lundi 17 avril 2017

Marie-Madeleine cherche Jésus au tombeau alors qu'il est au jardin de la vie... / (248,998)

Bonjour!
Mardi 18 avril 2017
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 


Jean 20, 11-18

Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait
dit.

Pour notre réflexion...

1. « Marie Madeleine se tenait près du tombeau, tout en pleurs ».
Après la mort du Christ, chaque disciple réagit à sa manière. Le Christ est touché par les pleurs de Marie Madeleine, de même qu’il sera troublé par la tristesse des disciples d’Emmaüs. Ces pleurs manifestent le désespoir de l’âme qui a perdu son Dieu. Les moments difficiles de notre relation avec Dieu sont des occasions pour faire grandir notre sensibilité, nous rendre compte que Dieu nous manque... Demandons au Seigneur d’accroître notre soif de lui, de souffrir de ne pas le posséder assez, de pleurer ses absences.
 
2. « Femme, pourquoi pleures-tu ? »
La même question, répétée par les anges et Jésus, suit dans le texte. C’est la question de Dieu qui se rend présent dans notre vie. Marie y répond avec ses mots, on lui a enlevé son « Seigneur ». Jésus se contente de l’appeler par son nom, avec une simplicité et une intimité touchantes. Souvent le Christ agit ainsi dans notre vie. Alors que nous sommes accablés, préoccupés, distraits, il nous interpelle tout simplement. Il lui suffit d’un moment de prière, une homélie, un passage de l’Évangile, un chant... et sa parole arrive à notre cœur. Tout le reste revient à sa place et prend une autre dimension. Nous pouvons favoriser ces rencontres en disposant notre cœur et en les demandant, mais elles restent l’initiative de Dieu.
 
3. « ... je monte vers mon Père et votre Père ».
Quand le Christ intervient dans notre vie il pointe du doigt le ciel. Nous aurions attendu d’un Dieu incarné qu’il se fasse adoré, qu’il nous donne tout tout de suite, qu’il manifeste sa puissance... En revanche Jésus ne cesse de se référer au Père, il pointe une autre réalité que lui-même. Avec Jésus nous apprenons que Dieu est avant tout « fils » et « père », c’est-à-dire relation d’amour. La vraie intervention du Christ dans notre vie est de nous faire devenir enfant de Dieu et nous faire entrer dans cette relation. Tout son travail dans notre âme est dirigé vers ce chef d’œuvre : que l’amour de Dieu demeure en nous.
 
Cette méditation a été écrite par Frère Melchior Poisson, LC
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«Oui, le Christ est ressuscité,
et maintenant, c'est nous qui en sommes les témoins.»
(Simon-Pierre Pelletier)
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«Personne, nous le savons, n'a vu Jésus en train de ressusciter.
Mais personne de son entourage,
disciples, apôtres, amis, n'a douté de sa résurrection.»
(Simon-Pierre Pelletier)
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«Le cœur de ceux que nous aimons est notre vraie demeure.»
(Christian Bobin)
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«Sois le gardien de la porte de ton cœur.»
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«Si nous voulons être heureux,
il faut payer le prix.
Le prix de notre bonheur,
c'est de nous donner nous-mêmes. Ni plus ni moins.»
Phil Bosmans)
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«Tu es la vraie lumière
Jaillie dans notre nuit.
Printemps de notre terre,
C'est toi qui nous conduit.
Tu es le beau visage,
Clarté dans le matin.
D'un radieux message,
Nous sommes les témoins.»
(D'une hymne au bréviaire)
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Bonne journée!
Jean-Yves
 
 

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