Bonjour!
Jeudi 26 novembre 2020
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
ÉVANGILE
« Jérusalem sera foulée aux pieds par des païens, jusqu’à ce que leur temps soit accompli » (Lc 21, 20-28)
En ce temps-là,
– Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...
Nous sommes au cœur de la « grande apocalypse » de Saint Luc, qui diffère notablement des parallèles en Matthieu et Marc. Saint Luc inclut en effet dans le discours symbolique de la fin des temps, le récit historique de la destruction de Jérusalem en 70 par les armées de Titus. Les historiens rapportent que les habitants qui le purent s’enfuirent vers la montagne, empêchant ceux qui étaient à la campagne de rentrer dans la Ville.
Ce procédé littéraire suggère que le retour du Seigneur, annoncé en fin de péricope, n’est pas à attendre dans un lointain avenir, mais qu’il coïncide avec les événements dramatiques de notre temps ; peut-être ceux que nous avons à affronter dans notre vie personnelle ces jours-ci.
Au cœur de son discours, Jésus prononce ce verset mystérieux :
Ce seront des jours où Dieu fera justice pour accomplir toute l’Ecriture.
Or dans tout son Evangile, Luc – comme les autres hagiographes – insiste sur le fait que c’est en Jésus et en lui seul que s’accomplissent les Ecritures. Plus précisément, c’est dans la Passion de son Fils que Dieu « fait justice » à son peuple pour accomplir toute l’Ecriture, qui annonçait le temps de la miséricorde, de la réconciliation, de la paix.
Ainsi donc, aux jours de la destruction de Jérusalem, et d’une façon plus large : aux jours d’épreuve de nos vies, alors que tout semble perdu, Dieu en réalité « fait justice » et accomplit sa promesse de salut. Une telle proposition ne trouve bien sûr son sens qu’aux yeux de la foi, et d’une foi bien ancrée, car il n’est pas facile de discerner le travail de l’amour divin au cœur des souffrances purificatrices ! Pourtant, nous touchons ici un thème récurrent dans la Bible : les épreuves, les catastrophes, ne sont jamais définitives ; elles n’ont jamais le dernier mot : « Jérusalem sera piétinée par les païens – y a-t-il épreuve plus terrible pour le Juif pieux ? Abandon plus radical de la part de son Dieu ? – jusqu’à ce que le temps des païens soit achevé ». Le Seigneur lui-même semble compter les jours de détresse pour ne pas charger exagérément son peuple, mais ne lui infliger qu’une punition médicinale.
Seul celui qui aura gardé les yeux fixés sur Jésus crucifié, c’est-à-dire sur le mystère de solidarité de Dieu avec l’humanité marquée par le péché, « verra le Fils de l’homme venir dans la nuée, avec grande puissance et grande gloire ». Chaque vendredi saint annonce une Pâque à qui sait l’attendre et l’espérer.
Quand vient la Croix, il est bien vrai que nous courbons la tête – voire même l’échine lorsque le joug se fait trop lourd. Cela vaut pour nos épreuves personnelles, comme pour celles que nous traversons en tant que membres de l’Église. Le sort du chrétien engagé dans le travail d’enfantement du monde nouveau, ressemble bien à ce que décrit Saint Paul :
À tout moment, nous subissons l’épreuve, mais nous ne sommes pas écrasés ; nous sommes désorientés, mais non pas désemparés ; nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés ; terrassés, mais non pas anéantis. Partout et toujours nous subissons dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre corps. En effet, nous les vivants, nous sommes continuellement livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre existence mortelle. Car nous le savons, celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera, nous aussi, avec Jésus, et il nous placera près de lui (2 Co 4, 8-14).
Fort de cette promesse, et quelle que soit l’épreuve que nous traversions, « redressons-nous » donc et « relevons la tête », car « notre rédemption approche ».
Abbé Philippe Link - Merci!
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Seigneur Jésus,
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«Le monde serait plus beau
si chacun était au service de l'autre.»
(Charles Delhez)
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Qu'est-ce que le Créateur va nous dire aujourd'hui?
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Être un sourcier...
«Avez-vous déjà observé des hommes qui se promènent lentement, attentivement, une branche de coudrier tendue entre les mains, sur un terrain sec et dur, et qui s'exclament soudainement, avec la joie de la découverte: « C'est ici, il y a de l'eau par ici, il y a sûrement de l'eau par ici!» Ce sont des sourciers.
Le métier de sourcier est un métier magique qui m'a toujours fasciné. Imaginez: se promener au-dessus de la réalité et pouvoir soudain crier à tout venant: «Approchez, j'ai trouvé une nouvelle source de vie. Puisez à cette source et je suis certain que vous ne serez pas déçus!» (Yvon Poitras)
Peut-on être sourcier pour quelqu'un d'autre dans sa vie?
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Note: Vous pouvez m'écrire à l'adresse suivante: jyfortin2@hotmail.com
Bonne journée!
Jean-Yves
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