lundi 23 novembre 2020

« Il n’en restera pas pierre sur pierre » / Une phrase du pape François... / (337,122)

Bonjour!

Mardi 24 novembre 2020



 « Jésus n’a pas fondé l’Église comme une citadelle de pureté ni comme un défilé constant de héros et de saints… C’est quelque chose de beaucoup plus dynamique : une école de conversion, un lieu de combat spirituel et de discernement, où la grâce abonde en même temps que le péché et la tentation.»  (Pape François)                                                                                    (Ce qu'est, ou devrait être L'Église.. - Mon commentaire.) 

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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Il n’en restera pas pierre sur pierre » (Lc 21, 5-11)

Alléluia. Alléluia.
Sois fidèle jusqu’à la mort, dit le Seigneur,
et je te donnerai la couronne de la vie.
Alléluia. (Ap 2, 10)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc


En ce temps-là,
    comme certains parlaient du Temple,
des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient,
Jésus leur déclara :
    « Ce que vous contemplez,
des jours viendront
où il n’en restera pas pierre sur pierre :
tout sera détruit. »
    Ils lui demandèrent :
« Maître, quand cela arrivera-t-il ?
Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? »
    Jésus répondit :
« Prenez garde de ne pas vous laisser égarer,
car beaucoup viendront sous mon nom,
et diront : “C’est moi”,
ou encore : “Le moment est tout proche.”
Ne marchez pas derrière eux !
    Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres,
ne soyez pas terrifiés :
il faut que cela arrive d’abord,
mais ce ne sera pas aussitôt la fin. »

    Alors Jésus ajouta :
« On se dressera nation contre nation,
royaume contre royaume.
    Il y aura de grands tremblements de terre
et, en divers lieux, des famines et des épidémies ;
des phénomènes effrayants surviendront,
et de grands signes venus du ciel. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

A partir d’une réflexion sur le Temple, Jésus étend son regard au-delà de la Judée vers toutes les races de la terre. Cataclysmes naturels, épidémies, conflits, guerres, faux prophètes : tout cela fait partie des souffrances d’enfantement du monde à venir. Et pourtant « ce ne sera pas tout de suite la fin », car l’humanité en travail gémira jusqu’au retour glorieux du Christ vainqueur.

Aucune des constructions que l’homme aura érigées à sa propre gloire ne subsistera : toutes subiront le sort de ce Temple dont nous avions souligné l’ambiguïté. Que ce soit l’orgueil des nations ou celui des hommes qui tentent de profiter du désarroi des foules pour attirer à eux les désemparés, ou que ce soit notre orgueil personnel : tout doit être purifié au feu de l’épreuve, car seuls les « doux et humbles de cœur » héritent du Royaume.

Mais à la lumière de la Résurrection de Celui qui a voulu partager notre sort en toutes choses excepté le péché, toutes ces souffrances prennent un sens nouveau. Contrairement à un regard superficiel qui conduit au blasphème – « où est-il ton Dieu ? » – le regard du croyant discerne une autre réalité. Loin de laisser ses enfants ballottés au gré de la fatalité ou des conséquences de leurs fautes, le Père les attire à lui à travers le creuset des catastrophes et des épreuves qu’ils ont eux-mêmes déclenchées. De même que le Christ s’est relevé le troisième jour, que le Temple dont il ne restera pourtant pas pierre sur pierre se dressera au matin de la Pâque définitive, ainsi nous aussi, c’est sur les décombres de nos vies, que le Seigneur écrira la plus belle histoire d’amour : celle du triomphe de sa miséricorde. Là où nous avons semé la haine, il récoltera l’amour, là où nous avons enfanté la discorde, il rétablira l’unité, là où nous aurons mené la guerre, il apportera la paix ; car il est lui-même notre unité, notre paix, la vie en plénitude que nous cherchions à nous approprier, parce que nous n’avions pas compris qu’il se réservait de nous l’offrir gratuitement.

Seigneur ouvre mes yeux et aide-moi à lire ma vie à la lumière de ta miséricorde ; que rien ne me trouble, que rien ne m’effraie, que rien ne m’écrase, car toi, Maître du temps et de l’histoire, tu tiens en main la destinée des peuples et de chaque homme ; tu tires le bien de toute détresse, et tu nous conduis, à travers ombres et lumières, jusqu’à ton jour qui ne finira pas.


Abbé Philippe Link - Merci!

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«Frappe à ma porte, Toi qui viens me déranger.

Frappe à ma porte, Tu viens me ressusciter.  


Je ne sais ni le jour ni l'heure,

Mais je sais que c'et toi, Seigneur.»

(Hymne - Liturgie des heures - Hier soir)

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«Frappe à ma porte

Tout le vent de ton Esprit.

Frappe à ma porte

Le cri de tous mes frères.»

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«Qui prendra la route vers ces grands espaces?

Qui prendra Jésus pour Maître et pour ami?

L'humble serviteur a la plus belle place!

Servir Dieu rend l'homme libre comme lui.»

(Hymne - Liturgie des heures - Ce matin)


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«La carte des routes du bonheur est mouvante, confuse. Les avalanches, les tornades et les bancs de brume n'y sont pas indiqués. C'est qu'ils sont très imprévisibles. Qui peut en effet prédire les maladies, les événements de mort, les difficultés de vivre ensemble, les temps d'angoisse et d'inquiétude - COVID - qui marqueront la route?

Je crois cependant qu'une très grande qualité de foi et de confiance en Dieu peut envelopper l'âme d'une aura de paix capable de résister aux angoisses et aux inquiétudes, sans nécessairement les supprimer.» (Yvon Poitras)

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Bonne journée!

Jean-Yves 

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