Bonjour!
Voici la Parole de Dieu de ce dimanche...
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !
Jésus s’en alla au mont des Oliviers.
Dès l’aurore, il retourna au Temple.
Comme tout le peuple venait à lui,
il s’assit et se mit à enseigner.
Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme
qu’on avait surprise en situation d’adultère.
Ils la mettent au milieu,
et disent à Jésus :
« Maître, cette femme
a été surprise en flagrant délit d’adultère.
Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné
de lapider ces femmes-là.
Et toi, que dis-tu ? »
Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve,
afin de pouvoir l’accuser.
Mais Jésus s’était baissé
et, du doigt, il écrivait sur la terre.
Comme on persistait à l’interroger,
il se redressa et leur dit :
« Celui d’entre vous qui est sans péché,
qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »
Il se baissa de nouveau
et il écrivait sur la terre.
Eux, après avoir entendu cela,
s’en allaient un par un,
en commençant par les plus âgés.
Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu.
Il se redressa et lui demanda :
« Femme, où sont-ils donc ?
Personne ne t’a condamnée ? »
Elle répondit :
« Personne, Seigneur. »
Et Jésus lui dit :
« Moi non plus, je ne te condamne pas.
Va, et désormais ne pèche plus. »
(Jn 8, 1-11)
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nous étions en grande fête !
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,Jésus s’en alla au mont des Oliviers.
Dès l’aurore, il retourna au Temple.
Comme tout le peuple venait à lui,
il s’assit et se mit à enseigner.
Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme
qu’on avait surprise en situation d’adultère.
Ils la mettent au milieu,
et disent à Jésus :
« Maître, cette femme
a été surprise en flagrant délit d’adultère.
Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné
de lapider ces femmes-là.
Et toi, que dis-tu ? »
Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve,
afin de pouvoir l’accuser.
Mais Jésus s’était baissé
et, du doigt, il écrivait sur la terre.
Comme on persistait à l’interroger,
il se redressa et leur dit :
« Celui d’entre vous qui est sans péché,
qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »
Il se baissa de nouveau
et il écrivait sur la terre.
Eux, après avoir entendu cela,
s’en allaient un par un,
en commençant par les plus âgés.
Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu.
Il se redressa et lui demanda :
« Femme, où sont-ils donc ?
Personne ne t’a condamnée ? »
Elle répondit :
« Personne, Seigneur. »
Et Jésus lui dit :
« Moi non plus, je ne te condamne pas.
Va, et désormais ne pèche plus. »
(Jn 8, 1-11)
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Psaume 125
Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion,
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était pleine de rires,
nous poussions des cris de joie.
Alors on disait parmi les nations :
« Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! »
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !
Ramène, Seigneur, nos captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie.
Il s’en va, il s’en va en pleurant,
il jette la semence ;
il s’en vient, il s’en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes.
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était pleine de rires,
nous poussions des cris de joie.
Alors on disait parmi les nations :
« Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! »
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !
Ramène, Seigneur, nos captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie.
Il s’en va, il s’en va en pleurant,
il jette la semence ;
il s’en vient, il s’en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes.
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Homélie
– 5e dimanche du Carême – Année C – 7 avril 2019
(Jean-Yves)
(Jean-Yves)
Chers
amis,
Dimanche
dernier, des scribes et des pharisiens protestaient contre Jésus
parce qu'il fréquentait les pécheurs, parce qu'il mangeait avec
eux... La réponse de Jésus nous donnait alors la belle
parabole sur la miséricorde: celle de l'enfant prodigue et du Père
miséricordieux.
Aujourd'hui,
les mêmes scribes et pharisiens s'en prennent encore Jésus dans le
temple «pour le mettre à l'épreuve, afin de pouvoir
l'accuser»... Ils veulent vraiment le coincer, avoir sa tête.
Alors ils «lui amènent une femme qu'on avait surprise en
train de commettre l'adultère».
«Maître,
la Loi de Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là,
lui rappellent-ils. Et toi, que dis-tu?» Quel vrai
piège ils ont trouvé là!
Autour
de Jésus, un groupe de personnes s’intéresse...
Au milieu de ces gens, Jésus écoute... regarde...
observe... Il voit bien que cette rencontre
risque fort de se transformer en procès...
Ces
scribes et ces pharisiens, qui essaient de le coincer depuis un bon
moment, sont certains cette fois d'avoir découvert la situation
idéale pour amener Jésus à se compromettre. La vie de cette
femme dépend donc de la réponse que donnera Jésus. La vie de Jésus
dépend elle aussi de sa réponse à cette question piège. Est-il
pour Moïse ou contre lui, contre Dieu ou avec lui? Que choisira
Jésus : la Loi ou la miséricorde?
Alors,
Jésus garde silence; il vaut mieux éviter ce piège qu'il a bien
flairé... Son geste vaut bien une parole: s'étant baissé,
«du doigt, il trace des traits sur le sol». Chose
certaine, en ne répondant pas, Jésus indique déjà qu'il refuse
d'émettre un jugement. Il refuse de se laisser enfermer dans une
logique de la faute et de la punition.
Jésus
se révèle plutôt rempli de tendresse envers cette pauvre femme
coincée, comme prise en otage. Il va appliquer ici le remède de la
miséricorde de Dieu plutôt que celui de la sévérité de la loi
des hommes.
Face
à l'insistance des accusateurs, Jésus leur réplique :
«Celui d'entre vous qui est sans péché, qu'il soit le premier à
lui jeter la pierre». Voilà qu'il vient de défaire tous leurs
arguments. Ils sont pris à leur propre ruse. C'est le silence; cette
interpellation directe de Jésus, fait tout basculer... Il renvoie
ainsi les accusateurs à leur conscience. Il les invite à vérifier
ce qui les pousse à agir, ce qui les pousse à tuer plutôt qu'à
libérer ...
Par
cette parole, Jésus sauve la vie de la pécheresse. Un monde nouveau
s'ouvre maintenant devant elle. Les accusateurs n'avaient pas parlé
à cette femme. Jésus, lui, se redresse et lui demande :
«Femme, où sont-ils donc? Alors, personne ne t'a condamné?» La
question révèle une attitude remplie de miséricorde de la part de
Jésus. Elle répondit : «Personne, Seigneur». Jésus
lui dit alors : «Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et
désormais ne pèche plus». Puis, il l'invite à reprendre sa
vie en main, à recommencer à vivre dignement sa vie :«Va,
et désormais ne pèche plus.»
Ce
qui est remarquable dans l'attitude de Jésus ici, c'est qu'il ne se
centre pas sur le passé de cette femme. Il ne la juge pas, il ne la
critique pas... Il 'accueille dans ce qu'elle est, dans ce
qu'elle vit. Et elle, elle se sent respectée par lui. Ce qui compte
pour Jésus, c'est ce qui se passe maintenant et ce qui ouvre sur
l'avenir... «Va, lui dit-il,
et désormais ne pèche plus.» Ce qui peut signifier
encore : «Grandis dans ton désir de vivre, réoriente-le
ne te trompe plus de cible.»
Et
nous, à deux semaines de la grande fête de Pâques, comme il l'a
fait avec les scribes et les pharisiens, Jésus nous invite à éviter
de condamner les autres; il nous appelle à nous interroger sur notre
propre péché. Comme il l'a fait avec la pécheresse, il nous invite
encore à ne pas nous replier sur notre péché. Il ne nous condamne
pas. Il nous demande plutôt d'accueillir le pardon de Dieu dans une
liberté retrouvée. Il nous propose aussi d'investir cette liberté
retrouvée en engageant à nouveau notre foi sur le chemin de
l'Évangile, comme on nous l'a dit au mercredi des cendres :
«Convertis-toi et crois à l'Évangile!».
La
première lecture va dans ce même sens lorsque le Seigneur dit :
«Ne vous souvenez plus d'autrefois, ne songez plus au passé.
Voici que je fais un monde nouveau : il germe déjà, ne le
voyez vous pas?»
Tel
fut l'expérience de la femme adultère lors de sa rencontre avec
Jésus. Tel peut être aussi le sens profond de notre rencontre avec
le Christ pendant ce Carême... Jusqu'où je suis prêt à suivre
Jésu
Pour
nous aider à poursuivre cette réflexion, mes amis, tentons de
répondre à cette question: Comment, à la suite du Seigneur-Jésus
j'ouvre mon cœur à des gestes de compassion et de miséricorde, à
des gestes d'ouverture à l'autre, à des gestes d'appels à la vie
et à la liberté à la suite de Jésus?
Jean-Yves
Fortin, diacre
Sources
diverses
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Campagne :
Carême de Partage de Développement et Paix 2019
Pour
ce 5e dimanche du Carême, je voudrais vous dire maintenant quelques
mots sur la Campagne Carême de Partage de Développement et Paix
2019. Cette campagne est intitulée : Partagez le chemin.
Je
me sers pour vous en parler de la lettre que notre évêque adressait
à tous les responsables en Église de notre diocèse sous le thème :
Personne ne devrait être forcé de fuir son foyer. Et il
citait cette phrase de l'Évangile de saint Matthieu : «J'étais
un étranger et vous m'avez accueilli.».
Durant
le Carême de cette année, en effet, Développement et Paix
nous a invités – et on pouvait le lire dans les feuillets
paroissiaux – à bien saisir la culture de la rencontre et à se
mettre en marche avec ces personnes qui sont forcées de fuir leur
foyer et de migrer à cause de conflits, de persécutions, de la
pauvreté extrême ou encore des conséquences des changements
climatiques.
Comme
chrétiens et chrétiennes, nous sommes touchés et rejoints par les
besoins de base de ces migrants dont nous entendons souvent parler
dans les bulletins de nouvelles. S'intéresser à eux, c'est faire un
premier pas sur ce chemin de la rencontre fraternelle...
Nous
sommes invités donc à avoir une ouverture de cœur face à ces gens
et, éventuellement même à être accueillants dans nos régions et
certaines de nos communautés.
Aussi
nous sommes invités à soutenir les programmes mis en place par
Développement et Paix, à nous ouvrir à cette réalité des
migrants et à réfléchir collectivement à l'aide humanitaire que
nous pouvons apporter à ces gens venus d'ailleurs et qui sont nos
frères.
En
ce dimanche de la solidarité qui est célébré partout à travers
le Canada nous avons l'occasion de réfléchir et de prier en Église
devant cette réalité qui nous rejoint.
Aussi,
une quête commandée à travers le pays se fait aujourd'hui pour
venir en aide et alimenter financièrement tous ces programmes mis en
place par l'organisme Développement et Paix qui contribuent à
bâtir un monde de justice, en agissant sur les causes profondes de
la migration forcée et en soutenant les populations les plus
vulnérables de ces pays du sud qui sont touchés. (Honduras...
Venezuela).
Pour
faire votre don, vous avez des enveloppes à votre disposition dans
les bancs. Ce sera votre part en ce carême 2019. Vous pouvez avoir
un reçu pour les impôts si vous indiquez votre nom et votre adresse
sur l'enveloppe. Vous pouvez apporter l'enveloppe à la maison et la
rapporter la semaine prochaine avec le chèque de votre aumône de
carême. De la documentation et disponible aux portes de
l'église pour faire connaître mieux le mouvement et ses
engagements sociaux et humanitaires.
Merci
donc pour votre générosité. Vous savez, qui donne ne s'appauvrit
pas... Ne sommes-nous pas un peu, nous aussi, des migrants sur cette
terre? Merci.
Jean-Yves
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Bon dimanche!
Jean-Yves
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Bon dimanche!
Jean-Yves
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