Bonjour!
Lundi 4 juillet 2016
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
(Mt 9,18-26): Tandis que Jésus
leur parlait ainsi, voilà qu'un chef s'approcha; il se prosternait devant lui en
disant: «Ma fille est morte à l'instant; mais viens lui imposer la main, et elle
vivra». Jésus se leva et se mit à le suivre, ainsi que ses disciples. Et voilà
qu'une femme souffrant d'hémorragies depuis douze ans s'approcha par derrière et
toucha la frange de son vêtement. Car elle se disait en elle-même: «Si je
parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée». Jésus se retourna,
la vit et lui dit: «Confiance, ma fille! Ta foi t'a sauvée». Et la femme fut
sauvée à l'heure même.
Jésus, arrivé à la maison du chef, dit, en voyant les joueurs de flûte et l'agitation de la foule: «Retirez-vous. La jeune fille n'est pas morte: elle dort». Mais on se moquait de lui. Quand il eut mis la foule dehors, il entra et saisit la main de la jeune fille, qui se leva. Et la nouvelle se répandit dans tout ce pays.
Jésus, arrivé à la maison du chef, dit, en voyant les joueurs de flûte et l'agitation de la foule: «Retirez-vous. La jeune fille n'est pas morte: elle dort». Mais on se moquait de lui. Quand il eut mis la foule dehors, il entra et saisit la main de la jeune fille, qui se leva. Et la nouvelle se répandit dans tout ce pays.
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Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant
Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)
«Ta
foi t'a sauvée»
Aujourd'hui,
la liturgie de la Parole nous invite à admirer deux magnifiques manifestations
de foi. Si magnifiques qu'elles méritèrent d'émouvoir le cœur de Jésus et
de provoquer sa réponse immédiate. Le Seigneur ne se laisse pas gagner en
générosité!
«Ma fille est morte à l'instant; mais viens lui imposer la main, et elle vivra» (Mt 9,18). Nous pourrions presque dire qu'une foi ferme “oblige” Dieu. Ce genre d'obligation est particulièrement de Son goût. L'autre témoignage de foi dans l'Évangile d'aujourd'hui est aussi impressionnant. «Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée» (Mt 9,22).
L'on pourrait même dire que Dieu se laisse “manipuler” de bon gré par notre bonne foi. Ce qu'il n'admet pas, c'est que nous le tentions par manque de foi. Ce fut le cas de Zacharie, qui demanda une preuve à l'archange Gabriel: «Zacharie dit à l'ange: ‘A quoi connaîtrai-je cela?’» (Lc 1,18). L'archange ne recula pas d'un poil: «Moi je suis Gabriel, qui me tiens devant Dieu (…). Et voici que tu vas être réduit au silence et sans pouvoir parler jusqu'au jour où ces choses arriveront, parce que tu n'as pas cru à mes paroles, lesquelles s'accompliront en leur temps» (Lc 1,19-20). Et c'est ce qui advint.
C'est Lui-même qui veut “s'obliger” et “se lier” par notre foi: «Et moi je vous dis: demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira» (Lc 11,9). Il est notre Père et ne veut rien refuser de ce qui convient à ses enfants.
Mais il faut lui manifester nos demandes avec simplicité; la confiance et le naturel avec Dieu exigent de Le fréquenter: pour se confier à quelqu'un nous devons le connaître; et pour le connaître, il faut le fréquenter. De la sorte, «la foi fait jaillir la prière, et la prière, dès qu'elle jaillit, atteint la fermeté de la foi» (Saint Augustin). N'oublions pas la louange que mérita Marie: «Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur!» (Lc 1,45).
«Ma fille est morte à l'instant; mais viens lui imposer la main, et elle vivra» (Mt 9,18). Nous pourrions presque dire qu'une foi ferme “oblige” Dieu. Ce genre d'obligation est particulièrement de Son goût. L'autre témoignage de foi dans l'Évangile d'aujourd'hui est aussi impressionnant. «Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée» (Mt 9,22).
L'on pourrait même dire que Dieu se laisse “manipuler” de bon gré par notre bonne foi. Ce qu'il n'admet pas, c'est que nous le tentions par manque de foi. Ce fut le cas de Zacharie, qui demanda une preuve à l'archange Gabriel: «Zacharie dit à l'ange: ‘A quoi connaîtrai-je cela?’» (Lc 1,18). L'archange ne recula pas d'un poil: «Moi je suis Gabriel, qui me tiens devant Dieu (…). Et voici que tu vas être réduit au silence et sans pouvoir parler jusqu'au jour où ces choses arriveront, parce que tu n'as pas cru à mes paroles, lesquelles s'accompliront en leur temps» (Lc 1,19-20). Et c'est ce qui advint.
C'est Lui-même qui veut “s'obliger” et “se lier” par notre foi: «Et moi je vous dis: demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira» (Lc 11,9). Il est notre Père et ne veut rien refuser de ce qui convient à ses enfants.
Mais il faut lui manifester nos demandes avec simplicité; la confiance et le naturel avec Dieu exigent de Le fréquenter: pour se confier à quelqu'un nous devons le connaître; et pour le connaître, il faut le fréquenter. De la sorte, «la foi fait jaillir la prière, et la prière, dès qu'elle jaillit, atteint la fermeté de la foi» (Saint Augustin). N'oublions pas la louange que mérita Marie: «Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur!» (Lc 1,45).
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«Chaque personne qui met sa confiance en Jésus doit se savoir appelée à être le sacrement de Dieu. Tout personne qui accepte d'être disciple de Jésus choisit en fait de vivre de telle sorte que ses paroles, ses gestes, et toute sa vie concourent le plus possible à rendre visible, pour ceux et celles qu'elle côtoie, cet amour incroyable du Père pour chaque humain, et tout spécialement pour tous les rejetés et les exclus. Nous sommes appelés à être d'autres christs.»
(Michel Cantin)
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«Tout ce que j'ai vu m'engage
à faire confiance au Créateur pour ce que je n'ai pas vu.»
(Saint Augustin)
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«Même quand il semble dormir,
Jésus est dans notre barque!
C'est nous qui dormons... Réveille-nous, Seigneur!
(Gaston Courtois)
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«Quand l'été nous fait ouvrir toutes grandes les fenêtres de nos maisons pour y laisser entrer le soleil, demandons à l'Esprit-Saint de nous aider à ouvrir nos cœurs pour qu'y pénètre le soleil de la miséricorde. Nous savons reconnaître ce qui est bienfaisant pour nos corps, reconnaissons ce qui est bienfaisant pour nos âmes: l'action de grâce, la joie, le pardon, le don de soi. prenons le temps de méditer la Parole de Dieu, nous y trouverons la nourriture pour nos âmes et la force pour nos vies.»
(Bernadette Mélois / Magnificat / juillet 2016)
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Bonne journée!
Jean-Yves
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