lundi 31 mars 2014

(165289) Ce que peut faire la foi... / Ce que peut faire la charité aussi...


Bonjour!
Lundi 31 mars 2014

Photo:
Il y a de quoi espérer le printemps avec toute la neige que nous avons...
Nous avons plus de neige que ce que vous voyez sur la photo...
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Parole de Dieu de ce jour...
Texte de l'Évangile (Jn 4,43-54): Jésus, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, partit pour la Galilée. Lui-même avait attesté qu'un prophète n'est pas honoré dans son propre pays. Il arriva donc en Galilée; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu'ils étaient allés eux aussi à cette fête. Ainsi donc Jésus revint à Cana en Galilée, où il avait changé l'eau en vin.

Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit: «Vous ne pourrez donc pas croire à moins d'avoir vu des signes et des prodiges?». Le fonctionnaire royal lui dit: «Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure!». Jésus lui répond: «Va, ton fils est vivant».

L'homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. Pendant qu'il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à quelle heure il s'était trouvé mieux. Ils lui dirent: «C'est hier, au début de l'après-midi, que la fièvre l'a quitté». Le père se rendit compte que c'était justement l'heure où Jésus lui avait dit: «Ton fils est vivant». Alors il crut, avec tous les gens de sa maison. Tel est le second signe que Jésus accomplit lorsqu'il revint de Judée en Galilée.
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Commentaire: 
Abbé Ramon Octavi SÁNCHEZ i Valero (Viladecans, Barcelona, Espagne)
Jésus, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, partit pour la Galilée

Aujourd'hui nous rencontrons de nouveau Jésus à Cana de Galilée, où il avait réalisé le fameux miracle de la conversion de l'eau en vin. Et voici qu'il fait un nouveau miracle: la guérison du fils d'un fonctionnaire royal. Le premier avait été spectaculaire, mais celui-ci a sans doute plus de valeur: il ne résout pas un embarras matériel, il s'agit d'une vie humaine.

Ce qui attire l'attention ici, c'est que Jésus agit à distance. Il ne se rend pas à Capharnaüm pour guérir directement le malade; il lui redonne la santé sans bouger de Cana: «Le fonctionnaire royal lui dit: ‘Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure!’. Jésus lui répond: ‘Va, ton fils est vivant’» (Jn 4,49.50).

Cela nous rappelle que, tous, nous pouvons faire beaucoup de bien à distance, sans devoir être présents à l'endroit où l'on sollicite notre générosité. Nous aidons, par exemple, le Tiers Monde en collaborant économiquement avec nos missionnaires ou avec des entités catholiques qui y travaillent (Ex: Développement et Paix). Nous aidons les pauvres des quartiers marginaux des grandes villes par nos apports à des institutions comme Caritas, sans que nous devions y mettre les pieds. Nous pouvons même donner une grande joie à beaucoup de gens qui sont loin de nous, par un appel téléphonique, une lettre ou un message électronique.

Bien souvent, nous trouvons une excuse dans l'impossibilité d'être physiquement présents dans les lieux où il y a des nécessités urgentes. Jésus, n'a pas cherché d'excuse; il a fait le miracle.

La distance n'est pas un problème à l'heure d'être généreux, car la générosité sort du cœur et dépasse les frontières. Comme le disait saint Augustin: «Qui possède la charité dans son cœur, trouve toujours une chose à donner». (Méditation d'aujourd'hui). 
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«La foi ne s'impose pas, elle se propose.»
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«Si vous parlez en bien de quelqu'un que vous n'aimez pas 
et si vous lui rendez service, vous commencerez à l'aimer». 
(Fulton Sheen)
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* Nous sommes encore au lendemain d'une tempête de neige... 
Assurément, ce sera la dernière tempête du mois de mars, 
comme me disait quelqu'un ce matin...
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Bonne journée!
Jean-Yves

dimanche 30 mars 2014

(165165) Seigneur, illumine nos cœurs de ta grâce...


Bonjour!

Dimanche 30 mars 2014

Voici la Parole de Dieu de ce dimanche: 




(Jean 9,1-41): Jésus vit sur son passage un homme qui était aveugle de naissance. Ses disciples l'interrogèrent: «Rabbi, pourquoi cet homme est-il né aveugle? Est-ce lui qui a péché, ou bien ses parents?». Jésus répondit: «Ni lui, ni ses parents. Mais l'action de Dieu devait se manifester en lui. Il nous faut réaliser l'action de celui qui m'a envoyé, pendant qu'il fait encore jour; déjà la nuit approche, et personne ne pourra plus agir. Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde». Cela dit, il cracha sur le sol et, avec la salive, il fit de la boue qu'il appliqua sur les yeux de l'aveugle, et il lui dit: «Va te laver à la piscine de Siloé» (ce nom signifie: Envoyé). L'aveugle y alla donc, et il se lava; quand il revint, il voyait.

Ses voisins, et ceux qui étaient habitués à le rencontrer -car il était mendiant- dirent alors: «N'est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier?». Les uns disaient: «C'est lui». Les autres disaient: «Pas du tout, c'est quelqu'un qui lui ressemble». Mais lui affirmait: «C'est bien moi». Et on lui demandait: «Alors, comment tes yeux se sont-il ouverts?». Il répondit: «L'homme qu'on appelle Jésus a fait de la boue, il m'en a frotté les yeux et il m'a dit: ‘Va te laver à la piscine de Siloé’. J'y suis donc allé et je me suis lavé; alors, j'ai vu». Ils lui dirent: «Et lui, où est-il?». Il répondit: «Je ne sais pas».

On amène aux pharisiens cet homme qui avait été aveugle. Or, c'était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux. A leur tour, les pharisiens lui demandèrent: «Comment se fait-il que tu voies?». Il leur répondit: «Il m'a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et maintenant je vois». Certains pharisiens disaient: «Celui-là ne vient pas de Dieu, puisqu'il n'observe pas le repos du sabbat». D'autres répliquaient: «Comment un homme pécheur pourrait-il accomplir des signes pareils?». Ainsi donc ils étaient divisés. Alors ils s'adressent de nouveau à l'aveugle: «Et toi, que dis-tu de lui, puisqu'il t'a ouvert les yeux?». Il dit: «C'est un prophète».

Les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme, qui maintenant voyait, avait été aveugle. C'est pourquoi ils convoquèrent ses parents et leur demandèrent: «Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu'il est né aveugle? Comment se fait-il qu'il voie maintenant?». Les parents répondirent: «Nous savons que c'est bien notre fils, et qu'il est né aveugle. Mais comment peut-il voir à présent, nous ne le savons pas; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s'expliquer». Ses parents parlaient ainsi parce qu'ils avaient peur des Juifs. En effet, les Juifs s'étaient déjà mis d'accord pour exclure de la synagogue tous ceux qui déclareraient que Jésus est le Messie. Voilà pourquoi les parents avaient dit: «Il est assez grand, interrogez-le!».

Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l'homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent: «Rends gloire à Dieu! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur». Il répondit: «Est-ce un pécheur? Je n'en sais rien; mais il y a une chose que je sais: j'étais aveugle, et maintenant je vois». Ils lui dirent alors: «Comment a-t-il fait pour t'ouvrir les yeux?». Il leur répondit: «Je vous l'ai déjà dit, et vous n'avez pas écouté. Pourquoi voulez-vous m'entendre encore une fois? Serait-ce que vous aussi vous voulez devenir ses disciples?». Ils se mirent à l'injurier: «C'est toi qui es son disciple; nous, c'est de Moïse que nous sommes les disciples. Moïse, nous savons que Dieu lui a parlé; quant à celui-là, nous ne savons pas d'où il est». L'homme leur répondit: «Voilà bien ce qui est étonnant! Vous ne savez pas d'où il est, et pourtant il m'a ouvert les yeux. Comme chacun sait, Dieu n'exauce pas les pécheurs, mais si quelqu'un l'honore et fait sa volonté, il l'exauce. Jamais encore on n'avait entendu dire qu'un homme ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance. Si cet homme-là ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire». Ils répliquèrent: «Tu es tout entier plongé dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon?». Et ils le jetèrent dehors.

Jésus apprit qu'ils l'avaient expulsé. Alors il vint le trouver et lui dit: «Crois-tu au Fils de l'homme?». Il répondit: «Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui?». Jésus lui dit: «Tu le vois, et c'est lui qui te parle». Il dit: «Je crois, Seigneur!», et il se prosterna devant lui. Jésus dit alors: «Je suis venu en ce monde pour une remise en question: pour que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles». Des pharisiens qui se trouvaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent: «Serions-nous des aveugles, nous aussi?». Jésus leur répondit: «Si vous étiez des aveugles, vous n'auriez pas de péché; mais du moment que vous dites: ‘Nous voyons!’ votre péché demeure».
Commentaire: Abbé Joan Ant. MATEO i García (La Fuliola, Lleida, Espagne)
Va te laver
Aujourd'hui quatrième dimanche de carême -appelé dimanche de joie- la liturgie nous invite à expérimenter une joie profonde, une grande allégresse car la Pâque approche.

Jésus est cause d'une grande joie pour cet aveugle de naissance à qui il donne la vue corporelle et spirituelle. L'aveugle a cru et il a reçu la lumière du Christ. Par contre, les pharisiens, qui se croyaient dans la lumière et dans la sagesse, sont restés aveugles à cause de l'endurcissement de leurs cœurs et de leurs péchés. En effet, «Les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme, qui maintenant voyait, avait été aveugle. C'est pourquoi ils convoquèrent ses parents» (Jn 9,18)

Comme elle est nécessaire la lumière du Christ pour voir la réalité dans sa vraie dimension! Sans la lumière de la foi nous serions pratiquement aveugles. Nous avons reçu la lumière de Jésus Christ et il faut que cette lumière éclaire toute notre vie. De plus, cette lumière doit briller par la sainteté de notre vie afin qu'elle attire ceux qui ne la connaissent pas encore. Tout ceci suppose une conversion et une charité croissante. Surtout en ce temps de Carême, et en cette dernière étape. Saint Léon le Grand disait: «Mes bien-aimés, tous les temps conviennent pour réaliser ce bien de la charité, mais le carême nous y invite plus spécialement».

Une seule chose peut nous séparer de la lumière et de la joie que nous donne le Christ et cette chose c'est le péché, c'est-à-dire vouloir vivre loin de la lumière du Seigneur. Malheureusement, beaucoup -même parfois nous-mêmes- nous nous enfonçons dans le chemin ténébreux du péché et nous perdons la lumière et la paix. Saint Augustin en partant de sa propre expérience affirmait qu'il n'y a rien de plus malheureux que le bonheur de ceux qui pèchent.

La Pâque est proche et le Seigneur veut nous faire part de toute la joie de la résurrection. Préparons-nous à la recevoir et la célébrer. «Va te laver…» (Jn 9,7), nous dit Jésus… Allons nous laver dans les eaux purificatrices du sacrement du pardon! Là nous trouverons la lumière et la joie et nous nous préparerons de la meilleure manière à recevoir la Pâque.
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Photo:
Un beau coucher de soleil à La Pocatière
(Jean-Yves)
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«Se convertir c'est un engagement qui dure toute la vie; qui parmi nous peut prétendre ne pas être pécheur? Personne. Nous sommes tous pécheurs."
(Pape François)
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«Il faut être d'inlassables chercheurs de lumière.»
(Daniel Thompson)
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N'ayons pas peur de dire: «Seigneur, j'ai besoin de toi».
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 Photo:
de André Lavoie (Saint-Pacôme) 
Merci!
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Bon dimanche!

Jean-Yves
diacre

vendredi 28 mars 2014

(165005) Rien n'est plus exigent que l'amour...

Bonjour!"

Vendredi 28 mars 2014

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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

Marc 12, 28-3 Un scribe s’avança vers Jésus et lui demanda : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. 

Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force.

Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as raison de dire que Dieu est l’Unique et qu’il n’y en a pas d’autre que lui.
L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices. »
Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger. 

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Pour notre réflexion...

Cette question sur le premier commandement est une question centrale: « Seigneur, que dois-je faire ? » Qu’est-ce qui est le plus important dans la vie, la chose à laquelle, je ne peux pas ne pas porter attention, à laquelle je dois porter toute mon attention ? C’est une question que tous nous nous posons. Que dois-je faire ? C’est aussi au bout du compte se demander : qu’est-ce qui donne un sens à ma vie ?

 L’amour, voilà ce qui donne du sens à notre vie. L’amour, c’est la réponse si simple et si profonde à la question « que dois-je faire ? » Dieu ne nous donne pas une liste de choses à faire, il nous donne une consigne qui doit imprégner tout ce que nous faisons : aimer. 

Rien ne paraît plus simple, mais rien n’est plus exigeant. Car cela implique que nous changions notre cœur, c’est de là que vient le véritable amour. Et cela ne nous laisse pas de repos : c’est tout notre être, tous nos actes, toutes nos pensées qui doivent se faire guider par l’amour.


Si l’amour envers les autres est quelque chose que notre société accepte et même valorise, n’oublions pas que le premier que nous devons aimer, c’est Dieu. Le véritable amour pour les hommes ne peut venir que d’un véritable amour pour Dieu. L’homme reçoit toute sa valeur et sa dignité justement du fait qu’il est aimé de Dieu.
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«Écoute Israël!»

«Les deux premiers mots de ce commandement sont très importants: «Écoute Israël!» On peut entendre des mots, des bruits, du tapage, mais écouter, c'est autre chose! C'est vraiment tendre tout son être vers l'autre, c'est ouvrir ses oreilles, mais aussi son cœur, c'est se mettre à la disposition de l'autre.

On commençait souvent la prière traditionnelle en disant: «Mettons-nous en présence de Dieu et prions-le de tout notre cœur.» Se mettre en présence de Dieu pour entendre, écouter, retenir et mettre en pratique ce qu'il nous dit. Y mettre tout son cœur, toute son âme, toute son intelligence, toute sa force. C'est pour cela que la prière exige la présence de l'Esprit: sans lui, il est impossible d'écouter, de prier, de mettre en pratique la parole reçue.

En ces jours ou un certain athéisme, ou de moins un certain agnosticisme, semble de mise, il importe de demander intensément cette présence de l'Esprit. Lorsque le peuple de Dieu écoutait, il lui était fidèle; l'amour du Seigneur se manifestait comme une rosée, fleurissait comme un lis, s'enracinait comme les arbres, devenait beau comme un olivier et répandait le parfum des forêts. Une telle description peut aviver une certaine nostalgie des amours passées. Et si ce Carême nous permettait un recommencement, un regain d'amour, que ce serait magnifique!

Seigneur Jésus, 
tu désires infiniment que je revienne enfin vers toi. 
Pardonne-moi tous mes égarements, 
guéris-moi de toutes mes infidélités.»

(Carême 2014 - Enracinés dans la Parole - Mgr F. Thibodeau - 
Carnet pour la réflexion et la prière quotidienne - Vie liturgique) 

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«La grâce est ce que Dieu donne à l'homme.
La foi est l'accueil de ce don de Dieu.»
(F. Varillon)
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«Rien de tel pour le bonheur que de remplacer ses préoccupations 
par des occupations.»
(M. Maeterlinck)
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Diacre
au cœur du monde
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Bonne journée!
Jean-Yves 
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Photos: de Jean-Yves

samedi 22 mars 2014

(164486) Un père et ses deux fils...

Bonjour!

Samedi 22 mars 2014


Photo:
Un vitrail de l'église de Sainte-Luce-sur-Mer (Jean-Yves)
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Parole de Dieu de ce jour...

Luc 15, 11-33 Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »

Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : ’Père, donne-moi la part d’héritage qui me revient.’ Et le père fit le partage de ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Il alla s’embaucher chez un homme du pays qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il réfléchit : ’Tant d’ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils. Prends-moi comme l’un de tes ouvriers.’
Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : ’Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils...’
Mais le père dit à ses domestiques : ’Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.’ Et ils commencèrent la fête.

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Pour notre réflexion...

1. Un homme avait deux fils. Dans cette parabole propre à saint Luc, avant d’analyser ce qu’ont fait ou n’ont pas fait les deux fils, le Christ présente un père avec ses fils. Il s’agit avant tout de considérer qui ils sont, d’une relation paternelle et filiale. Et, à travers cette « petite histoire », il veut nous révéler quelque chose d’important sur Dieu, représenté par le Père. Ce père désire être avec chacun de ses fils : « mon enfant, tu es toujours avec moi ». Le verbe être est révélateur parce qu’il montre ce qui est le plus important pour ce père. Être, c’est-à-dire communion, est plus important que les capacités de ses fils ou que leurs actions, que leurs mérites ou leur image. Cette union peut vouloir dire vivre sous le même toit, mais c’est surtout une union affective, une union des cœurs. En bref c’est un amour qui accepte l’autre et se donne à l’autre. Un amour qui attend en retour l’amour de l’être aimé, non des services froids. Et, en conséquence de ce désir d’être avec chacun de ses fils, le père partage ce qu’il possède : « tout ce qui est à moi est à toi ».
C’est un partage qui va jusqu’au don total : il fait « le partage de ses biens », de tout ce qu’il avait acquis. Tout est pour ses enfants. Mais non comme un découpage selon lequel chacun vit de son côté. Dieu voudrait nous donner tout, pour le goûter avec nous, pour en profiter avec nous. Non pour que chacun vive (ou plutôt meurt) dans son coin. Ce don est un fruit de la communion. Non seulement le père donne tout ce qu’il a, mais il leur laisse la liberté de choisir quelle relation chacun d’eux veut garder avec lui : un dieu-tirelire, ou une « vie-avec ». Il offre son amour, il s’offre lui-même en se rendant vulnérable de recevoir ou non la réponse d’amour de ceux qu’il aime.

2. Penchons-nous sur le père et son deuxième fils, le fils prodigue. Plus on se rend compte de l’amour de quelqu’un, plus on peut comprendre la souffrance et la tristesse causées par le manque de réponse. Ici, nous assistons au départ du fils cadet, qui, derrière une apparente revendication de liberté, part pour satisfaire un désir d’autonomie, une sensation de liberté. Quelle douleur pour son père ! C’est comme si son fils lui déclarait : « Je veux ce que tu as, mais je le veux sans toi, pour que je puisse en profiter, en faire ce que je veux pour moi ». Et en même temps, quelle confiance doit habiter le cœur de ce père, qui n’entrave pas la liberté, même insensée, de son fils. Il fait confiance, il pense qu’il est capable de revenir... Et c’est l’attente patiente, confiante, dure, quotidienne et surtout aimante d’un fils qui s’est éloigné, mais que le père n’a pas éloigné de son cœur. Et un jour « comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers ». Cette phrase, qui témoigne de tant de tendresse de ce cœur paternel débordant peut être lue et relue. Prenons le temps de la relire. « Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers ». C’est comme un « je t’aime », c’est toujours nouveau ! Quelle joie, quelle fête ! Et celle de l’intérieur est bien plus grande que le banquet, les fastes et les danses qui remplirent la maison. Réjouissons-nous : « il était perdu, et il est retrouvé » !

3. Voyons maintenant le père et son premier fils. Celui-ci a choisi de rester chez son père. Il sait que tout ce que possède maintenant son père sera à lui, puisque son frère a déjà eu sa part. Cependant une certaine rancœur, le calcul, la jalousie révèlent ses attentes, jusqu’à éclater de colère au jour de joie. Une fois encore le père sort vers son fils. Quelle douleur, d’entendre l’accusation sortir de la bouche de son fils contre son propre frère ! Celui-là aussi est égaré. Encore une non-réponse à l’amour offert. Le père s’approche et lui dit : « Tu es toujours avec moi ». Comme pour le fils prodigue, même si l’aîné s’est éloigné du père, le père le garde dans son cœur, à tel point qu’il l’assure d’être avec lui. Il fait bon accueil au pécheur. Il n’a jamais repoussé son fils. Il l’attend. Et il fait confiance. N’est-il pas venu guérir et sauver ce qui était perdu ? Et le père rétablit les liens entre ses fils. Alors que l’aîné accuse « ton fils », le père défend « ton frère ». Il rappelle ainsi qui ils sont : un père et des fils, relation qui dépasse le faire et l’avoir. Son frère prodigue est revenu, mais lui n’est pas encore retrouvé.(catholique.org) 
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«La charité nous apporte beaucoup de trésors, 
dont un des premiers est la joie.»
(Roger St-Laurent)
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Bonne journée!

jeudi 20 mars 2014

(164347) Dieu ne nous laissera pas à la porte de sa maison... Il prépare la table pour nous...

B O N J O U R ! 

Jeudi 20 mars 2014


Photo:
Je nous imagine assis sur ce banc en train de rêver au printemps qui s'annonce...
C'est pour aujourd'hui... mais il faut être patient encore...
(Un banc près du fleuve, à La Pocatière - Jean-Yves)
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 Voici la Parole de Dieu de ce jour...
(Luc, chapitre 16, 19-31)

Jésus disait cette parabole :
« Il y avait un homme riche, qui portait des vêtements de luxe et faisait chaque jour des festins somptueux.
Un pauvre, nommé Lazare, était couché devant le portail, couvert de plaies.
Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais c’étaient plutôt les chiens qui venaient lécher ses plaies.
Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra.
Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; il leva les yeux et vit de loin Abraham avec Lazare tout près de lui.
Alors il cria : ’Abraham, mon père, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper dans l’eau le bout de son doigt pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise.
 ? Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : Tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur. Maintenant il trouve ici la consolation, et toi, c’est ton tour de souffrir.
De plus, un grand abîme a été mis entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient aller vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne vienne pas vers nous.’
Le riche répliqua : ’Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père. J’ai cinq frères : qu’il les avertisse pour qu’ils ne viennent pas, eux aussi, dans ce lieu de torture !"
Abraham lui dit : ’Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent !
 ? Non, père Abraham, dit le riche, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.’
Abraham répondit : ’S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.’ 

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Pour notre réflexion...

L’Évangile commence par nous montrer l’homme riche, qui, clairement, est le méchant de l’histoire. Néanmoins, il faut bien comprendre que le drame de cet homme n’est pas tellement sa richesse, mais le fait qu’il vit dans une opulence démesurée, qu’il vit ne pensant qu’à lui-même et à comment être plus joyeux et mieux vêtu, ne pensant jamais aux autres, ne cherchant pas le bien des autres, ou, au moins... (...) 

De son côté, la grandeur du pauvre malade est clairement celle d’accepter ses souffrances sans se plaindre, sans juger les autres, et en essayant de faire son possible pour survivre. Un véritable écho de Job, quand il proclama du fond de son malheur : « Dieu a donné, Dieu a repris, que le nom de Dieu soit béni ! » (Job 1, 21).

Cet Évangile nous enseigne donc à accepter tout d’abord les circonstances de notre vie, remerciant le Seigneur pour tout ce qu’il nous donne sans se plaindre éternellement de ce que l’on aimerait avoir et qu’on n’a pas. Ensuite, le Seigneur nous rappelle l’importance de vivre avec le cœur ouvert envers les autres. Ce que cet Évangile condamne, c’est l’égocentrisme qui ne nous fait penser qu’à nous-mêmes. Et finalement, ce passage évangélique nous invite à ne pas oublier que nous devons vivre, sachant que notre temps sur terre est limité et que viendra le jour de notre mort et le début d’une nouvelle vie, pour laquelle nous devons nous préparer ici-bas. (catholique.org)

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Photo:
Harfang des Neiges
 (André Lavoie Saint-Pacôme) - Merci!
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«Ce que j'attends de l'Église, c'est qu'elle m'aime.»
(Un animateur de télé ayant une vie mouvementée, disons...)
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«Dieu connaît chacun/e d'entre nous; Dieu nous aime; Dieu est miséricordieux; 
Dieu est amour; et quelque soit notre cheminement, 
quoi que nous ayons fait dans notre existence, 
quel que  soit  la direction que nous prenions 
quel que soit la situation dans la quelle nous sommes, 
Dieu nous aime;  Dieu nous attend.
(Parole attribuée à Mgr Di Falcone - évêque de Gap - France.)
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Je vous souhaite:  «Bon printemps»!
Bonne journée!

Jean-Yves 
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mercredi 19 mars 2014

(164228) Fête de saint Joseph...

Mercredi 19 mars 2014 

Fête de saint Joseph

Patron du Canada


Joseph, consolateur dans la souffrance
Compatissant Joseph, solidaire de notre condition humaine, avec Marie et Jésus, vous faites l’expérience de l’exil, de la faim, de la violence. Refusant la vengeance, vous choisissez la miséricorde. Votre pardon brise le cercle de la violence. À cause de votre bonté, Dieu garde espoir en notre humanité. Joie pour vous, car le Royaume de Dieu est votre héritage.
Ouvrez nos mains consolatrices lors de guerre, de famine et d’exil.
Éloignez de nous l’esprit de victime et que notre peine soit source d’épanouissement. Soutenez notre responsabilité de cultiver la paix, la joie et la sérénité intérieures.

Conseillez-nous de votre sagesse pour fermer toute porte à la rancune. Ainsi, sous le regard de Dieu, nous danserons de joie. 
Amen
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(Mt 1,16.18-21.24a): Jacob engendra Joseph, l'époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l'on appelle Christ (ou Messie). Voici quelle fut l'origine de Jésus Christ. Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph; or, avant qu'ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement; il décida de la répudier en secret. 

Il avait formé ce projet, lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit: «Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse: l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint; elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire: Le-Seigneur-sauve), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés». Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit: il prit chez lui son épouse.
Commentaire: 
Mgr. Ramon MALLA i Call Evêque Emérite de Lérida (Lleida, Espagne)
Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse


Aujourd'hui l'Église célèbre la solennité de Saint Joseph, époux de Marie. C'est comme une parenthèse dans l'austérité du Carême. Mais dans la joie de cette fête, rien ne nous empêche de pouvoir continuer à avancer dans le chemin de la conversion, propre des jours du Carême.

Joseph est bien celui qui, élevant son regard, s'efforce pour s'adapter au plan de Dieu. Et Joseph est bien aussi celui qui, regardant les autres, essaie toujours d'interpréter dans le bon sens toutes leurs actions afin de sauvegarder leur bonne renommée. C'est dans ces deux aspects de la bonté que Saint Joseph nous apparaît dans l'Évangile d'aujourd'hui.

Sur chacun de nous Dieu a un plan d'amour, car «Dieu est amour» (1Jn 4,8). Mais les difficultés de notre vie font que, parfois, nous ne sachions pas le découvrir. Et, en bonne logique, nous nous plaignons et nous refusons les croix que le Seigneur nous tend.

Il a dû être difficile pour Saint Joseph de voir que Marie «avant qu'ils aient habité ensemble, fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint» (Mt 1,18). Il avait décidé de la répudier, mais «en secret» (Mt 1,19). Mais, en même temps, «lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe» (Mt 1,20), lui dévoilant qu'il devait devenir le père légal de l'Enfant, il accepta immédiatement «et il prit chez lui son épouse» (Mt 1,24).

Le Carême est une bonne occasion pour découvrir ce que Dieu attend de nous, et renforcer notre désir de le mener à bien. Demandons au bon Dieu, comme nous le dirons dans la collecte de la Messe, «que les mérites de l'Époux de votre très sainte Mère soient notre secours, nous vous en prions, Seigneur». Qu'Il nous fasse avancer dans notre chemin de conversion tout en imitant Saint Joseph dans l'acceptation de la volonté de Dieu et l'exercice de la charité envers notre prochain. Et, en même temps, rappelons-nous que «toute la sainte Église est débitrice avec la Mère Vierge, car c'est à travers Elle que l'Église a reçu le Christ, mais, ensuite, Saint Joseph est celui qui mérite le plus notre remerciement et notre révérence» (Saint Bernardin de Sienne).
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Photo:
Bruants des neiges (André Lavoie - Merci!|)
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Bonne journée!
Jean-Yves 

mardi 18 mars 2014

(164132) «Le plus grand parmi vous sera votre serviteur...»

Bonjour!

Mardi 18 avril 2014 


Photo:
De Bernard Desmeules, La Pocatière (Merci!)
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Texte de l'Évangile de ce jour... 


 (Mt 23,1-12): Alors Jésus, parlant à la foule et à ses disciples, dit: «Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. Faites donc et observez tout ce qu'ils vous disent; mais n'agissez pas selon leurs oeuvres. Car ils disent, et ne font pas. Ils lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt. Ils font toutes leurs actions pour être vus des hommes. Ainsi, ils portent de larges phylactères, et ils ont de longues franges à leurs vêtements; ils aiment la première place dans les festins, et les premiers sièges dans les synagogues; ils aiment à être salués dans les places publiques, et à être appelés par les hommes "Rabbi". 



»Mais vous, ne vous faites pas appeler "Rabbi"; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères. Et n'appelez personne sur la terre votre "père"; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. Ne vous faites pas appeler directeurs; car un seul est votre Directeur, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Quiconque s'élèvera sera abaissé, et quiconque s`abaissera sera élevé».
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Notre Père... 
Ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du Mal. 
Amen.
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«L'Église n'est pas un bureau de douane, elle est la maison paternelle
où il y a place pour chacun/e avec sa vie difficile.»
(Pape François)
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«Vivre sa vie est synonyme de bien vivre, d'être soi-même, 
de s'épanouir dans l'harmonie et de vivre en plénitude.»
(Gaston Dutil)
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- Développement et Paix -
Thème de la campagne «Carême de partage 2014»:
«Une seule famille humaine, de la nourriture pour tous». 


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Bonne journée!
Jean-Yves 

lundi 17 mars 2014

Bonne fête à tous les Irlandais!


Bonjour!

Lundi 17 mars 2014 


Bonne fête à tous les Irlandais!

dimanche 16 mars 2014

(163979) Jésus fut transfiguré devant eux...

Bonjour!

Dimanche 16 mars 2014
Deuxième dimanche du Carême: La transfiguration... 


Texte de l'Évangile (Mt 17,1-9): Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l'écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s'entretenaient avec lui. Pierre alors prit la parole et dit à Jésus: «Seigneur, il est heureux que nous soyons ici! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie».

Il parlait encore, lorsqu'une nuée lumineuse les couvrit de son ombre; et, de la nuée, une voix disait: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis tout mon amour; écoutez-le!». Entendant cela, les disciples tombèrent la face contre terre et furent saisis d'une grande frayeur. Jésus s'approcha, les toucha et leur dit: «Relevez-vous et n'ayez pas peur!». Levant les yeux, ils ne virent plus que lui, Jésus seul. En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre: «Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l'homme soit ressuscité d'entre les morts».
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Commentaire: Abbé Jaume GONZÁLEZ i Padrós (Barcelona, Espagne)
Il fut transfiguré devant eux
Aujourd'hui en route vers la semaine sainte la liturgie nous parle de la Transfiguration de Jésus. Même si dans le calendrier il y a un jour festif réservé à cet événement (6 août), aujourd'hui nous sommes invités à contempler la même scène dans le cadre de son intime corrélation avec les événements de la Passion, de la Mort et de la Résurrection du Seigneur.

En effet, la Passion approchait pour Jésus, et six jours avant de monter au Thabor Il l'a annoncé avec clarté: Il leur avait dit qu'«il fallait qu'il allât à Jérusalem, qu'il souffrît beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, qu'il fût mis à mort et qu'il ressuscitât le troisième jour» (Mt 16,21).

Mais les disciples n'étaient pas prêts pour voir souffrir leur Seigneur. Lui, qui avait toujours montré de la compassion envers les invalides, qui avait blanchi la peau de ceux atteints par la lèpre, qui avait illuminé le regard de tant d'aveugles, qui avait fait bouger les membres estropiés, maintenant, ce n'était pas possible que son corps soit défiguré par les coups et les flagellations. Et, en dépit de tout cela, il leur affirme sans retour qu'«Il devait souffrir beaucoup»! Impossible! Incompréhensible!

Cependant, en dépit de leur incompréhension, Jésus sait la raison pour laquelle il est venu au monde. Il sait qu'il doit porter toute la faiblesse et la douleur qui accable l'humanité, pour ainsi pouvoir la rendre divine et l'arracher au cercle vicieux du péché et de la mort, de telle manière qu'une fois la mort vaincue, elle ne puisse plus jamais réduire les hommes, créés à l'image et ressemblance de Dieu, en esclavage.

C'est pour cela que la Transfiguration est une icône de notre rédemption, où la chair du Seigneur se montre dans l'éclat de la résurrection. Ainsi, si en leur annonçant la Passion Il a provoqué de l'angoisse chez ses apôtres, avec l'éclat de sa divinité il leur confirme l'espérance et leur annonce la joie pascale, même si, à ce moment, ni Pierre, ni Jacques, ni Jean ne savent exactement ce que… ressusciter d'entre les morts! veut dire (cf. Mt 17,9). Ils le sauront le temps venu!

Photo:
Un coucher de soleil à La Pocatière (Jean-Yves)

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«Le chrétien doit être un semeur de joie. 
La joie est une des plus irrésistible puissance du monde. 
Elle apaise, elle désarme, elle conjure et elle entraîne.» 
(Père Bernadot)
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13 h 30 Récital d'orgue à la cathédrale 
avec
Monsieur Claude Lemieux
14 h 00 Conférence sur «La Joie de l'Évangile» 
avec
Mgr Yvon Joseph Moreau
C'est gratuit et ouvert à tous.
Bienvenue!
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Bonne journée!
Jean-Yves 


samedi 15 mars 2014

(163905) Le Seigneur fait lever et coucher son soleil sur tout le monde, bons et méchants...

Bonjour!

Samedi 15 mars 2014


Photo:
Un coucher de soleil à La Pocatière (Jean-Yves) 
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

Texte de l'Évangile (Mt 5,43-48): «Vous avez appris qu'il a été dit: ‘Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi’. Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains aussi n'agissent-ils pas de même? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d'extraordinaire? Les païens aussi n'agissent-ils pas de même? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait».
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Pour notre réflexion... 

«Il y a des paroles dures et méchantes qui nous diminuent, qui suscitent en nous la méfiance, la colère, le désir de vengeance.Il y a a des paroles vides et creuses; elles passent comme le bruit de fond d'un centre commercial. Et il y a des paroles qui sont pour nous de véritables portes s'ouvrant sur la vie. Elles nous nourrissent et nous mettent en route. Ce peut être la parole d'un ami, une phrase de l'écriture, une page d'un maître spirituel ou même le refrain d'une chanson. Peu importe: par ces paroles, une porte s'ouvre et nous appelle à marcher vers le meilleur de nous-mêmes.

Telle est la parole de Dieu: elle vient réveiller ce qu'il y a de meilleur en nous; elle nous fait croire à la beauté du monde. Elle nous ouvre un chemin de devenir. Écoutons-la; qu'elle soit notre nourriture et notre lumière.

Pour mieux entendre cette parole, il faut diminuer le bruit de fond autour de nous. Il y a des paroles qui ne servent qu'à divertir . Il y a des paroles qui servent à convertir... (Au quotidien - Carême 2014 - G. Madore et J.-P. Prévost - NOVALIS)
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«Heureux qui craint le Seigneur
et marche dans ses voies»
(Au bréviaire de ce matin)
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«Ma force et mon chant, c'est le Seigneur;
il est pour moi le salut».
(Au bréviaire de ce matin)
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«Elle (l'Église) croit aussi que l'on trouve la clé, 
le centre et la fin de toute histoire humaine en son Maître et Seigneur».
(L'Église dans le monde de ce temps - Concile Vatican II - Office des lecture - bréviaire de ce jour). 
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«Ne cherchez pas à faire des choses spectaculaires; 
ce qui est important, c'est l'intensité d'amour que vous mettez 
dans le plus petit geste.»
(Bienheureuse Mère Teresa)
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Photo:
Cloches de la cathédrale - La Pocatière (Jean-Yves)
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La neige a cessé...
Pas de soleil...
La météo indique + 4° à La Pocatière!
Il est bien possible que l'on ait de la pluie...
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Photo:
Presbytère de Notre-Dame-du-Portage (Jean-Yves)
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Bonne journée!
Jean-Yves