jeudi 30 janvier 2020

«Il en est du règne de Dieu comme d'un homme qui jette le grain dans son champ... » / (310,019)

Bonjour!



Nous avons encore eu plus de 100 visites sur ce site pour la journée d'hier.
Merci grandement de fréquenter la Parole de Dieu.
 Nous sommes tous et toutes unis par cette Parole qui nous nourrit spirituellement 
et que nous pouvons partager. 
Merci d'être là.

Vendredi 31 janvier 2020
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« L’homme qui jette en terre la semence, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence grandit, il ne sait comment » (Mc 4, 26-34)
Alléluia. Alléluia.

Tu es béni, Père,

Seigneur du ciel et de la terre,

tu as révélé aux tout-petits

les mystères du Royaume !

Alléluia. (cf. Mt 11, 25)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là,

    Jésus disait aux foules :

« Il en est du règne de Dieu

comme d’un homme

qui jette en terre la semence :

    nuit et jour,
qu’il dorme ou qu’il se lève,
la semence germe et grandit,
il ne sait comment.
    D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe,
puis l’épi, enfin du blé plein l’épi.
    Et dès que le blé est mûr,
il y met la faucille,
puisque le temps de la moisson est arrivé. »

    Il disait encore :

« À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ?

Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ?

    Il est comme une graine de moutarde :

quand on la sème en terre,

elle est la plus petite de toutes les semences.
    Mais quand on l’a semée,
elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ;
et elle étend de longues branches,
si bien que les oiseaux du ciel
peuvent faire leur nid à son ombre. »

    Par de nombreuses paraboles semblables,

Jésus leur annonçait la Parole,

dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre.

    Il ne leur disait rien sans parabole,

mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.

            – Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire:

Jésus continue à enseigner la foule par deux nouvelles paraboles. Mais ici le sujet change : il s’agit de faire comprendre ce qu’il en est du règne de Dieu.

Dans un premier temps, Jésus compare le règne de Dieu à un grain de blé jeté en terre qui va se développer jusqu’au jour où, étant arrivé à la maturité d’un bel épis, il sera moissonné par celui qui l’a semé.

Ce qui est frappant ici, c’est l’enchaînement paisible des différentes étapes du développement de cette semence : la graine puis l’herbe, l’épi et enfin le blé plein l’épi. On a l’impression d’une croissance inexorable dans le temps, que rien ne semble pouvoir arrêter ni maîtriser. « Nuit et jour », nous dit Jésus, que le semeur « dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit » et, rajoute-t-il, « il ne sait comment ». Le règne de Dieu commence donc par la rencontre d’une semence avec la terre ; rencontre du germe divin avec la terre de notre humanité.

Parfois, peut-être, trouvons-nous que le temps se fait long avant d’observer dans notre existence des fruits de conversion. Quelques-fois, peut-être, avons-nous l’impression que rien ne s’opère ; comme si Dieu s’était retiré, tel cet homme après avoir jeté son grain de blé.

Tout cela n’est qu’apparence. Sans faire de bruit, patiemment mais de façon déterminée et continue, la graine de vie divine semée en nous croît au rythme des nuits et des jours de notre histoire pour porter un fruit de vie.

La grâce de Dieu ne violente pas notre nature. Elle ne se surajoute pas à elle. Mais de l’intérieur, elle vient la féconder. Elle inscrit son déploiement au cœur même de nos existences pour les conduire à la plénitude du don, à produire de nombreux épis qui à leur tour donneront beaucoup de grains de blé.

A nous de nous ouvrir à la semence de vie divine de la Parole du Fils de Dieu venue à la rencontre de la terre de notre cœur. A nous de croire à sa puissance transformante pour ne pas faire obstacle à son dynamisme de fécondité. Alors, le jour où le semeur – entendons Dieu – reviendra et manifestera explicitement son action, il trouvera sans aucun doute dans notre champ quelque chose à moissonner.

Et comme pour stimuler notre foi en cette force de croissance qui dépasse notre entendement, Jésus nous livre une deuxième parabole : celle de la graine de moutarde qui devient la plus grande de toutes les plantes potagères.

Quel contraste entre l’état initial et l’état final ! Ne nous décourageons donc pas devant la fragilité des apparences. Dieu se plaît à déployer sa puissance à partir de ce qui est petit et insignifiant.

Mais attention, ce qu’il opère est toujours orienté vers le don et n’est pas que démonstration de sa toute-puissance. Si la graine de moutarde devient la plus grande des plantes du jardin c’est pour permettre aux oiseaux du ciel de venir faire leur nid à son ombre. La grâce de Dieu fait donc de chacun de nous une source de bénédiction pour ses frères. C’est ainsi que peu à peu advient le salut universellement promis et que se construit irrésistiblement le Royaume de Dieu au milieu de nous.

Abbé Philippe Link - Merci!



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«Dieu nous invite à nous regarder les uns les autres 
comme il nous regarde: 
avec miséricorde, espérance et amour.»
(Christian Flèche)
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 "Dirige ton chemin vers le Seigneur, fais-lui confiance, et lui, il agira" 
(Ps 36, 5).
(C'est une suggestion de Mgr Goudreault sur sa page Facebook de ce matin. La citation était avec la magnifique photo qui suit... - Merci!)



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«L'au delà, c'est la présence de Quelqu'un à la rencontre duquel va le croyant afin de partager désormais, et pour toujours, sa vie.»
(Marie-Thérèse Nadeau)
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Bonne journée!
Jean-Yves 

mercredi 29 janvier 2020

C’est à « la mesure dont nous nous servons » pour partager ce que nous avons nous-mêmes reçu, que sera évaluée notre participation au Royaume.(309,911)

Bonjour!
Jeudi 30 janvier 2020


L'eau du lac Témiscouata. 
(Photo qui date de quelques années prise à Ville Dégelis)

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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« La lampe est apportée pour être mise sur le lampadaire. La mesure que vous utilisez sera utilisée pour vous » (Mc 4, 21-25)
Alléluia. Alléluia.

Ta parole est la lumière de mes pas,
la lampe de ma route.
Alléluia. (Ps 118, 105)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là,

    Jésus disait à la foule :
« Est-ce que la lampe est apportée
pour être mise sous le boisseau ou sous le lit ?
N’est-ce pas pour être mise sur le lampadaire ?
    Car rien n’est caché,
sinon pour être manifesté ;
rien n’a été gardé secret,
sinon pour venir à la clarté.
    Si quelqu’un a des oreilles pour entendre,
qu’il entende ! »
    Il leur disait encore :
« Faites attention à ce que vous entendez !
La mesure que vous utilisez
sera utilisée aussi pour vous,
et il vous sera donné encore plus.
    Car celui qui a,
on lui donnera ;
celui qui n’a pas,
on lui enlèvera même ce qu’il a. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...
Nous méditions hier la parabole du semeur jetant la semence dans diverses terres (4, 1-9), parabole que Notre-Seigneur va lui-même interpréter pour ses disciples (4, 13-20). Suit alors la péricope de la liturgie de ce jour intitulée dans nos Bibles « la lampe et la mesure ». La double exhortation à l’attention – « Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » et « Faites attention à ce que vous entendez ! » – suggère que cette péricope est au cœur de l’enseignement de Jésus – ce que confirme l’analyse de la structure générale de cette section, dont elle occupe le centre.
 La parabole du grain jeté en terre vient d’attirer notre attention sur la richesse insoupçonnée de nos vies et l’urgence de prendre conscience de son véritable enjeu. La graine est semée afin de porter du fruit au centuple dans la « bonne terre » (4, 8). De même la finalité de la lampe est d’éclairer toute la demeure : quel dommage – bien plus : quelle absurdité – de la mettre « sous le boisseau ou sous le lit » !
 La suite de l’interpellation, qui se rattache à ce qui précède par un « car », ne découle pas vraiment de ce que Jésus vient de dire. La place d’une lampe n’est à aucun moment et en aucun cas sous un lit ; alors que ce qui est « caché », l’est légitimement, à condition de le manifester au moment opportun. Il fut un temps où il était légitime de garder des choses « secrètes », mais il s’agit de discerner le moment où il faut les proclamer « au grand jour ». C’est précisément en nous rendant attentifs au mystère caché au cœur de nos vies, que les paraboles nous avertissent que ce « kairos » (temps opportun) est advenu. Le semeur est parmi nous : il jette la semence, la moisson va bientôt lever, si du moins nous accueillons la graine de la Parole. Le Verbe lumière a fait irruption dans nos ténèbres ; en lui les promesses de Dieu trouvent enfin leur sens et leur accomplissement ; ce qui en elles demeurait encore caché est maintenant clairement manifesté ; ce qui paraissait secret, est dévoilé et mis en lumière pour être partagé entre tous.
 Ce premier volet de l’intervention de Jésus souligne l’initiative divine qui met fin au temps d’attente et invite à prendre conscience de l’irruption du Royaume, fût-il encore en germe. La seconde partie insiste sur notre responsabilité personnelle dans l’accueil et la croissance de cette réalité nouvelle. Dieu donne gratuitement et en surabondance la semence et la lumière, symboles de la vie nouvelle qu’il nous offre en son Fils. Mais de même que l’accueil de la graine se manifeste dans la moisson, que le dévoilement de la lumière se constate à l’illumination qu’elle provoque, ainsi l’ouverture à la grâce divine doit se percevoir au rayonnement d’une vie transformée. Dans les deux exemples retenus par Jésus, le fruit de l’accueil de l’initiative divine est le partage de la fécondité nouvelle : le grain de la moisson est destiné à devenir pain partagé, la lumière qui éclaire se donne sans compter. C’est à « la mesure dont nous nous servons » pour partager ce que nous avons nous-mêmes reçu, que sera évaluée notre participation au Royaume. Ou pour le dire autrement : celui qui est devenu citoyen du Royaume de l’amour, se reconnaît à la logique du don qui oriente ses discernements et ses actions.
 Seigneur, que ta Parole nous réveille de nos somnolences ; qu’elle nous arrache à nos tiédeurs. Ne permets pas que nous laissions mourir la flamme de notre baptême, alors que notre monde a un besoin urgent de lumière, de vérité et de vie. Nous avançons vers toi Seigneur avec un cœur sincère, purifié par ta miséricorde de ce qui souille notre conscience, et dans la certitude que donne la foi : remplis-nous d’assurance, afin que nous témoignions au grand jour, par le rayonnement d’une charité inventive, de la force transformante de ta Parole et de ton Esprit. Alors que les médias annoncent, triomphants, la fin du christianisme, accorde-nous la force de continuer sans fléchir d’affirmer notre espérance ; donne-nous d’être attentifs les uns aux autres pour nous stimuler à aimer et à bien agir. Dès à présent nous te rendons grâce de nous avoir exaucés, car tu es fidèle, et accomplis toujours ce que tu as promis.

Abbé Philippe Link - Merci!

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Photo:
Des perce-neige de Bretagne 
Photo que mon ami Patrick D. m'a fait parvenir à l'instant...
«Symboles de vie nouvelle...»
Merci! Nous apprécions.
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«La véritable espérance est une espérance fondée 
sur la promesse de Dieu toujours à l'oeuvre.'»
(Marie-Thérèse Nadeau)
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«Apprends à recevoir la vie comme un cadeau.»
(Frédéric Lenoir)
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«Offre les fruits de ton action sans rien attendre en retour.»
(Jean Proulx)
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Bonne journée!
Jean-Yves 

mardi 28 janvier 2020

Il n’y a qu’un seul semeur. Le semeur, c’est le Christ. Tous nos actes missionnaires sont une petite participation à l’action du semeur. (309,859)

Bonjour!
Mercredi 29 janvier 2020


Voici la parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Voici que le semeur sortit pour semer » (Mc 4, 1-20)
Alléluia. Alléluia.
La semence est la parole de Dieu ;
le semeur est le Christ,
celui qui le trouve demeure pour toujours.

Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là,
    Jésus se mit de nouveau à enseigner au bord de la mer de Galilée.
Une foule très nombreuse se rassembla auprès de lui,
si bien qu’il monta dans une barque où il s’assit.
Il était sur la mer,
et toute la foule était près de la mer, sur le rivage.
    Il leur enseignait beaucoup de choses en paraboles,
et dans son enseignement il leur disait :
    « Écoutez ! Voici que le semeur sortit pour semer.
    Comme il semait,
du grain est tombé au bord du chemin ;
les oiseaux sont venus et ils ont tout mangé.
    Du grain est tombé aussi sur du sol pierreux,
où il n’avait pas beaucoup de terre ;
il a levé aussitôt,
parce que la terre était peu profonde ;
    et lorsque le soleil s’est levé, ce grain a brûlé
et, faute de racines, il a séché.
    Du grain est tombé aussi dans les ronces,
les ronces ont poussé, l’ont étouffé,
et il n’a pas donné de fruit.
    Mais d’autres grains sont tombés dans la bonne terre ;
ils ont donné du fruit
en poussant et en se développant,
et ils ont produit
trente, soixante, cent, pour un. »
    Et Jésus disait :
« Celui qui a des oreilles pour entendre,
qu’il entende ! »

    Quand il resta seul,
ceux qui étaient autour de lui avec les Douze
l’interrogeaient sur les paraboles.
    Il leur disait :
« C’est à vous qu’est donné
le mystère du royaume de Dieu ;
mais à ceux qui sont dehors,
tout se présente sous forme de paraboles.
    Et ainsi, comme dit le prophète :

Ils auront beau regarder de tous leurs yeux,

ils ne verront pas ;
ils auront beau écouter de toutes leurs oreilles,
ils ne comprendront pas ;
sinon ils se convertiraient
et recevraient le pardon. »

    Il leur dit encore :
« Vous ne saisissez pas cette parabole ?
Alors, comment comprendrez-vous toutes les paraboles ?
    Le semeur sème la Parole.
    Il y a ceux qui sont au bord du chemin
où la Parole est semée :
quand ils l’entendent,
Satan vient aussitôt
et enlève la Parole semée en eux.
    Et de même, il y a ceux qui ont reçu la semence
dans les endroits pierreux :
ceux-là, quand ils entendent la Parole,
ils la reçoivent aussitôt avec joie ;
    mais ils n’ont pas en eux de racine,
ce sont les gens d’un moment ;
que vienne la détresse ou la persécution à cause de la Parole,
ils trébuchent aussitôt.
    Et il y en a d’autres qui ont reçu la semence dans les ronces :
ceux-ci entendent la Parole,
    mais les soucis du monde, la séduction de la richesse
et toutes les autres convoitises
les envahissent et étouffent la Parole,
qui ne donne pas de fruit.
    Et il y a ceux qui ont reçu la semence dans la bonne terre :
ceux-là entendent la Parole, ils l’accueillent,
et ils portent du fruit :
trente, soixante, cent, pour un. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...

Il n’y a qu’un seul semeur. Le semeur, c’est le Christ. Nous, l’Église, nous ne sommes que des auxiliaires du semeur. Ce n’est pas notre propre grain que nous semons ; c’est la Parole de Dieu. Ce n’est pas nous qui sommes sortis pour semer ; c’est le Fils du Père qui est sorti d’auprès de Dieu pour venir parmi les hommes répandre la Parole de Dieu. Tous nos actes missionnaires sont une petite participation à l’action du semeur. Le semeur continue de semer, aujourd’hui. Par son Église, il répand la Parole à travers les cinq continents du monde.

Le semeur, le Christ, dans l’Évangile, ne choisit pas son public. Il ne dit pas d’avance : « Celui-ci va m’entendre, celui ne va pas m’entendre ; celui-là va comprendre ; celui-là ne va pas comprendre ; celui-là a envie de me suivre, celui-là n’a pas envie de me suivre ». Comme si d’avance nous savions qui va ouvrir ses oreilles pour entendre ! Le Christ ne dit pas d’avance : « Les pécheurs ne peuvent pas me suivre ; les publicains ne peuvent pas me suivre ; les païens ne peuvent pas me suivre ». Il répand sa parole sur toute chair, sur toute vie, sur toute humanité, et c’est la liberté de l’homme qui définit ceux qui entendent et ceux qui comprennent. Et nous, pas davantage que Jésus, nous ne pouvons définir qui va nous entendre ni choisir à qui nous voulons parler. Comme Jésus, habités par son Esprit, envoyés pour sa mission, nous semons sans compter et sans mettre d’avance des filtres pour empêcher la semence de se répandre.

Aujourd’hui, l’Esprit Saint nous envoie, comme « une lettre du Christ », pour proclamer dans chacun de nos lieux de vie les œuvres de Dieu et pour être des témoins ardents de l’Évangile du Christ parmi les hommes de bonne volonté, jusqu’aux limites de la terre. L’Esprit de Dieu nous envoie, pour que nous devenions les bâtisseurs d’une civilisation réconciliée, fondée sur l’amour fraternel. 

Soyons attentifs à la voix et aux signes de la présence et de l’action de l’Esprit Saint dans l’Église et dans le monde. Soyons les véritables disciples du Christ, lui qui fonde l’espérance, source de vie. Accueillons le feu de l’Esprit du Seigneur pour devenir une terre fertile qui reçoit l’Evangile, et d’ardents hérauts de cette Bonne Nouvelle !

Esprit de Dieu, rends-nous docile à ton action, fais grandir en nous la foi en la Parole qui sauve. Sois la source vive de l’espérance qui germe en nos vies. Sois en nous le souffle d’amour qui nous transforme et le feu de charité qui nous pousse à nous donner nous-mêmes à travers le service de nos frères et sœurs. Toi que le Père nous a envoyé, enseigne-nous toute chose et fais-nous saisir la richesse de la parole du Christ. Affermis en nous l’homme intérieur, fais-nous passer de la crainte à la confiance, afin que jaillisse en nous la louange de ta gloire.

Abbé Philippe Link - Merci!

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IMPORTANTES RÉUNIONS
POUR L'AVENIR DE NOTRE ÉGLISE...

Que veut-on faire avec notre Église catholique qui semble s'en aller vers sa fin ? Laisser aller… ou réfléchir ensemble et dans la prière à ce que nous pourrions faire?

Pour les personnes qui seraient intéressées à l'avenir de l'Église chez nous et prêtes à regarder quels moyens nous pourrions mettre en œuvre dans les 5 prochaines années pour que la foi chrétienne continue de se vivre ici. Pour cela, deux soirées de réflexion vous sont proposées dans chaque secteur, la seconde faisant suite à la première :
Les lundis 10 et 17 février, 19h30, en l'église de Saint-Pascal
Les mardis 11 et 18 février, 19h30, en la cathédrale de La Pocatière
Les mercredis 19 et 26 février, 19h30, en l'église de Saint-Jean-Port-Joli.
Il va sans dire que ces réunions sont très importantes et que les choix qui y seront faits pourraient amener de bons changements. Si vous souhaitez participer à cette réflexion, vous êtes les bienvenus.
Nous vous attendons nombreux, nombreuses pour affirmer votre désir que notre vie d'Église se donne des moyens pour continuer !
Votre Équipe d'animation de l'Unité Centre
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«L'avenir est entre les mains de ceux/celles qui auront su donner aux générations de demain les raisons de vivre et d'espérer.»
(Gaudium et Spes, 31,3)
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«Ta Parole est la lumière de mes pas,.
la lampe sur ma route.»
(Psaume118)
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Bonne Journée!
Jean-Yves 
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lundi 27 janvier 2020

« Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère » / (309,825)

Bonjour!
Mardi 28 janvier 2020



Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère » (Mc 3, 31-35)
Alléluia. Alléluia.
Tu es béni, Père,
Seigneur du ciel et de la terre,
tu as révélé aux tout-petits
les mystères du Royaume !
Alléluia. (cf. Mt 11, 25)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là,
comme Jésus était dans une maison,
    arrivent sa mère et ses frères.
Restant au-dehors,
ils le font appeler.
    Une foule était assise autour de lui ;
et on lui dit :
« Voici que ta mère et tes frères sont là dehors :
ils te cherchent. »
    Mais il leur répond :
« Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? »
    Et parcourant du regard
ceux qui étaient assis en cercle autour de lui,
il dit :
« Voici ma mère et mes frères.
    Celui qui fait la volonté de Dieu,
celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...

Il serait certes erroné d’interpréter ces versets comme si Jésus rejetait les membres de sa famille ; mais Notre-Seigneur affirme néanmoins clairement qu’il s’en est détaché au profit d’une autre famille, rassemblant tous ceux qui « font la volonté de Dieu ».

On peut rapprocher ce passage de celui où Jésus déclare bienheureux « ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui l’observent » (Lc 11, 27). Il s’agit donc d’un appel adressé avec insistance par le Maître à entrer dans une nouvelle parenté, spirituelle cette fois, moyennant l’obéissance à la volonté de Dieu reconnu comme Père.

Ce verset a sans nul doute marqué la conscience de la jeune communauté chrétienne. Le disciple ne suit donc pas seulement un Rabbi, dont il accueille la doctrine ; il entre également dans une famille spirituelle, rassemblant tous ceux qui, renonçant à un mode d’agir selon l’esprit du monde, s’évertuent à « faire la volonté » de Celui que Jésus est venu leur révéler et dont ils réclament la paternité.

Ce qui détermine si nous sommes « dehors » ou « dedans », ce n’est pas une confession de foi superficielle, mais une adhésion existentielle qui conduit à un changement radical de vie, que nous désignons par le terme de « conversion » : il ne suffit pas de crier « Seigneur, Seigneur » pour entrer dans le Royaume ; mais il s’agit de manifester que le Christ est véritablement Seigneur de nos vies, en obéissant à la Parole qu’il nous transmet au nom de son Père.

Notre obéissance au Père est l’expression concrète de notre volonté d’être ses fils, d’entrer dans sa famille, et d’accéder ainsi aux biens « que l’œil ne peut voir, que l’oreille ne peut entendre, mais que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment » (1 Co 2, 9).

Bien sûr il est impossible de nous imaginer ce que sera cette filiation divine lorsqu’elle sera accomplie dans l’Esprit ; pourtant dès à présent nous pouvons en avoir un avant-goût à l’école de la Sainte Famille. Saint Joseph n’est-il pas « l’ombre du Père », à qui s’est parfaitement soumis le Fils de Dieu afin de nous donner l’exemple ? Marie n’est-t-elle pas la « servante du Seigneur », en qui sa volonté peut librement s’accomplir ? La Sainte Famille constitue ainsi les prémisses de cette « famille de Dieu » qui deviendra l’Eglise et dans laquelle nous avons été intégrés par le baptême.

Puissions-nous reconnaître la grandeur de l’appel qui nous rassemble en un seul Corps, et être renouvelés dans le don de l’Esprit de crainte, afin de vivre en frères de Jésus et fils du Très-Haut.

Abbé Philippe Link - Merci!

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Bonne journée!
Jean-Yves


Avant d'être pardonné, il faut reconnaître son péché. / (309,773)

Bonjour!
Lundi 27 janvier 2020



Photo prise la semaine dernière à Carnac, France
Ça donne le goût du printemps...
(Merci Patrick!)

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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

 (Mc 3,22-30): Les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient: «Il est possédé par Béelzéboul; c'est par le chef des démons qu'il expulse les démons». Les appelant près de lui, Jésus disait en parabole: «Comment Satan peut-il expulser Satan? Si un royaume se divise, ce royaume ne peut pas tenir. Si une famille se divise, cette famille ne pourra pas tenir. Si Satan s'est dressé contre lui-même, s'il s'est divisé, il ne peut pas tenir; c'en est fini de lui. Mais personne ne peut entrer dans la maison d'un homme fort et piller ses biens, s'il ne l'a d'abord ligoté. Alors seulement il pillera sa maison. 

Amen, je vous le dis: Dieu pardonnera tout aux enfants des hommes, tous les péchés et tous les blasphèmes qu'ils auront faits. Mais si quelqu'un blasphème contre l'Esprit Saint, il n'obtiendra jamais le pardon. Il est coupable d'un péché pour toujours». Jésus parla ainsi parce qu'ils avaient dit: «Il est possédé par un esprit impur».
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Commentaire:
Abbé Vicenç GUINOT i Gómez (Sant Feliu de Llobregat, Espagne)
«Mais si quelqu'un blasphème contre l'Esprit Saint, il n'obtiendra jamais le pardon»
A
ujourd'hui, en lisant l'Évangile du jour, nous sommes étonnés -c'est "hallucinant" comme nous disons dans le langage courant-. «Les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem» voient la compassion de Jésus pour les gens et son pouvoir qui œuvre pour les opprimés, et -pourtant- ils disent qu'«Il est possédé par Béelzéboul» et que «c'est par le chef des démons qu'il expulse les démons» (Mc 3,22). En réalité nous sommes étonnés de voir jusqu'où peut arriver la malice et l'aveuglement humain, dans le cas présent, venant de gens lettrés. Ils ont en face la Bonté en personne, Jésus, l'humble de cœur, l'unique Innocent, et ils ne s'en rendent même pas compte. On suppose que se sont eux les sages, ceux qui connaissent les choses de Dieu afin d'aider le peuple, et en fin compte non seulement ils ne le reconnaissent pas mais en plus ils l'accusent d'être diabolique.


Vu depuis cette perspective c'est assez pour leur dire: «Arrêtez-vous là!». Mais le Seigneur endure avec patience leur jugement téméraire de sa personne. Comme l'affirmait Jean-Paul II, Il est le «témoignage insurpassable de l'amour patient et de l'humble mansuétude». Sa condescendance illimitée l'amène même à remuer leurs cœurs en augmentant avec des paraboles et des considérations raisonnables. Bien qu'à la fin, Il les prévient que cet endurcissement de leur cœur, qui est une rébellion contre le Saint Esprit, ne sera pas pardonnée (cf. Mc 3,29). Et non pas parce que Dieu ne le veuille mais parce qu'avant d'être pardonné, il faut reconnaître son péché. 

Comme l'a annoncé le Maître, la liste des disciples, qui ont souffert l'incompréhension quand ils agissaient avec les meilleures intentions, est longue. Pensons par exemple à Sainte Thérèse De L'Enfant-Jésus quand elle s'efforçait de d'emmener ses sœurs vers une plus haute perfection.

Ne nous étonnons pas, donc, si sur notre route nous trouvons les mêmes contradictions. Elles seront le signe que nous sommes sur la bonne route. Prions pour ces personnes et demandons au Seigneur qu'Il nous accorde l'endurance.

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Photo:
L'ange-bénitier de l'église de Saint-François de Montmagny
(Jean-Yves)
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«Le monde appartiendra 
à celui qui lui donnera la plus grande espérance.»
(Teilhard de Chardin)
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«Chaque chrétien est appelé, 
en raison de son baptême et de sa confirmation, 
à vivre sa foi dans une dimension diaconale de service.»
(Dominique Rey)

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Le sens de l'humour...

 Chaque jour le pape François demande au Seigneur
 de lui donner le sens de l’humour. 
« Avoir le sens de l’humour est une grâce 
que je demande tous les jours 
et je fais cette prière de Saint Thomas More :
 ‘ Seigneur donne-moi le sens de l’humour ‘ ; 
que je sache répondre à une remarque en riant ! »
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Bonne journée!
Jean-Yves