Bonjour!
Dimanche 6 décembre 2015
«Nous sommes tous appelés
à être artisans de la beauté de Dieu dans nos vies,
dans nos paroles et dans nos actes dans le monde.»
(Anthony J. Ciorra)
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Parole de Dieu de ce jour...
.Texte de l'Évangile (Lc
3,1-6): L'an quinze du règne de l'empereur Tibère, Ponce Pilate étant
gouverneur de la Judée, Hérode prince de Galilée, son frère Philippe prince du
pays d'Iturée et de Traconitide, Lysanias prince d'Abilène, les grands prêtres
étant Anne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, fils
de Zacharie. Il parcourut toute la région du Jourdain; il proclamait un baptême
de conversion pour le pardon des péchés, comme il est écrit dans le livre du
prophète Isaïe: «A travers le désert, une voix crie: Préparez le chemin du
Seigneur, aplanissez sa route. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute
colline seront abaissées; les passages tortueux deviendront droits, les routes
déformées seront aplanies; et tout homme verra le salut de Dieu».
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Commentaire: Abbé Maciej SLYZ Misionero de Fidei
Donum (Bialystok, Pologne)
«En
l'an quinze de l'empire de Tibère César, alors que Ponce Pilate était procureur
de Judée…»
Aujourd'hui
presque la moitié du passage de l'évangile consiste en des faits
historico-biographiques. Même dans la liturgie de la Messe on n'a pas changé ce
texte historique par le fréquent "en ce temps-là". C'est cette introduction si
"insignifiante" pour l'homme contemporain qui a prévalu : "en l'an quinze de
l'empire de Tibère César, alors que Ponce Pilate était procureur de Judée et
Hérode tétrarque de Galilée… (Lc 3,1)". Pourquoi ? Pour briser le mythe ! Dieu
est entré dans l'histoire de l'humanité d'une façon très "concrète", de même que
dans l'histoire de tout homme. Par exemple, dans la vie de Jean – fils de
Zacharie – qui était dans le désert. Il l'a appelé pour qu'il crie au bord du
Jourdain… (cf. Lc 3,6).
Aujourd'hui, quand le Président des Etats-Unis est Barack Obama, quand le Souverain Pontife est le pape François…, Dieu s'adresse aussi à moi. Il le fait personnellement – comme avec Jean Baptiste – ou par l'intermédiaire de ses émissaires. Mon fleuve Jourdain peut être l'Eucharistie dominicale ou peut être le tweet du pape François, qui nous rappelle que "le chrétien n'est pas le témoin d'une quelconque théorie, mais d'une personne : du Christ Ressuscité, vivant, unique Sauveur de tous". Dieu est entré dans l'histoire de ma vie parce que le Christ n'est pas une théorie. Il est la pratique salvatrice, la Charité, la Miséricorde.
Mais en même temps, Dieu Lui-même a besoin de notre pauvre effort : que nous remplissions les vallées de notre manque de confiance en allant vers son Amour ; que nous nivelions les monts et collines de notre orgueil, qui nous empêche de Le voir et de recevoir son aide ; que nous redressions et aplanissions les chemins tordus qui font de la voie vers notre cœur un labyrinthe…
Aujourd'hui, c'est le deuxième dimanche de l'Avent dont l'objectif principal est que je puisse trouver Dieu sur le chemin de ma vie. Plus seulement un Nouveau Né, mais surtout le Sauveur le plus Miséricordieux, pour voir le sourire de Dieu, quand tout le monde verra le salut que Dieu envoie (cf. Lc 3,6). C'est comme ça ! Saint Grégoire de Nazianze l'enseignait : "Rien ne fait plus plaisir à Dieu que la conversion et le salut de l'homme".
Aujourd'hui, quand le Président des Etats-Unis est Barack Obama, quand le Souverain Pontife est le pape François…, Dieu s'adresse aussi à moi. Il le fait personnellement – comme avec Jean Baptiste – ou par l'intermédiaire de ses émissaires. Mon fleuve Jourdain peut être l'Eucharistie dominicale ou peut être le tweet du pape François, qui nous rappelle que "le chrétien n'est pas le témoin d'une quelconque théorie, mais d'une personne : du Christ Ressuscité, vivant, unique Sauveur de tous". Dieu est entré dans l'histoire de ma vie parce que le Christ n'est pas une théorie. Il est la pratique salvatrice, la Charité, la Miséricorde.
Mais en même temps, Dieu Lui-même a besoin de notre pauvre effort : que nous remplissions les vallées de notre manque de confiance en allant vers son Amour ; que nous nivelions les monts et collines de notre orgueil, qui nous empêche de Le voir et de recevoir son aide ; que nous redressions et aplanissions les chemins tordus qui font de la voie vers notre cœur un labyrinthe…
Aujourd'hui, c'est le deuxième dimanche de l'Avent dont l'objectif principal est que je puisse trouver Dieu sur le chemin de ma vie. Plus seulement un Nouveau Né, mais surtout le Sauveur le plus Miséricordieux, pour voir le sourire de Dieu, quand tout le monde verra le salut que Dieu envoie (cf. Lc 3,6). C'est comme ça ! Saint Grégoire de Nazianze l'enseignait : "Rien ne fait plus plaisir à Dieu que la conversion et le salut de l'homme".
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Dieu passe...
--- La méditation --- Avent dans la Ville ---
De Sœur Anne Orcel, Salésienne de Don Bosco - Production Couvent dominicain de Lille, France.
Pour que le
Très-Haut puisse nous rejoindre, il faut que soient abaissées montagnes et
collines. Le prophète Isaïe avait interpellé le peuple en ces termes. Huit
siècles plus tard, Jean le Baptiste reprend sa supplication et vingt et un
siècles après, abaisser montagnes et collines est toujours d’actualité.
Ouvrir le passage au Seigneur, lui préparer le terrain, aplanir, enlever les
obstacles, abaisser, toujours abaisser les murs qui se dressent dans nos vies :
murs de toutes les divisions et de toutes les haines, montagnes de pouvoir et
d’oppression. Nous pouvons, concrètement, prendre le chemin de la lutte contre
les injustices : rejoindre une association caritative, militer pour la paix,
adhérer à un mouvement de solidarité. Les appels ne manquent pas. Nous pourrions
peut-être y penser ou nous renouveler dans nos engagements, si déjà nous en
vivons, car « la Bonne Nouvelle est la joie d’un Père qui ne veut pas qu’un de
ses petits se perde »*. Aussi, « nous tous, chrétiens, sommes appelés à avoir
soin des plus fragiles de la terre »**. L’appel du prophète Isaïe, relayé par
Jean, concerne aussi nos montagnes intérieures et personnelles. Ne nous
engageons pas dans l’abaissement des montagnes du monde sans nous engager aussi
dans celui de nos montagnes intérieures, celles de notre amour-propre, de nos
peurs, de nos doutes, de nos violences.
Chaque fois que tombe un mur
d’injustice, que s’abaisse une colline d’indifférence, un sommet de souffrance,
chaque fois que diminue notre suffisance, un passage s’ouvre pour Dieu, et là où
s’ouvre le passage, Dieu, simultanément, passe. Y avons-nous déjà pensé ? Dieu
ne se détourne jamais d’un passage préparé pour Lui : Dieu passe. Discrètement,
parfois même imperceptiblement, Il passe. Noël est là pour nous le rappeler :
Dieu est Celui qui vient.
Quand Dieu passe, il se lève un souffle de paix, de
joie, de vie. Alors, vais-je ouvrir un passage à Dieu dans ma vie : où
pourra-t-il passer ? Sur ce petit sentier envahi d’herbes hautes et oublié dans
mon histoire, ou sur la route principale et soignée de ma vie quotidienne ?
* Pape François, La joie de l’Évangile , n° 237
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«La beauté est notre carte routière
qui nous pousse à voir les manifestations du Divin
chaque jour sur notre chemin vers le Royaume.»
(Anthony J. Ciorra)
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Bonne journée!
Jean-Yves
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