vendredi 3 mars 2017

Jésus est venu pour sauver ceux qui ont pris un mauvais chemin... / (246,190)

Bonjour!
Samedi 4 mars 2017
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...


Luc 5, 27-32 + Après cela, Jésus sortit et remarqua un publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts) du nom de Lévi assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » Abandonnant tout, l’homme se leva ; et il le suivait. Lévi donna pour Jésus une grande réception dans sa maison ; il y avait là une foule nombreuse de publicains et d’autres gens attablés avec eux. Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus leur répondit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent. »

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Pour notre réflexion...

1. Jésus sort de l’endroit où il se trouvait et rencontre un publicain, Matthieu, assis à son bureau. Pour comprendre bien ce qui se passe, il faut se rendre compte de la façon dont étaient considérés les publicains à l’époque de Jésus. Collectant les impôts pour l’occupant romain, ils étaient considérés comme des traîtres. Et de plus, beaucoup d’entre eux profitaient de leur situation pour s’enrichir personnellement, ils étaient donc également vus comme des voleurs. (...)

2. Et pourtant, c’est bien un de ces publicains que Jésus choisit pour venir à sa suite, pour devenir l’un de ses disciples. On retrouve ici l’un des aspects les plus merveilleux de l’œuvre de Jésus. Jésus ne vient pas pour condamner ceux qui sont dans un mauvais chemin, mais pour les sauver. Il vient apporter au monde la miséricorde, la miséricorde infinie du cœur de Dieu. Jésus fait confiance à Matthieu, il lui donne la possibilité de changer de vie.

3. La dernière phrase de ce passage doit nous faire réfléchir. Jésus ne vient pas appeler les justes mais les pécheurs. Nous pourrions préciser : il ne vient pas appeler ceux qui se croient justes mais ceux qui se reconnaissent pécheurs. Si nous voulons donc nous aussi écouter Jésus prononcer notre nom, si nous voulons nous aussi nous faire appeler par Jésus, nous savons ce qu’il faut faire. Avoir l’humilité de se reconnaître pécheur, reconnaître que l’on a besoin de changer, de se convertir. Un cœur orgueilleux ne peut pas s’approcher de Dieu. Un cœur humble ne peut que se laisser attirer par l’infinie miséricorde du cœur de Jésus.

Cette méditation a été écrite par Père Jean-Marie Fornerod, L.C.
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«La vie est un long cheminement, un pèlerinage qui se poursuit à travers des gains et des pertes, des joies et des peines. Ce pèlerinage commence à notre naissance et prend fin au moment de notre mort. Toute notre existence, nous vivons des pertes qui, lentement, et parfois plus brusquement, nous font traverser une nouvelle étape. Nous sommes en cheminement pour retrouver notre cœur d'enfant, nous sommes un peuple en exode qui passe par des morts et des résurrections.
 
Au fond, les événements de notre vie nous posent toujours la question: »D'où es-tu? et Où vas-tu?» et la première chose que nous devons accepter, pour débuter ce cheminement, c'est d'être des humains incarnés, car le premier choix à la base de toute croissance humaine est de s'accepter soi-même tel qu'on est; accepter sa réalité telle qu'elle est, avec ses dons, ses faiblesses, avec toutes ses limites, ses blessures, ses ténèbres et sa finitude. La croissance humaine commence quand on accepte sa propre humanité, limitée, pauvre, mais belle aussi.»
 (André Daigneault / Le long chemin vers la sérénité.)
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«Ensemble nous montons vers Pâques!»
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Prions les uns pour les autres.....
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«Faire plaisir aux autres
donne une plus grande joie de vivre.«
(Anselm Grün)
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Photo:
Souvenir de Lyon...
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Bonne journée!
Jean-Yves

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