Bonjour!
Samedi 27 juillet 2019
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
PSAUME
(Ps 49 (50), 1-2, 5-6, 14-15)
R/ Offre à Dieu le sacrifice d’action de grâce. (49, 14a)
Le Dieu des dieux, le Seigneur,
parle et convoque la terre
du soleil levant jusqu’au soleil couchant.
De Sion, belle entre toutes, Dieu resplendit.
« Assemblez, devant moi, mes fidèles,
eux qui scellent d’un sacrifice mon alliance. »
Et les cieux proclament sa justice :
oui, le juge, c’est Dieu !
« Offre à Dieu le sacrifice d’action de grâce,
accomplis tes vœux envers le Très-Haut.
Invoque-moi au jour de détresse :
je te délivrerai, et tu me rendras gloire. »
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ÉVANGILE
« Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson » (Mt 13, 24-30)
Alléluia. Alléluia.
Accueillez dans la douceur
la Parole semée en nous :
c’est elle qui peut vous sauver.
Alléluia. (cf. Jc 1, 21bc)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus proposa aux foules une autre parabole :
« Le royaume des Cieux est comparable
à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.
Or, pendant que les gens dormaient,
son ennemi survint ;
il sema de l’ivraie au milieu du blé
et s’en alla.
Quand la tige poussa et produisit l’épi,
alors l’ivraie apparut aussi.
Les serviteurs du maître vinrent lui dire :
“Seigneur, n’est-ce pas du bon grain
que tu as semé dans ton champ ?
D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?”
Il leur dit :
“C’est un ennemi qui a fait cela.”
Les serviteurs lui disent :
“Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?”
Il répond :
“Non, en enlevant l’ivraie,
vous risquez d’arracher le blé en même temps.
Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ;
et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs :
Enlevez d’abord l’ivraie,
liez-la en bottes pour la brûler ;
quant au blé, ramassez-le
pour le rentrer dans mon grenier.” »
– Acclamons la Parole de Dieu.
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L’ivraie qui a été semée pousse comme le blé. Au départ presque indiscernable des jeunes pousses de blé, elle grandit à la même hauteur et ressemble fortement au vrai blé.
La seule différence est que ses grains sont noirs, comme s’il s’agissait de blé dégénéré. Dès qu’il la repère, les serviteurs se déclarent prêts à intervenir : « veux-tu que nous allions l’enlever ? ».
Mais le maître s’y oppose : il ne faut pas l’arracher, de peur d’arracher en même temps le blé. « Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ». Il enseigne ainsi la patience et la miséricorde. Notre Dieu donne le soleil et la pluie à toutes les plantes. C’est une manière qu’il a de dire à chacune qu’il espère d’elle un bon fruit. Qui sait, les mauvaises graines que nous portons pourraient nous inviter à redoubler d’efforts pour plaire à notre Dieu ?
Outre la patience qui invite au changement, le temps de maturation que permet le Seigneur est une leçon de réalité. Entreprendre de séparer le blé et l’ivraie serait anticiper le temps du jugement. Il serait présomptueux de la part des serviteurs de s’attribuer un rôle qui n’est pas le leur. D’ailleurs, ils adopteraient une attitude dangereuse : en ramassant l’ivraie, on risque de déraciner le bon grain. À vouloir faire justice à la place de Dieu, on peut tuer la plante qu’il a lui-même semée et dont il a permis la croissance.
Dieu est seul juge, mais il nous revient d’entretenir le champ ! Certaines terres portent du blé à raison de trente pour un, mais d’autres en portent à raison de soixante ou même de cent pour un. Quelle récolte porterons-nous ?
Abbé Philippe Link - Merci!
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Photo:
La route verte à La Pocatière
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«Apprendre à découvrir et à cultiver la beauté partout où elle peut s'épanouir.«
(Jacques Salomé)
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«Comment es-tu foyer de feu
et fraîcheur de la fontaine,
une brûlure, une douceur
qui rend saines nos souillures?»
(Hymne - ce matin...)
Bonne journée!
Jean-Yves
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On nous annonce au moins 30° de température...
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