Bonjour!
Lundi 23 février 2015
Photo:
Église de Notre-Dame-du-Portage
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La Parole de Dieu
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La méditation
L’hiver dernier
dans un café de Montréal, Simon, un étudiant, me raconte sa conversion et son
baptême à vingt ans.
« Ce qui a le plus changé depuis que je suis chrétien, c’est mon rapport au mal. Le mal avant, c’était toujours les autres : mes voisins, mes profs, les politiciens, la société, les puissants, les médias. Les autres étaient racistes, égoïstes et individualistes. Pas moi.
Mystérieusement, c’est en regardant un jour la petite croix que ma grand-mère m’avait offerte que j’ai compris que le mal, c’était moi aussi qui le faisais. C’était comme des grumeaux qui remontaient dans la pâte à crêpes avec tout le mal de ma vie. J’aurais pu être écrasé comme un coupable, mais j’ai su que j’étais aimé comme un enfant. Sans condition. Sur la croix, il me regardait encore avec bienveillance et avec lui je pouvais regarder enfin ce que j’avais fait de mal. Alors pendant six mois j’ai demandé pardon à tous ceux que j’avais blessés : certains m’ont pris pour un fou, mais j’ai aussi entendu des merveilles !
Les tentations n’ont pas cessé. Au contraire : plus je me rapproche de Dieu, plus je suis tenté par ce qui n’est pas Dieu. Comme le dit saint Jacques : « Dans l’épreuve de la tentation, que personne ne dise : ‘Ma tentation vient de Dieu.’ Dieu, en effet, ne peut être tenté de faire le mal, et lui-même ne tente personne. Chacun est tenté par sa propre convoitise qui l’entraîne et le séduit. »* Mais je sais que je ne suis plus seul pour lutter, car, dans le baptême, Dieu a fait alliance avec moi pour toujours.
« Ce qui a le plus changé depuis que je suis chrétien, c’est mon rapport au mal. Le mal avant, c’était toujours les autres : mes voisins, mes profs, les politiciens, la société, les puissants, les médias. Les autres étaient racistes, égoïstes et individualistes. Pas moi.
Mystérieusement, c’est en regardant un jour la petite croix que ma grand-mère m’avait offerte que j’ai compris que le mal, c’était moi aussi qui le faisais. C’était comme des grumeaux qui remontaient dans la pâte à crêpes avec tout le mal de ma vie. J’aurais pu être écrasé comme un coupable, mais j’ai su que j’étais aimé comme un enfant. Sans condition. Sur la croix, il me regardait encore avec bienveillance et avec lui je pouvais regarder enfin ce que j’avais fait de mal. Alors pendant six mois j’ai demandé pardon à tous ceux que j’avais blessés : certains m’ont pris pour un fou, mais j’ai aussi entendu des merveilles !
Les tentations n’ont pas cessé. Au contraire : plus je me rapproche de Dieu, plus je suis tenté par ce qui n’est pas Dieu. Comme le dit saint Jacques : « Dans l’épreuve de la tentation, que personne ne dise : ‘Ma tentation vient de Dieu.’ Dieu, en effet, ne peut être tenté de faire le mal, et lui-même ne tente personne. Chacun est tenté par sa propre convoitise qui l’entraîne et le séduit. »* Mais je sais que je ne suis plus seul pour lutter, car, dans le baptême, Dieu a fait alliance avec moi pour toujours.
*Lettre de saint Jacques chapitre 1, versets 13 et 14
Fr. Nicolas Brule, o.p.
Fr. Nicolas Brule, o.p.
Couvent de Tours - France
Carême dans la Ville
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Photo:
Église de Saint-François de Montmagny (Jean-Yves)
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Jésus,
le tenté du désert
Quand
l’amour semble disparaître de nos vies,
quand
les mauvaises nouvelles se bousculent autour de nous,
quand
ce que nous avions cru éternel s’écroule,
Seigneur,
reste avec nous dans nos déserts!
Quand
nous en arrivons à douter de ton amour,
quand
nous croyons que tu ne nous aides plus,
quand
nous mettons notre foi en l’accessoire,
Seigneur,
reste avec vous dans nos déserts!
Quand
nous oublions le jour de notre baptême,
quand
nous refusons de nous engager envers toi,
quand
nous laissons notre vie perdre sa saveur,
Seigneur,
reste avec nous dans nos déserts!
André Tiphane, ptre
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Bonne journée!
Jean-Yves, dp
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