Bonjour!
Jeudi 19 novembre 2020
Voici la Parole de Dieu de ce jour.
(Lc 19,41-44):
Quand Jésus fut près de Jérusalem, en voyant la ville, il pleura sur elle; il disait: «Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui peut te donner la paix! Mais hélas, cela est resté caché à tes yeux. Oui, il arrivera pour toi des jours où tes ennemis viendront mettre le siège devant toi, t'encercleront et te presseront de tous côtés; ils te jetteront à terre, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n'as pas reconnu le moment où Dieu te visitait».
Commentaire: Abbé Blas RUIZ i López (Ascó, Tarragona, Espagne)
«Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui peut te donner la paix!»
Aujourd'hui,
l'image que nous offre l'Évangile est celle d'un Jésus qui «pleura» (Lc
19,41) sur le sort de la cité élue qui n'a pas reconnu la présence de
son Sauveur. La connaissance de l'actualité nous permet d'appliquer
facilement cette lamentation à la ville qui est tout à la fois sainte et
source de divisions.
Mais, au-delà, nous pouvons identifier Jérusalem avec le peuple élu:
l'Église et, par extension, le monde dans lequel elle doit accomplir sa
mission. Nous découvrirons alors une société qui, même si elle a atteint
des sommets dans le domaine de la technologie et de la science, gémit
et pleure, car elle vit entourée de l'égoïsme de ses membres, car elle a
bâti autour d'elle les murs de la violence et du désordre moral, car
elle foule aux pieds ses enfants, les traînant dans les chaînes d'un
individualisme déshumanisant. Ce que nous découvrirons, c'est un peuple
qui n'a pas su reconnaître le Dieu qui le visitait (cf. Lc 19,44).
Nous, chrétiens, ne pouvons cependant demeurer dans cette pure
lamentation. Nous ne pouvons être des prophètes de malheur, mais des
hommes d'espérance. Nous connaissons la fin de l'histoire, nous savons
que le Christ a fait tomber les murs, qu'Il a brisé les chaînes: les
larmes qu'Il répand dans cet Évangile préfigurent le sang par lequel Il
nous a sauvé.
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Bonne journée!
Jean-Yves
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