des personnes: des autres et de nous-mêmes également. Cette logique humaine provoque un désir de réussite, d'être reconnu, apprécié, remercié, et un manque de paix quand tout cela n'arrive pas.

La réponse de Jésus aux réflexions —et peut-être aussi aux commentaires— des disciples nous rappelle la façon d'agir des anciens prophètes. D'abord les gestes ensuite viennent les paroles. Jésus «prit un enfant, le plaça à côté de lui» (Lc 9,47). Ensuite vient l'enseignement «Et celui d'entre vous tous qui est le plus petit, c'est celui-là qui est grand» (Lc 9,48). —Jésus pourquoi est-ce que nous avons tant de mal à accepter que ceci n'est pas une Utopie pour ceux qui ne sont pas impliqués dans le trafic d'une tâche intense, où les coups des uns contre les autres ne manquent pas et qu'avec ta grâce nous pouvons tous vivre cela? Si nous le faisions nous aurions plus de paix intérieure et nous travaillerions avec plus de calme et de joie.

Cette attitude est aussi une source de joie, cela nous permet de constater que d'autres travaillent bien pour Dieu, avec un style différent du nôtre, mais toujours au nom de Jésus. Les disciples voulaient empêcher cela. En revanche, Jésus défend les autres. À nouveau, le fait de nous sentir fils de Dieu, petit fils de Dieu, nous permet d'ouvrir notre cœur vers les autres et de grandir dans la paix, la joie et la reconnaissance. Ces enseignements ont valu à Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus le titre de Docteur de l'Église: dans son livre Histoire d'une âme, elle admire le beau jardin qu'est l'Église, et elle se contente d'être une petite fleur. A coté des grands saints –des roses et des lys– il y a les petites fleurs –les marguerites et les violettes— qui sont destinées à faire plaisir aux yeux de Dieu quand il tourne son regard vers la Terre.
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«Nous ne sommes que des serviteurs inutiles.»
(Michel Aupetit - archevêque de Paris)
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«La prière, c'est la respiration même de l'âme qui découvre,
 tout d'un coup, le visage divin imprimé dans son cœur.»
(Maurice Zundel)
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Bonne journée!
Jean-Yves

(276,641) - La vie avec Jésus est un chemin, une progression, et les points de départ sont aussi variés que les individus

Bonjour!
De ce blogue, 276,641 pages ont été ouvertes ou consultées...
Merci à tous ces visiteurs;
vous formez avec nous la grande famille
des disciples-missionnaires de notre Église d'aujourd'hui...
C'est formidable!
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Dimanche 30 septembre 2018
 
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce dimanche...
 

Évangile selon saint Marc 9, 38-43.45.47-48

En ce temps-là, Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. » Jésus répondit : « Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est pas contre nous est pour nous. Et celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense.
Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer. Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains, là où le feu ne s’éteint pas. Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le. Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds. Si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux, là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas. »
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Réflexion

1. « Nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. »
On imagine la scène extrêmement vivante d’un homme guérissant un malade et l’apôtre Jean s’interposant : « Mais, tu ne suis pas Jésus, tu ne peux pas faire cela. » Jean est perplexe : il aimerait que les choses soient claires : on suit Jésus et on fait éventuellement des miracles ou on ne suit pas Jésus. Jean voudrait que les choses soient noires ou blanches.
Mais la vie avec Jésus est un chemin, une progression, et les points de départ ainsi que les étapes intermédiaires sont aussi variés que les individus ! Et le nom de Jésus, point de départ du chemin pour cet homme, l’entraîne à être pour Jésus.
2. Il n’y a rien de plus humble et en même temps rien de plus nécessaire que l’eau. Un verre d’eau, c’est un présent qui est à la portée matérielle de tous. Mais est-elle à la portée de tous les cœurs ? On sent en tout cas qu’il n’y a pas de commune mesure entre ce verre d’eau et la récompense qu’en promet Jésus. Tout ce que nous faisons pour les autres a une importance brûlante pour le cœur de Jésus qui veut nous voir unis par les liens de la charité.
3. Les occasions de péché, il faut les couper, toutes, qu’elles viennent du pied, de l’œil ou de la main ! Et là, l’avertissement de Jésus n’est pas nuancé : il est radical. Une occasion de péché, on ne discute pas avec elle, on la fuit. « Chacun sera salé au feu. » (Mc 9, 49) Le feu, c’est l’amour divin, fournaise de charité. Si nous l’acceptons, cet amour nous salera en nous purifiant. Sinon, notre refus nous salera dans une douleur qui ne s’éteint pas.
           
Patricia Freisz
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     Aujourd'hui, dimanche 30 septembre...
 
À la cathédrale de La Pocatière
de 13 h 30 à 15 h 30:
c'est la rentrée pastorale
 pour tous les disciples-missionnaire
de l'Unité missionnaire du Centre.
C'est un rendez-vous!
Le thème:
 
 MISSION POSSIBLE!
 
 
 
Bon dimanche!
Jean-Yves
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Note:  Sur ce blogue, il y a 2118 articles qui peuvent être consultés...
Votre départ peut se situer n'importe où...
 Commandez le départ à l'aide d'un mot
que vous insériez en haut, à gauche...
Bonne recherche. Bonne visite!
Heureux de vous compter comme disciple-missionnaire!
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samedi 29 septembre 2018

L'appel de Philippe... / «Vous verrez le ciel ouvert...». (276,597)

Bonjour!
Samedi 29 septembre 2018

 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
 
     Je chanterai le Seigneur, en présence des anges.
 
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

  En ce temps-là,
    lorsque Jésus vit Nathanaël venir à lui,
il déclara à son sujet :
« Voici vraiment un Israélite :
il n’y a pas de ruse en lui. »
    Nathanaël lui demande :
« D’où me connais-tu ? »
Jésus lui répond :
« Avant que Philippe t’appelle,
quand tu étais sous le figuier,
je t’ai vu. »
    Nathanaël lui dit :
« Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu !
C’est toi le roi d’Israël ! »
    Jésus reprend :
« Je te dis que je t’ai vu sous le figuier,
et c’est pour cela que tu crois !
Tu verras des choses plus grandes encore. »
    Et il ajoute :
« Amen, amen, je vous le dis :
vous verrez le ciel ouvert,
et les anges de Dieu monter et descendre
au-dessus du Fils de l’homme. »
   (Jn 1, 47-51) 
 
 

          Psaume 137         
De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce :
tu as entendu les paroles de ma bouche.
Je te chante en présence des anges,
vers ton temple sacré, je me prosterne.

Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité,
car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole.
Le jour où tu répondis à mon appel,
tu fis grandir en mon âme la force.

Tous les rois de la terre te rendent grâce
quand ils entendent les paroles de ta bouche.
Ils chantent les chemins du Seigneur :
« Qu'elle est grande, la gloire du Seigneur ! 



   Comentaire...
 
« Vous verrez les cieux ouverts, avec les anges de Dieu qui montent et descendent au –dessus du Fils de l’Homme » (Cf. Evangile). La nouveauté de l’Incarnation rédemptrice réside en ceci que les cieux se sont ouverts, que le Verbe de Dieu qui demeure dans le sein du Père s’est fait chair, qu’il a planté sa tente parmi nous (cf. Jn 1, 14). Ce sont les anges qui ont été les premiers à passer à travers cette frontière qui avant Jésus était infranchissable pour l’homme se révélant ainsi messagers de notre salut accompli dans le Verbe de Dieu fait chair. Nous rencontrons les anges à l’Annonciation, à la Nativité. Nous les retrouvons à la Résurrection et ce seront encore eux qui nous annonceront le retour glorieux de notre Seigneur lorsqu’il « viendra dans sa gloire, et tous les Anges avec lui, pour siéger sur son trône de gloire » (Mt 25, 31).
 
Dans ce service de la réalisation du dessein divin de notre salut, saint Michel, saint Gabriel et saint Raphaël, que nous fêtons aujourd’hui, tiennent une place toute particulière.
 
Dans ce service de la réalisation du dessein divin de notre salut, saint Michel, saint Gabriel et saint Raphaël, que nous fêtons aujourd’hui, tiennent une place toute particulière. Chaque fois qu’il est besoin d’un déploiement de force, c’est Michel qui est envoyé à notre secours. Gabriel, quant à lui, nous aide à ne pas oublier Celui qui est venu comme le Dieu des armées, le vaillant des combats, pour nous arracher aux ténèbres de la mort et du péché. Et si par malheur l’Ennemi venait à nous blesser, Raphaël vient nous soigner et nous guérir, comme il le fit pour les yeux de Tobie.
 
L’admiration, que la fidélité des anges nous inspire, rejaillit jusqu’à Toi Seigneur. La splendeur de ces créatures spirituelles nous laisse entrevoir comme Tu es grand et combien Tu surpasses tous les êtres. 

Abbé Philippe LINK 

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«Toutes les œuvres du Seigneur,
bénissez le Seigneur;
À lui, haute gloire, louange éternelle!»
(Cantique des Créatures)
Au bréviaire de ce matin
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«Souviens-toi
que tout ce qui t'éloigne de la Source de ton courage,
 que tout ce qui ne te permet pas de vibrer
dans les énergies supérieures,
en somme, que tout ce qui ne te rend pas plus vivant et plus humain,
est vraiment trop petit pour toi.»
(Jean Proulx / Grandir en humanité)
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Bonne journée!
Jean-Yves
 
 

vendredi 28 septembre 2018

« Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » / (276,557)

Bonjour!
Vendredi 28 septembre 2018
 
 
 
Voici la Parole d'aujourd'hui...


Béni soit le Seigneur, mon rocher !
 
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

  En ce jour-là, Jésus était en prière à l’écart.
Comme ses disciples étaient là,
il les interrogea :
« Au dire des foules, qui suis-je ? »
    Ils répondirent :
« Jean le Baptiste ; mais pour d’autres, Élie ;
et pour d’autres, un prophète d’autrefois qui serait ressuscité. »
    Jésus leur demanda :
« Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
Alors Pierre prit la parole et dit :
« Le Christ, le Messie de Dieu. »
    Mais Jésus, avec autorité,
leur défendit vivement de le dire à personne,
    et déclara :
« Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup,
qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes,
qu’il soit tué,
et que, le troisième jour, il ressuscite. »
  (Lc 9, 18-22)

Psaume 143

Béni soit le Seigneur, mon rocher !
Il est mon allié, ma forteresse,
ma citadelle, celui qui me libère ;
il est le bouclier qui m’abrite,


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Bonne journée!
Jean-Yves
 

        
          

jeudi 27 septembre 2018

«Qui est cet homme?»... / Nos joies... / (276,530)

Bonjour!
Jeudi 27 septembre 2018
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
« Jean, je l’ai fait décapiter. Mais qui est cet homme dont j’entends dire de telles choses ? »
Aujourd'hui au calendrier: Saint Vincent de Paul, prêtre
     

 

           
         
 
        Évangile selon saint Luc 9, 7-9
En ce temps-là, Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, entendit parler de tout ce qui se passait et il ne savait que penser. En effet, certains disaient que Jean le Baptiste était ressuscité d’entre les morts. D’autres disaient : « C’est le prophète Élie qui est apparu. » D’autres encore : « C’est un prophète d’autrefois qui est ressuscité. » Quant à Hérode, il disait : « Jean, je l’ai fait décapiter. Mais qui est cet homme dont j’entends dire de telles choses ? » Et il cherchait à le voir.
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Réflexion

1. Hérode qui était au pouvoir en Galilée est perplexe au sujet d’un de ses sujets, Jésus. « Qui est cet homme ? » Or, la vraie question est : qui est Hérode ? S’il se définit par son pouvoir, son identité reste aussi décharnée que l’ancienne Alliance d’Israël avec Dieu. Quant au pouvoir royal, Jésus le scinde en deux : il sépare le pouvoir spirituel définitivement du pouvoir temporel. Hérode n’est plus vraiment un leader spirituel et Jésus prêche un royaume qui n’est vraiment pas de ce monde. Et moi, petit roi, où est-ce que je me situe ?
2. Certains disaient que Jean le Baptiste était ressuscité. Communément reconnu prophète et confirmé tel par sa mort, Jean sert aux fils d’Israël de référence pour caser Jésus. Même s’ils ont pu soumettre l’envoyé de Dieu, ils n’ont pu décapiter l’œuvre prophétique. Sur quoi est-ce que je compte ? Est-ce que je cherche à comprendre Jésus ou est-ce que je me laisse saisir par son mystère ?
3. « Qui est cet homme ? »
Dieu et homme à la fois, Jésus vient accomplir la promesse de restauration du royaume davidique, à la manière de Dieu. Il vient réconcilier la volonté des hommes avec la volonté de Dieu. Par son obéissance, il rétablit l’union entre la loi et l’amour. Est-ce que je cherche à unir loi et amour dans la vie d’Église pour y trouver Jésus ?
           
Père Jaroslav de Lobkowicz, LC
 
 
 
«Deviens ta propre lampe"
«Ouvre l'œil de ton âme.»
(Jean Proulx)
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«Croire, c'est s'interroger sans relâche.»
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«Nous valons ce que valent nos joies.»
(Saint Thomas d'Aquin)
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Bonne journée!
Jean-Yves
 
 

mardi 25 septembre 2018

Ils partirent, et ils allèrent de village en village, annonçant la bonne nouvelle et opérant partout des guérisons. (276,490)

Bonjour!
Mercredi 26 septembre 2018
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
       (Lc 9,1-6): Jésus, ayant assemblé les douze, leur donna force et pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir les maladies. Il les envoya prêcher le royaume de Dieu, et guérir les malades. «Ne prenez rien pour le voyage, leur dit-il, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent, et n'ayez pas deux tuniques. Dans quelque maison que vous entriez, restez-y; et c'est de là que vous partirez. Et, si les gens ne vous reçoivent pas, sortez de cette ville, et secouez la poussière de vos pieds, en témoignage contre eux». Ils partirent, et ils allèrent de village en village, annonçant la bonne nouvelle et opérant partout des guérisons.
Commentaire:
Abbé Jordi CASTELLET i Sala (Sant Hipòlit de Voltregà, Barcelona, Espagne)
«Jésus, ayant assemblé les douze, leur donna force et pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir les maladies»
Aujourd'hui, nous vivons dans une époque où de nouvelles maladies mentales atteignent une portée insoupçonnée, comme jamais on ne l'avait vu dans le cours de l'histoire. Le rythme de vie actuel qui augmente le niveau de stress, la course pour acheter et faire croire qu'on possède plus que ce que possède le voisin, le tout arrosé d'une forte dose d'individualisme, construit une personne isolée du reste des mortels. Cette solitude à laquelle nous sommes obligés, par convenances sociales, par la pression au travail, par certaines conventions qui rendent esclaves, font que plusieurs tombent dans la dépression, la névrose, l'hystérie, la schizophrénie ou autres déséquilibres qui marquent profondément le futur de ces personnes.

«Jésus, ayant assemblé les douze, leur donna force et pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir les maladies» (Lc 9,1). Ce sont ces maux, que nous pouvons identifier dans l'Évangile comme des maladies mentales.

La rencontre avec le Christ, (une personne complète et réalisée), apporte un équilibre et une paix qui peut tranquilliser les esprits et permettre à la personne de se rencontrer de nouveau avec elle-même, lui apportant clarté et lumière dans sa vie, et la remettre sur le droit chemin de la vie.

Les Apôtres «allèrent de village en village, annonçant la bonne nouvelle» (Lc 9,6). C'est aussi notre mission: vivre et méditer l'Évangile, la parole de Jésus, afin de la laisser faire son œuvre en nous. Ainsi, peu à peu, nous pourrons retrouver le chemin à suivre et la liberté à réaliser. Comme l'a écrit Jean-Paul II, «la paix doit se réaliser à travers la vérité (…); elle doit se faire dans la liberté».

Que ce soit Jésus-Christ lui-même, qui nous appelle à la foi et au bonheur éternel, qui nous remplie de son espérance et de son amour, Celui qui nous a donné une vie nouvelle et un futur inépuisable.

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De ce temps-ci nous accueillons  les outardes et des oies blanches
qui sont de passage vers le sud...
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«Ta vie humaine
est semblable à celle de tous ces artisans créateurs de beauté,
constamment penchés sur une humble tâche dont dépend,
pour une part importante, l'avenir de l'humanité.
 Puisant aux ressources de ton âme,
tu es toi aussi responsable de la beauté du monde.»
(Jean Proulx /Grandir en humanité / FIDES)
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Bonne journée!
Jean-Yves
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« Ma mère et mes frères / (276,482)

Bonjour!
Mardi 25 septembre 2018

 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
Guide-moi, Seigneur,
sur la voie de tes volontés.
 
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc   En ce temps-là,
    la mère et les frères de Jésus vinrent le trouver,
mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui
à cause de la foule.
    On le lui fit savoir :
« Ta mère et tes frères sont là dehors,
qui veulent te voir. »
    Il leur répondit :
« Ma mère et mes frères
sont ceux qui écoutent la parole de Dieu,
et qui la mettent en pratique. »
(Lc 8, 19-21)
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Psaume 118

Heureux les hommes intègres dans leurs voies
qui marchent suivant la loi du Seigneur !
Montre-moi la voie de tes préceptes,
que je médite sur tes merveilles.

J’ai choisi la voie de la fidélité,
je m’ajuste à tes décisions.
Montre-moi comment garder ta loi,
que je l’observe de tout cœur.

Guide-moi sur la voie de tes volontés,
là, je me plais.
J’observerai sans relâche ta loi,
toujours et à jamais.
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lundi 24 septembre 2018

Ouvre ton coeur... / (276,434)

«Ouvre ton cœur
et laisse la lumière entrer chez-toi.»
(Jean Proulx)
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Bonjour!
Lundi 24 septembre 2018

«À tout instant de ton existence,
tu es convié à faire un pas de plus
sur ton chemin.»
(Jean Proulx)
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dimanche 23 septembre 2018

« Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » ... » /(276,409)

Bonjour!
Dimanche 23 septembre 2018


Peinture
Basilique Sainte-Anne-de-Beaupré (chapelle)
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Voici la Parole de Dieu de ce dimanche...

Le Seigneur est mon appui entre tous.
 
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

  En ce temps-là,
    Jésus traversait la Galilée avec ses disciples,
et il ne voulait pas qu’on le sache,
    car il enseignait ses disciples en leur disant :
« Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ;
ils le tueront
et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. »
    Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles
et ils avaient peur de l’interroger.
    Ils arrivèrent à Capharnaüm,
et, une fois à la maison, Jésus leur demanda :
« De quoi discutiez-vous en chemin ? »
    Ils se taisaient,
car, en chemin, ils avaient discuté entre eux
pour savoir qui était le plus grand.
    S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit :
« Si quelqu’un veut être le premier,
qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »
    Prenant alors un enfant,
il le plaça au milieu d’eux,
l’embrassa, et leur dit :
    « Quiconque accueille en mon nom
un enfant comme celui-ci,
c’est moi qu’il accueille.
Et celui qui m’accueille,
ce n’est pas moi qu’il accueille,
mais Celui qui m’a envoyé. »
(Mc 9, 30-37)
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Psaume 53

Par ton nom, Dieu, sauve-moi,
par ta puissance rends-moi justice ;
Dieu, entends ma prière,
écoute les paroles de ma bouche.

Des étrangers se sont levés contre moi,
des puissants cherchent ma perte :
ils n’ont pas souci de Dieu.

Mais voici que Dieu vient à mon aide,
le Seigneur est mon appui entre tous.
De grand cœur, je t’offrirai le sacrifice,
je rendrai grâce à ton nom, car il est bon !
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Quand Jésus nous parle, à nous, hommes de la terre, de grand, petit, dernier ou premier, il nous parle d’une échelle de grandeur qui est sur un autre registre que celui qui nous est familier. En Dieu, l’étalon de la grandeur n’est pas une mesure. On ne calcule pas la grandeur en mètres, en minutes, en litres ou en euros. La vraie grandeur, celle dont parle Jésus, ne peut pas se mesurer. Car la grandeur, c’est l’amour. Et comme dit saint Bernard, «la mesure de l’amour, c’est d’aimer sans mesure».
Dieu est ainsi. Dieu est amour. «À sa grandeur, point de mesure», dit le psalmiste (Ps 145,3).
Ni augmentation, ni diminution. Ni progrès, ni déclin. Pas de calcul, pas d’économie, pas de répartition de l’amour.
 
Dieu «est» amour (1 Jn 4,8).
Dieu est toujours lui-même, c’est à dire le plus grand dans toutes les situations. Que Jésus soit élevé à la droite du Père ou cloué sur la croix, il est et demeure «le Seigneur, à la gloire du Père» (Ph 2,11).
Rien n’altère ce qu’il est. Il est si puissant qu’il peut renoncer à sa puissance sans devenir faible. Il est si grand qu’il peut se faire tout petit sans perdre sa prééminence. Dans l’infini, y-a-t-il vraiment du grand et du petit ?
 
Et nous, frères et sœurs, qui sommes-nous ?
 
Les enfants du Père, tel cet enfant que Jésus embrasse devant ses apôtres. Notre existence vient de Dieu. Il est Celui qui nous donne la vie, la paix, la joie. Nous sommes tout en Dieu, et pourtant nous avons besoin de l’autre, du frère, pour épanouir ce que nous sommes. Ce n’est pas une relation de comparaison qu’il nous faut vivre entre nous car elle est illusoire et fausse ; non, c’est une relation d’amour à travers le don de soi et le service.
 
«Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous, et le serviteur de tous».
Plus nous aimons, plus nous nous donnons et plus nous devenons ce que nous sommes. On peut avoir l’impression de se perdre, de disparaître car servir un autre, c’est se mettre en dessous de lui. Et pourtant nous grandissons de cette grandeur qui est propre à Dieu.
 
Aimer, c’est être si libre de soi que l’autre est toujours préféré. C’est dans cette liberté que j’atteins la plénitude de ce que je suis.
 
«Ma vie, nul ne la prend, c’est moi qui la donne.»
Oui vraiment dans l’amour, il n’y a plus ni haut, ni bas, ni prince, ni esclave. Car l’amour élève au-dessus de tout. Et rien n’est bas, rien n’est vil qui est rejoint par l’amour. Aimer, c’est être si libre de soi que l’autre est toujours préféré. C’est dans cette liberté que j’atteins la plénitude de ce que je suis. L’infini de l’amour envahit la finitude de mon cœur. À cet instant, je peux dire : j’existe !
 
Seigneur notre Dieu, tu as envoyé ton Fils, premier-né de toute créature, pour être le dernier et le serviteur de tous. Fais-nous grandir dans l’humilité et rends-nous accueillants aux plus petits de nos frères.
 

Abbé Philippe LINK

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Cloche dans l'église de Sacré-Coeur de Charlevoix
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Nous sommes de tout cœur
avec les sinistrés de la région de Gatineau près d'Ottawa.
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«Un esprit qui, jour après jour, relève les bons défis
et choisit les bonnes batailles est serein et grandit sainement.»
(Daniel Desbiens)
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Bonne journée!
Jean-Yves
 
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