Bonjour!
Dimanche 6 novembre 2016
Jour liturgique : Temps ordinaire - 32e Semaine: Dimanche (C)
Jésus répond: «Les enfants de ce monde se marient. Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts ne se marient pas, car ils ne peuvent plus mourir: ils sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection. Quant à dire que les morts doivent ressusciter, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur: le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob. Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants; tous vivent en effet pour lui».
Commentaire:
Abbé
Ramon
SÀRRIAS i Ribalta
(Andorra la Vella, Andorre)
«Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants; tous vivent en effet pour lui»
Aujourd'hui,
Jésus nous fait une allégation très claire de la résurrection et de la
vie éternelle. Les sadducéens doutaient de, ou pire encore,
ridiculisaient, la conviction inébranlable d'une vie éternelle après la
mort, laquelle -par contre- était étayée par les pharisiens de la même
façon qu'elle l'est, à présent, par nous.
La question embarrassante que les sadducéens posent à Jésus -«cette femme, de qui sera-t-elle l'épouse, puisque les sept l'ont eue pour femme?» (Lc 20,33)- laisse entrevoir une mentalité juridique de domaine, une revendication du droit de la propriété sur quelqu'un. Du reste, le piège qu'ils tendent à Jésus montre un équivoque qui existe encore aujourd'hui; celui d'imaginer la vie éternelle comme une prolongation, après la mort, de l'existence humaine sur terre. Le ciel ne consisterait désormais qu'à la transposition de toutes les choses jolies dont nous jouissons maintenant.
Une chose c'est de croire en la vie éternelle et toute une autre c'est de pouvoir imaginer comment elle sera réellement. Le mystère qui n'est pas entouré de respect et discrétion, risque d'être banalisé par la curiosité et, finalement, ridiculisé.
La réplique de Jésus présente deux parts. Dans la première Il veut nous faire comprendre que l'institution du mariage n'a aucune sens à l'autre vie: «Les enfants de ce monde se marient. Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts ne se marient pas» (Lc 20,35). Ce qui persiste et aboutit à la plénitude maximale c'est tout ce que nous pussions avoir semé d'amour authentique, d'amitié, de fraternité, de justice et de vérité...
La deuxième partie de la réponse nous laisse avec deux certitudes: «Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants» (Lc 20,38). Se confier en ce Dieu veut dire nous rendre compte que nous sommes faites pour la vie. Et la vie consiste à être avec Lui de façon ininterrompue. Pour toujours. En outre, «tous vivent en effet pour lui» (Lc 20,38): Dieu est la source de la vie. Le croyant, submergé en Dieu par le baptême, a été arraché pour toujours du domaine de la mort. «L'amour se convertit en une réalité accomplie s'il s'intègre dans un amour qui apporte réellement l'éternité» (Benoît XVI).
La question embarrassante que les sadducéens posent à Jésus -«cette femme, de qui sera-t-elle l'épouse, puisque les sept l'ont eue pour femme?» (Lc 20,33)- laisse entrevoir une mentalité juridique de domaine, une revendication du droit de la propriété sur quelqu'un. Du reste, le piège qu'ils tendent à Jésus montre un équivoque qui existe encore aujourd'hui; celui d'imaginer la vie éternelle comme une prolongation, après la mort, de l'existence humaine sur terre. Le ciel ne consisterait désormais qu'à la transposition de toutes les choses jolies dont nous jouissons maintenant.
Une chose c'est de croire en la vie éternelle et toute une autre c'est de pouvoir imaginer comment elle sera réellement. Le mystère qui n'est pas entouré de respect et discrétion, risque d'être banalisé par la curiosité et, finalement, ridiculisé.
La réplique de Jésus présente deux parts. Dans la première Il veut nous faire comprendre que l'institution du mariage n'a aucune sens à l'autre vie: «Les enfants de ce monde se marient. Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts ne se marient pas» (Lc 20,35). Ce qui persiste et aboutit à la plénitude maximale c'est tout ce que nous pussions avoir semé d'amour authentique, d'amitié, de fraternité, de justice et de vérité...
La deuxième partie de la réponse nous laisse avec deux certitudes: «Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants» (Lc 20,38). Se confier en ce Dieu veut dire nous rendre compte que nous sommes faites pour la vie. Et la vie consiste à être avec Lui de façon ininterrompue. Pour toujours. En outre, «tous vivent en effet pour lui» (Lc 20,38): Dieu est la source de la vie. Le croyant, submergé en Dieu par le baptême, a été arraché pour toujours du domaine de la mort. «L'amour se convertit en une réalité accomplie s'il s'intègre dans un amour qui apporte réellement l'éternité» (Benoît XVI).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire