lundi 10 août 2015

(206,324) En chemin vers la Fête de l'Assomption (2)... / Tous sont importants pour Dieu et il ne veut perdre personne...

Bonjour!

Mardi 11 août 2015


Photo:
Le traversier entre Rivière-du-Loup et Saint-Siméon (Jean-Yves)
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En chemin vers la Fête de l'Assomption... 

Photo:
Statue miraculeuse de Notre-Dame-de-Cap
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«L'homme ne peut se comprendre lui-même 
s'il ne tient pas compte de Dieu.»
(Benoît XVI)
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Voici la Parole de Dieu...

(Mt 18,1-5.10.12-14): Les disciples s'approchèrent de Jésus et lui dirent: «Qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux?». Alors Jésus appela un petit enfant; il le plaça au milieu d'eux, et il déclara: «Amen, je vous le dis: si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le Royaume des cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux. Et celui qui accueillera un enfant comme celui-ci en mon nom, c'est moi qu'il accueille. Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. Que pensez-vous de ceci? Si un homme possède cent brebis et que l'une d'entre elles s'égare, ne laissera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée? Et, s'il parvient à la retrouver, amen, je vous le dis: il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu».
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Commentaire: Abbé Valentí ALONSO i Roig (Barcelona, Espagne)
«Votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu»

Aujourd'hui, l'Évangile nous révèle à nouveau le Cœur de Dieu. Ce passage nous fait comprendre les sentiments de notre Père des Cieux dans sa façon d'agir envers ses enfants. Son empressement le plus fervent va vers les plus petits, ceux à qui personne ne fait attention, ceux qui n'arrivent pas là où arrivent les autres. Nous savions déjà que le Père, étant un bon Père, a une prédilection particulière pour les plus petits de ses fils, mais aujourd'hui Il nous fait part également d'un autre désir qui doit se transformer pour nous en obligation: «Si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le Royaume des cieux» (Mt 18,3)

En effet, nous comprenons par cela que ce qui a le plus de valeur pour notre Père n'est pas tant le fait d'être petit mais plutôt de le devenir: «Celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux» (Mt 18,4) Par ces paroles, nous pouvons comprendre que telle est notre responsabilité de "devenir petit". Il ne s'agit pas d'être de nature petite ou simple, limité ou non dans ses capacités, mais plutôt de renoncer à la grandeur acquise pour rester au niveau des humbles et des simples. L'important pour chacun de nous est de chercher à ressembler aux petits que Jésus lui-même nous présente.

Pour terminer, l'Évangile va plus loin dans la leçon d'aujourd'hui. Il nous dit qu'il y a parmi nous, et cela même dans notre proche entourage, des "petits" que nous avons abandonné plus que d'autres, ceux qui sont comme les brebis qui se sont égarées et que le Père cherche et quand Il les retrouve, Il est ravi car elles rentrent au bercail et ne s'égarent plus. Peut-être si nous voyions ceux qui nous entourent comme des brebis égarées et retrouvées par le Père et non pas tout simplement comme des brebis égarées, nous serions en mesure de voir plus souvent et de plus près le visage de Dieu. Comme dit saint Astierius d'Amasée: «La parabole du Bon pasteur et de la brebis égarée nous enseigne que nous ne devons pas nous méfier précipitamment des hommes ni nous lasser d'aider ceux qui sont en danger».

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