dimanche 19 avril 2020

« Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » / (316,648)

Bonjour!

Dimanche 19 avril 2020

Dimanche de la Miséricorde divine

3 juillet Saint Thomas Apôtre (Didyme)

Voici la Parole de Dieu de ce dimanche...

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 20, 19-31)
C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux.
Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »
Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »
Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! »
Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. »
Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.
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Réflexion sur la Parole du Dimanche

Commentaire...

« Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu ». Thomas a dû méditer longuement, par la suite, cette béatitude.
Et peut-être qu’il l’a trouvée de plus en plus étrange. Car, tout de même, il a dû s’estimer bien content d’avoir vu, lui !
Voir le Christ ressuscité, le voir pour de vrai, quelle béatitude ! Est-ce vraiment un plus grand bonheur que de ne pas le voir, mais de croire seulement, aveuglément, obscurément peut-être ?
Béatitude contre béatitude : Jésus lui-même avait dit, en parlant de lui : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ». Et encore, il avait solennellement proclamé : « Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu ».
Alors, comment entendre cette nouvelle béatitude, la dernière de l’évangile, la béatitude de ceux qui « n’ont pas vu », notre béatitude, celle qui nous concerne le plus, et aussi, peut-être, celle qui nous coûte le plus souvent ?
« Heureux ceux qui croient sans avoir vu ». C’est la béatitude du chemin, pas du terme. Au terme il y a bien la vision, la vision béatifique. Mais sur la route, il y a l’austère béatitude, de la foi comme une marche nocturne.
Pourquoi cela ? Pourquoi ce chemin de la foi ? Quand quelqu’un marche vers l’aurore d’une lumière totalement nouvelle, il a dû laisser derrière lui le crépuscule, l’ancienne lumière à laquelle il était habitué.
Pour passer de son ancienne façon de voir à la nouvelle, il a dû consentir à ne plus voir du tout, à un moment du chemin.
Il fallait suivre le chemin sans s’arrêter dans une confiance aveugle : croire sans voir, pour avancer.
L’ancien regard n’était plus possible, ne l’éclairait déjà plus ; mais la nouvelle lumière, la nouvelle vision s’annonçait encore à peine.
Toute notre vie chrétienne, tout notre chemin consiste en ce passage, ce changement de regard. La foi est une marche ou elle n’est rien.
Quel est le point de départ ? Souvent, c’est déjà une certaine lumière, c’est ma façon de voir, naturelle, spontanée, marquée, du coup, par mon péché.
J’ai la foi, du moins je crois la posséder. Je crois voir, je crois savoir qui est Jésus… Mais, c’est ma façon de voir, une lumière bien fragile, même si je ne le sais pas encore.
Sur le Credo, je peux noter « vu » comme sur la marge d’une dissertation. L’évangile, c’est « vu » !
La prière, c’est « vu » ! Et même…même Dieu, c’est « vu ». Nous pensons croire… Mais nous voyons trop : Tout est du « déjà-vu ». On peut même passer pour un bon chrétien…
Mais au fond, est-ce qu’on n’a jamais cru en un Christ vivant, ressuscité ? Est-ce qu’on L’a senti passer ?
A ce moment du chemin notre regard est faible comme la lueur d’un crépuscule, et nous ne savons pas que nous voyons très peu en fait ; nous n’avons pas encore vraiment vu le Ressuscité, le Vivant.
Et pourtant, il est déjà là, dans notre vie… Comme il était bien là, pendant huit jours, mais invisible, aux côtés de Thomas, ce Thomas qui croyait mieux savoir que les autres !
Un jour l’étape centrale du chemin commence. Peu à peu, comme le soir qui tombe insensiblement, ou bien tout à coup, comme l’orage d’une épreuve qui précipite la nuit, l’ancienne lumière ne suffit plus.
On ne voit plus, on découvre combien la lumière de notre foi était pâle jusqu’ici.
Alors que faire ? Une seule chose à faire dans la nuit : Marcher sans s’arrêter. Garder le cap. Ne pas faire demi-tour, c’est inutile, l’ancienne lumière est perdue.
Ne pas chercher un autre chemin, on n’y voit plus assez clair. Faire confiance au chemin lui-même, il aboutira bien à l’aurore encore inconnue.
Il faut continuer d’avancer. Avancer sur la route des sacrements, avancer plus que jamais sur la route de la prière, – chemin de silence, de remise de soi – sans s’inquiéter de sentir ou de voir.
Ce n’est plus le moment de voir, c’est le moment de recevoir. Tout se passe dans le secret, comme la vie qui monte, comme l’enfant qui doit naître.
Peu à peu, on ne sait comment, un nouveau regard se forme, l’œil du cœur s’habitue à l’obscurité, mais en fait c’est déjà l’aurore qui pointe. On a consenti à croire sans voir, et on commence à voir l’incroyable.
Les événements, les personnes deviennent de plus en plus transparent à la présence du Ressuscité.
Il n’a jamais cessé de tenir notre vie dans sa main, cela devient de plus en plus perceptible.
Il commence même à nous dévoiler un peu le chef d’œuvre de son action, sa façon divine de transformer le mal en un bien, le péché en grâce, la mort en résurrection.
Oui, Seigneur Jésus, apprends-nous à te voir, à te voir vivant.

Abbé Philippe Link - Merci!

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Formation - L'institution du dimanche de la miséricorde - Riposte ...

Ce dimanche de la Miséricorde divine 
a été institué par le pape Jean-Paul II en l'an 2000.
Il avait déterminé que ce dimanche serait célébré
 le dimanche après Pâques.
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L'Acte de contrition...

En ce dimanche de la Miséricorde divine, 

quelqu'un m'a demandé de placer sur cette page 
 l'Acte de contrition.
 C'est encore une prière à dire 
lorsqu'on a besoin de la Miséricorde divine et de la grâce de Dieu.
 
Mais oui,  l'Acte de contrition 
que nous avions dans nos livres de prières est toujours bon.
Le voici:


Acte de contrition, 
mon Dieu, j'ai un extrême regret de vous avoir offensé,
parce que vous êtes infiniment bon,
infiniment aimable, et que le péché vous déplaît;
pardonnez-moi par les mérites de Jésus Christ mon Sauveur;
je me propose, moyennant votre sainte grâce,
de ne plus vous offenser et de faire pénitence.

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Une pensée de Michel Quoist tirée de son livre: «Le Christ est Vivant"
(Je redécouvre et apprécie ce livre de ce temps-ci...)

«Qui veut vivre en homme doit savoir pourquoi il vit, 
quel est le sens de cette histoire dans laquelle il est engagé, 
l'importance de chaque instant, 
chaque événement, chaque rencontre. 
Ou bien le monde est "insensé" et la vie ne vaut pas la peine d'être vécue, 
ou bien un grand Amour, une grande Idée mènent ce passionnant 
mais inquiétant déroulement de la vie.»
 (Michel Quoist) 
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Bon dimanche!
Jean-Yves 

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