lundi 29 avril 2019

L’eau et l’Esprit sont les deux principes de notre renaissance. Tous les deux sont nécessaires pour nous engendrer à la vie nouvelle.(289,967)

Bonjour!
Mardi 30 avril 2019

Près du fleuve à La Pocaière un beau soir d'été...
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel,
 le Fils de l’homme » (Jn 3, 7b- 15)
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Alléluia. Alléluia.
Il faut que le Fils de l’homme soit élevé,
afin qu’en lui tout croyant ait la vie éternelle.
Alléluia. (cf. Jn 3, 15)
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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait à Nicodème :
« Il vous faut naître d’en haut.
Le vent souffle où il veut :
tu entends sa voix,
mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va.
Il en est ainsi
pour qui est né du souffle de l’Esprit. »
Nicodème reprit :
« Comment cela peut-il se faire ? »
Jésus lui répondit :
« Tu es un maître qui enseigne Israël
et tu ne connais pas ces choses-là ?
Amen, amen, je te le dis :
nous parlons de ce que nous savons,
nous témoignons de ce que nous avons vu,
et vous ne recevez pas notre témoignage.
Si vous ne croyez pas
lorsque je vous parle des choses de la terre,
comment croirez-vous
quand je vous parlerai des choses du ciel ?
Car nul n’est monté au ciel
sinon celui qui est descendu du ciel,
le Fils de l’homme.
De même que le serpent de bronze
fut élevé par Moïse dans le désert,
ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
afin qu’en lui tout homme qui croit
ait la vie éternelle. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire... 

« En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître d’eau et d’Esprit, nul ne peut entrer dans le Royaume de Dieu ». L’eau et l’Esprit sont les deux principes de notre renaissance. Tous les deux sont nécessaires pour nous engendrer à la vie nouvelle.

Plongés avec le Christ dans les grandes eaux purificatrices de sa mort, nous sommes appelés à ressusciter avec lui dans le souffle de l’Esprit. C’est précisément ce qui s’est accompli pour nous au moment de notre baptême, baptême d’eau et d’Esprit.
Désormais nous sommes « nés du souffle de l’Esprit » et « ce qui est né de l’Esprit est Esprit » (Cf. Jn 3, 6). Nous avons connu par notre baptême la nouvelle naissance spirituelle selon la filiation en Esprit à laquelle Adam était appelé mais dont son péché l’a détourné.
Cette filiation en Esprit est avant tout un don de Dieu mais pour opérer tout bien en nous, elle demande à ce que nous la laissions agir en nous ouvrant personnellement à elle. Saint Jean résume très bien ces deux points dans les versets suivants de son Prologue : « A ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. Ceux-là ne sont pas nés du sang, ni d’un vouloir de chair, ni d’un vouloir d’homme, mais de Dieu » (Cf. Jn 1, 12-13).
La vie nouvelle de fils de Dieu à laquelle le baptême nous ouvre les portes est don de Dieu. Comme le dit Jésus à Nicodème, elle consiste purement et simplement à naître de Dieu. Elle n’est en aucun cas le résultat d’efforts humains que nous aurions pu poser en ce sens. Ce n’est pas nous qui nous élevons vers Dieu mais c’est Lui qui descend jusqu’à nous pour nous élever à Lui. Le Fils de Dieu, le Verbe de Dieu, s’est fait chair, il n’a pas craint de prendre sur lui notre condition humaine jusque dans ce qu’elle porte de conséquences liées au péché, il a même consenti à s’abaisser jusqu’à étreindre notre mort, pour y déverser sa vie. Ressuscité, il est monté vers le Père. Par lui, avec lui et en lui, il nous a introduits au sein de la Trinité parce que tout en montant vers le Père il ne s’est pas éloigné de nous. Cela, il a pu le réaliser en raison de l’unité qui existe entre lui, qui est notre tête, et nous qui depuis le jour de notre baptême sommes devenus membres de son corps. Voilà comment il nous redonnait accès à « la maison du Père » et nous restaurait dans notre filiation divine.
Mais comme nous l’avons relevé, pour se montrer opérant, ce don demande à être accueilli : « A ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. » Pour déployer en nous son efficacité, le don divin du salut demande à être reçu dans un acte de foi. Croire que cette grâce inouïe, Dieu nous l’a accordée en son Fils Jésus-Christ, qui nous rétablit dans l’Alliance et nous offre de participer à sa filiation divine : « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle ».
Par le don de son Esprit, notre Seigneur Jésus-Christ se révèle Parole éternelle d’amour et de bénédiction que le Père prononce sur chacun d’entre nous. Cette Parole a retenti pour la première fois lors de notre baptême : « Voici mon fils, ma fille, bien aimé(e)e, en qui j’ai mis tout mon amour ». Depuis ce jour, elle ne cesse de résonner en nous et sur nous. Naître d’en haut, consiste à croire en cette Parole divine et à la laisser illuminer, purifier, transformer notre vie.
Merci Seigneur pour le don de la filiation adoptive que tu nous as fait le jour de notre baptême. Fais-nous la grâce de l’accueillir chaque jour davantage dans la foi pour être conformés par ton Esprit toujours plus à ton image et à ta ressemblance, toi le Fils unique, Image parfaite, resplendissement éblouissant de la gloire du Père.

Abbé Philippe Link - Merci!

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Près du lac, à l'évêché
Au temps de Monsieur Lizotte...
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«Comme une pierre que l'on jette
dans l'eau vive d'un ruisseau
et qui laisse derrière elle
des milliers de ronds dans l'eau...»

(Michel Legrand)
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«La beauté est indissociable
du regard de celui qui voit.»
(Heinz Pagels)
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«Il ne faut jamais aller plus vite que sa vitesse.»
(Philippe Labro)
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«Les appels de Dieu nous sont souvent adressées
à travers les événements de la vie.»
(Gérard Philippe)
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Bonne journée!
Jean-Yves 

dimanche 28 avril 2019

Jésus nous invite à entrer dans la famille de Dieu: Naître à nouvau de l'eau et de l'Esprit... / (289,849)

Bonjour!
Lundi 29 avril 2019
 
Merci!:
 Plus de 200 ouvertures depuis hier!
 
Solidarité avec tous les sinistrés...

 
Photo:
À Saint-Roch-des-Aulnaies...
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
 

PSAUME

(2, 1-3, 4-6, 7bc-9)
R/ Heureux qui trouve en Dieu son refuge !
ou : Alléluia ! (cf. 2, 12)
Pourquoi ce tumulte des nations,
ce vain murmure des peuples ?
Les rois de la terre se dressent,
les grands se liguent entre eux
          contre le Seigneur et son messie :
« Faisons sauter nos chaînes,
rejetons ces entraves ! »
Celui qui règne dans les cieux s’en amuse,
le Seigneur les tourne en dérision ;
puis il leur parle avec fureur
et sa colère les épouvante :
« Moi, j’ai sacré mon roi
sur Sion, ma sainte montagne. »
Il m’a dit : « Tu es mon fils ;
moi, aujourd’hui, je t’ai engendré.
Demande, et je te donne en héritage les nations,
pour domaine la terre tout entière.
Tu les détruiras de ton sceptre de fer,
tu les briseras comme un vase de potier. »
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ÉVANGILE

« Personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit,
 ne peut entrer dans le royaume de Dieu »
 (Jn 3, 1-8)
Alléluia. Alléluia.
Si vous êtes ressuscités avec le Christ,
recherchez les réalités d’en haut :
c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu.
Alléluia. (Col 3, 1)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ;
c’était un notable parmi les Juifs.
Il vint trouver Jésus pendant la nuit.
Il lui dit :
« Rabbi, nous le savons,
c’est de la part de Dieu que tu es venu
comme un maître qui enseigne,
car personne ne peut accomplir
les signes que toi, tu accomplis,
si Dieu n’est pas avec lui. »
Jésus lui répondit :
« Amen, amen, je te le dis :
à moins de naître d’en haut,
on ne peut voir le royaume de Dieu. »
Nicodème lui répliqua :
« Comment un homme peut-il naître
quand il est vieux ?
Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère
et renaître ? »
Jésus répondit :
« Amen, amen, je te le dis :
personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit,
ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
Ce qui est né de la chair est chair ;
ce qui est né de l’Esprit est esprit.
Ne sois pas étonné si je t’ai dit :
il vous faut naître d’en haut.
Le vent souffle où il veut :
tu entends sa voix,
mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va.
Il en est ainsi
pour qui est né du souffle de l’Esprit. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...
 

A peine dépassons-nous le cap de l’octave pascale, que nous voici orientés vers le but ultime de la vie chrétienne : l’Esprit, clairement mentionné.

Nicodème, qui marche encore dans la nuit vers Jésus, cherche la lumière. Saint Jean prend le temps de nous le présenter, il le montre comme un personnage sympathique. Il le restera d’ailleurs jusqu’au bout, cette première de trois rencontres étant à chaque fois rappelée comme on évoque un bon souvenir. Jésus est donc bienveillant à l’égard de celui qui l’interroge… à une heure où d’autres ne seraient peut-être pas aussi bien disposés à discourir des choses célestes !
Mais le temps de l’évangile est celui de la découverte de l’identité de Jésus. La nuit, Nicodème peut cacher ses peurs dans l’obscurité. La nuit, tout homme entre dans un temps mystérieux, propice à la méditation, que les rabbins ne dédaignaient pas à consacrer à l’étude de la Parole.
Nicodème entre donc en matière. Jésus l’entraîne vite bien au-delà. Il quitte immédiatement le plan du savoir pour celui de la naissance. Les mots s’y prêtent. Connaître Dieu signifie effectivement naître à sa vie. Il ne s’agit pas d’une joute oratoire entre deux maîtres, Jésus rejoint tout homme : « Nul ne peut voir le Royaume », mais les subtilités des dialogues d’experts ne sont pas absentes : l’expression de Jésus peut vouloir dire « naître de nouveau » comme « naître d’en haut ». Sans doute une manière pour Jésus de dire que la nouveauté ne peut venir que d’en haut, que de Dieu. L’ambigüité est d’ailleurs bien vite levée : l’homme ne peut recevoir de naître à nouveau que de Dieu seul.
Naître, c’est recevoir un corps, une âme, une famille. Jésus nous invite à naître d’en haut par opposition à naître d’en bas. Il nous promet une nouvelle création, il nous invite à entrer dans la famille de Dieu. Promesse inouïe réalisée par l’Esprit lors du baptême : « de l’eau et de l’Esprit ». Ainsi pour naître à la vie de Dieu, pour vivre de sa vie, il faut recevoir de lui ce changement bouleversant et radical, par son Esprit. Il faut cueillir ce fruit de la résurrection. Jésus ressuscité en effet ne veut pas être retenu avec ceux d’en bas, il a traversé les profondeurs de la mort et monte irrésistiblement au firmament de la vie, sans s’arrêter à son ancien mode de présence parmi nous. Dieu achève son œuvre dans l’Esprit. La résurrection n’est pas une garantie de survie, mais le don de la vie elle-même. Il revient à l’esprit Saint d’en instaurer le mystérieux dynamisme à l’intérieur de l’homme, en se saisissant de lui. De tout homme qui le demande.
L’esprit se saisit de l’homme, mais demeure insaisissable : « tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va ». On perçoit cependant les conséquences de sa présence : « tu entends le bruit qu’il fait ». Ainsi en est-il de tout homme renouvelé par le baptême : on le reconnaît à ses actes…
Puisque notre marche s’oriente explicitement vers la Pentecôte, demandons l’Esprit qui vivifie et fortifie, l’Esprit qui fait entrer manifestement dans la vie de Divine.

Abbé Philippe Link  - Merci!

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 «La foi donne une connaissance très assurée
que la divine providence conduit et gouverne toutes choses.»
(Saint Jean Eudes)
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Éprouvons cette joie de remercier...
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Bonne journée!
Jean-Yves

 

Thomas:. « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai pas. ». (289,647)

Bonjour!
Dimanche 28 avril 2019


Nous serons à Notre-Dame-du-Portage
ce matin pour des confirmations à 9 h 00.
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

2ème Dimanche de Pâques

ou de la Divine Miséricorde - Année C

Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !

 
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
 C’était après la mort de Jésus.
        Le soir venu, en ce premier jour de la semaine,
alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples
étaient verrouillées par crainte des Juifs,
Jésus vint, et il était là au milieu d’eux.
Il leur dit :
« La paix soit avec vous ! »
    Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté.
Les disciples furent remplis de joie
en voyant le Seigneur.
    Jésus leur dit de nouveau :
« La paix soit avec vous !
De même que le Père m’a envoyé,
moi aussi, je vous envoie. »
    Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux
et il leur dit :
« Recevez l’Esprit Saint.
    À qui vous remettrez ses péchés,
ils seront remis ;
à qui vous maintiendrez ses péchés,
ils seront maintenus. »

    Or, l’un des Douze, Thomas,
appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
n’était pas avec eux quand Jésus était venu.
    Les autres disciples lui disaient :
« Nous avons vu le Seigneur ! »
Mais il leur déclara :
« Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous,
si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous,
si je ne mets pas la main dans son côté,
non, je ne croirai pas ! »

    Huit jours plus tard,
les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison,
et Thomas était avec eux.
Jésus vient,
alors que les portes étaient verrouillées,
et il était là au milieu d’eux.
Il dit :
 « La paix soit avec vous ! »
    Puis il dit à Thomas :
« Avance ton doigt ici, et vois mes mains ;
avance ta main, et mets-la dans mon côté :
cesse d’être incrédule,
sois croyant. »
    Alors Thomas lui dit :
« Mon Seigneur et mon Dieu ! »
    Jésus lui dit :
« Parce que tu m’as vu, tu crois.
Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

    Il y a encore beaucoup d’autres signes
que Jésus a faits en présence des disciples
et qui ne sont pas écrits dans ce livre.
    Mais ceux-là ont été écrits
pour que vous croyiez
que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu,
et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.

 
 (Jn 20, 19-31)
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Psaume 117

Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !
Oui, que le dise la maison d’Aaron :
Éternel est son amour !
Qu’ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur :
Éternel est son amour !

La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.
Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !

Donne, Seigneur, donne le salut !
Donne, Seigneur, donne la victoire !
Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient !
De la maison du Seigneur, nous vous bénissons !
Dieu, le Seigneur, nous illumine.
 
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Commentaire... 

« Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai pas. ». « Porte ton doigt ici, et vois mes mains, avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, soit croyant. »

Est-ce normal que Jésus libéré de la mort, revêtu d’un corps glorieux, soit toujours marqué par ces plaies qui ont causé sa mort ? Si Jésus est ressuscité, n’est-il pas sorti de la mort ? Et bien non, si Jésus ressuscité porte en lui les marques du Crucifié, c’est parce qu’il demeure dans la mort. Mais pour lui, cette mort n’est plus mortelle. Jésus demeure dans la mort en vivant. Jésus a tué le venin mortel de la mort et il a fait de la mort un passage.
 
Les yeux de Thomas s’ouvrent sur  ce mystère de la Résurrection du Christ. Remonte en lui cette parole que Jésus lui a dite lors du dernier repas : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne va au Père que par moi. » (Jn 14,5-6) Si Jésus n’était plus dans la mort, qui nous indiquerait la route qui conduit vers le Père lors de notre propre mort ? Mais si Jésus est « éternisé » dans la mort, alors il sera là, Chemin vivant (He 10,20) et porte ouverte, Christ notre Pâque (1 Co 5,7), Jésus notre passeur.
 
Jésus ressuscite dans sa mort et non en quittant la mort. Il est glorifié par le Père dans la mort. En voyant les plaies de Jésus, Thomas comprend que Jésus demeure dans la mort tout en étant glorifié en elle.
 
Alors ce cri « Mon Seigneur et mon Dieu » devient un cri de joie. Si Jésus est toujours dans la mort, il n’est donc pas trop tard pour mourir avec Lui. L’espérance renaît dans le cœur de Thomas. Thomas, qui n’était pas là, peut maintenant rejoindre son Seigneur dans la mort.
 
C’est ce que nous vivons dans les sacrements. Par le baptême, nous sommes plongés dans la mort du Christ. « Si nous mourons avec le Christ, avec Lui, nous vivrons » nous dit Paul. Thomas l’avait pressenti ; aujourd’hui, il peut le vivre.
 
A chaque Eucharistie, « nous annonçons aussi la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne. » Nous communions à son Corps livré, à son Sang versé. En communiant à sa mort, nous communions en même temps à sa vie qui annihile les effets de la mort. Et même à travers notre vie quotidienne, la mort de Jésus fait son œuvre en nous. (cf. 2 Co 4,12) Toute communion au Christ est une participation à sa mort. Car pour rejoindre Jésus dans sa résurrection, il faut pouvoir mourir avec Lui, afin de ressusciter avec lui.
 
Thomas était absent et Jésus se révèle à lui comme l’éternel présent, comme celui qui demeure toujours dans la mort afin de le prendre avec Lui dans sa pâque de vie. Nous n’avons donc plus rien à craindre de la mort, puisque Jésus en fait une participation à sa gloire. Soyons donc présent à Jésus jusque dans notre mort. Il nous conduit au Père. Il fait de nous des vivants.

Abbé Philippe Link - Merci!

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«Le huitième jour, c'est le temps du Royaume,
 le temps nouveau d'une présence
 qui traverse notre temps dispersé et fuyant.«
(Jacques Goettmann)
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«La seule existence de l'Église est une preuve
de la Résurrection du Christ.»
 
«Depuis plus de deux milles ans, contre vents et marées,
 elle continue à manifester la miséricorde de Dieu
 à travers le monde et authentifie la Résurrection du Christ.»
 
«L'Église apparaît donc
comme le second fondement de notre foi
en la Résurrection.»
 
«Jésus Ressuscité poursuit sa mission
 dans et à travers l'Église (d'aujourd'hui).
En Jésus, Dieu s'est fait homme,
en Église, Il poursuit son incarnation.»
 
«L'Église, c'est le Christ, c'est le Corps du Christ.»
 
(Étienne Dahler, diacre)
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Bonne journée!
Jean-Yves
 
 
Souvenir de Bretagne...
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samedi 27 avril 2019

(289,550) / Que manque-t-il à ces hommes pour croire ? /Témoins crédibles et la grâce sans aucun doute au rendez vous... / Diaconat: image symbolique du service en Église... /

Bonjour!
Plus de 100 visiteurs entre hier et aujourd'hui! Merci!
Je pense que ce blogue est utile...

Samedi 27 avril 2019
Et voilà 22 ans aujourd'hui que j'ai été ordonné diacre
 à la cathédrale de Sainte-Anne 
par Mgr Clément Fecteau, l'évêque d'alors...
Ma devise d'ordination était:
 «Je suis avec vous comme celui qui sert.»
Merci mon Dieu de m'avoir donné la fidélité
 à servir ton Église de La Pocatière.
Donne-moi encore de l'énergie pour poursuivre la mission...

Image symbolique du diaconat:


Les trois pôles du service diaconal:

La croix et le socle pour le service de la Charité;
Le Livre pour le service de la Parole;
La flamme pour le service de la Liturgie.

Ce sont les trois champs d'action dans la mission du diacre.
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
  ÉVANGILE
« Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile » (Mc 16, 9-15)
Alléluia. Alléluia.
Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
Alléluia. (Ps 117, 24)
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Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine,
Jésus apparut d’abord à Marie Madeleine,
de laquelle il avait expulsé sept démons.
Celle-ci partit annoncer la nouvelle
à ceux qui, ayant vécu avec lui, s’affligeaient et pleuraient.
Quand ils entendirent que Jésus était vivant
et qu’elle l’avait vu,
ils refusèrent de croire.
Après cela, il se manifesta sous un autre aspect
à deux d’entre eux
qui étaient en chemin pour aller à la campagne.
Ceux-ci revinrent l’annoncer aux autres,
qui ne les crurent pas non plus.
Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes
pendant qu’ils étaient à table :
il leur reprocha leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs
parce qu’ils n’avaient pas cru
ceux qui l’avaient contemplé ressuscité.
Puis il leur dit :
« Allez dans le monde entier.


Proclamez l’Évangile à toute la création
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Commentaire...

Tout comme le quatrième Évangile, la finale du récit selon Saint Marc présente elle aussi un rebondissement

Mais la discontinuité est ici bien plus nette : les douze derniers versets (Mc 16, 9-20) constituent indiscutablement un ajout postérieur – probablement du début du 2nd siècle – mais néanmoins considéré comme canonique.
« Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, il apparut d’abord à Marie de Magdala dont il avait chassé sept démons. »
Marie de Magdala représente l’humanité nouvelle qui accède à la vie filiale, après avoir été libérée des liens du péché et de la servitude du Démon. Seul celui qui a éprouvé l’œuvre de salut dans sa propre histoire, peut annoncer le Dieu qui sauve de la mort.
L’attitude de cette femme contraste singulièrement avec celle des disciples, qui « s’affligent » et « pleurent ». La mort de leur Maître a ruiné leur espérance, au point qu’ils « refusent de croire » les témoins de la résurrection – que ce soit Marie Madeleine ou les disciples d’Emmaüs auxquels il est fait allusion (Mc 16, 12). Craignant de se laisser entraîner dans un nouveau mouvement d’enthousiasme sans lendemain, ils font la sourde oreille, ils ne veulent pas entendre. Que manque-t-il à ces hommes pour croire ? Les témoins sont crédibles, et la grâce divine est sans aucun doute au rendez-vous. Il semble plutôt que ce soit le « saut » de la foi qui leur fasse peur, ce « lâcher prise » du vieil homme, qui doit accepter de ne plus tout comprendre ni tout maîtriser. Peut-être est-ce dans ce sens qu’il faut interpréter le verset étrange que nous avons entendu proclamer hier dans l’Evangile selon Saint Jean : « Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement (le vêtement de la foi) et il se jeta à l’eau » (Jn 21, 7).
Aussi lorsque Jésus se manifeste à eux personnellement, il leur reproche vertement « leur incrédulité et leur endurcissement » sous-entendu « de cœur ». La foi est « Dieu sensible au cœur », disait Pascal ; elle ne consiste pas en un savoir rationnel sur Dieu, mais est une connaissance infuse par le Seigneur lui-même, qui se communique à nous en se donnant dans l’Esprit. Le « cœur » est traditionnellement le lieu de cette rencontre où se scelle la Nouvelle Alliance : « Voici que je me tiens à la porte (de ton cœur) et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi » (Ap 3, 20).
Le « cœur endurci » est le cœur qui repousse cette invitation, par peur des exigences qui en découlent. Jésus réservait ce terme à ses ennemis les plus farouches : ceux qui refusent obstinément de voir en lui l’Envoyé du Père et dont le manque de foi met en échec l’œuvre de salut. Le blâme sévère infligé aux disciples ne signifie pas pour autant que Notre-Seigneur leur retire sa confiance, puisque cette réprimande débouche sans transition sur l’envoi en mission. Mais Jésus veut leur faire prendre conscience de leur responsabilité et de l’urgence de l’engagement apostolique : « Plutôt que de vous affliger sur votre sort et de verser des larmes stériles sur vos espoirs déçus, allez plutôt dans le monde entier, et proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création ». La foi ne supporte ni délai, ni hésitation : elle est tout entière don de soi à la cause de celui qu’elle aime. Elle est un « oui » inconditionnel dans une totale disponibilité au Christ Seigneur et Sauveur, qui nous fait l’honneur de nous appeler à sa suite : « Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière, est impropre au Royaume de Dieu » (Lc 9,62).
Jésus ne détaille pas l’objet du kérygme : seule compte la « Bonne Nouvelle », qui chez Marc, fait corps avec la Personne même de Notre-Seigneur. C’est de lui qu’il nous faut témoigner : tout le reste en découle ; le christianisme n’est pas une idéologie, mais l’histoire d’une rencontre bouleversante avec le Dieu qui s’est fait homme pour que nous puissions participer à sa vie divine.
L’évangéliste souligne que le Seigneur surprend ses disciples « pendant qu’ils étaient à table… », suggérant (à nouveau) un contexte eucharistique. C’est là que les disciples de tous les temps sont appelés à venir refaire leurs forces, guérir de leur acédie et ressusciter de la mort spirituelle qui les guette dès qu’ils s’éloignent de la présence vivifiante du Ressuscité. La finale canonique du second Évangile met ainsi en évidence de manière concise et percutante, la nécessité pour l’Eglise de tous les temps, de se laisser vivifier par le Corps eucharistique du Ressuscité, pour pouvoir répondre à l’urgence de la mission.
Seigneur, envoie sur nous ton Esprit, que nous prenions conscience de notre responsabilité au cœur de ce monde, et que nous proclamions avec saint Pierre : “Quant à nous, il nous est impossible de ne pas dire ce que nous avons vu et entendu” (1ère lect.).

Abbé Philippe Link - Merci!

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«Par-delà l'extrême diversité des appels
 que recèlent les épreuves de la vie,
 l'invitation fondamentale qui nous est faite
en toutes circonstances
est une invitation à la confiance et à l'amour.»
(Jacques Philippe)
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Merci encore pour votre fidélité.

Prions pour toutes ces personnes
dont les résidences ou leur lieu de travail sont inondés.
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Bonne journée!
Jean-Yves