Bonjour!
Samedi 7 avril 2018
Représentation des trois pôles
de la devise du diaconat:
- La croix: le service
- Le livre: la Parole
- La flamme: la liturgie.
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
(Mc 16,9-15):
Ressuscité de grand matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparut
d'abord à Marie Madeleine, de laquelle il avait expulsé sept démons.
Celle-ci partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui,
s'affligeaient et pleuraient. Quand ils entendirent qu'il était vivant
et qu'elle l'avait vu, ils refusèrent de croire. Après cela, il se
manifesta sous un aspect inhabituel à deux d'entre eux qui étaient en
chemin pour aller à la campagne. Ceux-ci revinrent l'annoncer aux
autres, qui ne les crurent pas non plus. Enfin, il se manifesta aux Onze
eux-mêmes pendant qu'ils étaient à table: il leur reprocha leur
incrédulité et leur endurcissement parce qu'ils n'avaient pas cru ceux
qui l'avaient vu ressuscité. Puis il leur dit: «Allez dans le monde
entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création».
Père
Jacques
PHILIPPE
(Cordes sur Ciel, France)
«Allez dans le monde entier.
Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création»
Aujourd'hui
comptant sur Jésus ressuscité, nous devons redécouvrir l'Evangile comme
une "bonne nouvelle". L'Evangile n'est pas une loi qui nous opprime.
Nous avons pu parfois tomber dans la tentation de penser que ceux qui ne
sont pas chrétiens sont plus tranquilles que nous et font ce qu'ils
veulent, alors que nous nous devons obéir à une liste de commandements.
C'est une vision des choses purement superficielle.
Personnellement, une de mes principales préoccupations est que l'Evangile se présente toujours comme une bonne nouvelle, une nouvelle joyeuse, qui nous remplit le cœur de joie et de consolation.
L'enseignement de Jésus est évidemment exigeant, mais Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus nous aide à le percevoir réellement comme une bonne nouvelle, car pour elle l'Evangile n'est rien d'autre que la révélation de la tendresse de Dieu, de la miséricorde de Dieu pour chacun de ses enfants, et qu'il indique les lois de la vie qui mènent au bonheur. Le centre de la vie chrétienne est d'accueillir avec reconnaissance la tendresse et la bonté de Dieu – révélation de son amour miséricordieux – et de se laisser transformer par cet amour.
L'itinéraire spirituel pris par la petite Sainte Thérèse, le "petit chemin", est un authentique chemin de sainteté, un chemin ouvert à tous, fait de telle façon que personne ne puisse se décourager, ni les plus humbles ni les plus pauvres, ni les plus pécheurs. Thérèse est ainsi en avance sur le Concile Vatican II qui affirme avec certitude que la sainteté n'est pas un chemin exceptionnel, mais un appel pour tous les chrétiens, dont personne ne doit être exclu. Même le plus vulnérable et le plus misérable des hommes peut répondre à l'appel de la sainteté.
Cette sainteté consiste en un "chemin de confiance et d'amour". Ainsi, "l'ascenseur qui doit m'élever jusqu'au ciel ce sont tes bras, Jésus !" (…). Toi, Mon Dieu, tu as dépassé mes espérances, et je veux chanter tes miséricordes" (Sainte Thérèse de Lisieux).
Personnellement, une de mes principales préoccupations est que l'Evangile se présente toujours comme une bonne nouvelle, une nouvelle joyeuse, qui nous remplit le cœur de joie et de consolation.
L'enseignement de Jésus est évidemment exigeant, mais Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus nous aide à le percevoir réellement comme une bonne nouvelle, car pour elle l'Evangile n'est rien d'autre que la révélation de la tendresse de Dieu, de la miséricorde de Dieu pour chacun de ses enfants, et qu'il indique les lois de la vie qui mènent au bonheur. Le centre de la vie chrétienne est d'accueillir avec reconnaissance la tendresse et la bonté de Dieu – révélation de son amour miséricordieux – et de se laisser transformer par cet amour.
L'itinéraire spirituel pris par la petite Sainte Thérèse, le "petit chemin", est un authentique chemin de sainteté, un chemin ouvert à tous, fait de telle façon que personne ne puisse se décourager, ni les plus humbles ni les plus pauvres, ni les plus pécheurs. Thérèse est ainsi en avance sur le Concile Vatican II qui affirme avec certitude que la sainteté n'est pas un chemin exceptionnel, mais un appel pour tous les chrétiens, dont personne ne doit être exclu. Même le plus vulnérable et le plus misérable des hommes peut répondre à l'appel de la sainteté.
Cette sainteté consiste en un "chemin de confiance et d'amour". Ainsi, "l'ascenseur qui doit m'élever jusqu'au ciel ce sont tes bras, Jésus !" (…). Toi, Mon Dieu, tu as dépassé mes espérances, et je veux chanter tes miséricordes" (Sainte Thérèse de Lisieux).
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«À travers diverses médiations, Dieu ne cesse jamais
de nous interpeller, de nous inviter
à nous mettre en mouvement dans telle ou telle direction.
Et en même temps, il nous donne
la grâce et la force nécessaires pour cela.»
(Jacques Philippe)
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«La prière n'est pas une technique ni un devoir.
C'est une relation d'amour.»
(Alain Roy)
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Diacre au cœur de la vie,
au cœur de notre monde d'aujourd'hui.
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Ce samedi, il y a la réunion des répondants diocésains
des diocèse de l'inter-Québec Est.
Nous vous invitons à porter ces responsables dans votre prière. Merci!
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En surplus, ce mois-ci...
Message de Pâques
de Mgr Paul-André Durochers,
archevêque de Gatineau
(au Québec)
Ce samedi, il y a la réunion des répondants diocésains
des diocèse de l'inter-Québec Est.
Nous vous invitons à porter ces responsables dans votre prière. Merci!
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En surplus, ce mois-ci...
Message de Pâques
de Mgr Paul-André Durochers,
archevêque de Gatineau
(au Québec)
Message pour Pâques 2018
L’intolérance. Voilà le thème qui, selon les experts, a marqué le monde médiatique du Québec en 2017. « C’est venu teinter l’ensemble de l’actualité. Si 2016, pour nous, avait été l’année de la peur qui était le principal vecteur d’intérêt d’une importante proportion de l’actualité, pour nous, l’intolérance est probablement le thème récurrent très important qui a dominé l’actualité chez nous, au Québec, en 2017 », a indiqué en entrevue Jean-François Dumas, président d’Influence communication.
L’intolérance. Elle nourrit les guerres, engendre les persécutions, entretient les rancunes. Elle divise les familles, les communautés et les peuples. Elle heurte, blesse et tue.
Jésus est mort sur la croix, victime d’intolérance. On ne tolérait pas l’intérêt qu’il suscitait, ni le message qu’il annonçait, ni ses gestes qui interpellaient. On aurait pu entamer un dialogue avec lui. On aurait pu chercher à le comprendre. On a préféré le supprimer.
Pourtant, Jésus n’a fermé la porte à personne. Il a dialogué avec des sommités comme Nicodème et avec des quidams comme la Samaritaine. Il visitait les riches comme Zachée et Simon tout en partageant la table des pauvres comme Lazare, Marie et Marthe. Au moment d’être cloué à la croix, il a prié pour que ses tortionnaires soient pardonnés.
« Aimez vos ennemis, » disait-il, « faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue. À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique. Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas. Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. » (Luc 6, 27-31)
Jésus ne prêchait pas seulement la tolérance, mais l’amour. Il se plaisait non seulement à accueillir l’autre, mais à aller à sa rencontre. Comme le monde serait différent si nous mettions en pratique son enseignement, si nous imitions son exemple.
Dans un monde marqué par l’intolérance et la peur de l’autre, la résurrection de Jésus brille comme un phare qui nous indique un chemin d’ouverture et de confiance. Le Dieu de Jésus-Christ ne fait pas de différence entre nous, il nous accueille tous et toutes comme ses enfants bien-aimés. Vivons donc en frères et sœurs les uns des autres. Et que 2018 soit une année marquée non seulement par la tolérance, mais encore plus par l’accueil, le respect et le dialogue.
Joyeuses Pâques.
+ Paul-André Durocher
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Bonne journée!
Jean-Yves
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