mercredi 31 juillet 2019

«Le Royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ... » / Psaume 4... / ..(296,367)

Bonjour!
Mercredi 31 juillet 2019


«Ô toi, l'au-delà de tout,
n'est-ce pas là tout ce qu'on peut chanter de toi?»
(Hymne - La Liturgie des heures - ce matin)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

PSAUME

(Ps 98 (99), 5, 6, 7, 9)
R/ Tu es saint, Seigneur notre Dieu ! (cf. Ps 98, 9c)
Exaltez le Seigneur notre Dieu,

prosternez-vous au pied de son trône,

car il est saint !

Moïse et le prêtre Aaron, Samuel, le Suppliant,

tous, ils suppliaient le Seigneur,

et lui leur répondait.

Dans la colonne de nuée, il parlait avec eux ;

ils ont gardé ses volontés,

les lois qu’il leur donna.

Exaltez le Seigneur notre Dieu,

prosternez-vous devant sa sainte montagne,

car il est saint, le Seigneur notre Dieu.

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ÉVANGILE

« Il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète ce champ » (Mt 13, 44-46)
Alléluia. Alléluia. 

Je vous appelle mes amis, dit le Seigneur,

car tout ce que j'ai entendu de mon Père, 

je vous l'ai fait connaître.

Alléluia. (Jn 15, 15b)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
 En ce temps-là,

Jésus disait aux foules :

« Le royaume des Cieux est comparable

à un trésor caché dans un champ ;

l'homme qui l'a découvert le cache de nouveau.
Dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il possède,
et il achète ce champ.

Ou encore :

Le royaume des Cieux est comparable

 à un négociant qui recherche des perles fines.

Ayant trouvé une perle de grande valeur,

il va vendre tout ce qu'il possède,
et il achète la perle. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...

Les paraboles que Jésus vient de proposer nous appellent à un choix radical, puisqu’il s’agit de « vendre tout ce que nous possédons » pour acquérir ce mystérieux champ contenant un trésor.

C’est sur sa parole que nous sommes invités à tout risquer, dans un acte d’obéissance qui ne se fonde que sur la foi en sa Personne. On peut se demander si le trésor caché dans le champ de nos vies, ne serait pas précisément cet attachement inconditionnel à Jésus dans un abandon confiant de tout notre être ? Rien ne se voit à l’extérieur de cette appartenance, mais intérieurement, elle fait de nous des enfants de Dieu par la foi, et « puisque nous sommes ses enfants, nous sommes aussi ses héritiers ; héritiers de Dieu, héritiers avec le Christ » (Rm 8, 17). Le don de Dieu vient combler une attente, un désir qui s’est préalablement creusé tout au long d’une recherche patiente et persévérante.
Le négociant qui a acheté la perle rare ne l’a pas acquise pour la revendre ; pas plus que l’agriculteur n’a monnayé ce champ pour dilapider son trésor. Nos deux personnages ont tout vendu pour acquérir un objet dont ils ne tireront aucun bénéfice matériel. Les voilà radicalement pauvres aux yeux du monde – de notre monde – mais étonnamment riches dans l’autre monde – celui auquel la parabole nous donne accès. Leur « valeur boursière » s’est effondrée, mais leur vie a pris un « poids » d’éternité, que nul, pas même la mort, ne pourra leur ravir.
Seigneur, puissions-nous nous laisser toucher et séduire par tes paraboles ; et que la découverte émerveillée du don de Dieu nous donne le courage de vendre joyeusement tout ce que nous possédons pour acquérir « la meilleure part» : celle qui « ne nous sera pas enlevée » (Lc 10, 42).

Abbé Philippe Link - Merci!

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Je veux inscrire ici les 150 psaumes de la Bible...
J'en suis rendu au psaume 4...

PSAUME 4

02 Quand je crie, réponds-moi, Dieu, ma justice ! Toi qui me libères dans la détresse, pitié pour moi, écoute ma prière !
03 Fils des hommes, jusqu'où irez-vous dans l'insulte à ma gloire, * l'amour du néant et la course au mensonge ?
04 Sachez que le Seigneur a mis à part son fidèle, le Seigneur entend quand je crie vers lui.
05 Mais vous, tremblez, ne péchez pas ; réfléchissez dans le secret, faites silence.
06 Offrez les offrandes justes et faites confiance au Seigneur.
07 Beaucoup demandent : « Qui nous fera voir le bonheur ? » Sur nous, Seigneur, que s'illumine ton visage !
08 Tu mets dans mon cœur plus de joie que toutes leurs vendanges et leurs moissons.
09 Dans la paix moi aussi, je me couche et je dors, car tu me donnes d'habiter, Seigneur, seul, dans la confiance.
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«Dieu est un Dieu de vie; il n'est pas un Dieu de mort.»
(Cardinal André Vingt-Trois)
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«Nous n'avons pas toujours conscience 
de la présence active de Dieu dans nos vies,
 mais il existe des moments lumineux
 où nous avons une conscience aiguë de celle-ci, 
où elle est presque palpable.»
(Jean-Claude Lavigne)
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Louez le Seigneur
  tous les peuples !
Alléluia!
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«En ce jour, je t'offre:

la délicatesse pour que tu t'éveilles à la vie 
et que tu goûtes aux merveilles qui t'entourent.»
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Bonne journée!
Jean-Yves


mardi 30 juillet 2019

Une nouvelle parabole pour passer un message... /La prière consiste à demander «des explications» à Dieu. Comment est ma prière? Est-elle sincère? Est-elle constante? Est-elle pleine de confiance? (2976,300)

Mardi 30 juillet 2019
Voici la Parole de Dieu de ce jour...



Bonjour!

«Explique-nous clairement la parabole de l'ivraie dans le champ»

PSAUME

(Ps 102 (103), 6-7, 8-9, 10-11, 12-13)
R/ Le Seigneur est tendresse et pitié.  (Ps 102, 8a)
Le Seigneur fait œuvre de justice,

il défend le droit des opprimés.

Il révèle ses desseins à Moïse,

aux enfants d’Israël ses hauts faits.

Le Seigneur est tendresse et pitié,

lent à la colère et plein d’amour ;

il n’est pas pour toujours en procès,

ne maintient pas sans fin ses reproches.

Il n’agit pas envers nous selon nos fautes,

ne nous rend pas selon nos offenses.

Comme le ciel domine la terre,

fort est son amour pour qui le craint.

Aussi loin qu’est l’orient de l’occident,

il met loin de nous nos péchés ;

comme la tendresse du père pour ses fils,

la tendresse du Seigneur pour qui le craint !

       ÉVANGILE       

« De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu,
 ainsi en sera-t-il à la fin du monde »
 (Mt 13, 36-43)
Alléluia. Alléluia. 

La semence est la parole de Dieu,

le semeur est le Christ ;

celui qui le trouve demeure pour toujours.

Alléluia. (cf. Mt 13, 4.23)


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,

    laissant les foules, Jésus vint à la maison.

Ses disciples s’approchèrent et lui dirent :

« Explique-nous clairement

la parabole de l’ivraie dans le champ. »
    Il leur répondit :
« Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ;
    le champ, c’est le monde ;
le bon grain, ce sont les fils du Royaume ;
l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais.
    L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ;
la moisson, c’est la fin du monde ;
les moissonneurs, ce sont les anges.
    De même que l’on enlève l’ivraie
pour la jeter au feu,
ainsi en sera-t-il à la fin du monde.
    Le Fils de l’homme enverra ses anges,
et ils enlèveront de son Royaume
toutes les causes de chute
et ceux qui font le mal ;
    ils les jetteront dans la fournaise :
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.
    Alors les justes resplendiront comme le soleil
dans le royaume de leur Père.

Celui qui a des oreilles,

qu’il entende ! »

            – Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire:

« Ex-pliquer » signifie « faire sortir du pli », amener au grand jour les articulations du récit ; ce n’est pas résoudre une énigme.

D’ailleurs, l’interprétation de la parabole reste ouverte même après l’explication. Le Seigneur confirme l’intuition selon laquelle le champ représente l’humanité, créée par Dieu dans un état de bonté originelle, mais divisée par une action subséquente du démon qui y introduit l’ivraie du péché.
Jésus ne revient pas sur l’avertissement formulé par le Maître à l’adresse des serviteurs, auxquels il interdit d’arracher l’ivraie avant le temps de la moisson. L’accent de l’explication fournie par Notre-Seigneur se porte plutôt vers la finale, c’est-à-dire le point d’aboutissement de l’attente et la séparation du bon grain et de l’ivraie.
Remarquons que contrairement à la parabole du Semeur, où le grain représentait la Parole de Dieu, ici Jésus identifie le bon grain aux « fils du Royaume » et l’ivraie aux « fils du Mauvais ».
 On est cependant en droit de penser que le bon grain lève dans le cœur des hommes qui ont accueilli la Parole, tandis que l’ivraie résulte de l’attention portée aux suggestions du Menteur. Notre-Seigneur ne dit-il pas aux juifs qui prétendaient avoir Abraham pour père :
Vous venez du démon, qui est votre père, et vous cherchez à réaliser les désirs de votre père. Celui-ci, dès le commencement, a voulu la mort de l’homme. Il n’a jamais été dans la vérité, parce qu’il n’y a pas en lui de vérité. Quand il dit le mensonge, il parle selon sa nature propre, parce qu’il est menteur et père du mensonge (Jn 8, 44).
La séparation du grain et de l’ivraie « à la fin du monde » est-elle une présentation symbolique du jugement dernier ? Il ne faut sans doute pas exclure cette interprétation, mais il ne faudrait pas non plus présenter cette lecture comme la seule possible. Ce serait trahir le genre littéraire de la parabole qui jette sa lumière sur un large éventail de situations. 
Ce que le Seigneur annonce, c’est la victoire finale du bien sur le mal, de la lumière sur les ténèbres, de la vérité sur le mensonge. Cette victoire sera obtenue par un acte de séparation, qui mettra fin à la confusion engendrée par le Mauvais lorsqu’il mélangea l’ivraie au bon grain. Chacun retournera à son « lieu propre », ou plutôt les fils rejoindront chacun la maison de leur « père » respectif : « les justes, resplendiront comme le soleil dans le Royaume de Dieu », tandis que « les fils du Mauvais, tous ceux qui font tomber les autres et commettent le mal » seront jetés « dans la fournaise », c’est-à-dire dans le lieu réservé au Démon.
Le jugement consiste donc en une mise en lumière de la réalité cachée, l’aboutissement du mouvement auquel nous consentons dès à présent. Chacun cueillera le fruit de ses propres choix, de l’orientation qu’il aura librement donnée à sa vie. 
Le verset final : « Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! » résonne comme un avertissement et un appel. C’est à chaque instant que nous sommes nous-mêmes les acteurs de notre propre jugement selon que nous prêtons l’oreille au Menteur ou au Fils de l’homme. Nous nous attachons par un lien de filiation à celui à qui nous accordons notre foi ; au Christ pour le salut de nos âmes, au Démon pour notre perdition. 
Tel est le « poids » de notre responsabilité ; mais nous sommes et demeurerons toujours libres de nous convertir, de revenir au Seigneur, de choisir la vérité et de reprendre le chemin de la vie filiale à la suite du Christ.
Seigneur, n’attends pas « la fin du monde » pour envoyer tes Anges ; qu’ils ouvrent dès à présent nos yeux sur nos complicités avec le mal, afin que nous puissions nous convertir et être comptés parmi les « justes qui resplendissent comme le soleil dans le Royaume de leur Père »


MERCI à l'abbé Philippe Link

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J'ai commencé à placer ici des psaumes... J'en suis rendu au psaume 3...
Vous savez sans doute que, dans la Bible il y a 150 psaumes...

PSAUME 3

02 Seigneur, qu'ils sont nombreux mes adversaires, nombreux à se lever contre moi,
03 nombreux à déclarer à mon sujet : « Pour lui, pas de salut auprès de Dieu ! »
04 Mais toi, Seigneur, mon bouclier, ma gloire, tu tiens haute ma tête.
05 A pleine voix je crie vers le Seigneur ; il me répond de sa montagne sainte.
06 Et moi, je me couche et je dors ; je m'éveille : le Seigneur est mon soutien.
07 Je ne crains pas ce peuple nombreux qui me cerne et s'avance contre moi.
08 Lève-toi, Seigneur ! Sauve-moi, mon Dieu ! Tous mes ennemis, tu les frappes à la mâchoire ; les méchants, tu leur brises les dents.
09 Du Seigneur vient le salut ; vienne ta bénédiction sur ton peuple !
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BONNE JOURNÉE!
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«Chacun a une manière de croire unique, 
une manière d'aimer unique  
et une manière d'espérer unique.»

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«Là où Dieu habite en moi, aucune blessure ne peut m'atteindre.»
(Anselm Grün)
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«Bâtir la cité de la terre, c'est bâtir aussi la cité des cieux.»
(M. Wakenheim)
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Dans les jardins de Louise...
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dimanche 28 juillet 2019

Marthe et Marie reçoivent Jésus... Deux attitudes bien différentes... / (296,221)

Bonjour!
Lundi 29 juillet 2019


Voici la Parole de Dieu de ce jour...

PSAUME

(Ps 105 (106), 19-20, 21-22, 23)
R/ Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !

Éternel est son amour !
ou :  
Alléluia ! (Ps 105, 1)

À l’Horeb ils fabriquent un veau,

ils adorent un objet en métal :
ils échangeaient ce qui était leur gloire
pour l’image d’un taureau, d’un ruminant.

Ils oubliaient le Dieu qui les sauvait,

qui a fait des prodiges en Égypte,
des miracles au pays de Cham,
des actions terrifiantes sur la mer Rouge.

Dieu a décidé de les détruire.

C’est alors que Moïse, son élu,
surgit sur la brèche, devant lui,
pour empêcher que sa fureur les extermine.
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ÉVANGILE


« Marthe, Marthe,
 tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses »
 (Lc 10, 38-42)
Alléluia. Alléluia.

Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur.
Celui qui me suit aura la lumière de la vie.
Alléluia. (cf. Jn 8,12)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,

  Jésus entra dans un village.
Une femme nommée Marthe le reçut.
  Elle avait une sœur appelée Marie
qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
  Quant à Marthe, elle était accaparée
par les multiples occupations du service.
Elle intervint et dit :
« Seigneur, cela ne te fait rien
que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ?
Dis-lui donc de m’aider. »
  Le Seigneur lui répondit :
« Marthe, Marthe, tu te donnes du souci
et tu t’agites pour bien des choses.
  Une seule est nécessaire.
Marie a choisi la meilleure part,
elle ne lui sera pas enlevée. »

          – Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...

« Seigneur, cela ne te fait rien ? » Bien que ce soit l’amour qui motive les actions de Marthe, elle ne peut pas s’empêcher de remarquer que sa sœur, Marie, est assise aux pieds de Jésus, à ne rien faire.

« Pourquoi est-ce qu’elle ne m’aide pas ? » Est-ce que Marthe est jalouse ? Non, car Marthe pourrait tout aussi bien interrompre ses activités et s’asseoir auprès de Jésus ; elle sait qu’elle serait bien accueillie. Mais elle s’indigne de travailler alors que Marie ne fait rien.
Cette scène symbolise notre propre expérience : regarder les autres et leurs situations de vie au lieu de se concentrer sur notre relation avec le Seigneur. Si le Seigneur veut que je serve à table, ou que je reste assise à ses pieds, peu importe ! L’important n’est pas l’action en elle-même mais plutôt de faire ce que Jésus me demande.

Est-ce que je veux obtenir la paix et la tranquillité d’âme propre aux disciples du Christ ? Alors, il faut renoncer à faire des comparaisons, et faire ce que le Seigneur me demande. Il n’est pas nécessaire de s’inquiéter de savoir si les autres ont reçu « une meilleure part ».

« Une seule chose est nécessaire ». Gardons-nous de mal interpréter cette parole de Jésus. Il ne propose pas un choix entre l’activité de Marthe et la contemplation de Marie. En fait, « une seule chose est nécessaire » signifie précisément que toutes nos actions au service de Dieu et des autres doivent être enracinées dans la prière. Nous devons toujours être « connectés », Lui offrant continuellement notre cœur et notre intelligence, pour que tous nos efforts soient des vrais efforts d’amour.
Seigneur, souvent je suis débordé par mon travail et par mes soucis. Accorde-moi ton aide afin que tous mes efforts soient pour Toi seul. Ne me laisse pas tomber dans l’envie ou le ressentiment. Quelles que soient mes occupations, que mon cœur reste rempli de ta présence.

Abbé Philippe Link - Merci! 

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PSAUME 2

01 Pourquoi ce tumulte des nations, ce vain murmure des peuples ?
02 Les rois de la terre se dressent, les grands se liguent entre eux contre le Seigneur et son messie :
03 « Faisons sauter nos chaînes, rejetons ces entraves ! »
04 Celui qui règne dans les cieux s'en amuse, le Seigneur les tourne en dérision ;
05 puis il leur parle avec fureur , et sa colère les épouvante :
06 « Moi, j'ai sacré mon roi sur Sion, ma sainte montagne. »
07 Je proclame le décret du Seigneur ! + Il m'a dit : « Tu es mon fils ; moi, aujourd'hui, je t'ai engendré.
08 Demande, et je te donne en héritage les nations, pour domaine la terre tout entière.
09 Tu les détruiras de ton sceptre de fer, tu les briseras comme un vase de potier. »
10 Maintenant, rois, comprenez, reprenez-vous, juges de la terre.
11 Servez le Seigneur avec crainte, rendez-lui votre hommage en tremblant.
12 Qu'il s'irrite et vous êtes perdus : soudain sa colère éclatera. Heureux qui trouve en lui son refuge !

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«Pour peu qu'on laisse monter en soi la petite musique du silence,
 elle devient l'écrin de l'inspiration, de la réflexion et de sagesse.»
(Yves Duteil)
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«La véritable maturité n'est-elle pas de s'enfanter chaque jour?»
(Alexander Jardin)
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Bonne journée!
Jean-Yves 

samedi 27 juillet 2019

N’hésitons jamais à frapper à la porte du cœur de Dieu. / (296,167)

Bonjour!
Dimanche 28 juillet 2019



Voici la Parole de Dieu de ce dimanche...

PSAUME

(Ps 137 (138), 1-2a, 2bc-3, 6-7ab, 7c-8)
R/ Le jour où je t’appelle,

réponds-moi, Seigneur. (cf. Ps 137, 3)

De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce :

tu as entendu les paroles de ma bouche.

Je te chante en présence des anges,
vers ton temple sacré, je me prosterne.

Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité,

car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole.

Le jour où tu répondis à mon appel,
tu fis grandir en mon âme la force.

Si haut que soit le Seigneur, il voit le plus humble ;

de loin, il reconnaît l’orgueilleux.

Si je marche au milieu des angoisses, tu me fais vivre,
ta main s’abat sur mes ennemis en colère.

Ta droite me rend vainqueur.

Le Seigneur fait tout pour moi !

Seigneur, éternel est ton amour :
n’arrête pas l’œuvre de tes mains.

DEUXIÈME LECTURE

« Dieu vous a donné la vie avec le Christ, il nous a pardonné toutes nos fautes » (Col 2, 12-14)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens
Frères,

    dans le baptême,

vous avez été mis au tombeau avec le Christ
et vous êtes ressuscités avec lui par la foi en la force de Dieu
qui l'a ressuscité d’entre les morts.
    Vous étiez des morts,
parce que vous aviez commis des fautes
et n’aviez pas reçu de circoncision dans votre chair.
Mais Dieu vous a donné la vie avec le Christ :
il nous a pardonné toutes nos fautes.
    Il a effacé le billet de la dette qui nous accablait
en raison des prescriptions légales pesant sur nous :
il l’a annulé en le clouant à la croix.

    – Parole du Seigneur.

ÉVANGILE

« Demandez, on vous donnera » (Lc 11, 1-13)
Alléluia. Alléluia. 

Vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ;

c’est en lui que nous crions « Abba », Père.
Alléluia. (Rm 8, 15bc)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
    Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière.

Quand il eut terminé,

un de ses disciples lui demanda :
« Seigneur, apprends-nous à prier,
comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. »
    Il leur répondit :
« Quand vous priez, dites :
‘Père,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne.
    Donne-nous le pain
dont nous avons besoin pour chaque jour
    Pardonne-nous nos péchés,
car nous-mêmes, nous pardonnons aussi
à tous ceux qui ont des torts envers nous.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation. »
    Jésus leur dit encore :
« Imaginez que l’un de vous ait un ami
et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander :
‘Mon ami, prête-moi trois pains,
    car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi,
et je n’ai rien à lui offrir.’
    Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond :
‘Ne viens pas m’importuner !
La porte est déjà fermée ;
mes enfants et moi, nous sommes couchés.
Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose’.
    Eh bien ! je vous le dis :
même s’il ne se lève pas pour donner par amitié,
il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami,
et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.
    Moi, je vous dis :
Demandez, on vous donnera ;
cherchez, vous trouverez ;
frappez, on vous ouvrira.
    En effet, quiconque demande reçoit ;
qui cherche trouve ;
à qui frappe, on ouvrira.
    Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson,
lui donnera un serpent au lieu du poisson ?
    ou lui donnera un scorpion
quand il demande un œuf ?
    Si donc vous, qui êtes mauvais,
vous savez donner de bonnes choses à vos enfants,
combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint
à ceux qui le lui demandent ! »
    – Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...

L’évangile de ce jour est un appel pressant à entrer dans une grande confiance vis-à-vis de Dieu.

Certains craignent de déranger le Bon Dieu. Jésus leur dit : « Demandez, vous obtiendrez » (Lc 11,9). D’autres hésitent à importuner leur Seigneur. Jésus leur enseigne : « Cherchez, vous trouverez, frappez, la porte vous sera ouverte » (id.).
N’hésitons jamais, oui, jamais, à frapper à la porte du cœur de Dieu. Ce n’est pas à un Dieu lointain, hautain et occupé que nous nous adressons, mais à un Père qui est infiniment proche de nous puisque c’est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l’être (Ac 17,28).
Il y a un ritualisme, un légalisme qui finalement finissent par mettre Dieu à distance, et cela par ignorance, par peur sinon par calcul. Non, Dieu se réjouit de nos demandes, il se plaît à accueillir notre simplicité à son égard. C’est « la voie de la confiance pure et amoureuse » que la petite Thérèse nous enseigne si bien. Dans une de ses dernières lettres écrite (à l’abbé Bellière) elle a ces mots : « Je voudrais que vous soyez simples avec le Bon Dieu » (LT 261). Elle explique cela à Céline, sa sœur :
Notre Bien-aimé n’a pas besoin de nos belles pensées, de nos œuvres éclatantes. S’il veut des pensées sublimes, n’a-t-il pas ses anges, ses légions d’esprits célestes dont la science surpasse infiniment celle des plus grands génies de notre triste terre. Ce ne sont pas l’esprit et les talents que Jésus est venu chercher ici-bas. Il ne s’est fait la fleur des champs qu’afin de nous montrer combien il chérit la simplicité (LT 141).
Jésus chérit notre simplicité. De fait, a-t-il rejeté l’audace de l’hémorroïsse venu le toucher au milieu de la foule ? Non, il l’a guérie. A-t-il rejeté l’impudicité de la pécheresse venue étreindre ses pieds, les ondoyer et les essuyer avec ses cheveux ? Non, il l’a pardonnée ! A-t-il rejeté le disciple bien-aimé qui s’est penché sur sa poitrine ? Non, il l’a aimé et il l’a choisi. Jésus chérit la simplicité, et il veut nous faire entrer dans une vraie simplicité ; une familiarité – au sens propre du terme – avec le Père.
Aussi nous donne-t-il aujourd’hui cette petite parabole de l’homme qui ouvre en pleine nuit à celui qui le réveille parce qu’il a été touché par l’impudicité, le sans-gêne, la simplicité, de son visiteur nocturne. Jésus nous invite à avoir le même « sans-gêne » vis-à-vis du Père. Le terme grec est parfois traduit par insistance. Mais ce n’est pas tant d’insistance qu’il s’agit, mais littéralement d’absence de pudeur. Oui, notre simplicité touche le Cœur de Dieu elle réjouit notre Père du Ciel. « Le Bon Dieu ne se fatigue pas de m’entendre », confie la petite Thérèse, « lorsque je lui dis tout simplement mes peines et mes joies comme s’il ne les connaissait pas » (Ms C, 32v°).
Le Seigneur, en ce jour, nous invite à nous débarrasser de toutes nos complications, nos belles manières, nos calculs dans notre relation avec lui. De toutes nos complications, de tous les échafaudages dont nous avons hérité où que nous avons bâtis pour nous protéger. Il n’y a pas besoin de nous protéger contre Dieu, de garder une distance craintive. Respecter et honorer Dieu, c’est respecter et honorer sa proximité, sa tendresse, sa miséricorde. C’est s’offrir à son amour, c’est se laisser aimer.
Entrons comme Marie dans cette amitié avec Dieu, dans cette confiance filiale, et nous exulterons de joie, en découvrant une liberté dont nous n’aurons pas idée.

Abbé Philippe Link - Merci!

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Photo:
Église de Saint-Roch-des-Aulnaies
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PSAUME 1

01 Heureux est l'homme qui n'entre pas au conseil des méchants, + qui ne suit pas le chemin des pécheurs, * ne siège pas avec ceux qui ricanent,
02 mais se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit !
03 Il est comme un arbre planté près d'un ruisseau, + qui donne du fruit en son temps, * et jamais son feuillage ne meurt ; tout ce qu'il entreprend réussira,
04 tel n'est pas le sort des méchants. Mais ils sont comme la paille balayée par le vent : +
05 au jugement, les méchants ne se lèveront pas, * ni les pécheurs au rassemblement des justes.

06 Le Seigneur connaît le chemin des justes, mais le chemin des méchants se perdra.
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«Notre vie est un chemin vers Dieu.»
(Anselm Grün)
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«La prière consiste pour nous à demander...»
(Mgr Philippe Marsset, évêque-auxiliaire nommé,
 - Diocèse e Paris)
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«La prière me permet de placer sous la lumière de Dieu
 la réalité de mon être et d'éclairer mes côtés obscurs.»
(Anselm Grün)
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«L'Espérance aime les nouveaux départs au lever du soleil.»
(Ermes Ronchi)
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Photo:
Québec - Le Québec historique
J'ai pris cette photo la semaine dernière;
nous étions dans la rue à attendre la lumière verte...
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Bon dimanche!
Jean-Yves