Bonjour!
Lundi 8 juillet 2019
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
PSAUME
(Ps 90 (91), 1-2, 3a.4, 14-15ab)
R/ Mon Dieu, dont je suis sûr ! (Ps 90, 2b)
Quand je me tiens sous l’abri du Très-Haut
et repose à l’ombre du Puissant,
je dis au Seigneur : « Mon refuge,
mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr ! »
C’est lui qui te sauve des filets du chasseur
il te couvre et te protège.
Tu trouves sous son aile un refuge :
sa fidélité est une armure, un bouclier.
« Puisqu’il s’attache à moi, je le délivre ;
je le défends, car il connaît mon nom.
Il m’appelle, et moi, je lui réponds ;
je suis avec lui dans son épreuve. »
ÉVANGILE
« Ma fille est morte à l’instant ; mais viens, et elle vivra » (Mt 9, 18-26)
Alléluia. Alléluia.
Notre Sauveur, le Christ Jésus, a détruit la mort ;
il a fait resplendir la vie par l’Évangile.
Alléluia. (2 Tm 1, 10)
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste,
voilà qu’un notable s’approcha.
Il se prosternait devant lui en disant :
« Ma fille est morte à l’instant ;
mais viens lui imposer la main,
et elle vivra. »
Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples.
Et voici qu’une femme
souffrant d’hémorragies depuis douze ans
s’approcha par derrière
et toucha la frange de son vêtement.
Car elle se disait en elle-même :
« Si je parviens seulement à toucher son vêtement,
je serai sauvée. »
Jésus se retourna et, la voyant, lui dit :
« Confiance, ma fille !
Ta foi t’a sauvée. »
Et, à l’heure même, la femme fut sauvée.
Jésus, arrivé à la maison du notable,
vit les joueurs de flûte
et la foule qui s’agitait bruyamment.
Il dit alors :
« Retirez-vous.
La jeune fille n’est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui.
Quand la foule fut mise dehors,
il entra, lui saisit la main,
et la jeune fille se leva.
Et la nouvelle se répandit dans toute la région.
– Acclamons la Parole de Dieu.
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1. Matthieu nous rapporte dans ce passage deux miracles de Jésus, dont l’un est impliqué dans l’autre. Un notable vient demander à Jésus de venir faire revivre sa fille qui vient de mourir, et alors qu’ils se rendent chez lui, une femme souffrant d’une maladie grave se fait guérir, en touchant la frange du vêtement de Jésus. Nous savons qu’à l’époque de Jésus les personnes souffrant de graves maladies étaient considérées comme impures et souvent exclues des centres d’habitation. C’est donc alors que Jésus se rend de la ville où il se trouvait à celle où se trouve la fille du notable que cette pauvre femme trouve l’occasion d’approcher discrètement de Jésus.
2. Ces deux miracles ont quelque chose en commun : dans les deux cas, il ne semblait y avoir aucune solution possible. La fille semble morte, tout espoir est donc inutile ; et la femme souffre d’hémorragies depuis douze ans, que peut-elle donc encore faire pour être guérie ? Et pourtant, là où l’espérance parait être impossible, Jésus apporte la guérison et la vie.
3. Ces deux miracles peuvent donc être un signe pour nous : là où tout espoir semble vain, Jésus peut apporter le salut. Si nous avons reçu une blessure grave de la part d’une personne en laquelle nous avions confiance, d’où pouvons-nous prendre la force pour pardonner ? Si nous cherchons en nous-mêmes, c’est impossible. Mais si nous demandons à Jésus, alors cela devient possible. Ou bien, comment sortir d’une situation de grave péché par nos propres moyens ? Sans l’aide de Dieu, nous ne pouvons pas y arriver. Le Seigneur n’attend que nous le lui demandions et que nous lui ouvrions la porte de notre cœur pour nous donner ses dons.
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Bonne journée!
Jean-Yves
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La route verte du fleuve qui longe la berge, à La Pocatière
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