Bonjour!
« On ne peut répondre aux assauts du démon
que par les œuvres de Dieu
qui sont
pardon, amour et respect du prochain,
même s’il est différent ».
(Le Pape François
aux victimes rescapées de Nice venues au Vatican mercredi dernier.)
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«L'espérance inscrite par Dieu
au coeur de l'homme a un nom,
elle se nomme la vie.»
(Cardinal André Vingt-Trois)
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«Écouter la Parole, la méditer,
la prier et devenir parole,
c'est apprendre à vivre en disciple,
en marchant à la suite du Christ...
Ce sera même devenir "disciple missionnaire",
ainsi que nous y invite le pape François
dans La joie de l'Évangile.»
(Mgr Yvon Joseph Moreau
dans son nouveau livre intitulé: Écouter Dieu.)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
(Lc
16,19-31): «Il y avait un homme riche, qui portait des vêtements de
luxe et faisait chaque jour des festins somptueux. Un pauvre, nommé Lazare,
était couché devant le portail, couvert de plaies. Il aurait bien voulu se
rassasier de ce qui tombait de la table du riche; mais c'étaient plutôt les
chiens qui venaient lécher ses plaies. Or le pauvre mourut, et les anges
l'emportèrent auprès d'Abraham.
«Le riche mourut aussi, et on l'enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture; il leva les yeux et vit de loin Abraham avec Lazare tout près de lui. Alors il cria: ‘Abraham, mon père, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper dans l'eau le bout de son doigt pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise’. ‘Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : Tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur. Maintenant il trouve ici la consolation, et toi, c'est ton tour de souffrir. De plus, un grand abîme a été mis entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient aller vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne vienne pas vers nous’.
«Le riche répliqua: ‘Eh bien! père, je te prie d'envoyer Lazare dans la maison de mon père. J'ai cinq frères: qu'il les avertisse pour qu'ils ne viennent pas, eux aussi, dans ce lieu de torture!’. Abraham lui dit: ‘Ils ont Moïse et les Prophètes: qu'ils les écoutent!’. ‘Non, père Abraham, dit le riche, mais si quelqu'un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront’. Abraham répondit: ‘S'ils n'écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu'un pourra bien ressusciter d'entre les morts : ils ne seront pas convaincus’»
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
«Le riche mourut aussi, et on l'enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture; il leva les yeux et vit de loin Abraham avec Lazare tout près de lui. Alors il cria: ‘Abraham, mon père, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper dans l'eau le bout de son doigt pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise’. ‘Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : Tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur. Maintenant il trouve ici la consolation, et toi, c'est ton tour de souffrir. De plus, un grand abîme a été mis entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient aller vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne vienne pas vers nous’.
«Le riche répliqua: ‘Eh bien! père, je te prie d'envoyer Lazare dans la maison de mon père. J'ai cinq frères: qu'il les avertisse pour qu'ils ne viennent pas, eux aussi, dans ce lieu de torture!’. Abraham lui dit: ‘Ils ont Moïse et les Prophètes: qu'ils les écoutent!’. ‘Non, père Abraham, dit le riche, mais si quelqu'un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront’. Abraham répondit: ‘S'ils n'écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu'un pourra bien ressusciter d'entre les morts : ils ne seront pas convaincus’»
Commentaire: Abbé Valentí ALONSO i Roig (Barcelona,
Espagne)
«Mon
enfant (…) rappelle-toi: Tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le
malheur»
Aujourd'hui,
Jésus nous confronte à l'injustice sociale qui naît de l'écart croissant entre
les riches et les pauvres. Comme s'il s’agît de ces images angoissantes que nous
sommes habitués à voir sur l'écran de la TV, le récit de Lazare nous secoue et
atteint l'effet sensationnaliste qui émeut: «c'étaient plutôt les chiens qui
venaient lécher ses plaies» (Lc 16,21). La différence est tout à fait claire:
l'homme riche portait des vêtements de luxe alors que le pauvre n'était couvert
que de plaies.
La situation d'égalité est arrivée par la suite: tous deux moururent. Mais, en même temps, la différence s'accentue: car, lorsqu'un arrive au côté d'Abraham, l'autre est seulement enterré. Si nous n'eussions jamais entendu parler de cette histoire et eussions appliqué, par contre, les valeurs de notre société, nous pourrions bien conclure que celui qui a gagné le prix a été le riche, et le pauvre, qui a été abandonné dans le sépulcre. C'est clair, en toute logique.
Mais des lèvres d'Abraham, le père dans la foi, jaillit la sentence, en nous éclaircissant le dénouement final: «Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi: Tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur» (Lc 16,25). La justice de Dieu a rectifié la situation. Dieu ne peut pas permettre que le pauvre demeure pour toujours dans la souffrance, la faim et la misère.
Cette parabole a remué des millions de cœurs de riches tout au long de l'histoire et a mené à la conversion des foules; mais, de quelle sorte de message aurons-nous besoin, dans notre monde développé, hyper-communiqué, globalisé, pour nous rendre compte des injustices sociales dont nous sommes les auteurs ou, tout au moins, les complices? Tous ceux qui écoutaient le message de Jésus songeaient à pouvoir demeurer dans le sein d'Abraham, mais, combien, dans notre monde actuel, ne devront-ils se contenter d'être enterrés à leur mort, sans vouloir recevoir la consolation du Père au ciel? La vraie richesse est celle d'arriver un jour à voir Dieu, et ce qui nous manque n'est que ce que saint Augustin affirme: «Passe par l'homme et tu arriveras à Dieu». Que les Lazares de nos jours nous aident à trouver Dieu.
La situation d'égalité est arrivée par la suite: tous deux moururent. Mais, en même temps, la différence s'accentue: car, lorsqu'un arrive au côté d'Abraham, l'autre est seulement enterré. Si nous n'eussions jamais entendu parler de cette histoire et eussions appliqué, par contre, les valeurs de notre société, nous pourrions bien conclure que celui qui a gagné le prix a été le riche, et le pauvre, qui a été abandonné dans le sépulcre. C'est clair, en toute logique.
Mais des lèvres d'Abraham, le père dans la foi, jaillit la sentence, en nous éclaircissant le dénouement final: «Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi: Tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur» (Lc 16,25). La justice de Dieu a rectifié la situation. Dieu ne peut pas permettre que le pauvre demeure pour toujours dans la souffrance, la faim et la misère.
Cette parabole a remué des millions de cœurs de riches tout au long de l'histoire et a mené à la conversion des foules; mais, de quelle sorte de message aurons-nous besoin, dans notre monde développé, hyper-communiqué, globalisé, pour nous rendre compte des injustices sociales dont nous sommes les auteurs ou, tout au moins, les complices? Tous ceux qui écoutaient le message de Jésus songeaient à pouvoir demeurer dans le sein d'Abraham, mais, combien, dans notre monde actuel, ne devront-ils se contenter d'être enterrés à leur mort, sans vouloir recevoir la consolation du Père au ciel? La vraie richesse est celle d'arriver un jour à voir Dieu, et ce qui nous manque n'est que ce que saint Augustin affirme: «Passe par l'homme et tu arriveras à Dieu». Que les Lazares de nos jours nous aident à trouver Dieu.
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Bonne journée!
Jean-Yves
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