samedi 26 juin 2021

« Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » / (360,238)

 Bonjour!

Dimanche 27 juin 2021



Voici la Parole de Dieu de ce dimanche...

ÉVANGILE

« Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » (Mc 5, 21-43)

Alléluia. Alléluia.
Notre Sauveur, le Christ Jésus, a détruit la mort ;
il a fait resplendir la vie par l’Évangile.
Alléluia. (2 Tm 1, 10)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
Jésus regagna en barque l’autre rive,
et une grande foule s’assembla autour de lui.
Il était au bord de la mer.
Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre.
Voyant Jésus, il tombe à ses pieds
et le supplie instamment :
« Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité.
Viens lui imposer les mains
pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. »
Jésus partit avec lui,
et la foule qui le suivait
était si nombreuse qu’elle l’écrasait.

Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans…
– elle avait beaucoup souffert
du traitement de nombreux médecins,
et elle avait dépensé tous ses biens
sans avoir la moindre amélioration ;
au contraire, son état avait plutôt empiré –
… cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus,
vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement.
Elle se disait en effet :
« Si je parviens à toucher seulement son vêtement,
je serai sauvée. »
À l’instant, l’hémorragie s’arrêta,
et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal.
Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui.
Il se retourna dans la foule, et il demandait :
« Qui a touché mes vêtements ? »
Ses disciples lui répondirent :
« Tu vois bien la foule qui t’écrase,
et tu demandes : “Qui m’a touché ?” »
Mais lui regardait tout autour
pour voir celle qui avait fait cela.
Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante,
sachant ce qui lui était arrivé,
vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
Jésus lui dit alors :
« Ma fille, ta foi t’a sauvée.
Va en paix et sois guérie de ton mal. »

Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre,
le chef de synagogue, pour dire à celui-ci :
« Ta fille vient de mourir.
À quoi bon déranger encore le Maître ? »
Jésus, surprenant ces mots,
dit au chef de synagogue :
« Ne crains pas, crois seulement. »
Il ne laissa personne l’accompagner,
sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques.
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue.
Jésus voit l’agitation,
et des gens qui pleurent et poussent de grands cris.
Il entre et leur dit :
« Pourquoi cette agitation et ces pleurs ?
L’enfant n’est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui.
Alors il met tout le monde dehors,
prend avec lui le père et la mère de l’enfant,
et ceux qui étaient avec lui ;
puis il pénètre là où reposait l’enfant.
Il saisit la main de l’enfant, et lui dit :
« Talitha koum »,
ce qui signifie :
« Jeune fille, je te le dis, lève-toi! »
Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher
– elle avait en effet douze ans.
Ils furent frappés d’une grande stupeur.
Et Jésus leur ordonna fermement
de ne le faire savoir à personne ;
puis il leur dit de la faire manger.

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

Dans l’évangile de ce jour, deux récits de miracle sont imbriqués l’un dans l’autre.
A priori sans lien apparent.
Mais tous deux nous révèlent la puissance de vie qui émane de Jésus.
Tous deux nous montrent aussi un cheminement de foi des protagonistes qui conduit à un dénouement heureux.

De ces deux récits si parlants, nous pouvons retenir que notre foi est toujours en chemin.
Elle a constamment besoin d’être purifiée, nourrie et fortifiée.
Mais Jésus marche toujours avec nous où que nous en soyons sur notre chemin de foi.
À chaque fois que nous lui disons toute la vérité, en particulier dans le sacrement de la réconciliation, nous vivons une conversion qui libère en nous le salut.

Peut-être cependant, restons-nous déçus car nous ne connaissons ni guérison physique d’un mal qui nous ronge, ni retour à la vie d’un être cher qui nous a quittés.
Comprenons bien alors le message de ce jour : la vraie guérison se trouve dans la conversion et l’abandon à la force du Christ qui peut tout dans notre faiblesse.

C’est de la peur que Jésus veut d’abord nous libérer.
Des libérations parfois momentanées peuvent nous rendre un peu de courage dans le combat quotidien.
Mais Jésus ne gomme pas notre faiblesse. Il nous faut consentir à nos fragilités et faire confiance en l’aide ponctuelle de la grâce pour rester fidèle à notre vocation.

Accomplir fidèlement notre devoir d’état, voilà ce qui manifeste davantage une guérison que la disparition d’un mal ou l’impression d’être libéré des lourdeurs de sa nature. C’est la conversion de notre cœur que nous avons à chercher en tout premier lieu.
Le reste nous sera donné par surcroît.

Vois, Seigneur, tout ce qui nous attriste, nous inquiète, nous paralyse.
Viens donner la paix.
Vois, Seigneur, notre cœur si lent à croire que tout est possible à celui qui croit.
Viens donner la foi.
Vois, Seigneur, notre désir d’être tout à toi.
Viens nous donner la vie.


Abbé Philippe Link / Merci!

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«Nous n'avons rien à prouver à Dieu;

 nous avons tout à recevoir de Dieu.»

(Père Edouard Chatov)

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«Si tu vas au bout du monde,

 tu trouveras la place de Dieu; 

si tu vas au fond de toi-même, 

tu trouveras Dieu lui-même.»

(Madeleine Delbrël)

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«Ce n'est pas ce qu'on possède 

qui fait le bonheur,

mais ce qu'on apprécie.»

(C. Spurgeon)

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Prions les un(e)s pour les autres...


- Notre Père...

              - Je vous salue Marie...

      - Gloire au Père...



Statue de saint Pierre

dans la basilique

de Sainte-Anne d'Auray - Bretagne

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Bon dimanche!

Jean-Yves 

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