jeudi 31 mai 2018

Une famille c'est un sanctuaire de la vie. (271,591)

Bonjour!
Jeudi 31 mai 2018
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
  (Lc 1,39-56): En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint, et s'écria d'une voix forte: «Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi? Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi. Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur».

Marie dit alors: «Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur. Il s'est penché sur son humble servante; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles; Saint est son nom! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de bien les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à jamais».

Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s'en retourna chez elle.
Commentaire:
Mgr. F. Xavier CIURANETA i Aymí Evêque Emérite de Lleida (Lleida, Espagne)
«Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père»
Aujourd'hui nous contemplons la Visite de la Vierge Marie à sa cousine Élisabeth. Aussitôt qu'elle eut appris que Dieu le Père l'avait choisi pour être la Mère du Fils de Dieu et que sa cousine Élisabeth avait aussi reçu le don de la maternité, Marie partit avec décision dans la montagne pour féliciter sa cousine, partager avec elle la joie d'avoir reçu le don de la maternité et se mettre à son service.

La salutation de la Mère de Dieu fait tressaillir d'allégresse l'enfant qu'Élisabeth porte dans ses entrailles. La Mère de Dieu, qui est enceinte de Jésus, est la cause de cette joie. La maternité est un don de Dieu qui suscite la joie. Les familles se réjouissent à l'annonce d'une nouvelle vie. La naissance du Christ produit certainement «une grande joie» (Lc 2,10).

Malgré ce, la maternité n'est pas vraiment appréciée de nos jours. Fréquemment, on lui oppose d'autres intérêts superficiels, qui ne sont qu'une manifestation de complaisance et d'égoïsme. Les éventuels renoncements qu'entraîne l'amour paternel et maternel effrayent beaucoup de couples mariées qui, à cause des biens qu'ils ont reçus de Dieu, devraient être plus généreux et dire “oui” à de nouvelles vies d'une façon plus responsable. Trop de familles ne sont plus des “sanctuaires de la vie”. Saint Jean Paul II constate que la contraception et l'avortement «sont des maux qui s'enracinent dans une mentalité hédoniste et de déresponsabilisation en ce qui concerne la sexualité et supposent une conception égoïste de la liberté, qui voit dans la procréation un obstacle à l'épanouissement de la personnalité de chacun».

Pendant cinq mois, Élisabeth n'a pas quitté la maison, et elle songeait: «Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi» (Lc 1,25). Et Marie disait: «Mon âme exalte le Seigneur (...) parce qu'Il s'est penché sur son humble servante» (Lc 1,46.48). La Vierge Marie et Élisabeth apprécient et sont reconnaissantes à l'œuvre que Dieu a fait en elles: la maternité! Les catholiques doivent retrouver le sens de la vie comme don sacré de Dieu aux hommes.
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«Marcher dans la foi,
c'est consentir à une certaine obscurité,
c'est accepter de ne pas tout comprendre,
 c'est reconnaître ses limites
et mettre en Dieu seul sa véritable sécurité.»
(Jacques Philippe)
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«Ne vivez pas dans l'inquiétude
alors qu'une simple prière peut vous apporter la paix.»
(Auteur inconnu)
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Donnez du sens à vos gestes, à vos paroles, à vos regards:
un sourire, un clin d'œil, un câlin,
 une tape sur l'épaule, une parole qui libère...etc...
(Pierre-Luc Bordeleau)
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   Bonne journée!  
Jean-Yves

mardi 29 mai 2018

La promesse du Seigneur est généreuse: «En ce temps déjà, le centuple (…) et, dans le monde à venir, la vie éternelle» (Mc 10,30). /(271,547)

Bonjour!
Mardi 29 mai 2018
 
 
Voici la parole de Dieu de ce jour...

       (Mc 10,28-31): Pierre se mit à dire à Jésus: «Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre». Jésus déclara: «Amen, je vous le dis: personne n'aura quitté, à cause de moi et de l'Évangile, une maison, des frères, des soeurs, une mère, un père, des enfants ou une terre, sans qu'il reçoive, en ce temps déjà, le centuple: maisons, frères, soeurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle. Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les premiers».
Commentaire:
Abbé Jordi SOTORRA i Garriga (Sabadell, Barcelona, Espagne)
«Personne n'aura quitté, à cause de moi et de l'Évangile, une maison, sans qu'il reçoive, en ce temps déjà, le centuple, et, dans le monde à venir, la vie éternelle»
Aujourd'hui, comme ce maître qui allait chaque matin au village afin de recruter la main d'œuvre pour travailler dans sa vigne, le Seigneur cherche des disciples, des gens qui le suivent, des amis. Son appel est universel. Il s'agit d'une offre fascinante! Le Seigneur met en nous sa confiance. Mais il pose une condition pour être son disciple, condition qui peut nous décourager: il faut quitter «une maison, des frères, des soeurs, une mère, un père, des enfants, ou une terre» «à cause de moi et de l'Évangile» (Mc 10,29).

Et il n'y a pas de contreprestation? Il n'y aura pas de récompense? Ceci nous donnera-t-il quelque type de bénéfice? Pierre, au nom des Apôtres, rappelle au Maître: «Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre» (Mc 10,28). C'est sa façon de lui demander: que tirerons-nous de tout cela?

La promesse du Seigneur est généreuse: «En ce temps déjà, le centuple (…) et, dans le monde à venir, la vie éternelle» (Mc 10,30). Personne ne peut surpasser cette générosité. Mais il ajoute: «Avec des persécutions». Jésus est réaliste et ne veut pas nous tromper. Être son disciple, si nous le sommes à part entière, implique difficultés et problèmes. Mais Jésus considère les persécutions et les difficultés comme une récompense, dans la mesure où elles nous aident à grandir, si nous savons les accepter comme une occasion de grandir en maturité et en responsabilité. Tout ce qui est occasion de sacrifice nous rend semblable à Jésus-Christ qui nous sauve à travers sa mort sur la Croix.

Nous sommes toujours à temps de faire rétrospective sur notre vie et de nous rapprocher de Jésus-Christ. Ce temps nous permet —à travers la prière et les sacrements— d'examiner si parmi les disciples qu'Il cherche nous nous y trouvons, et nous verrons également quelle devrait être notre réponse à cet appel. Parmi certaines réponses radicales (comme celle des Apôtres) il en existe bien d'autres. Pour plusieurs, quitter «une maison, des frères, des soeurs, une mère, un père…» signifiera laisser tout ce qui nous empêche de vivre avec intensité l'amitié avec Jésus-Christ et, conséquemment, agir comme ses témoins devant le monde. Et ceci ne te paraît-il pas urgent?

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«Dieu parle dans l'instant présent et pour l'instant présent.
- Cherchons l'attitude juste pour aujourd'hui.»
( Jacques Philippe)
«Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour...»

Bonne journée!
Jean-Yves

lundi 28 mai 2018

Je vous laisse avec ces réflexions: Les deux côtés de la médaille... / C'est quoi la vie? / Bonne journée! / (271,522)

Bonjour!
     Mardi 28 mai 2018    
 
 
 
Les deux côtés de la médaille...
 
Souviens-toi toujours
d'oublier les choses
qui t'ont rendu triste,
Mais n'oublie jamais
de te souvenir des choses
qui ont réjoui ton cœur.
 
Souviens-toi toujours
d'oublier les amis
qui n'en étaient pas vraiment,
Mais n'oublie pas de te souvenir
de ceux qui te sont restés fidèles.
 
Souviens-toi toujours
d'oublier les ennuis
qui sont chose du passé,
Mais n'oublie jamais de te souvenir
des bénédictions
qui te comblent chaque jour.
(Auteur inconnu)
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C'est quoi la vie?
 
«Pendant longtemps j'ai pensé
que la vraie vie allait commencer d'un jour à l'autre,
 sauf qu'il y avait toujours quelque chose
qui se mettait en travers:
il y avait encore un travail à terminer;
 il fallait encore compter sur le temps: telle dette à éteindre.
Et alors ce serait la vraie vie.
En bout de ligne, j'ai fini par comprendre
que tous ces obstacles à franchir
 formaient le tissu même de ma vie:
que c'était  cela, la vie.»
(B. Howland)
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«D'où vient donc que l'homme puisse aimer Dieu?
Cherchez et vous ne trouverez que cette raison:
 lui, le tout premier, nous a aimés.»
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«Au secret de notre existence,
nous sommes tissés par les êtres qui nous aiment.»
(Gérard Bessière)
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    Bénissons le Seigneur qui veut le bonheur de ses enfants:      

- Tu invites à la pauvreté des cœurs...

- Tu donnes la terre en partage...

- Tu consoles ceux et celles qui pleurent...

- Tu rassasies ceux et celles qui ont faim de la justice...

- Tu fais miséricorde aux miséricordieux...

- Tu te révèles aux cœurs purs...

- Tu appelles tes fils, tes filles, ceux et celles qui font la paix...

-Tu donnes ton royaume aux persécutés...

Alors bénissions le Seigneur qui veut le bonheur de ses enfants!

(Magnificat)
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Bonne journée à toi!
Jean-Yves
 

dimanche 27 mai 2018

Dimanche de la Sainte Trinité... / (271,502)

Bonjour!
Dimanche 27 mai 2018
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
  (Mt 28,16-20): Les onze disciples s'en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre. Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes. Jésus s'approcha d'eux et leur adressa ces paroles: «Tout pouvoir m'a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc! De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit; et apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde».
Commentaire: Mgr. F. Xavier CIURANETA i Aymí Evêque Emérite de Lleida (Lleida, Espagne)
«Allez donc! De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit»
Aujourd'hui, la liturgie nous invite à adorer la Très Sainte Trinité, notre Dieu, qui est Père, Fils et Saint-Esprit. Un seul Dieu en trois Personnes, au nom duquel nous avons été baptisés. Par la grâce du Baptême nous sommes appelés dès ici-bas, à participer de la vie de la Très Sainte Trinité, dans l'obscurité de la foi, et, après la mort, dans la vie éternelle. Par le Sacrement du Baptême nous participons à la vie divine, et sommes devenus enfants de Dieu le Père, frères dans le Christ et temples du Saint-Esprit. Avec le Baptême notre vie chrétienne commence tout en recevant un appel à la sainteté. Le Baptême nous fait appartenir a Celui qui, par excellence, est le Saint, le «trois fois saint» (cf. Is 6:3).

Le don de la sainteté que nous avons reçu lors du Baptême nous demande d'être fidèles à la tâche de conversion évangélique qui doit toujours guider toute la vie des fils de Dieu: «La volonté de Dieu, c'est que vous viviez dans la sainteté, en vous gardant de la débauche» (1Th 4,3). Cet engagement affecte tous ceux qui ont été baptisés. «Il est donc clair pour tous que chacun des fidèles, peu importe son état ou son rang, est appelé à la plénitude de la vie chrétienne et à la perfection de la charité» (Concile Vatican II, Lumen gentium, n. 40).

Si notre Baptême fut une véritable entrée dans la sainteté de Dieu, comment pouvons-nous nous contenter d'une vie chrétienne médiocre, routinière et superficielle? Nous sommes appelés à la perfection dans l'amour, puisque le Baptême nous a introduit dans la vie et l'intimité de l'amour de Dieu.

Avec une profonde reconnaissance par le bienveillant dessein de notre Dieu, qui nous a appelés à participer de sa vie d'amour, nous adorons et louons Dieu lui-même, aujourd'hui et toujours. «Béni soit Dieu le Père, et le Fils unique de Dieu, ainsi que le Saint-Esprit, car il nous a traités avec amour» (Antienne d'ouverture de la messe).
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«Dieu est une communion d'amour et notre vocation
est d'entrer dans cette communion d'amour.»
(Michel Aupetit, archevêque de Paris)
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Bonne journée!
Jean-Yves

samedi 26 mai 2018

Jésus me donne le don du Royaume des cieux. Et il me l’offre parce qu’il m’aime et qu’il me veut avec lui. /(271,475)

Bonjour!
Samedi 26 mai 2018
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 

Marc 10, 13-16

En ce temps-là, des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement. Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. » Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.
           

          Réflexion         

1. Les enfants, les disciples, Jésus
Ce sont les trois personnages qui nous sont présentés dans cet Évangile. Les disciples ont un rôle assez désagréable : ils se font gronder par Notre Seigneur. Les enfants, bien qu’ils se fassent réprimandés au début, sont « loués » et « bénis » à la fin. Notre Seigneur enseigne une nouvelle fois avec autorité (cf. Mc 1, 21), non par une attitude sévère – comme l’ont eue les disciples envers les enfants – mais avec une autorité entendue comme celui qui affirme la vérité ; non au nom de quelqu’un mais de son propre chef, faisant siennes les Écritures Saintes.
Un second élément qui ressort de ces versets est le royaume des cieux. L’évangéliste Marc le présente comme le souhait le plus pressant dans le cœur du Christ ; Jésus nous fait part de son envie de nous voir tous au Ciel lorsque nous mourrons.
2. Recevoir le Royaume de Dieu
C’est une expression curieuse. On est habitué à entendre « aller au paradis », « aller au ciel ». Que représente le Royaume des cieux, s’il faut que je le reçoive ici sur terre ? Il faut le recevoir : c’est donc quelque chose que l’on me donne. Si c’est un don, c’est gratuit. Ce « cadeau » ne se base pas sur ce que j’ai fait, sur mes intentions, etc.
Je crois que c’est une première chose sur laquelle nous pourrions méditer à long terme : Jésus me donne le don du Royaume des cieux. Et il me l’offre parce qu’il m’aime et qu’il me veut avec lui. C’est comme à Noël où les enfants (et même les adultes, j’espère) sont impatients de recevoir des cadeaux. Le Royaume des cieux se présente comme la vie divine en nous. Le baptême respecte cette dynamique : l’enfant ou l’adulte reçoit le sacrement. Les autres sacrements existent pour faire croître la vie de Dieu en nous, ce Royaume des cieux. Tous les sacrements reflètent ce dynamisme. La prière aussi… Je fais appel à la prière et aux sacrements car ils me permettent de vivre le Royaume de Dieu mais aussi de recevoir ce don. Face à un cadeau que l’on m’offre, je peux toujours le refuser. Je suis libre mais refuser ce cadeau est un mauvais usage de ma liberté.
3. En petits enfants
Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus voulait trouver un nouveau chemin pour aller au Ciel, un chemin pour les petits et les faibles. C’est un ascenseur, figure métaphorique pour représenter les bras de Jésus. Pourquoi nous croyons-nous adultes et pourquoi devons-nous emprunter des sentiers compliqués, parsemés d’embûches, pour aller au sommet ? N’y-a-t-il donc pas un chemin plus simple ? Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Mais la simplicité requiert de l’humilité et cela ne plaît pas beaucoup. Faites-vous à l’idée qu’en se prenant pour un adulte, il est difficile de marcher.
Laissons-nous donc porter par le Christ, c’est-à-dire, portons le Royaume de Dieu en nous. Comment ? Nous avons mentionné les sacrements et la prière. Nous pouvons aussi dire qu’il faut être attentifs, écouter le Seigneur, être dans l' état de grâce, fréquenter les sacrements souvent (pas seulement de temps en temps), avoir une bonne vie de prière (cela signifie passer chaque jour un moment avec Jésus), faire de l’apostolat (activité qui permette aux autres de connaître le Christ), etc. C’est faire en sorte que la graine qui est en moi pousse et celle qui est dans les autres, grandisse aussi. C’est cela recevoir le Royaume des cieux, et ce n’est pas compliqué ! Rappelons-nous de l’histoire de Naaman le lépreux guéri par le prophète. Le prophète lui a fait accomplir quelque chose de simple et il a été guéri (Cf. 2 R 5).           
Frère Xavier Kerrand, LC
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           L'humour...         

Lorsque l'humour surgit dans la vie,
il constitue un bon amortisseur.

L'humour relativise beaucoup de choses.
Ce qui paraissait énorme
devient ridiculement petit.
Ce qui paraissait terriblement difficile
n'est plus écrasant ni déprimant.
L'humour rend possibles
bien des choses qui paraissaient impossibles.
Bien des tempêtes passent
sans tonnerre, sans éclairs et sans grêle.

Certaines personnes ne rient jamais.
À les voir, on pourrait croire
que le monde s'effondre chaque jour.
Nous vivons dans un monde triste,
avec beaucoup trop de personnes tristes
pour qui le soleil se couche le matin.

Il suffirait d'un visage réjoui
pour que, bientôt, le soleil brille.

(Phil Bosmans / Soleils de joie)
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Bonne journée!
Jean-Yves

vendredi 25 mai 2018

Une prière de remerciement... / (271,448)

Bonjour!
Vendredi 25 mai 2018
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
      (Mc 10,1-12): En partant de là, Jésus arrive en Judée et en Transjordanie. De nouveau, la foule s'assemble près de lui, et de nouveau, il les instruisait comme d'habitude. Des pharisiens l'abordèrent et pour le mettre à l'épreuve, ils lui demandaient: «Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme?». Jésus dit: «Que vous a prescrit Moïse?». Ils lui répondirent: «Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d'établir un acte de répudiation». Jésus répliqua: «C'est en raison de votre endurcissement qu'il a formulé cette loi. Mais, au commencement de la création, il les fit homme et femme. A cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu'un. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils ne font qu'un. Donc, ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas!».

De retour à la maison, les disciples l'interrogeaient de nouveau sur cette question. Il leur répond: «Celui qui renvoie sa femme pour en épouser une autre est coupable d'adultère envers elle. Si une femme a renvoyé son mari et en épouse un autre, elle est coupable d'adultère».
Commentaire:
Abbé Miquel VENQUE i To (Barcelona, Espagne)
«Il les instruisait comme d'habitude»
Aujourd'hui, Seigneur, je voudrais prendre un peu de temps pour te faire une prière de remerciement pour tous tes enseignements. Tu enseignais avec autorité et tu le faisais dès qu'on te laissait faire et tu profitais de toutes les occasions: bien sûr, je comprends Seigneur que le but de ta mission était de transmettre la Parole du Père. Et tu l'as fait.

—Aujourd'hui, connecté à internet je te dis: Parle-moi, parce que je veux prendre un petit moment pour prier comme un disciple fidèle. D'abord, je voudrais te demander la capacité d'apprendre ce que tu enseignes et ensuite être capable de l'enseigner aux autres. Je reconnais qu'il est facile de tomber dans l'erreur de te faire dire des choses que tu n'as jamais dites, et avec une audace malveillante, j'essaie de te faire dire ce que j'aimerais que tu dises. Je reconnais que mon cœur est peut-être plus endurci que celui de ceux qui t'écoutaient.

—Je connais ton évangile, le Magistère de l'Église, le catéchisme, et je me souviens des paroles du pape Jean Paul II dans sa "Lettre aux familles": «Le dessein de l'utilitarisme, fondé sur une liberté orientée dans un sens individualiste, c'est-à-dire une liberté sans responsabilité, constitue l'antithèse de l'amour». Seigneur, je te demande de briser mon cœur qui a envie d'un bonheur utilitariste et de me faire entrer dans la vérité divine dont j'ai tant besoin.

—Vu d'ici, comme du sommet d'une montagne, je comprends que tu dises que l'amour du mariage est définitif, que l'adultère —en plus d'être un péché comme toute offense grave envers toi, qui est le Seigneur de la Vie et de l'Amour— est un faux chemin vers le bonheur: «Celui qui renvoie sa femme pour en épouser une autre est coupable d'adultère envers elle» (Mc 10,11).

Je me rappelle aussi d'un jeune homme qui me disait: «Mon père, le péché promet beaucoup, ne donne rien et enlève tout». Bon Jésus, fais que je puisse te comprendre, et que je puisse l'expliquer aux autres: ce que tu as uni, l'homme ne peut pas le séparer (cf. Mc 10,9). Loin d'ici, en dehors de tes chemins je ne trouverai pas le bonheur véritable. Jésus, apprends moi à nouveau!

Merci Jésus. Mon cœur est dur mais je sais que tu as raison.
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«On a l'habitude de réduire
et de mettre l'Évangile dans un carcan
en lui retirant sa simplicité captivante et sa saveur.»
(François - Soyez dans la joie et l'allégresse)
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Bonne journée!
Jean-Yves



mardi 22 mai 2018

«Celui qui n'est pas contre nous est pour nous»/ (271,380)

Bonjour!
Mercredi 23 mai 2018
 
 
Photo:
Église Saint-Louis de l'Isle-aux-Coudes, dans le Saint-Laurent.
De l'extérieur, cette église ressemble étrangement à celle de Saint-Roch-des-Aulnaies.
 
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
 
      (Mc 9,38-40): Jean, l'un des Douze, disait à Jésus: «Maître, nous avons vu quelqu'un chasser des esprits mauvais en ton nom; nous avons voulu l'en empêcher, car il n'est pas de ceux qui nous suivent» Jésus répondit: «Ne l'empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi; celui qui n'est pas contre nous est pour nous».
Commentaire:
Abbé David CODINA i Pérez (Puigcerdà, Gerona, Espagne)
 
«Celui qui n'est pas contre nous est pour nous»
Aujourd'hui, nous assistons à une récrimination à l'encontre de Jean, qui a vu des gens faire de bonnes œuvres au nom du Christ sans pour autant faire partie du groupe des disciples: «Maître, nous avons vu quelqu'un chasser des esprits mauvais en ton nom; nous avons voulu l'en empêcher, car il n'est pas de ceux qui nous suivent» (Mc 9,38). Jésus nous indique ici le regard que nous devons avoir envers ces personnes: les accueillir et ouvrir notre regard envers eux, en ayant beaucoup d'humilité vis-à-vis de nous-mêmes, partageant toujours un lien commun, une même foi, une même orientation, c'est-à-dire, cheminer ensemble vers la perfection de l'amour de Dieu et du prochain.

Cette manière de vivre notre vocation d'Église nous invite à revoir en paix et sérieusement la cohérence avec laquelle nous vivons cette ouverture d'esprit qu'avait Jésus. Tant qu'il y a "d'autres" qui nous dérangent parce qu'ils font la même chose que nous, cela veut dire que l'amour du Christ n'a toujours pas imprégné notre vie dans toute sa profondeur et Il nous demandera d'avoir l'humilité d'accepter que nous ne déversons pas "toute la sagesse et l'amour de Dieu". En somme, nous devons accepter que nous sommes ceux choisis par le Christ pour annoncer à tous que l'humilité est le chemin pour nous approcher de Dieu.

Jésus a agi de cette manière depuis son Incarnation, quand Il nous rapproche au plus haut de la majesté de Dieu par la petitesse des pauvres. Saint Jean Chrysostome nous dit: «Il ne s'est pas contenté de la mort et de la croix; mais il a voulu être pauvre, étranger, errant, nu, prisonnier, malade, afin de vous attirer à lui.» Si le Seigneur n'a pas laissé passer l'opportunité pour que nous vivions l'amour de notre prochain, ne laissons pas nous non plus passer l'opportunité d'accepter celui qui ne vit pas de la même manière que nous sa vocation de faire partie de l'Église, car «celui qui n'est pas contre nous est pour nous» (Mc 9,40).
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Photo:
Cathédrale de Chartres (France)
Photo prise par Bernard Lecomte - Merci!
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«La clarté ne naît pas de ce qu'on imagine le clair,
 mais dans ce qu'on prend conscience de l'obscur.»
(Carl Gustav Jung)
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«Le mal existe,
 mais pas sans le bien,
comme l'ombre existe,
 mais pas sans la lumière.»
(Alfred de Musset)
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«Bénissons le Seigneur du ciel et de la terre,
qui révèle aux petits les merveilles de son amour.»
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«Même s'il reste une quantité de problèmes non résolus,
j'ai fait le pas que j'avais à franchir aujourd'hui.
Demain, j'en ferai un autre,
à chaque jour suffit sa peine.»
(Jacques Philippe)
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Bonne journée!
Jean-Yves

«Le Fils de l'homme est livré aux mains des hommes» / (271,361)

Bonjour!
Mardi 22 mai 2018
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
Texte de l'Évangile (Mc 9,30-37):
En partant de là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu'on le sache. Car il les instruisait en disant: «Le Fils de l'homme est livré aux mains des hommes; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera». Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l'interroger.

Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demandait: «De quoi discutiez-vous en chemin?». Ils se taisaient, car, sur la route, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S'étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit: «Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier de tous et le serviteur de tous». Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d'eux, l'embrassa, et leur dit: «Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il accueille. Et celui qui m'accueille ne m'accueille pas moi, mais Celui qui m'a envoyé».
Commentaire:
Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne)
«Le Fils de l'homme est livré aux mains des hommes»
Aujourd'hui, l'Évangile nous apporte deux enseignements de Jésus qui sont étroitement liés. D'une part, le Seigneur nous annonce qu'«ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera» (Mc 9,31). C'est la volonté du Père à son égard: Il est venu au monde pour cela, Il veut nous libérer ainsi de notre esclavage du péché et de la mort éternelle; pour nous faire ainsi des fils de Dieu. Le dévouement du Seigneur au point de donner sa vie pour nous démontre l'infinité de l'amour de Dieu: un amour sans limite, un amour qui se contrefiche de s'abaisser à la folie et l'indignation de la croix.

C'est un peu troublant d'entendre la réaction des apôtres, toujours occupés à se regarder eux-mêmes en négligeant d'apprendre du Maître: ils «ne comprenaient pas ces paroles» (Mc 9,32), car en route ils discutaient toujours qui d'entre eux serait le plus grand et au cas où eux aussi devraient y passer, ils ont peur de lui poser des questions.

Avec une douce patience, le Seigneur ajoute: il faut se faire le dernier et le serviteur de tous. Il faut accueillir le petit et le simple, car le Seigneur a voulu s'identifier à eux. Nous devons accueillir Jésus dans nos vies car c'est ainsi que nous ouvrons les portes à Dieu lui-même. C'est comme un programme de vie pour la route.
Ainsi l'explique le saint Curé d'Ars, Jean Baptiste Marie Vianney: «A chaque fois que nous pouvons renoncer à notre volonté pour faire celle des autres, quand notre conscience n'y est pas compromise, nous obtenons des grands mérites que Dieu seul connaît». Jésus enseigne par ses paroles, mais surtout par ses œuvres. Ses apôtres, qui au début étaient incapables de comprendre, après la Croix et la Résurrection suivront les mêmes traces que leur Seigneur et leur Dieu. Et accompagnés par la Sainte Vierge, ils deviendront de plus en plus petits pour laisser Jésus grandir en eux et dans le monde.
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Que soit béni le Nom de Dieu
de siècle en siècle, qu'il soit béni!
 
À lui la sagesse et a force;
Toutes ses voies sont droites,
il porte juste sentence en toute chose.
 
À lui le secret des abîmes,
Il connaît les ténèbres,
Et la lumière réside auprès de lui.
 
À lui al gloire et la louange,
Il répond aux prières,
Il donne l'intelligence et la sagesse.
 
Rendons gloire à Dieu notre père,
À son Fils Jésus Christ,
Gloire à l'Esprit d'amour dans tous les siècles.
(Hymne - Magnificat)
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«Ce n'est pas la connaissance qui sauve,
 c'est la foi.»
(Jacques Philippe)
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«Quand nous cherchons de manière sincère la volonté de Dieu,
 elle finit toujours par se manifester.»
(Jacques Philippe)
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«La sainteté n'est rien d'autre
que la charité pleinement vécue.»
(Benoît XVI)
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Prions pour l'Église et ses ministres...
Je vous salue Marie, Mère de l'Église...
 
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Bonne journée!
Jean-Yves
 

 

lundi 21 mai 2018

«Je crois! Viens au secours de mon incroyance!»/(271,345)

Bonjour!
Lundi 21 mai 2018
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
       (Mc 9,14-29): En rejoignant les autres disciples, ils virent une grande foule qui les entourait, et des scribes qui discutaient avec eux. Aussitôt qu'elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite, et les gens accouraient pour le saluer. Il leur demanda: «De quoi discutez-vous avec eux?». Un homme dans la foule lui répondit: «Maître, je t'ai amené mon fils, il est possédé par un esprit qui le rend muet; cet esprit s'empare de lui n'importe où, il le jette par terre, l'enfant écume, grince des dents et devient tout raide. J'ai demandé à tes disciples d'expulser cet esprit, mais ils n'ont pas réussi».

Jésus leur dit: «Génération incroyante, combien de temps devrai-je rester auprès de vous? Combien de temps devrai-je vous supporter? Amenez-le auprès de moi». On l'amena auprès de lui. Dès qu'il vit Jésus, l'esprit secoua violemment l'enfant; celui-ci tomba, il se roulait par terre en écumant. Jésus interrogea le père: «Combien y a-t-il de temps que cela lui arrive?». Il répondit: «Depuis sa petite enfance. Et souvent il l'a même jeté dans le feu ou dans l'eau pour le faire périr. Mais si tu y peux quelque chose, viens à notre secours, par pitié pour nous!». Jésus reprit: «Pourquoi dire: ‘Si tu peux’? Tout est possible en faveur de celui qui croit». Aussitôt le père de l'enfant s'écria: «Je crois! Viens au secours de mon incroyance!».

Jésus, voyant que la foule s'attroupait, interpella vivement l'esprit mauvais: «Esprit qui rends muet et sourd, je te l'ordonne, sors de cet enfant et n'y rentre plus jamais!». L'esprit poussa des cris, secoua violemment l'enfant et sortit. L'enfant devint comme un cadavre, de sorte que tout le monde disait: «Il est mort». Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva, et il se mit debout. Quand Jésus fut rentré à la maison, seul avec ses disciples, ils l'interrogeaient en particulier: «Pourquoi est-ce que nous, nous n'avons pas pu l'expulser?». Jésus leur répondit: «Rien ne peut faire sortir cette espèce-là, sauf la prière».
       
Commentaire:
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)
«Je crois! Viens au secours de mon incroyance!»
Aujourd'hui, nous contemplons —encore!— le Seigneur sollicité par les gens («ils accouraient pour le saluer») et, en même temps, plein de sollicitude à leur égard. Dès qu'il sent qu'il se passe quelque chose, il s'y intéresse.

L'un des personnages intervient. C'est le père d'un garçon possédé par un esprit mauvais. «Maître, je t'ai amené mon fils, il est possédé par un esprit qui le rend muet; cet esprit s'empare de lui n'importe où, il le jette par terre, l'enfant écume, grince des dents et devient tout raide» (Mc 9,17-18).

Qu'il est terrible le mal que parvient à faire le Diable, cette créature dépourvue de toute charité! —Seigneur, il nous faut prier: «Délivre nous du mal»! Comment peut-il y avoir de nos jours des voix qui disent que le Diable n'existe pas, ou des gens qui lui rendent une sorte de culte! C'est absurde! Voici la leçon à tirer de tout cela: il ne faut pas jouer avec le feu.

«J'ai demandé à tes disciples d'expulser cet esprit, mais ils n'ont pas réussi» (Mc 9,18). Jésus est triste quand il entend ces mots. Attristé, surtout, par le manque de foi…. Et la foi leur manque parce qu'ils doivent prier davantage: «Rien ne peut faire sortir cette espèce-là, sauf la prière» (Mc 9,29).

La prière est un dialogue intime avec Dieu. Jean-Paul II a dit que «la prière implique toujours d'aller se cacher avec le Christ en Dieu. Ce n'est qu’en semblable intimité qu'agit le Saint-Esprit». Dans cette cachette intime, l'on pratique cette amicale fréquentation de Jésus, qui accroît notre confiance en Lui, c'est-à-dire notre foi.

Mais cette foi, qui remue les montagnes et expulse les esprits mauvais («Tout est possible en faveur de celui qui croit»), est surtout un don de Dieu. Notre oraison, en tout cas, nous met en disposition de recevoir ce don. Mais nous devons l'implorer: «Je crois! Viens au secours de mon incroyance!» (Mc 9,24). Le Christ, Lui, ne se fera pas prier!
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Vers Tadoussac... du côté nord du fleuve Saint-Laurent.
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Nomination d’un nouvel évêque auxiliaire au diocèse de Trois-Rivières
Pierre Olivier TremblayAujourd’hui, 21 mai 2018, Sa Sainteté le pape François a nommé le père Pierre-Olivier Tremblay, O.M.I., évêque auxiliaire au diocèse de Trois-Rivières. Au moment de sa nomination, il était recteur du Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap à Trois-Rivières. L’évêque élu assistera Mgr Luc Bouchard, évêque de Trois-Rivières.
Le père Pierre-Olivier Tremblay, O.M.I., est né le 22 novembre 1970 à Montpellier, en France. Après ses études secondaires au Collège St-Alexandre à Gatineau, il poursuit ses études collégiales au Séminaire St-Augustin à Québec et, par la suite, a complété un baccalauréat en théologie à l'Université Laval en 1993 et une maîtrise en sciences de la mission à l'Université Saint-Paul en 1997. En 2010 il a terminé un doctorat en théologie pratique à l'Université Laval sur l'émergence d'une communauté chrétienne missionnaire. Il a été ordonné prêtre dans la communauté des Oblats de Marie Immaculée le 22 mai 1999 à Ottawa par Mgr Reynald Rouleau, O.M.I. D'abord vicaire à la paroisse de Chibougamau de 1999 à 2003, il travaille en mission auprès des jeunes à Québec jusqu'en 2010 où il fonde avec quelques jeunes le groupe Le Tisonnier de Québec. Il a été curé de la paroisse Sacré-Cœur d'Ottawa de 2010 à 2016. Enfin, il était recteur du Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap depuis le 1er février 2018.
Nous lui souhaitons la plus cordiale bienvenue!
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Louange et intercession...

Louons le Seigneur pour sa manifestation:

- dans l'histoire de son peuple;
- dans la personne de Jésus;
- Dans la vie de l'Église et des saints;
- dans notre propre vie...

Notre Père...
(Magnificat)
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«Il n'y a pas d'événement dans notre vie
qui ne contienne d'une manière ou d'une autre,
un appel de Dieu.
Appel à grandir, à évoluer de telle ou telle façon,
 à changer sa vision des choses, à se convertir.»
(Jacques Philippe)
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Bonne journée!
Jean-Yves

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