Bonjour!
Jeudi 13 septembre 2018
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
Conduis-moi, Seigneur, sur le chemin d’éternité.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
Jésus déclarait à ses disciples :
« Je vous le dis, à vous qui m’écoutez :
Aimez vos ennemis,
faites du bien à ceux qui vous haïssent.
Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent,
priez pour ceux qui vous calomnient.
À celui qui te frappe sur une joue,
présente l’autre joue.
À celui qui te prend ton manteau,
ne refuse pas ta tunique.
Donne à quiconque te demande,
et à qui prend ton bien, ne le réclame pas.
Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous,
faites-le aussi pour eux.
Si vous aimez ceux qui vous aiment,
quelle reconnaissance méritez-vous ?
Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.
Si vous faites du bien à ceux qui vous en font,
quelle reconnaissance méritez-vous ?
Même les pécheurs en font autant.
Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour,
quelle reconnaissance méritez-vous ?
Même les pécheurs prêtent aux pécheurs
pour qu’on leur rende l’équivalent.
Au contraire, aimez vos ennemis,
faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour.
Alors votre récompense sera grande,
et vous serez les fils du Très-Haut,
car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants.
Soyez miséricordieux
comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ;
ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés.
Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et on vous donnera :
c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante,
qui sera versée dans le pan de votre vêtement ;
car la mesure dont vous vous servez pour les autres
servira de mesure aussi pour vous. »
Jésus déclarait à ses disciples :
« Je vous le dis, à vous qui m’écoutez :
Aimez vos ennemis,
faites du bien à ceux qui vous haïssent.
Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent,
priez pour ceux qui vous calomnient.
À celui qui te frappe sur une joue,
présente l’autre joue.
À celui qui te prend ton manteau,
ne refuse pas ta tunique.
Donne à quiconque te demande,
et à qui prend ton bien, ne le réclame pas.
Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous,
faites-le aussi pour eux.
Si vous aimez ceux qui vous aiment,
quelle reconnaissance méritez-vous ?
Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.
Si vous faites du bien à ceux qui vous en font,
quelle reconnaissance méritez-vous ?
Même les pécheurs en font autant.
Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour,
quelle reconnaissance méritez-vous ?
Même les pécheurs prêtent aux pécheurs
pour qu’on leur rende l’équivalent.
Au contraire, aimez vos ennemis,
faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour.
Alors votre récompense sera grande,
et vous serez les fils du Très-Haut,
car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants.
Soyez miséricordieux
comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ;
ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés.
Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et on vous donnera :
c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante,
qui sera versée dans le pan de votre vêtement ;
car la mesure dont vous vous servez pour les autres
servira de mesure aussi pour vous. »
(Lc 6, 27-38)
Homélie du jour
Par l’Esprit même de Dieu que nous avons reçu à notre baptême, nous sommes encore de simples humains attachés à cette terre, mais nous sommes aussi et autant et déjà rendus capables d’appartenir au ciel. Alors, s’il est vrai que l’Esprit nous rend aussi et déjà capables de vivre un peu comme on vit au ciel, cela doit bien se voir quelque part : dans notre capacité d’aimer vraiment.
Mais, me direz-vous, tout homme, même le plus incroyant, est capable d’aimer. Vous avez raison, car l’Esprit souffle où il veut, sur qui il veut, comme il veut. Aimer, aider, se donner pour toutes les causes humanitaires n’est pas réservé aux seuls chrétiens !
Mais, à nous chrétiens la certitude est donnée de pouvoir aimer davantage et autrement : comme le Père du ciel. Comment ? Quand Jésus nous dit : Aimez vos ennemis,il nous montre que pour les enfants de Dieu, l’amour est plus qu’un sentiment, car ce n’est pas de sentimentalisme que l’on peut aimer ses ennemis, mais qu’il est une saine décision plus grande que notre cœur : elle vient de l’Esprit. Bien chers amis, n’en doutez pas, Jésus a donné à l’être spirituel qui est en nous d’aimer ainsi tout homme, c’est déjà inscrit dans notre nature!
Quand Jésus nous dit : «si l’on te frappe sur une joue, » il a déjà donné à l’être spirituel qui vit en nous de tendre l’autre joue, ce qui veut dire d’inventer le geste surprenant qui déstabilise tout adversaire, positif, qui débloque les situations de rancune les plus tenaces et fait progresser, à la longue s’il le fallait, les chances de réconciliation. Même si notre être de chair est bloqué par la haine et hurle en nous : «Jamais je ne pourrai oublier, jamais je ne pourrai pardonner», l’Esprit peut nous répondre: «Je sais rendre ta vraie nature, le fond de ton cœur d’enfant de Dieu, capable, à la longue, du plus difficile des pardons».
Jésus ne nous a pas donné aujourd’hui une leçon de philanthropie. Il ne nous a pas davantage fait la morale. Il nous a décrit notre être le plus profond, qui est tout à la fois mortel, faible et pécheur et déjà enfant de Dieu, riche de tout ce qui permet de vivre à jamais.
Père Philippe
Psaume 138
Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes pensées.
Que je marche ou me repose, tu le vois,
tous mes chemins te sont familiers.
Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes pensées.
Que je marche ou me repose, tu le vois,
tous mes chemins te sont familiers.
C’est toi qui as créé mes reins,
qui m’as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant toi le prodige,
l’être étonnant que je suis.
qui m’as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant toi le prodige,
l’être étonnant que je suis.
Scrute-moi, mon Dieu, tu sauras ma pensée ;
éprouve-moi, tu connaîtras mon cœur.
Vois si je prends le chemin des idoles,
et conduis-moi sur le chemin d’éternité.
éprouve-moi, tu connaîtras mon cœur.
Vois si je prends le chemin des idoles,
et conduis-moi sur le chemin d’éternité.
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Bonne sainte Vierge Marie,
passe devant moi.
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passe devant moi.
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Bonne journée!
Jean-Yves
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