mercredi 19 septembre 2018

Nous devons laisser la Parole de Dieu toucher notre coeur et nous convertir... / (276,279)

Bonjour!
Mercredi 19 septembre 2018

 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
Nous sommes son peuple, son troupeau.
 
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm.
Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule.
    Il arriva près de la porte de la ville
au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ;
c’était un fils unique, et sa mère était veuve.
Une foule importante de la ville accompagnait cette femme.
    Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle
et lui dit :
« Ne pleure pas. »
    Il s’approcha et toucha le cercueil ;
les porteurs s’arrêtèrent,
et Jésus dit :
« Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. »
    Alors le mort se redressa
et se mit à parler.
Et Jésus le rendit à sa mère.

    La crainte s’empara de tous,
et ils rendaient gloire à Dieu en disant :
« Un grand prophète s’est levé parmi nous,
et Dieu a visité son peuple. »
    Et cette parole sur Jésus se répandit
dans la Judée entière et dans toute la région.
 (Lc 7, 11-17)

Psaume 99

Acclamez le Seigneur, terre entière,
servez le Seigneur dans l’allégresse,
venez à lui avec des chants de joie !

Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :
il nous a faits, et nous sommes à lui,
nous, son peuple, son troupeau.

Venez dans sa maison lui rendre grâce,
dans sa demeure chanter ses louanges ;
rendez-lui grâce et bénissez son nom !

Oui, le Seigneur est bon,
éternel est son amour,
sa fidélité demeure d’âge en âge.

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Commentaire:
Abbé Xavier SERRA i Permanyer (Sabadell, Barcelona, Espagne)
«A qui donc vais-je comparer les hommes de cette génération?»
 
Aujourd'hui, Jésus constate la dureté de coeur des gens de son temps, au moins des pharisiens, si sûrs d'eux que nul ne peut les convertir. Ils ne bronchent pas. Ni devant Jean-Baptiste, «qui ne mange pas de pain et ne boit pas de vin» (Lc 7,33) et qu'ils accusent d'être un possédé. Ni devant le Fils de l'homme, «qui mange et boit» et qu'ils taxent de glouton et d'ivrogne, qui plus est d'être un ami des publicains et des pécheurs (Lc 7,34). Derrière ces accusations se cachent leur orgueil et leur superbe: personne ne doit leur donner de leçons; ils n'acceptent pas Dieu, mais se font leur propre Dieu, un Dieu qui ne leur ôte pas leur confort, leurs privilèges et leurs intérêts.

Nous aussi nous courrons ce danger. Que de fois nous critiquons tout: si l'Église a dit ceci ou cela, si elle a dit le contraire...; et de même pour Dieu et les autres. Au fond, peut-être inconsciemment, nous voulons justifier notre paresse et notre manque de désir d'une véritable conversion, notre commodité et notre manque de docilité. «Qu'y a-t-il de plus logique que de ne pas voir ses propres plaies, en particulier si on les a recouvertes pour ne pas les voir? Il en résulte que si, par la suite, quelqu'un les découvre, l'on s’entête à dire que ce ne sont pas des plaies, en laissant son coeur s'abandonner à des paroles trompeuses», a dit saint Bernard.

Nous devons laisser la Parole de Dieu toucher notre coeur et nous convertir, laisser sa force nous changer, nous transformer. Mais pour cela nous devons demander le don de l'humilité. Seuls les humbles peuvent accepter Dieu et, par conséquent, le laisser s'approcher d'eux qui, comme "publicains" et "pécheurs", ont besoin de guérison. Malheur à celui qui croit qu'il n'a pas besoin du médecin! Le pire, pour un malade, c'est de se croire en bonne santé, car alors le mal avancera et jamais il n'y mettra remède. Tous nous sommes malades à en mourir et seul le Christ peut nous sauver, que nous en soyons conscients ou non. Rendons grâce à notre Sauveur, en l'accueillant comme tel!
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«Dieu qui seul est notre Père,
Tu nous as faits pour ta louange,
Heureux de vivre dans ta joie!
Toute chose sur la erre
nous est donnée comme une grâce
Pour nous conduire auprès de toi.
Pour toi, nous sommes nés,
Pour toi, tout est crée!»
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     Bonne journée!    
Jean-Yves

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