Bonjour!
Mardi 21 avril 2015
Photo:
Le retour des oies blanches...
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
(Jean
6,30-35): Ils lui dirent alors: «Quel signe vas-tu accomplir pour que
nous puissions le voir, et te croire? Quelle œuvre vas-tu faire? Au désert, nos
pères ont mangé la manne; comme dit l'Écriture: Il leur a donné à manger le pain
venu du ciel». Jésus leur répondit: «Amen, amen, je vous le dis: ce n'est pas
Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel; c'est mon Père qui vous donne le
vrai pain venu du ciel. Le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui
donne la vie au monde». Ils lui dirent alors: «Seigneur, donne-nous de ce
pain-là, toujours». Jésus leur répondit: «Moi, je suis le pain de la vie. Celui
qui vient à moi n'aura plus jamais faim; celui qui croit en moi n'aura plus
jamais soif».
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Commentaire: Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant
Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne)
C'est
mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel...
Aujourd'hui
dans les paroles de Jésus, nous pouvons constater la différence et la
complémentarité entre l'Ancien et le Nouveau Testament: l'Ancien est la figure
du Nouveau et dans le Nouveau les promesses faites par Dieu aux patriarches dans
l'Ancien parviennent à leur plénitude. Ainsi, la manne que les israélites
mangèrent dans le désert n'était pas l'authentique pain du ciel, mais la figure
du vrai pain que Dieu, notre Père, nous a donné chez la personne de
Jésus-Christ, qu'Il a envoyé comme Sauveur du monde. Moïse demanda à Dieu, en
faveur des israélites, une nourriture matérielle; Jésus-Christ, en revanche,
s'offre lui-même comme aliment divin qui donne la vie.
«Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire? Quelle œuvre vas-tu faire?» (Jn 6,30), exigent les juifs, incrédules et impertinents. Le signe de la multiplication des pains et des poissons opéré par Jésus le jour précédent leur a-t-il paru de peu? Pourquoi hier voulaient-ils proclamer Jésus roi et aujourd'hui ne le croient-ils plus? Que le cœur humain est inconstant! Saint Bernard de Clairvaux dit: «Les impies tournent autour de Lui, car bien sûr ils veulent satisfaire leur désir, et sottement ils méprisent le moyen de parvenir à leur fin». C'est ce qui arrivait aux juifs: imbus d'une vision matérialiste, ils prétendaient que quelqu'un les nourrisse et résolve leurs problèmes, mais ils ne voulaient pas croire; c’était tout ce qui les intéressait de Jésus. N'est-ce pas la perspective de celui qui désire une religion commode, faite sur mesure et qui n'engage à rien?
«Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours» (Jn 6,34): que ces paroles, prononcées par les juifs de leur point de vue matérialiste, je les prononce avec la sincérité que me donne la foi; qu'elles expriment vraiment le désir de me nourrir de Jésus-Christ et de vivre uni à Lui pour toujours.
«Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire? Quelle œuvre vas-tu faire?» (Jn 6,30), exigent les juifs, incrédules et impertinents. Le signe de la multiplication des pains et des poissons opéré par Jésus le jour précédent leur a-t-il paru de peu? Pourquoi hier voulaient-ils proclamer Jésus roi et aujourd'hui ne le croient-ils plus? Que le cœur humain est inconstant! Saint Bernard de Clairvaux dit: «Les impies tournent autour de Lui, car bien sûr ils veulent satisfaire leur désir, et sottement ils méprisent le moyen de parvenir à leur fin». C'est ce qui arrivait aux juifs: imbus d'une vision matérialiste, ils prétendaient que quelqu'un les nourrisse et résolve leurs problèmes, mais ils ne voulaient pas croire; c’était tout ce qui les intéressait de Jésus. N'est-ce pas la perspective de celui qui désire une religion commode, faite sur mesure et qui n'engage à rien?
«Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours» (Jn 6,34): que ces paroles, prononcées par les juifs de leur point de vue matérialiste, je les prononce avec la sincérité que me donne la foi; qu'elles expriment vraiment le désir de me nourrir de Jésus-Christ et de vivre uni à Lui pour toujours.
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«La résurrection est la beauté de Dieu
partagée à l'homme et, en lui, à toute la création:
ce sont les cieux nouveaux et la terre nouvelle
contemplée par Isaïe, où tout à l'étonnement d'un éternel matin
qui ne connaît pas de couchant, d'une joie originaire et éternelle.
Finalement, l'homme inquiet, qui ne trouve «rien de nouveau sous le soleil»,
découvre cette nouveauté inouïe
qu'il est en train de chercher depuis longtemps.»
(Carlo Martini)
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Bonne journée!
Jean-Yves
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