samedi 28 octobre 2017

« Il passa toute la nuit à prier Dieu. » / « Il en choisit douze. » / ( 261,114)

Bonjour!
Samedi 28 octobre 2017
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 

 Luc chapitre 6, 12-19 + En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. Le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres : Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître.


Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé. Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous.

   

   Pour notre réflexion...


1. « Il passa toute la nuit à prier Dieu. »
Dans cet Évangile, saint Luc souligne que le Christ a passé toute la nuit à prier avant de choisir ses apôtres. En effet, Jésus fera de même avant chaque décision ou moment important de sa vie. Sa relation avec Dieu le Père est le centre de sa vie et c'est celle-ci qui dirige ses choix et ses actions. Devant l'exemple du Christ, nous pouvons nous poser la question sur notre façon d’agir dans notre propre vie. Comment est ma prière ? Ma relation avec Dieu est-elle le centre de mon existence ? Ce passage de l'Évangile est donc une invitation pour chacun d'entre nous à se confier à Dieu en toutes choses, à remettre nos décisions et nos choix entre ses mains afin qu'il nous aide à accomplir sa volonté.
La prière, comme celle de Jésus, doit donc être fondamentale dans notre vie. Benoit XVI dans un angélus à propos de ce passage soulignait cet aspect-là : « Les chrétiens sont appelés à être des témoins de prière, précisément parce que notre monde est souvent fermé à l’horizon divin et à l’espérance qui conduit à la rencontre avec Dieu. Dans l’amitié profonde avec Jésus et en vivant en lui et avec lui la relation filiale avec le Père, à travers notre prière fidèle et constante, nous pouvons ouvrir des fenêtres vers le Ciel de Dieu. »


2. « Il en choisit douze. »
Jésus choisit donc douze apôtres et il les appela par leurs noms. Cette élection de la part du Seigneur n'est pas seulement valable pour les douze, elle l'est aussi pour nous. Pour le Seigneur nous ne sommes pas simplement un numéro ou une personne anonyme. Il appelle chacun de nous par notre prénom, d’où l'importance de celui-ci le jour de notre baptême. En effet Dieu nous connaît personnellement et il nous choisit comme ses disciples pour faire partie de sa famille et de son Église. Chacun d'entre nous reçoit une mission spécifique que personne d'autre ne peut accomplir, tout comme les apôtres ont reçu la leur, celle d'accomplir la fondation de l'Église. Ainsi que le souligne saint Paul : « Vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les apôtres et les prophètes. » (Ep 2, 20)
Demandons donc au Seigneur, par l'intercession des apôtres Simon et Jude, la grâce de savoir écouter sa Parole, comme ils ont su le faire.

        

Frère Jean-Baptiste Ribes, LC
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La mer de Bretagne...
 (Jean-Yves)
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«Si vous apprenez à vous voir et à vous aimer
comme Dieu vous aime,
vous allumerez une étoile qui donnera à votre image profonde
une vision nouvelle de vous.»
(Léon Robichaud)
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Bonne journée!
Jean-Yves
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vendredi 27 octobre 2017

Comment interpréter le temps qui passe selon le regard de Dieu? / (260,989)

Bonjour!
Vendredi 27 octobre 2017
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 

« Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? »

           
Luc 12, 54-59
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive. Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera une chaleur torride, et cela arrive.
Hypocrites ! Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ? Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin mets tout en œuvre pour t’arranger avec lui, afin d’éviter qu’il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre à l’huissier, et que l’huissier ne te jette en prison. Je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier centime. »
         

   Pour notre réflexion...

          Aujourd'hui, Jésus veut que nous élevions notre regard vers le ciel. Après trois jours de pluie persistante, ce matin le ciel était lumineux et dégagé faisant de ce jour un des plus beaux de cet automne. Nous comprenons mieux le sujet du changement de climat, puisque de nos jours le météorologiste fait quasiment partie de notre famille. Par contre nous avons toujours du mal à comprendre l'époque où nous vivons: «L'aspect de la terre et du ciel, vous savez le juger; mais le temps où nous sommes, pourquoi ne savez-vous pas le juger?» (Lc 12,56). Parmi ceux qui écoutaient Jésus, nombreux d'entre eux ont laissé passer une opportunité unique dans l'histoire de l'humanité. Ils n'ont pas reconnu en Jésus le Fils de Dieu. Ils n'ont pas reconnu l'heure du Salut.

Le concile Vatican II, dans la constitution Gaudium et Spes (n? 4), actualise l'Évangile de ce jour: «Pour mener à bien cette tâche, l'Église a le devoir, à tout moment, de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l'Evangile, (...). Il importe donc de connaître et de comprendre ce monde dans lequel nous vivons, ses attentes, ses aspirations, son caractère souvent dramatique».

Quand nous contemplons l'histoire, nous n'avons pas de mal à repérer les occasions manquées de l'Église où elle n'a pas su reconnaître le moment vécu. Mais Seigneur: combien d'occasions avons-nous manquées car nous n'avons pas su reconnaître les signes des temps ou, c'est qui revient au même, parce que nous n'avons pas su vivre et illuminer les problématiques de nos jours avec la lumière de l'Évangile?: Jésus nous rappelle à nouveau: «Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste?» (Lc 12,57).

Nous ne vivons pas dans un monde de méchanceté même si elle est partout. Dieu n'a pas abandonné son monde. Comme nous le rappelait Saint Jean de la Croix, nous habitons une terre que Dieu lui même a parcourue et a remplie de beauté. La bienheureuse Thérèse de Calcutta a su capter les signes de son temps et son temps, c'est-à-dire notre époque, a su comprendre Thérèse de Calcutta. Demandons-lui de nous encourager. Ne cessons pas de tourner notre regard vers le Ciel sans perdre de vue la terre.
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«Tu es mon rempart et mon refuge!
J'espère en ta parole.»
(Au bréviairede ce jour...)
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«Vous devez trouver votre bonheur en vous.
N'attendez pas que votre bonheur arrive par les autres.»
(Léon Robichaud)
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Bonne journée!
Jean-Yves
      

 

mercredi 25 octobre 2017

Nous sommes invités à avancer dans la vie... Celui qui n'a pas de désirs s'éteint... / (260,946)

Bonjour!
Jeudi 26 octobre 2017

 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
Texte de l'Évangile (Lc 12,49-53): «Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé! Je dois recevoir un baptême, et comme il m'en coûte d'attendre qu'il soit accompli! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde? Non, je vous le dis, mais plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées: trois contre deux et deux contre trois; ils se diviseront: le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère».
Commentaire: Abbé Joan MARQUÉS i Suriñach (Vilamarí, Girona, Espagne)
«Je suis venu apporter un feu sur la terre»
Aujourd'hui, Jésus se présente à nous comme un homme aux grands désirs: «Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé!» (Lc 12,49). Jésus voudrait déjà voir le monde brûler de charité et de vertu! Rien que ça! Il lui faut passer par l'épreuve d'un baptême -la croix- et il voudrait déjà l'avoir fait! Naturellement! Jésus a des plans et il est pressé de les voir se réaliser. Nous pourrions dire qu'il est la proie d'une sainte impatience. Nous aussi, nous avons des idées et des projets, et nous voudrions les voir tout de suite réalité. Le temps nous gêne. «Comme il m'en coûte d'attendre qu'il soit accompli!» (Lc 12,50), dit Jésus.

C'est la tension de la vie, l'inquiétude ressentie par les personnes qui ont de grands projets. D’autre part, celui qui n'a pas de désirs est éteint, c'est un mort, c'est un frein. En plus, c'est un triste sire, un type amer qui se défoule en critiquant ceux qui travaillent. Ce sont les personnes pleines de désirs qui se remuent et créent du mouvement autour d'elles, qui avancent et font avancer.

Aie de grands désirs! Vise haut! Cherche la perfection personnelle, celle de ta famille, de ton travail, de tes œuvres, des charges que l'on te confie. Les saints ont aspiré au plus parfait. Ils n'eurent pas peur devant l'effort et la tension. Ils se sont remués. Remue-toi, toi aussi! Souviens-toi des mots de saint Augustin: «Si tu dis ça suffit, tu es perdu. Va toujours, marche toujours, avance toujours; ne t'arrêtes pas en chemin, ne recule pas, ne dévie pas de ta route. Qui n'avance pas s'arrête; il fait marche arrière celui qui en vient à penser à une issue et l'apostat s'égare. Mieux vaut boiter sur le chemin, que courir hors de la route». Et il ajoute: «Examine-toi et ne te contentes pas de ce que tu es, si tu veux atteindre ce que tu n'es pas. Car à l'instant même où tu te plais, te voilà à l'arrêt». Bouges-tu ou es-tu arrêté? Demande son aide à la Très Sainte Vierge, Mère de l'Espérance.
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«Si nous laissons notre lumière briller,
nous donnons inconsciemment aux autres
 la permission que leur lumière brille.»
(Marianne Williamson)
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«On récolte dans la vie
ce que l'on sème en pensée.»
(Léon Robichaud)
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«Il arrive à l'être humain
 ce qu'il pense en son cœur.»
(Léon Robichaud)
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«Nous trouvons dans les autres et autour de nous
ce que nous mûrissons dans notre cœur.»
(Léon Robichaud)
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«Les autres sont notre miroir,
ils nous renvoient ce que nous leur offrons.»
(Léon Robichaud)
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«Seigneur, à qui irions-nous?
Tu as les paroles de la vie éternelle.»
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«Au ciel, nous n'emporterons
que ce que nous aurons partagé avec les autres!
(Pape François)
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«Sois gentil envers toi-même!»
(Pierre-Luc Bordeleau)
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Entrons dans le feu de Dieu (L'Esprit-Saint);
que toutes les personnes qui entrent en contact avec nous
 se réchauffent au soleil de Dieu.»
(Père Michel-Marie - Ce matin à l'émission  La Victoire de l'Amour)
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Bonne journée!
Jean-Yves
 


Nous ne connaissons ni le jour ni l’heure de notre mort, moment où le Fils de l’homme viendra.

Bonjour!
Mercredi 25 octobre 2017
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

Luc 12, 39-48 + En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. » Pierre dit alors : « Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ? »
Le Seigneur répondit : « Que dire de l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de son personnel pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi ! Vraiment, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens. Mais si le serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde à venir”, et s’il se met à frapper les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s’enivrer, alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des infidèles. Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n’en recevra qu’un petit nombre.
À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. »

         
Pour notre réflexion...
1. Reprenons la question de Pierre : « Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ? »
Nous pourrions dire que cette parabole du Christ s’adresse à tous ceux qui ont à leur charge des frères ou des sœurs, donc à chacun d’entre nous ; chacun n’est-il pas le gardien de son frère (cf. Gn 4, 9) ? Voici donc qui est cet « intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de son personnel pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ». Tous ceux qui vivent autour de moi me sont en quelque sorte confiés par notre Père. Quant à la « ration de nourriture », nous pouvons y voir le salaire, donc à la fois ce qui est dû et ce qui est mérité et ce dont nous avons besoin pour vivre. Or notre première nécessité, et ce que nous pouvons tous nous procurer les uns aux autres, n’est-ce pas la charité, l’amour fraternel ? Étant créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, nous méritons d’être aimés, tels que nous sommes.


2. Cette responsabilité vis-à-vis de nos frères n’est pas un fardeau insupportable. Dieu n’exige pas, tel un patron intransigeant, des chiffres d’affaires défiant toute concurrence. Jésus dit : « Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi ! » Il nous demande de vivre en fils de Dieu là où nous sommes. Vivre en fils de Dieu. Comment faire, si ce n’est en suivant les pas du Fils de Dieu ? Or le résumé de sa vie nous le trouvons dans « Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'au bout » (Jn 13, 1) ou encore dans le commandement qu’il nous donne, son seul commandement : « Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » (Jn 15, 12-13) Ainsi, Dieu n’est pas un cruel inspecteur supervisant chacun de nos mouvements, à l’affût de nos fautes. Il voit certes chacun de nos gestes, mais surtout il voit les cœurs d’un regard plein d’amour. Il est ce Père d’infinie bonté, qui pardonne toutes nos offenses, le seul juste, d’une justice qui est en même temps miséricorde. Il est notre seul juge. Nous souffrons bien souvent de la pression des uns ou des autres : familiale, professionnelle ou autre ; et encore plus souvent de la pression que nous nous mettons nous-mêmes, tel un tyran personnel. Un cri intérieur exige la liberté. Vivre libre ! Écoutons ce cri, ce désir qui justement nous parle de notre désir de Dieu. Sous son regard nous vivons libres. Que nous attendions notre plus grande récompense de notre Seigneur ! Tel un enfant qui se présente à son père ou à sa mère et lui montre ce qu’il a fait. Sa récompense est un regard de fierté, un sourire de tendresse, une oreille attentive, au fond, un cœur aimant. En toutes circonstances, nous pourrons ainsi vivre en paix.

3. Vivre selon cette charité et cette liberté, c’est vivre en enfant de Dieu dès cette vie et c’est vivre dès maintenant la vie du ciel. En d’autres mots, il s’agit de vivre un peu de ce bonheur immense auquel nous sommes promis. Nous ne connaissons ni le jour ni l’heure de notre mort, moment où le Fils de l’homme viendra. Mais nous pouvons l’attendre avec confiance, celui qui est le seul juge et dont la seule mesure est l’amour. Sous cet angle, nous vivrons dans la confiance et la paix. En effet, comme dit le psaume : « Voici le Dieu qui me sauve : j'ai confiance, je n'ai plus de crainte. Ma force et mon chant, c'est le Seigneur ; il est pour moi le salut. » (Is 12, 2)
         
Anne-Marie Terrenoir, consacrée de Regnum Christi
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«Suis-je mon meilleur ami?
Si je me traite bien, 
alors je traite les autres de la même façon.»
(Léon Robichaud)
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«Nous avons le choix de nos émotions.
Choisir entre des émotions agréables
ou des émotions douloureuses
est à la portée de chacun de nous.»
(Léon Robichaud)
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«Si nous adoptons une attitude positive
face aux événements, nous aurons des émotions plaisantes.»
(Léon Robichaud)
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«Avoir des relations heureuses ou malheureuses
 dépend de notre état émotionnel.»
(Léon Robichaud)
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«Dans la vie, l'état émotif des individus
n'est pas le résultat de ce qui leur arrive,
mais de l'usage qu'ils en font.»
(Léon Robichaud)
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«Quel que soit l'âge, les émotions que les gens éprouvent
sont reliées à l'estime qu'ils ont d'eux-mêmes.»
(Léon Robichaud)
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«La croissance humaine
n'est pas une affaire d'un instant comme l'éclair,
 elle dure toute la vie,
comme l'apprentissage de l'amour.
Elle est surtout grâce!
(Léon Robichaud)
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«Quand le mental (en soi)
 a développé une dominante positive,
alors et seulement alors, le sentiment positif,
qui est  harmonie et bienveillance, se manifeste
et rend l 'être humain charmant et heureux.»
(Léon Robichaud)
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Note sur Léon Robichaud: Il est prêtre missionnaire (Institut Voluntas Dei). La mort, le deuil, le divorce sont au cœur de sa mission. Il a donné des conférences à travers le Canada et organisé des sessions de croissance spirituelle pour les personnes en recherche d'équilibre et d'absolu. Ces pensées sont tirées de son livre: «Ce que je crois, le je deviens.» - Publié chez BÉLIVEAU)
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«En amitié ou en amour,
la fidélité créatrice ouvre au mystère de l'être.»
(Pierre Colin)
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Diacre
au cœur de notre monde
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Bonne journée!
Jean-Yves


dimanche 22 octobre 2017

Homélie de Mgr Bertrand Blanchet... / Dimanche missionnaire mondial / (260,859)

Bonjour!
Dimanche 22 octobre 2017
Dimanche missionnaire mondial
 

 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 

Matthieu 22, 15-21

En ce temps-là, les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler. Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode : « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens. Alors, donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? » Connaissant leur perversité, Jésus dit : « Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Montrez-moi la monnaie de l’impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d’un denier. Il leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? » Ils répondirent : « De César. » Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. ».

   Pour notre réflexion...


Homélie prononcée à la cathédrale de Sainte-Anne
par Mgr Bertrand Blanchet,
 archevêque émérite du diocèse de Rimouski.
Merci!
 
  1. La religion et l’État

  • Les pharisiens tendent un piège à Jésus. Ils sont habiles. Ils commencent par lui faire des compliments. Or, ces compliments nous permettent de connaître quelle réputation il avait. Or, cette réputation est tout à fait exemplaire : « tu es toujours vrai, tu enseignes le chemin de Dieu en vérité, tu ne te laisses influencer par personne, tu ne considères pas les gens selon l’apparence. » Le moins que l’on puisse dire, ce sont des compliments intéressants à recevoir.
  • Mais les pharisiens utilisent ces compliments comme un piège. Si Jésus répond « oui, il faut payer l’impôt à César », ils pourront l’accuser d’être collaborateur. Et cette accusation peut peser lourd. Après la dernière guerre mondiale, les français accusés d’avoir collaboré avec le régime nazi n’ont pas eu la vie facile.
Si Jésus répond : « non, il ne faut pas payer », ils pourront le dénoncer comme un activiste dangereux, un agent de subversion qui refuse d’accepter l’ordre établi.
  • Jésus voit bien le piège et il répond par une distinction qui n’a rien perdu de son actualité : « rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ». Il distingue entre la sphère des religions et celle des gouvernements civils. Entre la responsabilité des Églises et celles des États.
  • Reconnaissons qu’à travers l’histoire, les chrétiens n’ont pas toujours eu la sagesse de respecter cette distinction. Et quand ils ne l’ont pas fait, ils sont tombés dans un piège. Rappelons-nous quand l’empereur Constantin s’est converti au christianisme, au début du IVè siècle. Le christianisme est devenu la religion d’État. L’Église en a retiré toutes sortes d’avantages : construction d’églises, lois favorisant le christianisme, etc. Mais à la longue, on a vu les rois ou les empereurs se mêler de l’élection des papes, convoquer des conciles. Le pape a eu son armée et il s’est considéré au-dessus des rois parce qu’il exerçait à la fois le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel. L’Église a été perçue comme une institution de pouvoir et elle a perdu une part de sa liberté.
  • La religion islamique est tentée aussi par cette approche. Si elle est majoritaire dans un pays, elle cherche à faire de la loi islamique, la charia, la loi du pays. Et on peut le comprendre. Quand la foi est authentique, elle est au cœur de la vie et on veut la voir rayonner partout : dans le monde de la culture, de la vie sociale et politique. Le Coran présente d’ailleurs une vision de la religion qui est très englobante.
  • Mais, nous sommes forcés de le constater, lorsqu’une religion devient religion d’État, les autres religions, minoritaires, sont défavorisées, parfois même persécutées. Comme on le voit en plusieurs pays du monde aujourd’hui. En Chine, en Inde, en Afrique, en Égypte.
  • Le Concile Vatican II nous a aidés à éviter ces pièges. Et cela a marqué une étape majeure dans nos relations avec les autres religions. Il a dit : «Personne ne doit être forcé d’agir contre sa conscience ni, dans une juste mesure, d’agir selon sa conscience». Au temps de l’Inquisition, on avait fait passer un certain souci de la vérité avant la conscience des personnes. Heureusement, cette période-là est révolue. Mais cette reconnaissance de la liberté de conscience n’a pas été facile. Des groupes de chrétiens refusent encore d’accepter ce texte. Mais, croyons que l’Esprit Saint était là quand les évêques du Concile l’ont accepté.
  • En reconnaissant la liberté de conscience, le Concile acceptait aussi la liberté de religion. C'est-à-dire toutes les religions doivent être libres d’exister et d’exercer leur culte là où elles se trouvent. On sait que ce principe-là n’est pas appliqué partout. Jean-Paul II et Benoît XVI ont souvent dit : quand la religion chrétienne est majoritaire, elle désire respecter les autres religions et leur permettre la liberté de culte; les autres religions devraient faire de même à l’égard du christianisme. Ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas. Les chrétiens n’ont jamais été autant persécutés que présentement. Souvent par de petits groupes qui font une lecture trop littérale des textes sacrés de leur religion.
  • Cela ne signifie pas que l’État ne doit pas tenir compte des religions. Au contraire, il a généralement avantage à les favoriser. Car elles peuvent jouer un rôle de premier plan pour la paix sociale, pour des œuvres de bienfaisance dont bénéficie l’ensemble de la société. Ce qui est encore plus vrai lorsqu’une religion a imprégné la culture et ses valeurs
  • J’apporte ces exemples pour illustrer la grande sagesse de Jésus quand il dit : «rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu».
2. C’est dans ce contexte que nous célébrons le dimanche missionnaire.
  • On comprend que notre façon de concevoir le travail des missionnaires a évolué. D’une part, nous sommes plus soucieux qu’autrefois de respecter la liberté de conscience de chaque personne. Les gens se méfient plus que jamais des gens qui sont trop prosélytes, c'est-à-dire qui veulent convertir les autres à tour prix, parce qu’ils savent où est leur bien.
     
  • D’autre part, nous sommes conscients que, dans l’esprit de plusieurs, l’image des religions aujourd’hui n’est pas toujours positive. Pourquoi ? Parce qu’elles ont parfois exercé un pouvoir. Ou encore, ce qui est plus grave, parce qu’elles ont été source d’intolérance et de persécution.
  • Compte tenu de tout cela, le pape François nous invite à être missionnaires. Comment le faire sans verser dans le prosélytisme ou l’intolérance ? Je répondrai par trois citations. D’abord Paul VI qui dit : « Nos contemporains écoutent d’abord des témoins ou s’ils écoutent des maîtres, c’est parce qu’ils ont aussi des témoins ». C’est en étant des témoins authentiques de l’Évangile que nous pouvons le mieux l’annoncer.
Deuxièmement, le pape François, lui, nous indique une façon de témoigner. Il commence son encyclique sur La joie de l’Évangile en écrivant : « La joie de l’Évangile remplit le cœur et la vie de ceux qui rencontrent Jésus Christ. » Notre joie et notre paix intérieures parlent par elles-mêmes et c’est un discours qui est beau à entendre.

Enfin, le : « Voyez comme ils s’aiment » des premières communautés chrétiennes. Le témoignage d’une communauté où se vit un authentique amour fraternel, surtout envers les personnes blessées par la vie, n’a pas son pareil.

3. Je termine par quelques mots sur la parole de Jésus : «Rendez à Dieu ce qui est à Dieu».
 
  • Saint Augustin fait remarquer que ce qui est à Dieu, c’est nous aussi. Nous avons été créés à son image. Nous lui appartenons. Un peu comme la pièce de monnaie présentée à Jésus portait l’image de César, nous portons l’image de Dieu.
  • Et alors, comment rendre à Dieu ce que nous sommes ? En faisant de notre existence, de notre vie, une offrande spirituelle, comme dit saint Paul : «une offrande spirituelle agréable à Dieu et pour sa gloire». Pour sa gloire, c'est-à-dire pour qu’il soit mieux connu et mieux aimé.
Notre Eucharistie nous permet précisément de nous unir à Jésus pour une offrande spirituelle avec Lui. Prions pour que là où des missionnaires sont à l’œuvre, Dieu soit mieux connu et mieux aimé et que cela serve au bonheur des êtres humains.
 
+ Bertrand Blanchet
 
 
Bonne journée!
Jean-Yves






mercredi 18 octobre 2017

«Le règne de Dieu est tout proche de vous»... / (260,608)

Bonjour!
Mercredi 18 octobre 2017
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
Texte de l'Évangile (Lc 10,1-9): Après cela, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et localités où lui-même devait aller. Il leur dit: «La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales, et ne vous attardez pas en salutations sur la route.

»Dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord: ‘Paix à cette maison’. S'il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l'on vous servira; car le travailleur mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qu'on vous offrira. Là, guérissez les malades, et dites aux habitants: ‘Le règne de Dieu est tout proche de vous’».
Commentaire: Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet (Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne)
«Le règne de Dieu est tout proche de vous»
Aujourd'hui, jour de la Saint Luc —l'Évangéliste de la douceur du Christ—, l'Église proclame cet Évangile dans lequel se présentent les caractéristiques centrales de l'apôtre du Christ.

L'apôtre est, en premier lieu, celui qui a été appelé par le Seigneur, désigné par Lui-même, en vue d'être envoyé en son nom: c'est Jésus qui appelle qui Il veut pour lui confier une mission concrète!: «Le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et localités où lui-même devait aller» (Lc 10, 1).

L’apôtre, ayant été appelé par Dieu, est aussi celui qui dépend totalement de Lui. «N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales, et ne vous attardez pas en salutations sur la route» (Lc 10,4). Cette interdiction de Jésus à ses disciples indique, surtout, qu'ils doivent laisser entre ses mains ce qui est essentiel pour vivre: le Seigneur, qui habille l'iris des champs et nourrit les oiseaux, veut que ses disciples cherchent, d'abord le Règne des cieux plutôt que: «(…) ne vous mettez pas en quête de ce que vous mangerez ou ce que vous boirez, et ne soyez pas anxieux. C'est de tout cela, en effet, que les païens du monde sont en quête; mais votre Père sait que vous avez besoin de cela» (Lc 12,29-30).

L'apôtre est également celui qui prépare le chemin du Seigneur, annonçant sa paix, guérissant les malades et manifestant ainsi la venue du Règne. Le devoir de l'apôtre est donc central tant dans la vie de l'Église que pour elle, car de cela dépend le futur accueil du Maître parmi les hommes.

Le meilleur témoignage que peut nous offrir la fête d'un Évangéliste, de celui qui a raconté l'annonce de la Bonne Nouvelle, est celui de nous faire devenir plus conscients de la dimension apostolique-évangélisatrice de notre vie chrétienne.
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En ce jour,
je t'offre:
la vérité
pour que ton cœur qui cherche,
trouve la paix et la sécurité.
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«Tu es la lampe de nos pas
Sur une route de ténèbres.
Quant tout décline, tu demeures,
Quand tout s'efface, tu es là!
Le soir descend, tu resplendis
Au cœur de toute créature.»
(Hymne au bréviaire)
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«De nuit on voit plus loin»
car... on voit les étoiles.»
(Francesco Châlet)
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«L'instant présent qui fuit rapidement ne reviendra plus.
 Nous devons le vivre intensément.»
(Francesco Châlet)
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«Auprès du Seigneur j'ai mon refuge.»
(Psaume 10 - 1)
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«Quand je fais appel au Seigneur,
je suis sauvé de tous mes ennemis.»
(Psaume - 17)
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«L'Église se fait prophète de l'espérance.»
(Mgr Dominique Rey)
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Bonne journée!
Jean-Yves
 
 
 


vendredi 13 octobre 2017

Jésus est bien celui qui chasse les démons au nom de Dieu... /(260,004)

   Bonjour!  
Vendredi 13 octobre 2017
 
 
Photo:
D'où viennent ces fleurs?
De Bretagne!
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

Texte de l'Évangile (Lc 11,15-26): Mais certains se mirent à dire: «C'est par Béelzéboul, le chef des démons, qu'il expulse les démons». D'autres, pour le mettre à l'épreuve, lui réclamaient un signe venant du ciel.

Jésus, connaissant leurs intentions, leur dit: «Tout royaume divisé devient un désert, ses maisons s'écroulent les unes sur les autres. Si Satan, lui aussi, est divisé, comment son royaume tiendra-t-il? Vous dites que c'est par Béelzéboul que j'expulse les démons. Et si c'est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils? C'est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges. Mais si c'est par le doigt de Dieu que j'expulse les démons, c'est donc que le règne de Dieu est survenu pour vous.

»Quand l'homme fort et bien armé garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité. Mais si un plus fort intervient et triomphe de lui, il lui enlève l'équipement de combat qui lui donnait confiance, et il distribue tout ce qu'il lui a pris. Celui qui n'est pas avec moi est contre moi; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. Quand l'esprit mauvais est sorti d'un homme, il parcourt les terres desséchées en cherchant un lieu de repos. Et comme il n'en trouve pas, il se dit: ‘Je vais retourner dans ma maison, d'où je suis sorti’. En arrivant, il la trouve balayée et bien rangée. Alors, il s'en va, et il prend sept autres esprits encore plus mauvais que lui, ils y entrent, et ils s'y installent. Ainsi, l'état de cet homme est pire à la fin qu'au début».

Commentaire: Abbé Josep PAUSAS i Mas (Sant Feliu de Llobregat, Espagne)


«Certains se mirent à dire: ‘C'est par Béelzéboul, le chef des démons, qu'il expulse les démons’»

Aujourd'hui, nous contemplons avec stupéfaction comment Jésus est accusé de manière ridicule de chasser les démons «par Béelzéboul, le chef des démons» (Lc 11,15). Il est difficile d'imaginer un plus grand bien, celui d'éloigner les âmes du démon, l'instigateur du mal, et d'entendre en même temps une accusation encore plus grave qui est celle que cela se fait précisément par le pouvoir du même diable. C'est vraiment une accusation gratuite, qui laisse entrevoir un grand aveuglement et une grande jalousie de la part des accusateurs du Seigneur. Aujourd'hui encore, même sans nous rendre compte, nous coupons à la racine les droits des autres à diverger, à être différents et avoir leurs propres opinions parfois contraires et à l'opposé des nôtres.

Celui qui vit enfermé dans un dogme politique, culturel ou idéologique, méprise facilement celui qui diffère, en discréditant ses projets et en niant sa compétence et même son honnêteté. Alors, son adversaire en politique ou en idéologie devient un ennemi personnel. La confrontation dégénère en insultes et agressivité. Le climat d'intolérance et d'exclusion mutuelle violente peut, alors, nous conduire à la tentation d'éliminer d'une manière ou d'une autre celui qui représente pour nous un ennemi.

Dans ce climat il est facile de justifier n'importe quel attentat contre la personne humaine y compris l'assassinat, si celui qui meurt n'est pas un des nôtres. Combien de personnes souffrent de nos jours dans des milieux d'intolérance et refus d'autrui comme celui qui existe souvent dans nos institutions publiques, sur nos lieux de travail, dans les assemblées et confrontations politiques!

Nous devons tous travailler pour créer des conditions et un climat de tolérance, respect d'autrui et confrontation franche où il est possible de trouver un terrain d'entente et de dialogue. Et nous chrétiens loin d'endurcir et sacraliser faussement nos opinions en manipulant le Seigneur et en l'identifiant à nos propres positions, nous devons suivre ce Jésus qui —quand ses disciples voulaient empêcher que d'autres, à part eux, expulsent les démons en son nom— les corrige en leur disant: «Ne les en empêchez pas, car celui qui n'est pas contre vous est pour vous» (Lc 9,50). Car,... «tout le chœur innombrable de bergers se réduit à un seul et unique Berger» (Saint Augustin).
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«J'ai hâte d'avoir un abri
contre ce grand vent de tempête!»
(Du psaume 54 - bréviaire)
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«Un homme ayant perdu la mémoire de Dieu
s'est laissé exilé de son milieu vital.
Certes, il peut survivre.
Mais il lui manque de respirer au large dans l'Essentiel.»
(Benoît Billot)
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«Rêver est beau,
mais cela peut nous empêcher d'affronter la réalité.»
(Francesco Châtel)
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Qui m'a fourni cette photo?
Je crois qu'elle a été prise en Palestine...
Je crois que c'est Liette Desjardins... Merci1
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En ce jour, je t'offre:
 la gratuité
pour que tu découvres
que le plus beau trésor,
c'est le sourire de ton frère (ta sœur)
à qui tu tends la main.
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Diacre:
présence d'Église
au cœur de notre monde d'aujourd'hui
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Bonne journée!
Jean-Yves
+
 
 



mardi 10 octobre 2017

Un temps de repos chez Marie et Marthe.../ (259,810)

Bonjour!
Mardi 10 octobre 2017
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
 
 Luc 10, 38-42 +En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »
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   Pour notre réflexion...
1. Alors que Jésus et ses disciples font route vers Jérusalem, deux sœurs, Marthe et Marie, les accueillent chez elles. Qui sont ces femmes ? L’Évangile de Jean nous apprend que leur frère Lazare était un ami du Seigneur et que celui-ci acceptait volontiers l’hospitalité de leur maison de Béthanie. Le passage évangélique d’aujourd’hui nous raconte peut-être la première rencontre de Jésus avec cette famille. Pour le Seigneur, cette rencontre a dû être une bouffée d’air frais. Alors que les grands prêtres ont décidé de le tuer, que les controverses avec les pharisiens n’en finissent plus et que ses propres disciples ont peur de ce voyage vers Jérusalem, cette halte est comme une oasis au milieu du désert. Comme l’hospitalité de Marthe doit être agréable au Seigneur ! Comme il aime cette famille qui n’hésite pas à l’accueillir, lui et ses disciples ! Seigneur, moi aussi, je t’offre mon hospitalité. Je t’en prie, viens et vis en moi !
2. L’attitude des deux sœurs peut m’aider à voir ma propre attitude face au Seigneur. Tandis que Marie s’assied aux pieds de Jésus pour l’écouter, Marthe se met à préparer le repas. Je l’imagine aller et venir entre la cuisine et la salle à manger, tout agitée à l’idée qu’il puisse manquer quelque chose. À chaque fois qu’elle passe à côté de sa sœur, elle lui lance un regard noir en murmurant : « Quelle paresseuse… Elle ne voit donc pas que je suis surchargée de travail ! C’est toujours moi qui dois tout faire ici… » À la fin, elle n’en peut plus et dit tout haut ce qu'elle pensait tout bas.
Parfois, je suis comme Marthe : je pense que l’important, ce n’est pas ce que le Seigneur fait pour moi, mais ce que je fais pour lui. Je considère le Seigneur comme un maître inflexible qui exige tout de moi. Je suis angoissé à l’idée de décevoir ses attentes, de ne pas être à la hauteur. Mais Dieu attend-il vraiment quelque chose de moi ? A-t-il besoin de moi ? Le prophète Isaïe a dit : « Voici les nations : elles sont pour lui comme une goutte au bord d’un seau, un grain de sable sur le plateau de la balance ! Voici les îles, comme une poussière qu’il soulève ! Le Liban ne pourrait suffire au feu, ni ses animaux, suffire à l’holocauste. » (Is 40, 15-16). Après avoir lu cela, puis-je continuer à me sentir indispensable aux yeux du Seigneur ?

3. L’exemple de Marie m’enseigne que l’important, ce n’est pas ce que je fais pour le Seigneur, mais ce que le Seigneur fait pour moi. Sans le Christ, mes efforts et mes mérites ne servent à rien. Comme le dit saint Bernard, « mon mérite, c’est […] la miséricorde du Seigneur, et je ne manquerai pas de mérite tant que la miséricorde ne [me] fera pas défaut » (Homélie sur le Cantique des Cantiques 61, 5). Le Seigneur a déjà gagné tous les mérites possibles par sa croix et sa Résurrection. Mon seul effort doit consister à puiser dans le trésor qu’il a rassemblé pour moi, écouter sa parole et dire oui à son amour.
La différence entre Marthe et Marie fait penser à la différence entre saint Paul avant et après sa conversion. Avant sa conversion, Saul de Tarse était convaincu que la sainteté était une question d’efforts et d’observance de la Loi. Il pensait acquérir lui-même la sainteté, la justice, en respectant minutieusement les commandements. Après sa conversion, il s’est aperçu que Dieu n’était pas un Dieu exigeant et tatillon, mais un Dieu d’amour. Il s’est rendu compte que la sainteté ne pouvait pas être le fruit de ses efforts, mais un don gratuit de Dieu. Il suffit simplement de croire, d’accepter humblement l’amour infini du Seigneur. Telle est la meilleure part, qui ne sera jamais enlevée.
         
Frère Benoît Terrenoir, LC


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«La liberté, tout comme la vie, l'amour et la conscience,
 est la présence de Dieu dans l'humain.»
(Jean-Yves Leloup)
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«Chaque fois que je laisse Dieu prendre sa place
dans mon esprit, mon regard et mes paroles,
 tout n'est que grâce.»
(Pierre Renaudin)
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«Je ne puis comprendre la terre sans le ciel,
 l'amour sans la prière et le temps sans l'éternité.»
(Alphonse de Lamartine)
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Bonne journée!
Jean-Yves