mardi 23 avril 2019

Spécificité du diacre... /: « Qui cherches-tu ? » /Seigneur, tu veux venir habiter le tombeau de chacune de nos pauvres vies, marquées par le péché et la mort pour en faire le temple de ta gloire. / (289,155)

Bonjour!
Mardi 23 avril 2019

«Le Seigneur
 te garde de tout mal,
 il garde ton âme.»
(Psaume 121,7)
-----

Résultats de recherche d'images pour « Diaconat permanent »
 
   La spécificité du diacre:  
 assurer l'épanouissement de la grâce chrismale
dans la vie des chrétiens et des chrétiennes
afin que la diaconie de l'Église s'exerce
au cœur et en faveur du monde.
 
Le diacre doit miser sur la dimension chrismale
(i.e. consacrée)
 de la communauté en Église.
 
(Mgr Paul-André Durocher)
---

   Le diacre, qui est-il?  

Le diacre est consacré
 par l'imposition des mains de l'évêque,
 lors de l'ordination qui est un sacrement,
un don du Saint-Esprit pour l'Église.
Il est donc un ministre ordonné.

Le diacre, à l'image de Jésus, est responsable
d'une dimension très importante dans l'Église:
 le service des frères et des sœurs et en particulier,
des personnes qui vivent des souffrances et des pauvretés.

(Dépliant diocésain 1997:
Diacre dans l'Église de Sainte-Anne-de-la-pocatière)
-----
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 

ÉVANGILE

« “J’ai vu le Seigneur !”, et elle raconta ce qu’il lui avait dit »
 (Jn 20, 11-18)
Alléluia. Alléluia.
Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
Alléluia. (Ps 117, 24)
-----
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Marie Madeleine se tenait près du tombeau,
au-dehors, tout en pleurs.
Et en pleurant,
elle se pencha vers le tombeau.
Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc,
assis l’un à la tête et l’autre aux pieds,
à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.
Ils lui demandent :
« Femme, pourquoi pleures-tu ? »
Elle leur répond :
« On a enlevé mon Seigneur,
et je ne sais pas où on l’a déposé. »
Ayant dit cela, elle se retourna ;
elle aperçoit Jésus qui se tenait là,
mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
Jésus lui dit :
« Femme, pourquoi pleures-tu ?
Qui cherches-tu ? »
Le prenant pour le jardinier, elle lui répond :
« Si c’est toi qui l’as emporté,
dis-moi où tu l’as déposé,
et moi, j’irai le prendre. »
Jésus lui dit alors :
« Marie ! »
S’étant retournée, elle lui dit en hébreu :
« Rabbouni ! »,
c’est-à-dire : Maître.
Jésus reprend :
« Ne me retiens pas,
car je ne suis pas encore monté vers le Père.
Va trouver mes frères pour leur dire
que je monte vers mon Père et votre Père,
vers mon Dieu et votre Dieu. »
Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples :
« J’ai vu le Seigneur ! »,
et elle raconta ce qu’il lui avait dit.
– Acclamons la Parole de Dieu.
 
 
 
   Commentaire...

Marie de Magdala est restée enfermée dans sa douleur et elle veut retrouver Jésus comme elle l’a laissé c’est-à-dire un corps inanimé qui attendait d’être embaumé.

Elle se penche vers l’intérieur du tombeau et découvre qu’il n’est pas vide. A la place du corps elle voit deux anges qui tels les chérubins au-dessus de l’arche d’alliance, désignent le tombeau comme le lieu où demeure la gloire de Dieu (Cf. Ex 25, 18).
 
Saint Jean précise que Marie « aperçoit » ces Anges à travers ses larmes suggérant ainsi qu’il s’agit d’une vision. Ce n’est pourtant pas une illusion puisque les messagers lui adressent la parole : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » A travers cette demande perce déjà la Bonne Nouvelle : « Marie, tu n’as plus de raison de pleurer : cherche et tu trouveras ; mais ne cherche pas parmi les morts celui qui est vivant ! Il n’y a plus ici de cadavre. Regarde plus attentivement, ou plutôt : change ton regard ! »
 
Mais Marie est trop absorbée par son chagrin pour entendre le message. Après la question des Anges, préparant celle du Seigneur – « pourquoi pleures-tu ? » -, il faudra encore l’appel de Jésus pour qu’elle entre en la présence du Vivant !
 
« Marie ! » : En la nommant ainsi, Jésus l’appelle à la foi, à entrer dans un regard et une écoute de foi qui la fera le reconnaître comme le Bon Berger et l’Epoux qui veut l’appeler personnellement à sa suite.
 
Jésus lui demande de préciser le but de sa recherche : « Qui cherches-tu ? » Il est à noter qu’il l’invite à nommer une personne bien vivante : « qui » et non pas un cadavre inanimé : « que ». C’est à entrer dans une relation personnelle avec lui que Jésus appelle Marie de Magdala car c’est la seule chose qui lui permettra d’acquérir la certitude de sa résurrection.
 
Après que Jésus l’ait appelée par son nom, Marie « se tourne » à nouveau nous dit l’évangéliste. Si l’on se souvient qu’elle s’était d’abord détournée du tombeau pour aborder le soi-disant « gardien », ce second demi-tour la ramène donc face à la tombe ! Retour à la case départ ? Non car ses yeux peuvent maintenant s’ouvrir à la présence du Vivant glorieux. Ce n’est plus une dépouille qu’elle veut vénérer mais bien celui qui est vivant ressuscité qu’elle veut adorer. Et elle peut alors courir annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur, et voici ce qu’il m’a dit » !
 
Seigneur, tu veux venir habiter le tombeau de chacune de nos pauvres vies, marquées par le péché et la mort pour en faire le temple de ta gloire. Comme avec Marie, convertis notre regard pour que dans la foi nous puissions percevoir et accueillir la nouveauté de ta présence de Ressuscité, vivante et vivifiante pour chacun d’entre nous.
 
Père Ludovic Link - Merci!
-----
 
 
Bonne journée!
Jean-Yves
 

Aucun commentaire: