Bonjour!
Samedi 9 avril 2016
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
(Jn 6,16-21): Le soir venu, les
disciples de Jésus descendirent au bord du lac. Ils s'embarquèrent pour gagner
Capharnaüm, sur l'autre rive. Déjà il faisait nuit, et Jésus ne les avait pas
encore rejoints. Un grand vent se mit à souffler, et le lac devint houleux. Les
disciples avaient ramé pendant cinq mille mètres environ, lorsqu'ils virent
Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque. Alors, ils furent
saisis de crainte. Mais il leur dit: «C'est moi. Soyez sans crainte». Les
disciples voulaient le prendre dans la barque, mais aussitôt, la barque
atteignit le rivage à l'endroit où ils se rendaient.
Commentaire: Abbé Vicenç GUINOT i Gómez (Sitges,
Barcelona, Espagne)
«C'est
moi. Soyez sans crainte»
Aujourd'hui
Jésus nous déconcerte. Nous étions habitués à un Rédempteur qui, prêt à
s'occuper de n'importe quel type d'indigence humaine, n'hésitait pas a avoir
recours à son pouvoir divin. Dans les faits, l'action se déroule juste après la
multiplication des pains et des poissons pour nourrir la foule affamée. Alors
que, maintenant, au contraire, le miracle nous déconcerte. Marcher sur la mer
ressemble, plutôt, une action faite pour épater la galerie. Mais, certainement
pas! Jésus avait déjà écarté l'emploi de son pouvoir divin pour chercher un
éclat ou un profit personnel lorsque, au commencement de sa mission Il avait
refusé les tentations du Malin.
En marchant sur les eaux, Jésus-Christ nous montre son pouvoir sur les choses crées. Mais nous pouvons aussi y voir une mise en scène de son pouvoir sur le Malin, représenté par un lac houleux, dans la nuit.
«Soyez sans crainte» (Jn 6,20), leur disait-Il à ce moment-là. «Mais ayez confiance: moi, je suis vainqueur du monde» (Jn 16,33), leur dira-t-il plus tard, dans le Cénacle. Finalement, c'est Jésus qui dit aux femmes le matin du Pâques, après s'être relevé du sépulcre: «N’ayez pas peur». Par le témoignage des Apôtres, nous connaissons sa victoire sur les ennemis de l'homme, le péché et la mort. C'est pourquoi, aujourd'hui, ses paroles résonnent dans nos cœurs avec une force spéciale, car ce sont les paroles de Quelqu'un qui est vivant.
Les mêmes paroles que Jésus adressait à Pierre et aux Apôtres, Jean Paul II, le successeur de Pierre, les répétait au commencement de son Pontificat: «N'ayez pas peur». C'était un appel à ouvrir le cœur, notre existence même, au Rédempteur afin qu'avec Lui nous n'ayons plus peur devant les coups de tabac des ennemis du Christ.
Devant notre fragilité personnelle pour mener à bien les missions que le Seigneur nous confie (une vocation, un projet apostolique, un service...), nous sommes rassurés en apprenant que Marie aussi —créature comme nous— a entendu ces mêmes paroles, dites par l'ange avant de s'affronter à la mission que le Seigneur lui réservait. Apprenons d'elle à accueillir l'invitation de Jésus chaque jour, en chaque circonstance.
En marchant sur les eaux, Jésus-Christ nous montre son pouvoir sur les choses crées. Mais nous pouvons aussi y voir une mise en scène de son pouvoir sur le Malin, représenté par un lac houleux, dans la nuit.
«Soyez sans crainte» (Jn 6,20), leur disait-Il à ce moment-là. «Mais ayez confiance: moi, je suis vainqueur du monde» (Jn 16,33), leur dira-t-il plus tard, dans le Cénacle. Finalement, c'est Jésus qui dit aux femmes le matin du Pâques, après s'être relevé du sépulcre: «N’ayez pas peur». Par le témoignage des Apôtres, nous connaissons sa victoire sur les ennemis de l'homme, le péché et la mort. C'est pourquoi, aujourd'hui, ses paroles résonnent dans nos cœurs avec une force spéciale, car ce sont les paroles de Quelqu'un qui est vivant.
Les mêmes paroles que Jésus adressait à Pierre et aux Apôtres, Jean Paul II, le successeur de Pierre, les répétait au commencement de son Pontificat: «N'ayez pas peur». C'était un appel à ouvrir le cœur, notre existence même, au Rédempteur afin qu'avec Lui nous n'ayons plus peur devant les coups de tabac des ennemis du Christ.
Devant notre fragilité personnelle pour mener à bien les missions que le Seigneur nous confie (une vocation, un projet apostolique, un service...), nous sommes rassurés en apprenant que Marie aussi —créature comme nous— a entendu ces mêmes paroles, dites par l'ange avant de s'affronter à la mission que le Seigneur lui réservait. Apprenons d'elle à accueillir l'invitation de Jésus chaque jour, en chaque circonstance.
-----
«Celui qui refuse de pardonner
se coupe les ponts sur lesquels il devra lui-même passer.»
(Saint Philippe Néri)
-----
«Celui-là est vraiment un grand homme
qui n'a pas perdu son coeur d'enfant.»
(Gilbert Cesbron)
-----
Bonne journée!
Jean-Yves
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire