Bonjour!
Jeudi 26 juin 2025
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
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Parole de Dieu - Réflexions religieuses - Prières - Événements religieux et/ou sociaux - Informations sur le diaconat - Informations sur le diocèse, l'Unité missionnaire du Centre: région de Kamouraska - La vie du milieu - Autres... - Photos accompagnant.
Bonjour!
Jeudi 26 juin 2025
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
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Bonjour!
Mercredi 25 juin 2025
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
(Mt 7,15-20): «Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, mais au-dedans ce sont des loups voraces. C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. On ne cueille pas du raisin sur des épines, ni des figues sur des chardons. C'est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que l'arbre mauvais donne des fruits détestables. Un arbre bon ne peut pas porter des fruits détestables, ni un arbre mauvais porter de beaux fruits. Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez».
Commentaire: Abbé Antoni ORIOL i Tataret (Vic, Barcelona, Espagne)
«C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez»
Aujourd'hui,
s'ouvre devant nous un nouveau contraste évangélique, entre les arbres
mauvais et les bons. Les affirmations de Jésus à ce sujet sont d'une
telle simplicité qu'on dirait qu'elles sont simplistes. Mais il est
juste de dire qu'elles ne le sont pas du tout! Elles ne le sont pas du
tout, comme notre vie de tous les jours ne l'est pas du tout non plus.
Nous apprenons qu'il y a des bons qui dégénèrent et finissent par donner
de mauvais fruits et par contre il y a des mauvais qui changent et
donnent de bons fruits. En définitive, que signifie «tout arbre bon
donne de beaux fruits» (Mt 7,17)? Est-ce que cela signifie que le bon
est bon car il ne cesse jamais de faire le bien? Qu'il fait le bien et
ne se fatigue pas. Qu'il fait le bien et ne cède pas à la tentation de
faire le mal. Qu'il fait le bien et persévère jusqu'au point de devenir
un héros. Qu'il fait le bien et que si jamais par fatigue il cesse
d'agir ainsi, ou tombe dans la tentation de faire le mal, ou encore
prend peur face à cette exigence avec laquelle on ne peut pas transiger,
il le reconnaît sincèrement, le confesse immédiatement, se repent de
tout son cœur et… il recommence.
Ah! Et il le fait aussi, car entre autres choses, il sait que s'il ne
donne pas de bons fruits il sera coupé et jeté au feu (la sainte crainte
de Dieu garde la vigne des bons vignobles) et parce que connaissant la
bonté d'autrui à travers de leurs bonnes œuvres, il sait, non seulement
par sa propre expérience, mais aussi par expérience sociale, qu'il est
bon et ne peut être reconnu comme tel que grâce à ses actes et non à ses
paroles.
Car il ne suffit pas de dire «Seigneur, Seigneur!». Comme nous le
rappelle Saint Jacques, la foi devient crédible uniquement par le biais
de ses actions: «Montre-moi donc ta foi qui n'agit pas; moi, c'est par
mes actes que je te montrerai ma foi» (Jc 2,18).
« Voir Jésus dans la personne spirituellement la plus pauvre exige un cœur pur. Plus l’image de Dieu est défigurée dans une personne, plus grandes doivent être la foi et la vénération dans notre recherche du visage de Jésus » (Sainte Thérèse de Calcutta)
« Nous recevons [de l’Esprit] une nouvelle façon d’être ; la Vie du Christ devient aussi la nôtre : nous pouvons penser comme Lui, agir comme Lui, voir le monde et les choses avec les yeux de Jésus » (François)
« En venant à la fin des temps juger les vivants et les morts, le Christ glorieux révèlera la disposition secrète des cœurs et rendra à chaque homme selon ses œuvres et selon son accueil ou son refus de la grâce » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 682)
Bonne journée!
Jean-Yves
Bonjour!
Mardi 24 juin 2025
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
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Bonjour!
Lundi 23 juin 2025
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
(Mt 7,1-5): «Ne jugez pas, pour ne pas être jugés; le jugement que vous portez contre les autres sera porté aussi contre vous; la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. Qu'as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas? Comment vas-tu dire à ton frère: ‘Laisse moi retirer la paille de ton œil’, alors qu'il y a une poutre dans ton œil à toi? Esprit faux! Enlève d'abord la poutre de ton œil, alors tu verras clair pour retirer la paille qui est dans l’œil de ton frère».
«Le jugement que vous portez contre les autres sera porté aussi contre vous; la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous»
Aujourd'hui,
l'Évangile me rappelle les paroles de la Maréchale dans le roman le
Chevalier à la Rose, de Hugo von Hofmansthal: «C'est la manière qui fait
la grande différence». La façon dont nous agissons changera le résultat
dans de nombreux aspects de notre vie, surtout dans le contexte
spirituel.
Jésus nous dit: «Ne jugez pas, pour ne pas être jugés» (Mt 7,1). Mais
Jésus nous dit aussi de corriger celui qui est dans le péché, et pour
cela il faut que nous ayons déjà fait un quelconque “jugement”. Même
Saint Paul juge dans ses écrits la communauté de Corinthe et Saint
Pierre condamne Ananias et son épouse pour leurs mensonges. C'est pour
cela que Saint Jean de Chrysostome justifie cela en disant: «Jésus ne
dit pas que nous ne devons pas éviter qu'un pécheur s'arrête de pécher,
nous devons certainement le corriger, mais pas comme un ennemi qui
cherche la vengeance, plutôt comme le médecin qui donne un remède au
malade». Notre jugement doit donc se faire surtout dans un but de
correction et non pas de vengeance.
Mais ce que dit Saint Augustin est encore plus intéressant: «Le Seigneur
nous avertit de ne pas juger rapidement et injustement (…).
Réfléchissons d'abord si nous n'avons pas commis un péché semblable,
rappelons-nous aussi que nous sommes fragiles, et jugeons toujours avec
l'intention de servir Dieu et non pas nous-mêmes». Si lorsque nous
voyons les péchés de nos frères nous voyons les nôtres, il ne nous
arrivera pas comme il est dit dans l'Évangile de vouloir “retirer la
paille de l'oeil de notre frère alors qu'il y a une poutre dans le
nôtre” (cf Mt 7,3).
Si nous avons une bonne formation, nous verrons, presque de manière
inconsciente, les bonnes et les mauvaises choses chez les autres: et
nous rendrons un jugement. Mais le fait de voir les fautes chez les
autres avec un point de vue comme mentionné ci-dessus nous aidera dans
notre “manière” de juger: cela nous aidera à ne pas juger juste pour
juger ou juste pour faire un commentaire ou pour cacher nos défaillances
ou simplement parce que tout le monde le fait. Et pour terminer, ayons
surtout à l'esprit les paroles de Jésus: «La mesure dont vous vous
servez pour les autres servira aussi pour vous» (Mt 7,2).
« Les hommes sans solution sont ceux qui cessent de s’occuper de leurs propres péchés pour prêter attention à ceux des autres. Ils ne cherchent pas à s’en corriger, mais dans quoi ils pourraient mordre » (Saint Augustin)
« On ne peut pas corriger quelqu’un sans amour ni charité. La charité est comme une anesthésie qui facilite les soins et accepte la correction » (François)
« La charité a pour fruits la joie, la paix et la miséricorde ; elle exige la bienfaisance et la correction fraternelle ; elle est bienveillance ; elle suscite la réciprocité, demeure désintéressée et libérale ; elle est amitié et communion » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1.829)
Bonne journée!
Jean-Yves
Bonjour!
Dimanche 22 juin 2025
Voici la Parole de Dieu de ce dimanche...
(Lc 9,11b-17): La foule s'en aperçut et le suivit. Il leur fit bon accueil; il leur parlait du règne de Dieu, et il guérissait ceux qui en avaient besoin. Le jour commençait à baisser. Les Douze s'approchèrent de lui et lui dirent: «Renvoie cette foule, ils pourront aller dans les villages et les fermes des environs pour y loger et trouver de quoi manger: ici nous sommes dans un endroit désert». Mais il leur dit: «Donnez-leur vous-mêmes à manger». Ils répondirent: «Nous n'avons pas plus de cinq pains et deux poissons... à moins d'aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce monde».
Il y avait bien cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples: «Faites-les asseoir par groupes de cinquante». Ils obéirent et firent asseoir tout le monde. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il les bénit, les rompit et les donna à ses disciples pour qu'ils distribuent à tout le monde. Tous mangèrent à leur faim, et l'on ramassa les morceaux qui restaient: cela remplit douze paniers.
Commentaire:Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)
«Donnez-leur vous-mêmes à manger»
Aujourd'hui pour le cœur d'un chrétien, c'est le plus grand jour, car l'Eglise, après avoir fêté le Jeudi Saint l'institution de l'Eucharistie, veut à présent exalter cet auguste Sacrement, en nous incitant tous à l’adorer sans limites. «Quantum potes, tantum aude...», «ose tout ce que tu peux»: ainsi nous invite saint Thomas d'Aquin dans un merveilleux hymne de louanges à l'Eucharistie. Cette invitation résume admirablement quels doivent être les sentiments de notre cœur devant la présence réelle de Jésus-Christ dans l'Eucharistie. Tout ce que nous pouvons faire est peu de choses pour correspondre à un don de soi si humble, si caché, si impressionnant. Le Créateur des cieux et de la terre se cache sous les espèces sacramentelles et s'offre à nous comme aliment de nos âmes. C'est le pain des anges et la nourriture de ceux qui sont en chemin. Pain qui nous est donné en abondance, comme nous fut distribué sans mesure le pain miraculeusement multiplié par Jésus, afin d'éviter le dépérissement de ceux qui le suivaient: «Tous mangèrent à leur faim, et l'on ramassa les morceaux qui restaient: cela remplit douze paniers» (Lc 9,17).
Face à cet amour surabondant, une réponse de circonstance devrait être impossible. Un regard de foi, attentif et profond, sur ce divin Sacrement, ouvre nécessairement sur une oraison reconnaissante et sur l'ardeur du cœur. Dans sa prédication, saint Josémaria se faisait volontiers l'écho de ces paroles qu'un prélat âgé et pieux adressait à ses prêtres: «Traitez-moi le bien».
Un bref examen de conscience nous aidera à discerner ce que nous devons faire pour traiter Jésus dans le Saint-Sacrement avec plus de délicatesse: la propreté de notre âme, qui doit toujours être en état de grâce pour le recevoir; la correction de notre tenue, comme marque visible de notre amour et de notre révérence; la fréquence avec laquelle nous nous souvenons d'aller le recevoir ou de lui rendre visite dans le Tabernacle… Nos preuves d'affection envers le Seigneur dans l'Eucharistie devraient être innombrables. Luttons pour recevoir et traiter Jésus-hostie avec la pureté, l'humilité et la dévotion avec lesquelles sa Très Sainte Mère l'a reçu, avec l'esprit et la ferveur des saints.
« Il a donné à manger à la foule quand l’après-midi déclinait, c’est-à-dire, quand la fin des temps approche, ou quand le Soleil de Justice allait mourir pour nous » (Saint Bède le Vénérable)
« En ce jour de la solennité du Corps et du Sang du Christ, nous voulons reconnaître et célébrer le Christ présent parmi nous. C'est pourquoi nous descendons dans la rue pour manifester notre foi au monde, témoigner et faire connaître à tous le mystère de la présence du Christ » (Léon XIV)
« Les miracles de la multiplication des pains, lorsque le Seigneur dit la bénédiction, rompit et distribua les pains par ses disciples pour nourrir la multitude, préfigurent la surabondance de cet unique pain de son Eucharistie » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº1335)
Bonjour!
Samedi le 21 juin 2025
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
(Mt 6,24-34): «Aucun homme ne peut servir deux maîtres: ou bien il détestera l'un et aimera l'autre, ou bien il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent. C'est pourquoi je vous dis: Ne vous faites pas tant de souci pour votre vie, au sujet de la nourriture, ni pour votre corps, au sujet des vêtements. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements? Regardez les oiseaux du ciel: ils ne font ni semailles ni moisson, ils ne font pas de réserves dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux? D'ailleurs, qui d'entre vous, à force de souci, peut prolonger tant soit peu son existence?
Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci? Observez
comment poussent les lis des champs: ils ne travaillent pas, ils ne
filent pas. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire,
n'était pas habillé comme l'un d'eux. Si Dieu habille ainsi l'herbe des
champs, qui est là aujourd'hui, et qui demain sera jetée au feu, ne
fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi? Ne vous
faites donc pas tant de souci; ne dites pas: ‘Qu'allons-nous manger?’ ou
bien: ‘Qu'allons-nous boire?’ ou encore: ‘Avec quoi nous habiller?’.
Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que
vous en avez besoin. Cherchez d'abord son Royaume et sa justice, et tout
cela vous sera donné par-dessus le marché. Ne vous faites pas tant de
souci pour demain: demain se souciera de lui-même; à chaque jour suffit
sa peine».
Commentaire: Père Jacques PHILIPPE (Cordes sur Ciel, France)
«Cherchez d'abord son Règne et sa justice, et toutes ces choses vous seront données en plus»
Aujourd'hui,
l'Évangile parle clairement de vivre le "moment présent" : ne pas
ressasser le passé mais s'abandonner à Dieu et à sa miséricorde. Ne pas
se tourmenter pour le lendemain, mais le confier à la providence. Sainte
Thérèse de l'Enfant Jésus affirmait : "La seule chose qui me guide
c'est l'abandon, je n'ai pas d'autre boussole !".
Le fait de se préoccuper n'a jamais résolu aucun problème. Ce qui résout
les problèmes c'est la confiance, la foi. Jésus dit "Si Dieu revêt
ainsi l'herbe des champs, qui existe aujourd'hui et qui demain sera
jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu
de foi ?".
La vie en soi n'est pas si compliquée, c'est l'homme qui manque de foi…
L'existence n'est pas toujours facile. Parfois elle nous pèse ; souvent
nous nous sentons blessés et scandalisés par ce qui arrive dans notre
vie ou celle des autres. Mais affrontons tout cela avec de la foi et
essayons de vivre, jour après jour, dans la confiance que Dieu remplira
ses promesses. La foi nous conduira au salut.
"Ne vous souciez pas du lendemain : le lendemain prendra soin de
lui-même. A chaque jour suffit sa peine" (Mt 6,34). Qu'est-ce que cela
signifie ? Aujourd'hui, tâche de vivre de manière juste, selon la
logique du Royaume, dans la confiance, la simplicité, la recherche de
Dieu, l'abandon. Et Dieu s'occupera du reste…
Jour après jour. C'est très important. Ce qui nous épuise souvent ce
sont tous ces retours sur le passé et la peur de l'avenir ; alors que
lorsque nous vivons dans le moment présent, d'une manière mystérieuse,
nous trouvons la force. Ce que je dois vivre aujourd'hui, je le vis avec
la grâce. Si demain je dois faire face à des situations plus
difficiles, Dieu m'accordera plus de grâce. La grâce de Dieu est donnée à
l'instant, jour après jour. Vivre le moment présent suppose accepter la
faiblesse : renoncer à refaire le passé et à contrôler l'avenir, se
contenter du présent.
« Puisque nous sommes nés pour les choses présentes et que nous sommes de nouveau nés pour les choses futures, ne nous consacrons pas pleinement aux biens temporaires, mais tournons-nous plutôt vers notre but, les biens éternels » (Saint Léon le Grand)
« "Non, non, pas plus d’un enfant, parce que nous ne pouvons pas aller en vacances, nous ne pouvons pas aller à un tel endroit, nous ne pouvons pas acheter la maison", "C’est bien de suivre le Seigneur, mais jusqu’à un certain point"... Voici ce qui apporte le bien-être : il nous fait tomber, il nous enlève le courage, ce grand courage pour marcher près de Jésus » (François)
“Le Seigneur se lamente sur les riches, parce qu’ils trouvent dans la profusion des biens leur consolation (Lc 6, 24). "L’orgueilleux cherche la puissance terrestre, tandis que le pauvre en esprit recherche le Royaume des Cieux" (Saint Augustin). L’abandon à la Providence du Père du Ciel libère de l’inquiétude du lendemain” (Catéchisme de l’Eglise Catholique nº 2547)
Bonne journée!
Jean-Yves
Bonjour!
Vendredi 20 juin 2025
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
«Faites-vous des trésors dans le ciel, là où les mites et la rouille ne dévorent pas, où les voleurs ne percent pas les murs pour voler»
Abbé Lluís RAVENTÓS i Artés(Tarragona, Espagne)
Aujourd'hui, le Seigneur nous dit que «la lampe du corps, c'est l'œil» (Mt 6,22). Saint-Thomas interprète qu'en parlant de l'œil, Jésus se réfère à l'intention de l'homme. Lorsque son intention est droite, lucide, dirigée vers Dieu, toutes nos actions sont brillantes et resplendissante; par contre lorsque l'intention n'est pas droite, «qu'elles ténèbres y aura-t-il!» (cf. Mt 6, 23).
Notre intention peut manquer de droiture par malice, par méchanceté, mais normalement c'est par manque de sagesse. Nous vivons comme si nous étions venu au monde pour accumuler les richesses et nous ne pensons à rien d'autre. Gagner de l'argent, acheter, jeter, avoir. Nous voulons susciter l'admiration des autres, ou peut-être l'envie. Nous trompons, souffrons, nous nous chargeons de préoccupations et de déceptions et nous ne trouvons pas le bonheur que nous cherchons. Jésus nous fait cette offre: «Mais faites-vous des trésors dans le ciel, là où les mites et la rouille ne dévorent pas, où les voleurs ne percent pas les murs pour voler» (Mt 6, 20). Le ciel est le grenier des bonnes actions qui constituent un trésor pour toujours.
Soyons sincères avec nous-mêmes, en quoi employons-nous nos efforts, qu'est-ce qui nous motive? Certainement, le propre d'un bon chrétien est d'étudier et de travailler honnêtement pour se faire une place dans ce monde, pour élever dignement la famille, assurer le futur des siens et la tranquillité de sa vieillesse, travailler aussi pour aider les autres… Oui, tout ceci est propre d'un bon chrétien. Mais si ce que tu cherches est d'avoir chaque fois plus, plaçant ainsi le cœur dans ces richesse, oubliant les bonnes actions, oubliant que nous sommes de passage en ce monde, que notre vie est une ombre qui passe, n'est-il pas vrai alors que nous avons l'œil plongé dans les ténèbres? Et si le sens commun s'embrouille «quelles ténèbres y aura-t-il!» (Mt 6, 23).
« Quand tu commences à détester ce que tu as fait, alors commencent tes bonnes œuvres car tu reconnais les mauvaises » (Saint Augustin)
« Jésus invite à utiliser les choses sans égoïsme, sans soif de possession ou de domination, mais selon la logique de Dieu, la logique de l’attention aux autres, la logique de l’amour » (Benoît XVI)
« La confession des péchés (l’aveu), même d’un point de vue simplement humain, nous libère et facilite notre réconciliation avec les autres. Par l’aveu, l’homme regarde en face les péchés dont il s’est rendu coupable ; il en assume la responsabilité et par là, il s’ouvre de nouveau à Dieu et à la communion de l’Église afin de rendre possible un nouvel avenir » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1.455)
Bonne journée!
Jean-Yves
Bonjour!
Jeudi 19 juin 2025
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
(Mt 6,7-15):
«Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens: ils s'imaginent
qu'à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car
votre Père sait de quoi vous avez besoin avant même que vous l'ayez
demandé.
«Vous donc, priez ainsi: ‘Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit
sanctifié. Que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre
comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour.
Remets-nous nos dettes, comme nous les avons remises nous-mêmes à ceux
qui nous devaient. Et ne nous soumets pas à la tentation, mais
délivre-nous du Mal’. Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes,
votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas
aux hommes, à vous non plus votre Père ne pardonnera pas vos fautes».
Commentaire: Abbé Emili MARLÉS i Romeu (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)
«Votre Père sait ce dont vous avez besoin avant que vous lui demandiez»
Aujourd'hui,
le Seigneur veut nous aider à grandir dans un thème central de notre
vie chrétienne : la prière. Il nous avertit de ne pas prier comme les
païens qui essaient de convaincre Dieu sur ce qu'ils veulent. Très
souvent nous essayons d'obtenir ce que nous voulons en insistant et
devenons "lourds" avec Dieu, en croyant que nous parviendrons à nous
faire écouter avec notre verbiage. Le Seigneur nous rappelle que le
Père veille constamment sur notre vie et qu' à tout moment, Il sait ce
dont nous avons besoin avant que nous lui demandions (cf. Mt 6,8).
Est-ce que nous vivons en ayant cette confiance ? Ai-je conscience que
le Père me lave les pieds continuellement et qu'Il sait mieux que
personne ce dont j'ai besoin à chaque instant (pour les grandes choses
et les petites) ?
Jésus nous ouvre un nouvel horizon de prière : la prière de ceux qui
s'adressent à Dieu avec la conscience des enfants. Le type de relation
que j'ai avec une personne détermine de quelle manière je lui demande
les choses, et aussi ce que je peux attendre d'elle. D'un père, et en
particulier du Père céleste, je peux tout attendre et je sais qu'Il
prend soin de ma vie. C'est pour cela que Jésus, qui vit toujours comme
un fils authentique, nous dit "ne vous préoccupez pas pour votre vie :
sur ce que vous allez manger" (Mt 6,25). Ai-je vraiment conscience
d'être un fils ? Est-ce que je m'adresse à Dieu avec la même familiarité
que je le fais avec mon père ou ma mère ?
Ensuite, Jésus nous ouvre son cœur, et il nous montre quelle est sa
relation/prière avec le Père pour que nous la fassions nôtre également.
Avec la prière du "Notre Père" Jésus nous apprend à vivre comme des
enfants. Saint Cyprien a fait un commentaire connu sur le "Notre Père",
dans lequel il nous dit : "Nous devons nous souvenir et savoir que,
lorsque nous appelons Dieu "Père", nous devons agir comme ses enfants,
pour lui plaire, comme cela nous plait de l'avoir comme Père".
« S’il dit qu’il exaucera ce que nous demandons au Père en son nom, notre prière au nom de Jésus ne sera-t-elle pas d’autant plus efficace que nous la ferons avec ses propres mots ? » (Saint Cyprien)
« Les disciples, séduits par la personne de Jésus en prière, lui demandent de leur enseigner la façon de prier : le « Notre Père » est la réponse. C’est une prière concentrée en sept demandes, remplie de sens théologique qui contraste avec le bavardage et le verbiage » (Benoît XVI)
« "L’Oraison dominicale est vraiment le résumé de tout l’Evangile" (Tertullien). Quand le Seigneur nous eut légué cette formule de prière, il ajouta : ‘Demandez et vous recevrez’ (Lc 11,9). Chacun peut donc adresser au ciel diverses prières selon ses besoins, mais en commençant toujours par la Prière du Seigneur qui demeure la prière fondamentale » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 2.761)
Bonne journée!
Jean-Yves
Bonjour!
Mercredi 18 juin 2025
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
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