samedi 27 avril 2019

(289,550) / Que manque-t-il à ces hommes pour croire ? /Témoins crédibles et la grâce sans aucun doute au rendez vous... / Diaconat: image symbolique du service en Église... /

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Samedi 27 avril 2019
Et voilà 22 ans aujourd'hui que j'ai été ordonné diacre
 à la cathédrale de Sainte-Anne 
par Mgr Clément Fecteau, l'évêque d'alors...
Ma devise d'ordination était:
 «Je suis avec vous comme celui qui sert.»
Merci mon Dieu de m'avoir donné la fidélité
 à servir ton Église de La Pocatière.
Donne-moi encore de l'énergie pour poursuivre la mission...

Image symbolique du diaconat:


Les trois pôles du service diaconal:

La croix et le socle pour le service de la Charité;
Le Livre pour le service de la Parole;
La flamme pour le service de la Liturgie.

Ce sont les trois champs d'action dans la mission du diacre.
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
  ÉVANGILE
« Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile » (Mc 16, 9-15)
Alléluia. Alléluia.
Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
Alléluia. (Ps 117, 24)
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Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine,
Jésus apparut d’abord à Marie Madeleine,
de laquelle il avait expulsé sept démons.
Celle-ci partit annoncer la nouvelle
à ceux qui, ayant vécu avec lui, s’affligeaient et pleuraient.
Quand ils entendirent que Jésus était vivant
et qu’elle l’avait vu,
ils refusèrent de croire.
Après cela, il se manifesta sous un autre aspect
à deux d’entre eux
qui étaient en chemin pour aller à la campagne.
Ceux-ci revinrent l’annoncer aux autres,
qui ne les crurent pas non plus.
Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes
pendant qu’ils étaient à table :
il leur reprocha leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs
parce qu’ils n’avaient pas cru
ceux qui l’avaient contemplé ressuscité.
Puis il leur dit :
« Allez dans le monde entier.


Proclamez l’Évangile à toute la création
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Commentaire...

Tout comme le quatrième Évangile, la finale du récit selon Saint Marc présente elle aussi un rebondissement

Mais la discontinuité est ici bien plus nette : les douze derniers versets (Mc 16, 9-20) constituent indiscutablement un ajout postérieur – probablement du début du 2nd siècle – mais néanmoins considéré comme canonique.
« Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, il apparut d’abord à Marie de Magdala dont il avait chassé sept démons. »
Marie de Magdala représente l’humanité nouvelle qui accède à la vie filiale, après avoir été libérée des liens du péché et de la servitude du Démon. Seul celui qui a éprouvé l’œuvre de salut dans sa propre histoire, peut annoncer le Dieu qui sauve de la mort.
L’attitude de cette femme contraste singulièrement avec celle des disciples, qui « s’affligent » et « pleurent ». La mort de leur Maître a ruiné leur espérance, au point qu’ils « refusent de croire » les témoins de la résurrection – que ce soit Marie Madeleine ou les disciples d’Emmaüs auxquels il est fait allusion (Mc 16, 12). Craignant de se laisser entraîner dans un nouveau mouvement d’enthousiasme sans lendemain, ils font la sourde oreille, ils ne veulent pas entendre. Que manque-t-il à ces hommes pour croire ? Les témoins sont crédibles, et la grâce divine est sans aucun doute au rendez-vous. Il semble plutôt que ce soit le « saut » de la foi qui leur fasse peur, ce « lâcher prise » du vieil homme, qui doit accepter de ne plus tout comprendre ni tout maîtriser. Peut-être est-ce dans ce sens qu’il faut interpréter le verset étrange que nous avons entendu proclamer hier dans l’Evangile selon Saint Jean : « Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement (le vêtement de la foi) et il se jeta à l’eau » (Jn 21, 7).
Aussi lorsque Jésus se manifeste à eux personnellement, il leur reproche vertement « leur incrédulité et leur endurcissement » sous-entendu « de cœur ». La foi est « Dieu sensible au cœur », disait Pascal ; elle ne consiste pas en un savoir rationnel sur Dieu, mais est une connaissance infuse par le Seigneur lui-même, qui se communique à nous en se donnant dans l’Esprit. Le « cœur » est traditionnellement le lieu de cette rencontre où se scelle la Nouvelle Alliance : « Voici que je me tiens à la porte (de ton cœur) et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi » (Ap 3, 20).
Le « cœur endurci » est le cœur qui repousse cette invitation, par peur des exigences qui en découlent. Jésus réservait ce terme à ses ennemis les plus farouches : ceux qui refusent obstinément de voir en lui l’Envoyé du Père et dont le manque de foi met en échec l’œuvre de salut. Le blâme sévère infligé aux disciples ne signifie pas pour autant que Notre-Seigneur leur retire sa confiance, puisque cette réprimande débouche sans transition sur l’envoi en mission. Mais Jésus veut leur faire prendre conscience de leur responsabilité et de l’urgence de l’engagement apostolique : « Plutôt que de vous affliger sur votre sort et de verser des larmes stériles sur vos espoirs déçus, allez plutôt dans le monde entier, et proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création ». La foi ne supporte ni délai, ni hésitation : elle est tout entière don de soi à la cause de celui qu’elle aime. Elle est un « oui » inconditionnel dans une totale disponibilité au Christ Seigneur et Sauveur, qui nous fait l’honneur de nous appeler à sa suite : « Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière, est impropre au Royaume de Dieu » (Lc 9,62).
Jésus ne détaille pas l’objet du kérygme : seule compte la « Bonne Nouvelle », qui chez Marc, fait corps avec la Personne même de Notre-Seigneur. C’est de lui qu’il nous faut témoigner : tout le reste en découle ; le christianisme n’est pas une idéologie, mais l’histoire d’une rencontre bouleversante avec le Dieu qui s’est fait homme pour que nous puissions participer à sa vie divine.
L’évangéliste souligne que le Seigneur surprend ses disciples « pendant qu’ils étaient à table… », suggérant (à nouveau) un contexte eucharistique. C’est là que les disciples de tous les temps sont appelés à venir refaire leurs forces, guérir de leur acédie et ressusciter de la mort spirituelle qui les guette dès qu’ils s’éloignent de la présence vivifiante du Ressuscité. La finale canonique du second Évangile met ainsi en évidence de manière concise et percutante, la nécessité pour l’Eglise de tous les temps, de se laisser vivifier par le Corps eucharistique du Ressuscité, pour pouvoir répondre à l’urgence de la mission.
Seigneur, envoie sur nous ton Esprit, que nous prenions conscience de notre responsabilité au cœur de ce monde, et que nous proclamions avec saint Pierre : “Quant à nous, il nous est impossible de ne pas dire ce que nous avons vu et entendu” (1ère lect.).

Abbé Philippe Link - Merci!

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«Par-delà l'extrême diversité des appels
 que recèlent les épreuves de la vie,
 l'invitation fondamentale qui nous est faite
en toutes circonstances
est une invitation à la confiance et à l'amour.»
(Jacques Philippe)
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Merci encore pour votre fidélité.

Prions pour toutes ces personnes
dont les résidences ou leur lieu de travail sont inondés.
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Bonne journée!
Jean-Yves

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