Bonjour!
Mercredi 25 avril 2018
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
Jean 10, 1-10
On célébrait la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem.
C’était l’hiver. Jésus allait et venait dans le Temple, sous la
colonnade de Salomon. Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui
disaient : « Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est
toi le Christ, dis-le-nous ouvertement ! » Jésus leur répondit : « Je
vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au
nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage. Mais vous, vous ne
croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis écoutent
ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la
vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera
de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et
personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous
sommes UN. »
Pour notre réflexion...
Tu te trouves à Jérusalem pour la fête de la Dédicace, qui a
lieu vers la fin du mois de décembre. Tu es devant le Temple sous le
portique de Salomon.
1. « Si c’est toi le Christ, dis-le-nous ouvertement ! »
Les juifs, avec une plus ou moins mauvaise foi, veulent te mettre à l’épreuve. Ils font cercle autour de toi et te questionnent : leur patience est à bout mais, loin d’ignorer le fond de leurs motivations et des intentions qui les poussent, tu leur réponds en rappelant ton unité avec le Père et avec « tes brebis », celles qui te sont fidèles. Tu expliques que les œuvres qu’ils ont constatées et dont ils ont été témoins pour certaines, témoignent de ton identité. Tu veux aussi qu’ils comprennent que, même si Dieu veut que tout le monde croie et soit sauvé, pour adhérer à ta venue messianique, il faut répondre à certaines conditions morales telles que l’humilité, la sagesse et le discernement : seuls les humbles seront capables d'accueillir ce don. La vraie sagesse de l'homme consiste à se fier à Dieu : « La sagesse est avec les humbles », lit-on au livre des Proverbes (11, 2). Les miracles que tu as réalisés devant eux leur laissent une liberté d’adhésion totale et n’ont, par eux-mêmes, aucun effet sur la volonté : c’est alors que le discernement est nécessaire.
Les juifs, avec une plus ou moins mauvaise foi, veulent te mettre à l’épreuve. Ils font cercle autour de toi et te questionnent : leur patience est à bout mais, loin d’ignorer le fond de leurs motivations et des intentions qui les poussent, tu leur réponds en rappelant ton unité avec le Père et avec « tes brebis », celles qui te sont fidèles. Tu expliques que les œuvres qu’ils ont constatées et dont ils ont été témoins pour certaines, témoignent de ton identité. Tu veux aussi qu’ils comprennent que, même si Dieu veut que tout le monde croie et soit sauvé, pour adhérer à ta venue messianique, il faut répondre à certaines conditions morales telles que l’humilité, la sagesse et le discernement : seuls les humbles seront capables d'accueillir ce don. La vraie sagesse de l'homme consiste à se fier à Dieu : « La sagesse est avec les humbles », lit-on au livre des Proverbes (11, 2). Les miracles que tu as réalisés devant eux leur laissent une liberté d’adhésion totale et n’ont, par eux-mêmes, aucun effet sur la volonté : c’est alors que le discernement est nécessaire.
2. « Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui
me rend témoignage. Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes
pas de mes brebis. »
Là, tu leur fais comprendre que pour entrer dans ton troupeau, il faut te suivre, toi. Il faut « croire », il faut approfondir la Bonne Nouvelle que tu annonces !
Toi qui leur parles, tu es le Fils et tu ne fais qu’un avec le Père. Cependant, sans la grâce venue d’en haut, ces hommes ne peuvent pas adhérer au Christ, comme Pierre lorsqu’il t’a reconnu comme le Fils de Dieu parce que tu avais les Paroles de la vie éternelle (Cf. Mt 16, 16). Et, s’ils l’accueillent, cette grâce les conduira à suivre celui qu’ils contestent en ce moment.
Là, tu leur fais comprendre que pour entrer dans ton troupeau, il faut te suivre, toi. Il faut « croire », il faut approfondir la Bonne Nouvelle que tu annonces !
Toi qui leur parles, tu es le Fils et tu ne fais qu’un avec le Père. Cependant, sans la grâce venue d’en haut, ces hommes ne peuvent pas adhérer au Christ, comme Pierre lorsqu’il t’a reconnu comme le Fils de Dieu parce que tu avais les Paroles de la vie éternelle (Cf. Mt 16, 16). Et, s’ils l’accueillent, cette grâce les conduira à suivre celui qu’ils contestent en ce moment.
3. « Le Père et moi, nous sommes UN. »
Ici, Seigneur, merci des énoncés du Catéchisme de l’Église catholique (§ 232-234, 237). Pour les juifs venus à la fête de la Dédicace, il n’était absolument pas évident d’entrer dans le mystère de la Trinité, mais aujourd’hui, les chrétiens sont baptisés « au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit » (Mt 28, 19). Saint Césaire d’Arles a écrit dans son Symbole, que « la foi de tous les chrétiens repose sur la Trinité : ce mystère est le mystère central de la foi et de la vie chrétienne : c’est le mystère de Dieu en lui-même, source de tous les autres mystères de la foi, mystères cachés en Dieu, qui ne peuvent être connus s'ils ne sont révélés d'en haut. L'intimité de son être comme Trinité Sainte constituait un mystère inaccessible à la seule raison et même à la foi d'Israël avant l'incarnation du Fils de Dieu et la mission du Saint Esprit. »
Ici, Seigneur, merci des énoncés du Catéchisme de l’Église catholique (§ 232-234, 237). Pour les juifs venus à la fête de la Dédicace, il n’était absolument pas évident d’entrer dans le mystère de la Trinité, mais aujourd’hui, les chrétiens sont baptisés « au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit » (Mt 28, 19). Saint Césaire d’Arles a écrit dans son Symbole, que « la foi de tous les chrétiens repose sur la Trinité : ce mystère est le mystère central de la foi et de la vie chrétienne : c’est le mystère de Dieu en lui-même, source de tous les autres mystères de la foi, mystères cachés en Dieu, qui ne peuvent être connus s'ils ne sont révélés d'en haut. L'intimité de son être comme Trinité Sainte constituait un mystère inaccessible à la seule raison et même à la foi d'Israël avant l'incarnation du Fils de Dieu et la mission du Saint Esprit. »
Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi
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Bonne journée!
Jean-Yves
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