lundi 30 novembre 2020

« Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint » / Pour consultation: voir au bas de ce message... / (337,767)

Bonjour!

Mardi 1er décembre 2020

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«Debout! Le Seigneur vient!

La parole s'infiltre,

Elle ébranle nos cœurs.

Et voici le Royaume,

Il approche, il est là.

Réveillons-nous!»

(Hymne - Liturgie des heures - Avent)

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Voici la Parole de Dieu de ce jour... 

ÉVANGILE

« Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint » (Lc 10, 21-24)

Alléluia, Alléluia. Voici qu’il vient avec puissance, notre Seigneur, pour éclairer les yeux de ses serviteurs. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

À l'heure même, Jésus exulta de joie
sous l’action de l’Esprit Saint,
et il dit :
« Père, Seigneur du ciel et de la terre,
je proclame ta louange :
ce que tu as caché aux sages et aux savants,
tu l’as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
Tout m’a été remis par mon Père.
Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ;
et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils
et celui à qui le Fils veut le révéler. »

Puis il se tourna vers ses disciples
et leur dit en particulier :
« Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez !
Car, je vous le déclare :
beaucoup de prophètes et de rois
ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez,
et ne l’ont pas vu,
entendre ce que vous entendez,
et ne l’ont pas entendu. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

Comment ne pas unir nos voix à celle du psalmiste qui implore Dieu de hâter la venue de ce Roi, afin que « fleurisse la justice » et qu’une paix durable soit instaurée dans le pays ? C’est sous les traits de ce Roi « doux et humble de cœur » que Jésus se révèle à nous dans l’Évangile aujourd’hui : « exultant de joie sous l’action de l’Esprit Saint » qui repose en plénitude sur lui en tant que Fils unique, il « proclame la louange » du Créateur et se présente comme le vis-à-vis de l’Eternel auquel il est indéfectiblement uni par une connaissance réciproque « en Esprit et vérité » (Jn 4, 23), c’est-à-dire dans l’amour.

La merveille que Dieu accomplit pour nous et dans laquelle il révèle sa paternité, c’est la vie qu’il nous offre en son Fils Jésus Christ.

Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez !

Et que voyons-nous ? Un Roi intronisé sur la Croix, élevé entre ciel et terre pour le salut du monde, « dressé comme un étendard pour les peuples » (Ibid.). Telle est la chaire d’où Notre-Seigneur proclamera bientôt la réconciliation universelle, et d’où il attirera tout à lui (Jn 12, 32).

C’est ainsi que lors de sa première venue, Notre-Seigneur Jésus Christ a accompli toute justice et révélé la tendresse du Père. Comme il l’a promis, il reviendra dans la gloire pour établir son Règne, où « fleurira cette justice, et où la paix règnera jusqu’à la fin des lunes. En lui seront bénies toutes les familles de la terre ; tous les pays le diront bienheureux » (Ps 72). Oui, « voici que le Seigneur va venir, et avec lui, tous ceux qui ont cru en lui » (Ant. d’ouv.).

Dans sa justice, il remettra leur récompense à ceux qui auront ardemment désiré sa venue dans la gloire » (Ant. com.), « ceux qui ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau. Ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif, le soleil et ses feux ne les frapperont plus, car l’Agneau qui se tient au milieu du trône sera leur berger, il les conduira vers des sources d’eaux vives et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux » (Ap 7, 14-17).

En attendant ce jour béni, nous savons ce que nous avons à faire pour hâter son retour : partager à pleines mains, la miséricorde dont nous sommes les premiers bénéficiaires. N’est-ce pas la mission que le Seigneur laissa à ses disciples au matin de Pâques ?

Jésus vint, il se tint au milieu d’eux et il leur dit : “La paix soit avec vous”. Il souffla sur eux et leur dit : “Recevez l’Esprit Saint ; ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis” (Jn 20, 19.22-23).

Désormais, la puissance de la Résurrection est à l’œuvre dans la miséricorde partagée : le loup peut habiter avec l’agneau, le léopard avec le chevreau, le veau avec le lionceau, la vache avec l’ourse. Car là où règne « la connaissance du Seigneur » – celle que révèle le Fils – « il ne se fera plus rien de mauvais ni de corrompu » (1ère lect.).

Père, Seigneur du ciel et de la terre”, nous t’en supplions humblement : que l’Esprit Saint “remplisse nos cœurs comme les eaux recouvrent le fond de la mer” (1ère lect.), afin que nous connaissions le bonheur de te voir en Jésus, et de t’entendre dans sa Parole. Participant à la filiation de ton Fils Unique, nous pourrons alors devenir à notre tour des artisans de paix (cf. Mt 5, 9), qui préparent la route à celui qui a “réconcilié toutes choses, sur la terre et dans le ciel, par le sang de sa croix” (Col 1, 20).


Abbé Philippe Link _ Merci!

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Photo:

 De André Lavoie - Saint-Pacôme - Merci. 



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Bonne journée!

Jean-Yves

dimanche 29 novembre 2020

« Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent » / (337,700)

 Bonjour!

Lundi 30 novembre 2020

Fête de saint André, apôtre

C'était un pêcheur sur le lac de Galilée lorsque le Seigneur l'a appelé...



 
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«Prenez cœur, prenez courage, vous tous qui espérez le Seigneur... »

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«Un jour nouveau commence,
Un jour reçu de toi,
Père,
Nous l'avons remis d'avance
En tes mains tel qu'il sera.»
(Hymne - Liturgie des heures - Ce jour)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent » (Mt 4, 18-22)

Alléluia. Alléluia.
Venez à ma suite, dit le Seigneur.
Je vous ferai pêcheurs d’hommes.
Alléluia. (Mt 4, 19)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu


En ce temps-là,
    comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée,
il vit deux frères,
Simon, appelé Pierre,
et son frère André,
qui jetaient leurs filets dans la mer ;
car c’étaient des pêcheurs.
    Jésus leur dit :
« Venez à ma suite,
et je vous ferai pêcheurs d’hommes. »
    Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.

De là, il avança et il vit deux autres frères,
Jacques, fils de Zébédée,
et son frère Jean,
qui étaient dans la barque avec leur père,
en train de réparer leurs filets.
Il les appela.
    Aussitôt, laissant leur barque et leur père,
ils le suivirent.

    – Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire

Si l’on en croit l’Evangile de Saint Jean, André – dont nous célébrons la fête aujourd’hui – est le premier de tous les disciples à avoir rencontré le Seigneur ; après la désignation de Jésus, par Jean-Baptiste, comme l’agneau de Dieu qui l’emporte sur le péché du monde (1,29.40).

Si l’on est attentif aux enseignements de l’Evangile de Saint Matthieu – celui que la liturgie nous donne à entendre aujourd’hui -, André est, avec Simon son frère, le premier de ces mêmes disciples à avoir été directement appelé par le Christ en personne au bord de la mer de Galilée (Mt 4,18).

D’un côté, c’est André qui le premier trouve Jésus ; de l’autre, c’est Jésus, le premier, qui appelle André. Cette variante dans les Evangiles n’a rien de troublant ni d’antinomique. – D’une part, André et l’autre disciple (où toute une tradition se plaît à reconnaître Jean) ont pu faire un premier pas à la suite de Jésus sur qui ils avaient, avec le Baptiste, fixé les yeux (Jn 1,35). On reconnaît le Seigneur dans la mesure où on le cherche! – D’autre part, le Christ lui-même a pu faire à son tour, vers Pierre et lui, le premier pas de l’appel explicite au terme de quoi ils ont laissé là leurs filets pour le suivre (Mt 4,20). On ne marche à la suite du Seigneur que dans la mesure où l’on a perçu l’appel qu’il nous adresse.

Ainsi la fête de l’apôtre Saint André nous ramène-t-elle à cette vérité initiale et si essentielle : toute rencontre du Seigneur implique la convergence de deux libertés. On ne reconnaît Dieu que dans la mesure où on le cherche. Et on n’est abordé par lui que dans la mesure où il vient vers nous. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi mais c’est moi qui vous ai choisis et institués (Jn 15,15). Il est parfaitement vrai que c’est toujours Dieu, comme il est écrit, qui nous a aimés le premier (1 Jn 4,18). « Tu ne me chercherais pas si tu ne m’avais déjà trouvé », comme le fait dire à juste titre au Christ Blaise Pascal. Il n’y a pas de vraie marche à sa suite et d’adhésion à sa personne sans le plein assentiment, la prime spontanéité de notre liberté. Il en est ainsi en toute histoire d’amour. Une sorte d’étonnante priorité mutuelle dans la parfaite réciprocité.

Et c’est la rencontre de ces deux libertés qui fait la solidité d’une amitié, d’une vie de foi, d’un engagement chrétien, d’une vie consacrée. Jésus qui vient vers moi et moi qui marche vers Jésus.

Seigneur, tu es là, présent au milieu de nos activités quotidiennes. Tu nous trouves réparant nos filets ou les jetant en mer. Tu es là, au milieu de nos journées de labeur. Donne-nous un cœur qui, malgré ces activités, reste en ta présence. Donne-nous de vivre chaque instant dans la conscience de ton regard plein de miséricorde sur nous.

Philippe Link - Merci!

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«André dit à Simon son frère: Nous avons trouvé le Messie.» Et il le conduisit à Jésus.»


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Bonne journée!

Jean-Yves


samedi 28 novembre 2020

« Veillez, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison » /VEILLEZ! / (337,635)

 Bonjour!

Dimanche 29 novembre 2020


C'est le temps de l'Avent qui commence. C'est un temps d'attente et de disponibilité du cœur.

«Debout! Le Seigneur vient!»

Premier dimanche de l'Avent (B)

Voici la Parole de Dieu de ce dimanche...

ÉVANGILE

« Veillez, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison » (Mc 13, 33-37)

Alléluia. Alléluia.
Fais-nous voir, Seigneur, ton amour, et donne-nous ton salut.
Alléluia. (Ps 84, 8)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc


En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Prenez garde, restez éveillés :
car vous ne savez pas
quand ce sera le moment.
C’est comme un homme parti en voyage :
en quittant sa maison,
il a donné tout pouvoir à ses serviteurs,
fixé à chacun son travail,
et demandé au portier de veiller.
Veillez donc,
car vous ne savez pas
quand vient le maître de la maison,
le soir ou à minuit,
au chant du coq ou le matin ;
s’il arrive à l’improviste,
il ne faudrait pas qu’il vous trouve endormis.
Ce que je vous dis là, je le dis à tous :
Veillez ! »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

Qu’est-ce donc que veiller comme Jésus nous y invite ?

La veille ne consiste pas seulement, ni même d’abord, en moments déterminés, pris au cours de la nuit, à genoux devant le Seigneur, Bible ouverte et cierge allumé. En nous demandant de veiller en tout temps, le Christ nous invite plus globalement encore à un état d’attention intérieure. Cette attraction du cœur, cet éveil de l’esprit, ce sentiment de l’âme qui font ce qu’on appelle “la vigilance“. Comme un murmure intérieur, paisible et ferme, qui, peu à peu, imprègne notre être tout entier et l’emplit. L’emplit de foi en sa présence, d’espérance en sa venue et d’amour à son égard.

On veille donc tout d’abord dans la foi. Tout simplement parce que Dieu est Notre Père et notre Rédempteur depuis toujours, comme dit le prophète Isaïe (63,16). Notre Père et le Père de Notre Seigneur Jésus Christ, comme nous le précise l’apôtre Paul (1 Co 1,3). Il est ce Sauveur qui défend nos intérêts, rachète nos fautes, guide notre marche. Il agit avec nous comme un parent, un protecteur et un soutien. On peut donc l’appeler, l’interpeller, l’invoquer. Des générations et des générations de croyants ont pu le vérifier. Des foules de témoignages, si nous savons les entendre, sont là pour nous en rappeler la belle vérité.

Bien plus, celui qui est encore attendu, est déjà descendu (Jn 3,11). Et l’on garde à jamais mémoire de ce premier Avènement. Dans quelques semaines, nous fêterons Noël ! L’Évangile est le vivant rappel, toujours neuf, d’un commencement déjà donné et qui n’en finit pas de se renouveler au long des ans. Un Événement d’hier qui advient chaque jour. Non pas une lettre morte à ausculter mais un appel lancé une fois pour toutes à aller de l’Avant ! Une invitation perpétuelle à trouver dans l’aujourd’hui de nos vies les traces de sa venue passée et de sa présence encore actuelle (Jn 14,18). Tout est déjà sauvé en Christ. Mais il nous reste à le vivre. Rien n’est encore joué. Il nous faut donc veiller dans la foi. Chaque Avent nous rappelle à tous l’urgence de ce “oui” à dire à Dieu, au présent. Pour le cœur vigilant, chaque moment qui passe est une Rencontre offerte avec l’Éternel.

Veiller en tout temps ne peut donc se faire aussi que dans l’espérance. On croit parce que le Seigneur est. On espère parce qu’il vient. L’Espérance chrétienne toutefois ne se fonde pas sur un savoir concernant le jour et l’heure. Non, l’espérance qui conduit le chrétien à la vigilance est une force qui le pousse à l’engagement. Malgré tant de rêves de ce monde qui tournent à la chimère, tant d’espoirs entretenus qui n’ont jamais été tenus, le croyant veille parce qu’il espère. Il espère pouvoir rendre ce monde un peu plus attentif, avec lui, au salut de Dieu qui veut lui donner sans cesse un peu plus d’amour, de paix et de lumière. La veille dans l’espérance, sur les remparts de la cité, nous conduit à montrer au monde les clartés naissantes des cieux nouveaux et de la terre nouvelle où, par-delà nos injustices, la Justice de Dieu habitera (2 P 3,13). C’est de nuit qu’il est beau d’espérer au Soleil du matin !

Il est donc clair, pour conclure, que la veille dans l’espérance et dans la foi à laquelle Jésus nous convie si fort en ce dimanche, ne peut se vivre qu’au nom d’un authentique amour. On ne veille que si l’on aime et dans l’attente de qui l’on aime. Ou alors, c’est d’inquiétude ou d’insomnie qu’il s’agit. Or, ici, de qui s’agit-il ? Il s’agit de Dieu qui est le Père de tendresse (Jn 16,27). Il s’agit du Fils qui est l’Époux bien-aimé (Mt 25,1).

L’Esprit et l’Épouse, unis dans le même amour, chaque jour, au Dieu de toujours, disent donc : Maranatha ! Viens Seigneur Jésus ! (Ap 22,20). Cette attente amoureuse n’a rien d’une fuite en avant. C’est l’aventure quotidienne de notre vie à l’infini de Dieu. Une réponse de pure affection à l’appel du Christ osant nous dire humblement le premier, écoutons bien : Veillez avec moi (Mt 26,38). Car le grand Veilleur finalement n’est-ce pas lui, Jésus-Christ ?

Oui, viens Seigneur Jésus ! (Ap 22,20). En renaissant ainsi parmi nous, Tu nous entraînes à renaître d’en-haut et de nouveau (Jn 3,7). Pour vivre enfin, un jour, éternellement près de toi.



Merci! - Abbé Philippe Link

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Bon dimanche!

Bon temps de l'Avent dans la paix et la joie.

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Ce petit ange est sur mon bureau depuis des années...

Il chante l'Espérance, la Joie, la Louange, la Reconnaissance.

C'est l'ange de l'Avent.

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La vertu d'Espérance est la vertu de ceux et celles qui sont en chemin...


Jean-Yves

diacre


Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre coeur ne s'alourdisse dans la débauche... /Quelques pensées... / Prière: À la gloire de notre Dieu.../ (337,549)

 Bonjour!

Photo:
De André Lavoie - Merci!
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Samedi 28 novembre 2020

«Comment la nuit vient-elle au jour?

 Peux-tu vaincre les ténèbres,

 porter ta flamme jusqu'au cœur 

et changer le fond de l'être?»

(Hymne - Liturgie de heures - ce jour)

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«Béni soit au nom du Seigneur

Celui qui vient sauver son peuple!

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(Au bas de cette page, vous trouverez ma prière d'action de grâce pour terminer l'année liturgique...)


Voici la Parole de Dieu de ce jour....


(Lc 21,34-36):
«Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s'alourdisse dans la débauche, l'ivrognerie et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l'improviste. Comme un filet, il s'abattra sur tous les hommes de la terre. Restez éveillés et priez en tout temps: ainsi vous serez jugés dignes d'échapper à tout ce qui doit arriver, et de paraître debout devant le Fils de l'homme».   

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Commentaire...

C’est sur ce vibrant appel à la vigilance, que Jésus termine son discours et que l’Eglise clôture cette Année liturgique.

Pris en dehors de leur contexte apocalyptique, les quelques versets que nous méditons aujourd’hui résonnent comme un vibrant appel à la vigilance. Une vigilance de tout temps et qui ne peut se relâcher sous aucun prétexte, car notre « adversaire, le Diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer » (1 P 5, 8). Jaloux de notre liberté filiale, il tente de nous séduire par les fascinations de ce monde, de manière à ce que notre cœur, alourdi par les convoitises, tombe dans la débauche ou dans la préoccupation excessive pour les choses qui passent.

La seule, l’unique manière de ne pas être pris aux filets de l’oiseleur, est de nous « débarrasser de tout ce qui nous alourdit, et d’abord du péché qui nous entrave si bien » (He 12, 1) ; et de ne pas quitter des yeux celui qui est « à l’origine et au terme de notre foi : Jésus Christ . Renonçant à la joie qui lui était proposée, il a enduré, sans avoir de honte, l’humiliation de la croix, et, assis à la droite de Dieu, il règne avec lui » (He 12, 2).

Si nous voulons « être jugés dignes de paraître debout devant le Fils de l’homme », il nous faut nous conformer autant que nous le pouvons à sa manière d’agir, afin que progressivement, nous puissions dire avec saint Paul :

Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. Ma vie aujourd’hui dans la condition humaine, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est livré pour moi (Ga 2, 20).

C’est bien pour nous aider sur ce chemin qui nous rapproche toujours davantage du Christ, que l’Eglise, année après année, nous fait revisiter tous les saints mystères de Notre Sauveur, afin qu’ils nous pénètrent de leur grâce et nous transforment en Celui que nous y contemplons.

Que la conscience des bienfaits dont Dieu nous a comblés tout au long de cette Année liturgique qui s’achève, et la certitude qu’il nous comblera davantage encore au cours de celle qui commence, remplissent nos cœurs d’action de grâce et de louange, afin que l’Eglise constitue au cœur du monde, le « sacerdoce saint présentant des offrandes spirituelles que Dieu pourra accepter à cause du Christ Jésus » (1 P 2, 5).


Philippe Link - Merci!

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«C'est la fine pointe de notre amour de puiser par la prière la vie au cœur de Dieu pour le monde.»

(Madeleine Delbrël)

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«Dieu est pour la vie. Il la donne. Il la redonne. il confère le pouvoir de la transmettre. Il en invente même une nouvelle: la vie pour toujours.»

(Louis Fecteau)

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Bonne journée!

Jean-Yves 

diacre

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Prière pour glorifier le Seigneur 

de cette année que nous venons de passer.

«À la gloire de notre Dieu»

(Continuez le déroulement...)

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vendredi 27 novembre 2020

Prière: À la gloire de notre Dieu --- Pour terminer notre année liturgique en rendant gloire --- (337,519)

 


Prière pour terminer notre année liturgique dans la louange... 

À la gloire de notre Dieu
 
Nous te louons, Dieu notre Père,
pour la manifestation de ta gloire
dans ta création et dans notre vie.
 
Nous nous réjouissons, Jésus Christ, Fils du Père,
pour l'oeuvre de salut et de guérison
que tu accomplis en nous à chaque jour.
 
Nous reconnaissons, Esprit Saint,
ta puissance infinie d'amour et de consolation,
Toi qui agis en nous et nous dynamise.
 
Puisse notre langage humain te plaire toujours,
Dieu trois fois Saint,
autant dans nos moments de recherche et de silence
que dans nos manifestations de grande communion.
 
Qu'il nous soit donné de te louer
et de célébrer ta gloire chaque jour
en étant accueillants et disponibles.
 
Que l'expression de ton amour infini et déjà partagé
 grandisse en nous jusque dans la plénitude éternelle,
 là où tout se dépasse et s'accomplit.
 
Que ce même amour se reflète dans notre vie
avec une intensité qui dérange,
et réveille la foi endormie
de ceux et celles qui nous entourent.
 
Que notre foi s'incarne toujours plus dans notre vie
à travers les événements qui nous arrivent.
 
Que notre espérance qui nous fait tendre
vers un bonheur infini et indescriptible, se développe.
 
Que notre amour, qui anticipe la communion parfaite,
éclaire la nuit de ceux et celles qui ont perdu le goût de vivre.
 
Et que, par notre témoignage,
d'autres hommes et d'autres femmes se lèvent
pour travailler à la construction de ton Royaume
avec Marie, notre mère et en communion avec l'Église.
 
Alléluia! Amen.
 
Jean-Yves Fortin, diacre

(J'ai composé cette prière durant mon cheminement vers le diaconat...)
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jeudi 26 novembre 2020

Lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche. / (337,427)

 Note: Nous avons eu plus de 125 visites sur ce site hier; continuons de propager la Bonne Nouvelle! Merci pour la confiance. 

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Bonjour!

Vendredi 27 novembre 2020



Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche » (Lc 21, 29-33)

Alléluia. Alléluia.
Redressez-vous et relevez la tête,
car votre rédemption approche.
Alléluia. (Lc 21, 28)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc


En ce temps-là,
    Jésus dit à ses disciples cette parabole :
« Voyez le figuier et tous les autres arbres.
    Regardez-les :
dès qu’ils bourgeonnent,
vous savez que l’été est tout proche.
    De même, vous aussi,
lorsque vous verrez arriver cela,
sachez que le royaume de Dieu est proche.
    Amen, je vous le dis :
cette génération ne passera pas
sans que tout cela n’arrive.
    Le ciel et la terre passeront,
mes paroles ne passeront pas. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

Qui d’entre nous ne s’est pas plaint de la lenteur avec laquelle le Seigneur accomplit sa promesse ? Le doute ne s’est-il jamais insinué dans nos cœurs quant au bien-fondé de notre espérance ?

La réponse de Jésus ne laisse place à aucune hésitation :

Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.

Non la promesse n’est pas vaine, elle concerne notre humanité et s’accomplira en temps voulu pour celui qui sait attendre dans la foi et persévérer dans l’espérance. « Le Seigneur ne tarde pas à tenir sa promesse, alors que certains prétendent qu’il a du retard, confirme saint Pierre, mais il fait preuve de patience envers vous, ne voulant pas que quelques-uns périssent mais que tous parviennent à la conversion » (2 P 3, 9). D’ailleurs, la Parole n’est-elle pas déjà en train de s’accomplir ? Ne sommes-nous pas déjà témoins de l’action libératrice et guérissante de la grâce dans nos vies ?

Puisque « la longue patience du Seigneur est notre salut » (2 P 3, 14), mettons à profit le temps qui nous est donné pour nous convertir, afin que lors du jugement, nos noms soient « inscrits sur le livre de vie » (Ap 20, 15). Oui nous le croyons, un jour nous verrons « un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre auront disparu, et il n’y aura plus de mer. Et nous verrons descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, toute prête, comme une fiancée parée pour son époux » (Ap 21, 1-2).

Seigneur au cœur de notre monde qui erre encore dans la nuit, secoué par la violence meurtrière : guerres, attentats, famines, pandémies, apprends-nous à porter à nos frères le flambeau de l’espérance. Le ciel et la terre passeront, tes paroles ne passeront pas” : en temps voulu, tu réaliseras ta promesse, et tu nous rassembleras tous, de toutes nations, peuples, langues, en une seule famille sous ta houlette de Roi-Pasteur dont “la royauté ne sera pas détruite”.        Philippe Link - Merci!

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Prière pour les prêtres 
Soutenons-les en ces temps difficiles...

Seigneur Jésus,
Toi qui as voulu nous constituer en Église
pour continuer ta mission,
nous te prions pour tes frères et tes sœurs
que tu t'es associés par le Baptême
en vue d'en faire tes témoins.
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Nous te prions spécialement
pour les prêtres que tu as choisis
pour être signes de ta présence,
pour rassembler tes fidèles en ton nom
et pour présider aux sacrements.
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Par Marie, notre mère,
nous te demandons de les inspirer et de les soutenir
afin qu'ils exercent avec amour et courage
les fonctions que tu leur as confiées.
Qu'ils soient des témoins vigoureux de l'Évangile
et qu'ils sachent communiquer
un fervent élan missionnaire
au peuple de Dieu.
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Nous te le demandons
à toi, notre Sauveur et notre Dieu
avec le Père et le Saint Esprit. Amen.
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+ Clément Fecteau
Évêque émérite de Sainte-Anne-de-la-Pocatière.
 
Note: Cette prière a été composée

pour le Mouvement des Marguerites du diocèse.


Bonne journée!

Jean-Yves