Bonjour!
Lundi 12 octobre 2015
Journée de l'Action de grâce (au Canada)
(Lc 11,29-32): Comme la foule
s'amassait, Jésus se mit à dire: «Cette génération est une génération mauvaise:
elle demande un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que celui de
Jonas. Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive; il en sera de même
avec le Fils de l'homme pour cette génération. Lors du Jugement, la reine de
Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les
condamnera. En effet, elle est venue de l'extrémité du monde pour écouter la
sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. Lors du Jugement, les
habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la
condamneront; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite
par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas».
Commentaire: Abbé Raimondo M. SORGIA Mannai OP (San
Domenico di Fiesole, Florencia, Italie)
«Cette
génération est une génération mauvaise: elle demande un signe»
Aujourd'hui,
la voix douce –mais sévère– du Christ met en garde ceux qui sont convaincus
d'avoir déjà leur “ticket” pour le Paradis, parce qu'ils disent: «Jésus, comme
tu es beau!». Le Christ a payé le prix de notre salut sans exclure qui que ce
soit, mais il faut remplir certaines conditions élémentaires. Entre autres,
celle de ne pas prétendre que le Christ fasse tout, nous rien. Ce serait non
seulement une sottise, mais un mauvais orgueil. C'est pourquoi le Seigneur
emploie aujourd'hui le mot “mauvais”: «Cette génération est une génération
mauvaise: elle demande un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que
celui de Jonas» (Lc 11,29). Il l'appelle “mauvaise” parce qu'elle subordonne son
éventuelle et condescendante adhésion à la condition de voir des miracles
spectaculaires.
Jésus n'accepta jamais d'agir ainsi, même devant ses compatriotes de Nazareth, qui exigeaient qu'Il garantisse sa mission de prophète et de Messie par de prodigieux miracles, à savourer assis dans un fauteuil de cinéma. Mais c'est impossible: le Seigneur offre son salut à ceux-là seuls qui se soumettent à Lui par une obéissance qui naît de la foi, qui espère et se tait. Dieu requiert cette foi antécédente (qu'Il a mise en nous comme semence de grâce).
Contre cette caricature de foi, la reine de Saba se lèvera, elle qui vint des confins de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, alors que «il y a ici bien plus que Salomon» (Lc 11,31). Un proverbe dit: «Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre». Le Christ, condamné à mort, ressuscitera trois jours plus tard: à qui Le reconnaît, Il propose le salut; aux autres –quand Il reviendra comme Juge– il ne restera plus qu'à entendre la condamnation pour leur incrédulité obstinée. Prenons les devants: acceptons-Le avec foi et amour. Nous Le reconnaîtrons et Il nous reconnaîtra comme siens. Le serviteur de Dieu Don Albérione disait: «Dieu ne gaspille pas l'électricité: il éclaire les lampes nécessaires, toujours au bon moment».
Jésus n'accepta jamais d'agir ainsi, même devant ses compatriotes de Nazareth, qui exigeaient qu'Il garantisse sa mission de prophète et de Messie par de prodigieux miracles, à savourer assis dans un fauteuil de cinéma. Mais c'est impossible: le Seigneur offre son salut à ceux-là seuls qui se soumettent à Lui par une obéissance qui naît de la foi, qui espère et se tait. Dieu requiert cette foi antécédente (qu'Il a mise en nous comme semence de grâce).
Contre cette caricature de foi, la reine de Saba se lèvera, elle qui vint des confins de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, alors que «il y a ici bien plus que Salomon» (Lc 11,31). Un proverbe dit: «Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre». Le Christ, condamné à mort, ressuscitera trois jours plus tard: à qui Le reconnaît, Il propose le salut; aux autres –quand Il reviendra comme Juge– il ne restera plus qu'à entendre la condamnation pour leur incrédulité obstinée. Prenons les devants: acceptons-Le avec foi et amour. Nous Le reconnaîtrons et Il nous reconnaîtra comme siens. Le serviteur de Dieu Don Albérione disait: «Dieu ne gaspille pas l'électricité: il éclaire les lampes nécessaires, toujours au bon moment».
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Bonne journée!
Jean-Yves
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