Bonjour!
Vendredi 31 octobre 2014
Photo:
Le fleuve Saint-Laurent à Cap-de-la-Madeleine - Jean-Yves
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
(Luc 14,1-6): Un jour de sabbat,
Jésus était entré chez un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et on
l'observait. Justement, un homme atteint d'hydropisie était là devant lui. Jésus
s'adressa aux docteurs de la Loi et aux pharisiens pour leur demander: «Est-il
permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat?». Ils gardèrent le
silence. Jésus saisit alors le malade, le guérit et le renvoya. Puis il leur
dit: «Si l'un de vous a son fils ou son boeuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il
pas l'en retirer aussitôt, le jour même du sabbat?». Et ils furent incapables de
trouver une réponse.
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Commentaire: Abbé Manuel COCIÑA Abella (Madrid,
Espagne)
Est-il
permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat?
Aujourd'hui,
prêtons attention à la question pénétrante que Jésus pose aux pharisiens:
«Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat?» (Lc 14,3),
et à l'observation significative que fait saint Luc: «Ils gardèrent le silence»
(Lc 14,4).
Ils sont nombreux les épisodes où le Seigneur reproche aux pharisiens leur hypocrisie. Dieu fait un effort remarquable pour nous montrer à quel point lui déplait ce péché –la fausse apparence, la tromperie vaniteuse– qui se situe aux antipodes de l'éloge du Christ à Nathanaël: «Voici un véritable israélite, un homme qui est sans détour» (Jn 1,47). Dieu aime la simplicité du cœur, la droiture d'esprit et rejette au contraire énergiquement la complication, le regard trouble, la duplicité, l'hypocrisie.
La réponse silencieuse des pharisiens à la question du Seigneur démontre au fond leur mauvaise conscience. Devant eux gisait un malade qui cherchait à être guéri par Jésus. L'accomplissement de la Loi juive –sa lettre, non son esprit– et l'orgueilleuse présomption de leur conduite irréprochable, les portent à se scandaliser de l'attitude du Christ qui, poussé par son cœur miséricordieux, ne se laisse pas lier par le formalisme d'une loi, et veut guérir le malade.
Les pharisiens se rendent compte de ce que leur conduite hypocrite n'est pas justifiée et voilà pourquoi ils se taisent. De ce passage découle une leçon bien claire: la nécessité de comprendre que la sainteté consiste à suivre le Christ –jusqu'à nous énamourer totalement de Lui– et non dans le froid accomplissement légal de quelques préceptes. Les commandements sont saints parce qu'ils proviennent directement de la Sagesse infinie de Dieu, mais il est possible de les vivre de façon légaliste et vide, et il en résulte alors cette incongruité –authentique sarcasme– de prétendre chercher Dieu pour finir par nous suivre nous-mêmes.
Laissons régner dans nos vies la délicieuse simplicité de la Vierge Marie.
Ils sont nombreux les épisodes où le Seigneur reproche aux pharisiens leur hypocrisie. Dieu fait un effort remarquable pour nous montrer à quel point lui déplait ce péché –la fausse apparence, la tromperie vaniteuse– qui se situe aux antipodes de l'éloge du Christ à Nathanaël: «Voici un véritable israélite, un homme qui est sans détour» (Jn 1,47). Dieu aime la simplicité du cœur, la droiture d'esprit et rejette au contraire énergiquement la complication, le regard trouble, la duplicité, l'hypocrisie.
La réponse silencieuse des pharisiens à la question du Seigneur démontre au fond leur mauvaise conscience. Devant eux gisait un malade qui cherchait à être guéri par Jésus. L'accomplissement de la Loi juive –sa lettre, non son esprit– et l'orgueilleuse présomption de leur conduite irréprochable, les portent à se scandaliser de l'attitude du Christ qui, poussé par son cœur miséricordieux, ne se laisse pas lier par le formalisme d'une loi, et veut guérir le malade.
Les pharisiens se rendent compte de ce que leur conduite hypocrite n'est pas justifiée et voilà pourquoi ils se taisent. De ce passage découle une leçon bien claire: la nécessité de comprendre que la sainteté consiste à suivre le Christ –jusqu'à nous énamourer totalement de Lui– et non dans le froid accomplissement légal de quelques préceptes. Les commandements sont saints parce qu'ils proviennent directement de la Sagesse infinie de Dieu, mais il est possible de les vivre de façon légaliste et vide, et il en résulte alors cette incongruité –authentique sarcasme– de prétendre chercher Dieu pour finir par nous suivre nous-mêmes.
Laissons régner dans nos vies la délicieuse simplicité de la Vierge Marie.
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un précieux héritage de famille.
Il est une réalité à vivre aujourd'hui,
un bien à partager.»
(Gilles Routhier)
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qu'il faut savourer l'un et l'autre intégralement,
chacun dans sa pureté, sans chercher à les mélanger.
Par la joie la beauté du monde pénètre dans notre âme.
Par la douleur, elle nous entre dans le corps.
Avec la joie seule, nous ne pourrions pas plus
devenir amis de Dieu que l'on ne devient capitaine
seulement en étudiant des manuels de navigation.»
(Simone Weil / à suivre...)
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«La beauté naît du regard de l'homme.
Mais le regard de l'homme naît de la nature.»
(Hubert Reeves)
Cité par Audivec Média
www.audivec.ca
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Diacre
au cœur de notre monde
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Bonne journée!
Jean-Yves
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