Bonjour!
Jeudi 21 novembre 2024
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
ÉVANGILE
« Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! » (Lc 19, 41-44)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
– Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...
Jésus, pourquoi pleures-tu ? Le cœur du Christ est plein d’amour pour les âmes. Si seulement nous connaissions le don de Dieu, le don de son amour ! Ce texte d’évangile nous montre combien le Christ nous aime. Pensons également à la manifestation de l’amour du Christ, à la mort de son ami Lazare. Quand les yeux du Christ se sont ont remplis de larmes ceux qui étaient là ont dit, » Voyez comme il l’aimait. » (Jn 11, 36).
Dans ce passage, nous voyons combien le Christ aime les âmes représentées par la ville entière de Jérusalem. Il pleure parce qu’ils ne l’ont pas écouté. Il pleure parce qu’ils n’ont pas voulu lui ouvrir leur cœur. Il pleure parce qu’il désire leur bonheur et leur salut et eux, ils errent loin du berger ; ce bon berger qui désire ardemment les mener aux pâturages verdoyants. Seigneur, en me voyant, pleures-tu sur moi ?
« Cela est resté caché à tes yeux ». Comment faire pour nous assurer que rien ne reste caché à nos ’yeux’, c’est à dire à notre conscience ? Si nous ne voulons pas commettre d’erreur pour notre destin éternel, ni être victimes d’une conscience déformée, nous devons adopter comme guide et principe de vie de rechercher et d’accomplir toujours la volonté de Dieu. Que cela plaise ou non à nos sens, nos idées ou notre entourage ! Cela veut dire que, si nous choisissons de ne pas aligner notre conscience sur la volonté de Dieu, nous choisissions librement de subir les effets d’une conscience déformée ; comme le Christ le précise dans ce passage, ce qui peut nous donner la paix restera alors caché à nos yeux. Ce n’était pas le cas au début, mais en raison d’une déformation de la conscience, une erreur dans le jugement peut se produire, nous empêchant de reconnaître le moment où Dieu nous visite.
Le deuxième Concile de Vatican parle de la conscience de cette façon : « la conscience est le centre le plus secret de l’homme, le sanctuaire où il est seul avec Dieu et Sa voix se fait entendre » (Gaudium et Spes, 16). Cela signifie donc que, quand nous entrons dans notre conscience spontanément, par la réflexion, ou plus formellement, par l’examen de conscience, Dieu nous rend visite. Quels moments privilégiés ! Comment ne pourrions-nous pas attendre avec impatience notre examen de conscience ?
Même la crainte de trouver quelque chose que nous devons changer en nous devrait être attendu avec impatience puisque finalement c’est l’amour de Dieu qui nous invite à nous approcher de lui. Ce serait terrible d’entendre le Christ nous dire, » tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. » Adoptons une attitude nouvelle d’enthousiasme en attendant d’être seuls avec Dieu pendant nos examens de conscience.
Seigneur, mon but est de ne jamais te faire pleurer mais de te plaire en tout. Accorde-moi la grâce de t’écouter attentivement pendant ma prière et mon examen de conscience. Je ne veux pas manquer une seule grâce, un seul mot, et oui, Seigneur, particulièrement un mot de désapprobation de ta part. Enseigne-moi la docilité à ton esprit de sorte que je puisse reconnaître les moments où tu visites mon âme, pour m’aimer et pour me guider vers la vie éternelle.
Abbé Philippe Link - Merci!
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Il y a 60 ans: la restauration du diaconat permanent
Le 21 novembre 1964 est la date du 60ième anniversaire de la publication par le pape saint Paul VI de la constitution dogmatique sur l’Église «Lumen gentium»; le numéro 29 proposait alors le rétablissement du diaconat permanent. Ce ministère était à la fois nouveau et ancien. Ancien parce que bien présent dès les débuts de l’Église et nouveau dans le paysage ecclésial d'aujourd'hui..
Lumen G no 29 dit: « Au degré inférieur de la hiérarchie, se trouvent les diacres auxquels on a imposé les mains « non pas en vue du sacerdoce, mais en vue du service ». La grâce sacramentelle, en effet, leur donne la force nécessaire pour servir le peuple de Dieu dans la ‘’diaconie’’ de la liturgie, de la Parole et de la charité, en communion avec l’évêque et son presbytérium ». […]
Cette constitution prévoyait également ceci : « le diaconat pourra, dans l’avenir, être rétabli en tant que degré propre et permanent de la hiérarchie » à l’initiative des évêques dans leurs diocèses, et que « ce diaconat pourra être conféré à des hommes mûrs, même mariés, ainsi qu’à des jeunes gens aptes à cet office, mais pour lesquels la loi du célibat doit demeurer ferme ».
Le diaconat permanent s'est développé de façon un peu différente, dans l'Église selon les besoins des diocèses dans le monde. Il n'y a pas de modèle unique, mais des cultures diaconales diocésaines. Cette diversité est le signe d'une dynamique pour un ministère encore en construction et qui cherche à s'adapter aux évolutions du monde et de l'Église, là où il se vit.
Les diacres sont des acteurs de lien qui peuvent jouer un rôle important au plan de la synodalité. Ils renouvellent l'attention que doit porter l'Église aux plus pauvres et aux plus fragiles; ils invitent toute l'Église à être davantage servante et missionnaire. Ils encouragent les évêques et les prêtres, qui sont diacres aussi, à renouveler cette dimension de leur appel.
Enfin, le diaconat permanent – dans sa singularité ministérielle et dans ses visages multiples – doit maintenant être envisagé et articulé avec l’évolution des autres ministères ordonnés et laïcs institués, et la participation plus large des baptisés dans cette Église plus missionnaire.
Pour nous de l'Église de Sainte-Anne, le premier diacre qui fut ordonné par Mgr Charles-Henri Lévesque fut Monsieur Jean-Marc Rioux (Denise Turbide) de Montmagny le 3 septembre 1983. Actuellement, nous sommes 8 diacres permanents en service, avec l'évêque et le presbytérium dans le Diocèse de Sainte-Anne.
Jean-Yves Fortin, diacre, responsable diocésain. (Sources diverses)
Bonne journée!
Jean-Yves