« La famille chrétienne est missionnaire :
elle annonce au monde l’amour de
Dieu » :
Tweet du pape François
pour la fête de la Sainte Famille.
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Bonjour!
Mardi, 30 décembre 2014
Calendrier liturgique: Fête de saint Roger - évêque.
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«À mesure que nous avançons en âge,
c'est vers l'essentiel qui sous sommes appelés à nous tourner.
Quel que soit notre âge,
nous pouvons demeurer unis
à notre Dieu et révéler Jésus à d'autres.»
(Denise Lamarche / Carnet de l'Avent - Vie liturgique)
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«Notre degré d'amour pour Dieu est le même
que celui que nous avons
pour les personnes que nous aimons le moins.
Mais lui nous aime quand même.»
(Guy Joyal / Libres pour aimer)
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«Notre degré d'amour pour Dieu est le même
que celui que nous avons
pour les personnes que nous aimons le moins.
Mais lui nous aime quand même.»
(Guy Joyal / Libres pour aimer)
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«Au cœur de la nuit s'accomplit la merveille:
le Messie attendu est là sous nos yeux,
notre Sauveur, Alleluia, Noël!
Au cœur de la nuit, une mère contemple
son enfant bien-aimé, le Fils du Très-Haut,
l'Emmanuel, Alleluia, Noël!
Au cœur de la nuit, le Seigneur nous fait signe.
Avançons dans l'amour, Jésus est présent,
Dieu-avec-nous, Alleluia, Noël!»
(Madeleine Dubé / Calendrier 2014 - Au fil des jours - NOVALIS)
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Parole de Dieu de ce jour...
(Luc 2,36-40): Il y avait là une
femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Demeurée
veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l'âge de quatre-vingt-quatre
ans. Elle ne s'éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne
et la prière. S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de
Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de
Jérusalem.
Lorsqu'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L'enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
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Un commentaire de la Parole...
(...) Par son assiduité au jeûne et à la prière, Anne fait figure non seulement
de la veuve parfaite (1 Tim 5, 5), mais de l’humanité repentante qui s’est
tournée vers Dieu dans le désir de sa venue. Le ministère prophétique de ces
deux vieillards dont les yeux déjà s’éteignent, nous désigne Jésus comme la «
lumière », la « miséricorde » et comme promesse de « bonheur ». Telles sont les
paroles d’espérance que le Père adresse en son Fils, à tous ceux qui souffrent
des ténèbres du péché et désirent ardemment le salut que lui seul peut leur
donner.
Au terme de sa vie, relisant tout son cheminement avec le Seigneur Jésus pour en partager l’essentiel avec les croyants, saint Jean synthétise son enseignement en quelques traits qui explicitent l’accomplissement de ces trois paroles prophétiques :
- Vous connaissez le Verbe lumière, qui existe depuis le commencement ;
- Vous avez vaincu le Mauvais par la puissance de sa miséricorde ;
- Vous connaissez le bonheur d’être enfants du Père et de vivre de son Esprit.
Au milieu de toutes les vicissitudes de ce monde qui passe, cette triple certitude - qui correspond aux trois vertus théologales - devrait nous sauver de la tristesse et nous garder dans une vivante espérance, « proclamant les louanges de Dieu, et annonçant la réalisation de la promesse à tous ceux qui attendent la délivrance de Jérusalem ».
Le Seigneur ne nous demande pas des choses extraordinaires : il les a lui-même accomplies pour nous il y a deux mille ans !
Il nous demande seulement de rester fidèles à la Parole de lumière qu’il nous a donnée pour qu’elle soit une lampe sur nos pas, une lumière sur notre route.
Il nous exhorte au combat spirituel en renonçant à « l’amour du monde et de ce qui est dans le monde », car « les désirs égoïstes de la nature humaine, les désirs du regard, l’orgueil de la richesse » sont incompatibles avec l’amour du Père.
Il nous encourage à résister au Mauvais en comptant sur sa grâce, et à nous relever de nos chutes en nous appuyant sur sa miséricorde.
Il nous invite à nous attacher fermement à sa volonté, afin d’échapper aux séductions de « ce monde qui est en train de disparaître », et de demeurer en lui dès à présent et pour toujours (cf. 1ère lect.).
C’est ainsi que nous connaîtrons le bonheur de voir grandir et se fortifier en nos cœurs l’enfant divin, dont le germe a été déposé en nous au jour de notre baptême ; et la grâce de Dieu sera sur nous à jamais.
« Donne-nous Seigneur de demeurer jour et nuit vigilants dans le Temple de notre cœur où tu résides. Quelle que soit notre activité, que notre conscience demeure éveillée en ta présence afin que nous soyons forts pour vaincre le Mauvais ; que ta parole réside en nous pour nous montrer la route à suivre ; que ton Esprit illumine nos âmes afin que nous puissions discerner et accomplir ta volonté en toutes choses. Alors nous pourrons rendre à ton Nom la gloire et la puissance qui lui reviennent et proclamer ta royauté universelle à toutes les nations (cf. Ps 95) ».
Au terme de sa vie, relisant tout son cheminement avec le Seigneur Jésus pour en partager l’essentiel avec les croyants, saint Jean synthétise son enseignement en quelques traits qui explicitent l’accomplissement de ces trois paroles prophétiques :
- Vous connaissez le Verbe lumière, qui existe depuis le commencement ;
- Vous avez vaincu le Mauvais par la puissance de sa miséricorde ;
- Vous connaissez le bonheur d’être enfants du Père et de vivre de son Esprit.
Au milieu de toutes les vicissitudes de ce monde qui passe, cette triple certitude - qui correspond aux trois vertus théologales - devrait nous sauver de la tristesse et nous garder dans une vivante espérance, « proclamant les louanges de Dieu, et annonçant la réalisation de la promesse à tous ceux qui attendent la délivrance de Jérusalem ».
Le Seigneur ne nous demande pas des choses extraordinaires : il les a lui-même accomplies pour nous il y a deux mille ans !
Il nous demande seulement de rester fidèles à la Parole de lumière qu’il nous a donnée pour qu’elle soit une lampe sur nos pas, une lumière sur notre route.
Il nous exhorte au combat spirituel en renonçant à « l’amour du monde et de ce qui est dans le monde », car « les désirs égoïstes de la nature humaine, les désirs du regard, l’orgueil de la richesse » sont incompatibles avec l’amour du Père.
Il nous encourage à résister au Mauvais en comptant sur sa grâce, et à nous relever de nos chutes en nous appuyant sur sa miséricorde.
Il nous invite à nous attacher fermement à sa volonté, afin d’échapper aux séductions de « ce monde qui est en train de disparaître », et de demeurer en lui dès à présent et pour toujours (cf. 1ère lect.).
C’est ainsi que nous connaîtrons le bonheur de voir grandir et se fortifier en nos cœurs l’enfant divin, dont le germe a été déposé en nous au jour de notre baptême ; et la grâce de Dieu sera sur nous à jamais.
« Donne-nous Seigneur de demeurer jour et nuit vigilants dans le Temple de notre cœur où tu résides. Quelle que soit notre activité, que notre conscience demeure éveillée en ta présence afin que nous soyons forts pour vaincre le Mauvais ; que ta parole réside en nous pour nous montrer la route à suivre ; que ton Esprit illumine nos âmes afin que nous puissions discerner et accomplir ta volonté en toutes choses. Alors nous pourrons rendre à ton Nom la gloire et la puissance qui lui reviennent et proclamer ta royauté universelle à toutes les nations (cf. Ps 95) ».
Père Joseph-Marie - homélies.fr - Famille de Saint-Joseph
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Photo:
Sculpture d'une crèche haïtienne.
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___Bonne journée!___
Jean-Yves
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