Bonjour!
Vendredi 12 septembre 2014
Photo:
Un escalier au Jardin floral de La Pocatière (Jean-Yves)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
(Luc 6,39-42): Il leur dit encore
en paraboles: «Un aveugle peut-il guider un autre aveugle? Ne tomberont-ils pas
tous deux dans un trou? Le disciple n'est pas au-dessus du maître; mais celui
qui est bien formé sera comme son maître. Qu'as-tu à regarder la paille dans
l'oeil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton oeil à toi, tu ne la
remarques pas? Comment peux-tu dire à ton frère: ‘Frère, laisse-moi retirer la
paille qui est dans ton oeil’, alors que tu ne vois pas la poutre qui est dans
le tien? Esprit faux! enlève d'abord la poutre de ton oeil; alors tu verras
clair pour retirer la paille qui est dans l'oeil de ton frère».
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Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant
Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)
Le
disciple n'est pas au-dessus du maître; mais celui qui est bien formé sera comme
son maître
Aujourd'hui,
les paroles de l'Évangile nous font réfléchir à l'importance de l'exemple et du
témoignage d'une vie exemplaire. Selon le dicton populaire, «Frère exemple est
le meilleur prédicateur». Un autre affirme qu'«un bon exemple vaut mieux que
cent discours». N'oublions pas que, dans le christianisme, tous –sans
exceptions– nous sommes des guides, puisque le Baptême nous confère une
participation du sacerdoce (médiation salvifique) du Christ. Nous avons tous
reçu le sacerdoce baptismal; or, tout sacerdoce inclut aussi, en plus des
missions de sanctifier et d'enseigner les autres, le munus –la fonction– de
régir ou de diriger.
Oui, que nous le voulions ou non, nous avons, par notre conduite, la possibilité de devenir un modèle stimulant pour ceux qui nous entourent. Songeons, par exemple, à l'ascendant des parents sur leurs enfants, des professeurs sur leurs élèves, des autorités sur les citoyens, etc. Le chrétien doit avoir une conscience particulièrement vive de tout cela. Mais… «un aveugle peut-il guider un autre aveugle?» (Lc 6,39).
Pour nous, chrétiens, ce que disaient de Jésus les juifs et les premières générations de chrétiens doit nous interpeller: «Il a tout bien fait» (Mc 7,37); «Jésus a fait et enseigné, depuis le commencement» (Ac 1,1).
Tâchons de traduire en œuvres ce que nous croyons et professons en paroles. Alors qu'il était encore le Cardinal Ratzinger, le Pape Benoît XVI affirmait que «le plus grand danger ce sont les chrétiens adaptés», ces personnes qui se disent catholiques mais qui, en pratique, ne manifestent pas dans leur conduite le “radicalisme” de l'Évangile.
Être radicaux ne veut pas dire être fanatiques (la charité est patiente et tolérante) ni excessifs (car dans l'amour il est impossible d'exagérer). Comme Jean-Paul II l'a dit, «le Seigneur crucifié est un témoignage indépassable d'amour patient et d'humble mansuétude»: Il n'était ni fanatique ni excessif. Mais Il était radical, au point qu'Il nous fait dire avec le centurion témoin de sa mort: «Vraiment, cet homme était un juste» (Lc 23,47).
Oui, que nous le voulions ou non, nous avons, par notre conduite, la possibilité de devenir un modèle stimulant pour ceux qui nous entourent. Songeons, par exemple, à l'ascendant des parents sur leurs enfants, des professeurs sur leurs élèves, des autorités sur les citoyens, etc. Le chrétien doit avoir une conscience particulièrement vive de tout cela. Mais… «un aveugle peut-il guider un autre aveugle?» (Lc 6,39).
Pour nous, chrétiens, ce que disaient de Jésus les juifs et les premières générations de chrétiens doit nous interpeller: «Il a tout bien fait» (Mc 7,37); «Jésus a fait et enseigné, depuis le commencement» (Ac 1,1).
Tâchons de traduire en œuvres ce que nous croyons et professons en paroles. Alors qu'il était encore le Cardinal Ratzinger, le Pape Benoît XVI affirmait que «le plus grand danger ce sont les chrétiens adaptés», ces personnes qui se disent catholiques mais qui, en pratique, ne manifestent pas dans leur conduite le “radicalisme” de l'Évangile.
Être radicaux ne veut pas dire être fanatiques (la charité est patiente et tolérante) ni excessifs (car dans l'amour il est impossible d'exagérer). Comme Jean-Paul II l'a dit, «le Seigneur crucifié est un témoignage indépassable d'amour patient et d'humble mansuétude»: Il n'était ni fanatique ni excessif. Mais Il était radical, au point qu'Il nous fait dire avec le centurion témoin de sa mort: «Vraiment, cet homme était un juste» (Lc 23,47).
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«Joindre les mains, c'est bien,
mais les ouvrir, c'est mieux.
(Louis de Ratisbonne)
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Photo:
La chute de Moulin, à Saint-Pascal de Kamouraska (Jean-Yves)
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Bonne journée!
Jean-Yves
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